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Aujourd’hui, il est très facile de lancer un blog. Vous pouvez créer votre propre blog en quelques minutes si vous le désirez. De nombreux hébergeurs Web installeront même votre blog pour vous si vous le souhaitez, ou vous fourniront un processus d’installation facile. Et bien sûr, vous pouvez toujours utiliser un service hébergé comme WordPress.com pour commencer.
Certaines personnes lancent des blogs avec l’intention de générer des revenus en les exploitant. Il n’y a rien de mal à cela. Le problème, cependant, c’est que la plupart des gens abordent le blogging avec un mauvais état d’esprit.
En soi, un blog n’est pas une entreprise. Un blog n’est qu’un outil d’auto-édition. Si vous voulez bloguer pour générer des revenus, alors vous devez lancer vraiment une entreprise en ligne, et c’est une tout autre affaire. Une entreprise est un projet à but lucratif, et si c’est ce que vous cherchez à créer, alors vous devez apprendre à penser comme un entrepreneur, pas seulement comme un blogueur.
Apprendre à vendre à la dure
Permettez-moi de partager avec vous une longue histoire sur la façon dont j’ai appris la différence entre être un homme qui crée du bon contenu et être un entrepreneur. Je pense que vous trouverez cela intéressant.
Il y a plusieurs années, lorsque je gérais une entreprise d’édition de jeux appelée Dexterity Software, j’ai créé un forum populaire pour les développeurs de jeux indépendants. Les jeux indépendants sont pour les jeux grand public ce que les films indépendants sont pour les films grand public. En général, il s’agit de petits jeux créés par de petites équipes, souvent de 1 à 3 personnes seulement. Elles ont une passion pour le développement de jeux et souhaitent créer d’intéressants jeux pour gagner leur vie.
Un problème commun à ces développeurs indépendants, c’est qu’ils pensaient comme des créateurs de jeux, pas comme des entrepreneurs. Beaucoup d’entre eux étaient capables de créer des jeux, mais ils ne pouvaient pas les vendre efficacement. Pour être développeur de jeux, il vous suffit d’apprendre à créer des jeux. Pour diriger une entreprise de développement de jeux cependant, vous devez apprendre à commercialiser des jeux. Sans vente, vous n’avez aucun revenu, ce qui signifie que vous n’avez pas d’entreprise.
L’un des rôles que j’aimais jouer dans cette industrie était d’aider les développeurs indépendants à apprendre à penser comme des entrepreneurs. J’étais qualifié pour les aider parce que j’avais moi-même traversé cette même transition complexe.
Au début des années 1990, je me suis lancé comme programmeur et j’ai développé une suite de quatre jeux Windows pour une autre société en tant qu’entrepreneur indépendant. J’avais les compétences pour développer un produit commercial. Cependant, quand j’ai lancé ma propre entreprise, j’ai perdu de l’argent pendant cinq années consécutives et je me suis endetté. J’ai créé quelques jeux pendant ce temps, mais ils ne rapportaient pas assez pour couvrir mes dépenses. Cela me semble stupide quand j’y repense aujourd’hui, mais je ne savais pas que la gestion d’une entreprise de développement de jeux vidéo nécessitait une forte concentration sur les ventes, pas sur le développement.
Au début de 1999, mon entreprise de jeux ne gagnait que 300 $ par mois. Il y a eu des injections de fonds sporadiques au cours des années précédentes, mais après 5 ans, je n’ai eu que peu de revenus réguliers. Erin et moi avions été expulsés de notre appartement parce que nous ne pouvions pas payer le loyer, et nous avions déménagé dans un endroit moins cher. Nous nous en sortions à peine. Je faisais du tutorat en C++ en parallèle, et Erin et moi faisions aussi de la consultation en ligne, ce qui nous rapportait à peine assez d’argent pour joindre les deux bouts. Souvent, nous terminions le mois avec moins de 100 $ au total, mais nous nous débrouillions.
Finalement, j’ai compris que si je voulais diriger une entreprise, je devais apprendre à générer des revenus. J’ai donc dû me concentrer sur des activités génératrices de revenus, et le développement de jeux n’en faisait pas partie. J’ai pris la décision de devenir actif au sein d’une association professionnelle pour les développeurs de logiciels indépendants comme moi. Ce fut une expérience incroyablement édifiante pour moi. J’ai rencontré des gens (en ligne) qui gagnaient 50 000 $, 100 000 $ ou 250 000 $ par année en vendant leur propre logiciel. Dans bien des cas, lorsque je voyais leurs produits, j’avais l’impression d’avoir de bien meilleures compétences techniques comparativement à ces concepteurs, mais ils avaient des clients, et je n’en avais pas.
Je me suis fait de bons amis et j’ai appris d’eux autant de choses que possible. Ils étaient heureux de partager ce qu’ils savaient. Les choses que j’ai apprises m’ont vraiment surpris. La plupart des gens qui s’en sortaient bien financièrement consacraient moins de la moitié de leur temps de travail à développer des logiciels, souvent beaucoup moins. Au lieu de cela, ils consacraient invariablement beaucoup de temps à la commercialisation et à la promotion de leur entreprise. En comparaison, je consacrais environ 80 à 90% de mon temps de travail au développement de produits.
Beaucoup de ces gens n’aimaient pas le marketing et n’étaient pas très enthousiastes à l’idée de vendre. Cependant, ils savaient qu’ils devaient s’améliorer dans ces secteurs s’ils voulaient gérer une entreprise prospère. Ils ont donc pris le temps de lire des livres sur le marketing et les ventes afin de développer leurs compétences, et ils ont progressivement appliqué ce qu’ils avaient appris.
Sur la base de ce que j’ai appris dans l’association professionnelle mentionnée plus haut, j’ai passé les six mois suivants à commercialiser mon dernier jeu ; et aussi à travailler sur mon système de vente. C’était un bon jeu (jeu de puzzle très mental). Mais j’ai vraiment mis une tonne d’efforts pour faire passer le mot. J’ai envoyé des communiqués de presse, j’ai soumis le jeu à des critiques, j’ai téléchargé des démos sur des centaines de sites de téléchargement de logiciels, j’ai recueilli des avis et commentaires, j’ai envoyé des newsletters avec des conseils supplémentaires sur les jeux, j’ai créé des niveaux supplémentaires et j’ai encouragé les gens qui ont créé des sites de fans. J’ai même fait quelques interviews à la radio.
Cela m’a demandé beaucoup de travail, mais six mois après la sortie du jeu, je gagnais 3 000 $ par mois, soit 10 fois ce que j’ai gagné en combinant mes quatre jeux précédents. Plus tard, le jeu a continué de remporter des prix, les ventes ont continué d’augmenter, et j’ai sorti une édition Or avec 5 fois plus de niveaux que l’original. J’ai commencé à publier plus de jeux d’autres développeurs ; les ventes sont passées à cinq chiffres par mois. J’ai même eu droit à un article avec ma photo dans la section affaires du New York Times (en 2001 je pense). Cette activité a été rentable chaque année à partir de 1999 jusqu’à ce que je décide volontairement de me retirer du domaine du développement de jeux après que StevePavlina.com ait commencé à décoller.
Il m’a fallu faire un important changement d’état d’esprit pour passer du statut de développeur de jeux à celui d’entrepreneur. Ce n’était pas du tout une transition facile pour moi, mais cela a fait toute la différence. Le développement de jeux n’était pas une activité commerciale, car cela ne générait aucun revenu. Pour avoir une entreprise, j’ai dû apprendre à commercialiser des jeux.
Je n’avais pas à faire cette transition. J’aurais pu développer des jeux sans créer une entreprise. Toutefois, je voulais vraiment avoir une entreprise prospère, alors j’étais prêt à adopter l’état d’esprit qui rendrait cela possible.
Maintenant, retour au blogging
Qu’est-ce que cela a à voir avec le blogging ? Je constate essentiellement les mêmes choses dans la blogosphère. Il y a beaucoup de gens qui se lancent dans le blogging dans le but de générer des revenus, mais ils sont coincés à penser comme des blogueurs plutôt que comme des entrepreneurs. Le blogging n’est pas une activité génératrice de revenus. Par conséquent, un blog n’est pas une entreprise. Si vous pensez comme un blogueur, votre blog ne génèrera pas beaucoup d’argent. Afin de générer des revenus via le blogging, vous devez apprendre à penser comme un entrepreneur.
Dans la gestion de mon entreprise de blogging, je ne consacre qu’une petite partie de mon temps de travail à la rédaction de contenu pour mon site Web. Au cours d’une semaine typique, je n’y consacre habituellement pas plus de 20% de mon temps de travail total.
Alors qu’est-ce que je fais du reste de mon temps ? Cela varie d’une semaine à l’autre, mais voici quelques-unes des activités auxquelles je participe :
La communication
Je m’occupe des courriels, des appels téléphoniques, des lettres et des forums sur ce site. Cela implique notamment de rester en contact avec des contacts d’affaires et d’établir de nouvelles relations. Je suis en contact avec de nouvelles personnes tous les jours, y compris les weekends. Bien que la plupart de ces communications ne génèrent pas de revenus, une grande partie d’entre elles mènent à de nouvelles opportunités génératrices de revenus. La plupart des revenus que j’enregistre actuellement proviennent d’ententes que j’ai conclues avec des personnes qui sont venues vers moi au cours des dernières années. Je ne serais pas surpris si la majeure partie de l’argent que je gagne dans les années à venir provient de gens que je ne connais pas encore.
Tester des produits
Je lisais des livres, j’écoutais des programmes audio, je regardais des DVD, je suivais des cours à domicile et je testais de nouveaux services en vue d’une critique ou d’une recommandation éventuelle sur mon site, ainsi que pour continuer à acquérir de nouvelles connaissances dans mon domaine. J’estime que j’ai lu environ 1 000 livres sur le développement personnel à ce jour. Pour chaque produit que j’ai recommandé sur StevePavlina.com, il y en avait d’innombrables autres que je n’ai jamais mentionnés parce qu’ils ne répondaient pas à mes normes. La plupart de ces produits, je n’ai pas eu à les acheter. Les auteurs et les éditeurs m’envoyaient de nouvelles choses chaque semaine, parfois dans des boites assez grandes. À l’époque, j’avais, à tout moment, environ 6 mois de contenu à passer en revue.
Quand les gens me demandaient la permission de m’envoyer quelque chose par la poste, si la description initiale ne m’impressionnait pas, je leur disais de ne pas s’en donner la peine. Beaucoup de gens me mettent encore la pression pour que je rédige une critique sur leurs produits sur mon site, mais je ne le fais que si je suis vraiment impressionné et si je pense que le produit va vraiment aider les gens. Dans la pratique, je rejette presque tout pour une raison ou une autre.
Trouver quels articles écrire ensuite
C’est un point essentiel. Je ne choisis pas seulement des sujets à partir de rien. Mon objectif est d’écrire des articles qui auront un impact et seront bénéfiques pour ceux qui les lisent, mais qui seront aussi générateurs de revenus. Je cherche souvent des termes de recherche liés au développement personnel que je pense pouvoir couvrir en écrivant un article ou deux. Je fais de la recherche de mots-clés de base pour découvrir comment intituler et positionner mes articles afin de leur donner une bonne chance de générer un trafic important et d’attirer des lecteurs intéressés. Presque chaque mois, StevePavlina.com enregistre des millions de visites. C’est essentiellement du trafic gratuit pour lequel je n’ai rien payé, et cela ne cesse de croitre. Je suis très bien classé sur beaucoup de bons termes de recherche, et ce n’est pas un hasard.
Je sélectionne et cible soigneusement de nombreux termes juteux grâce auxquels je sens que je peux atteindre une position forte. C’est une chose que je n’aurais pas besoin de faire si je bloguais juste pour bloguer, mais c’est un élément important de ma stratégie d’affaires. Si je dois prendre le temps d’écrire un article complet, je veux que cet article fonctionne bien d’un point de vue commercial. Pour tout vous dire, je ne m’inquiète pas de choisir des sujets qui vont générer beaucoup de revenus publicitaires par eux-mêmes, car lorsque les gens visitent le site, ils rebondissent souvent beaucoup et lisent de nombreux articles différents lors de leur première visite. Si cela m’inquiétait, je n’écrirais jamais rien sur l’alimentation ou la santé, car je sais par expérience que ces sujets montrent toujours des performances publicitaires sous-optimales. Toutefois, j’écris avec l’intention de créer du trafic.
Optimisation pour visiteurs humains
Il s’agit d’un corolaire au point précédent. Bien que je vise souvent à obtenir un classement élevé dans les moteurs de recherche pour mes articles de blog, les moteurs de recherche ne sont pas ma plus grande source de trafic. Ma plus grande source générale de trafic est en fait le référencement humain, en particulier les références d’autres blogs et sites Web. Mon trafic est extrêmement décentralisé. Il est donc beaucoup plus important d’optimiser mes articles pour les êtres humains que de les optimiser pour les moteurs de recherche. Cela signifie qu’il faut écrire un contenu utile et impactant qui intéresse les gens. C’est très difficile à faire correctement.
Je passe beaucoup de temps à essayer d’entrer dans la tête des gens afin de mieux comprendre leurs espoirs et leurs rêves. De même, je lis tous les commentaires envoyés par courriel et je parcoure les forums chaque jour. Je ne peux pas répondre à tous ceux qui me posent des questions, mais je fais du mieux que je peux. J’ai lu de réconfortantes histoires de certaines personnes sur les articles qui ont vraiment changé leur vie. J’en apprends davantage sur leurs plus grandes préoccupations et je tiens à jour une longue liste de suggestions des lecteurs pour les sujets à venir. J’étudie les êtres humains et je réfléchis longuement aux meilleurs moyens de les aider à grandir, y compris la façon de les motiver et les inspirer. J’écris des articles dans différents styles pour tester différentes façons de présenter l’information.
Certaines personnes préfèrent un style très encourageant, d’autres préfèrent un style simple et pragmatique, et d’autres encore aiment un style de confrontation qui les met au défi. Je suis souvent surpris par les réactions que suscitent mes articles. Parfois, quand j’écris un article et que je m’attends à ce qu’il batte des records, les réactions m’amènent à comprendre que c’est en fait un fiasco. D’autres fois, je rédige un article dont je suis presque certain que cela se retournera contre moi, et les gens m’écrivent pour me dire à quel point cela les a profondément touchés. L’article 10 bonnes raisons de ne jamais trouver de travail en est un exemple parfait.
J’étais d’humeur un peu fofolle quand j’ai écrit cet article. J’avais l’intention d’écrire un article désinvolte qui pousserait les gens à bout. Pourtant, des centaines de personnes m’ont dit que cela avait vraiment eu un impact positif sur elles et les avait aidées à élever leurs normes. Beaucoup de gens m’ont dit que c’était leur article préféré sur le site. Allez comprendre ! Je dois faire des expériences avec des idées dont je soupçonne souvent qu’elles se retourneront contre moi. Cela vaut la peine de risquer des critiques négatives si je vais acquérir en retour de nouvelles connaissances sur la façon d’être un meilleur communicateur.
Nouer des accords de co-entreprise
En 2008, j’ai gagné plus d’argent avec les contrats de co-entreprise qu’avec les publicités. Lorsque je recommande un produit ou un service sur mon site Web, je peux m’attendre à en tirer un revenu substantiel. Je cherche toujours des accords « gagnant-gagnant-gagnant ». Cela signifie que l’éditeur du produit gagne en gagnant de nouveaux clients et en réalisant des ventes sans aucun risque (aucun cout publicitaire notamment). Mes visiteurs quant à eux gagnent parce que je négocie un rabais ou un bonus spécial pour eux, au moins pour une certaine période. Et ils sont initiés à un produit/service que j’ai personnellement filtré en fonction de critères de qualité et de valeur extrêmement sélectifs. Enfin, je gagne en gagnant une commission basée sur la performance des ventes et les retours positifs de mes visiteurs qui bénéficient du produit.
Dans une semaine moyenne, je reçois probablement au moins 5 personnes qui demandent à s’associer à moi pour promouvoir un produit ou un autre. Souvent, je rejette très rapidement la plupart de ces produits parce que je n’ai tout simplement pas le temps de tout évaluer. Je ne veux pas recommander quelque chose si je ne prends pas le temps de le tester personnellement. D’ailleurs, je m’efforce de discuter directement avec le président-directeur général/fondateur de l’entreprise pour mieux la connaitre. Je dois m’assurer que les dirigeants des entreprises avec lesquelles je collabore sont vraiment dévoués à servir leurs clients.
Il n’est pas facile de séparer les diamants des morceaux de charbon. Certains produits que j’ai recommandés ont nécessité entre 20 à 40 heures de travail de ma part pour en arriver au point où j’ai senti que je pouvais en toute confiance les recommander sans réserve.
Travailler sur les discours/présentations
Je donne quelques allocutions publiques en parallèle. À une époque, ce n’était pas mon objectif principal, mais c’était une autre source de revenus que je voulais continuer de développer. Ce qui est intéressant quand on est conférencier professionnel, c’est que c’est très lucratif lorsque l’on est bon. Un conférencier de haut niveau peut gagner plus de 20 000 $ pour un discours de 45 minutes. À l’époque, j’étais loin de ce niveau, mais j’étais convaincu que j’y arriverais, surtout si mon livre devenait un bestseller.
Pendant plusieurs années, j’ai donné plusieurs allocutions pour me préparer. J’ai également participé à des concours de discours. De plus, j’étais, depuis 2004, membre de deux clubs Toastmasters. Bon nombre de mes amis sont des conférenciers professionnels, j’applique leurs conseils et assiste à de nombreux ateliers de conférenciers. Pendant quelque temps, j’ai été actif au sein d’une association de conférenciers. J’ai notamment animé deux ateliers au sein de cette association. Il a fallu beaucoup de temps pour établir ces relations et apprendre comment fonctionne l’industrie parlante ; mais ce temps n’a définitivement pas été perdu.
Lorsque j’ai démarré cette entreprise en 2004, j’ai planté beaucoup de graines pour me donner plusieurs options génératrices de revenus. Si donc mon blog échouait d’une manière ou d’une autre, je pourrais probablement passer aux allocutions publiques à plein temps en seulement quelques mois. Mon message serait le même, mais le canal pour le passer serait différent, et l’entreprise serait toujours viable.
Écrire mon livre
C’est définitivement une activité génératrice de revenus. Puisque j’ai reçu une avance substantielle et des redevances avant même de commencer à l’écrire. J’étais conscient que je gagnerais probablement plus d’argent si je le publiais à mon compte. Mais je savais également qu’il se vendrait beaucoup plus si je travaillais avec un éditeur. Je préférais voir ces idées se répandre le plus loin. Et aussi le plus largement possible que de chercher à récupérer le maximum d’argent possible. Avant même la publication du livre, j’avais déjà en tête de développer d’autres produits d’information.
Activités diverses
Il y a beaucoup d’autres activités diverses dans lesquelles je peux m’engager. Et la plupart ne prennent pas beaucoup de temps.
Au début de mon activité, je passais beaucoup de temps à peaufiner le site et à optimiser la mise en page des annonces. Ce n’est peut-être pas un beau site, mais c’est parce qu’il est conçu pour répondre à mes objectifs d’affaires et pour travailler efficacement, pas pour gagner un concours de design. Je peux toujours embaucher quelqu’un pour améliorer le design plus tard quand cela correspondra à mes plans.
S’il est vrai que je suis blogueur, il serait beaucoup plus juste de dire que je suis un entrepreneur qui dirige une entreprise de développement personnel qui génère des revenus. Mon blog n’est pas ma seule source de revenus. Près de la moitié des revenus que j’enregistre depuis quelques années proviennent d’activités non liées au blogging. Je continue même de recevoir quelques redevances d’une affaire que j’ai conclue il y a de nombreuses années, ainsi que de quelques autres sources de revenus passifs moins en vue.
Lorsque vous considérez le blogging comme une entreprise, alors la création de contenu n’est qu’une pièce du puzzle.
Blogueur vs entrepreneur
Les gens lancent de nouveaux blogs tout le temps avec l’intention de générer des revenus. Beaucoup ont un très bon contenu, mais après 6 à 12 mois de travail, ils se retrouvent avec quelques dizaines de visiteurs par jour. Beaucoup de ces personnes sont assez intelligentes, savent bien écrire et ont de bonnes idées à partager. Certaines sont même déjà des expertes dans leur domaine avec des décennies d’expérience.
Toutefois, ces gens ne comprennent toujours pas comment les choses fonctionnent. Ils ne comprennent pas qu’un blog ou un site Web n’est pas une entreprise. Un blog n’est qu’un outil d’auto-édition. Bloguer seulement ne suffira pas à payer vos factures.
Une entreprise a besoin de décisions tactiques et stratégiques que la technologie du blogging ne vous aidera pas à prendre. Vous devez vous demander comment générer des revenus constants à partir de votre entreprise, et ce n’est pas la même chose que de créer du contenu.
Ce que je fais peut paraitre faussement simple de l’extérieur. J’écris simplement des articles sur des choses que je connais, n’est-ce pas ? Pourtant, les gens ne voient pas ce qui se passe en arrière-plan. Ils ne savent pas ce que je fais pour construire l’entreprise, et non pas pour simplement maintenir le blog.
D’innombrables personnes qui pensent savoir ce qu’elles font, ne parviennent pas à atteindre leurs objectifs. Parce qu’elles ne réussissent pas à gérer la complexité cachée qui est nécessaire pour générer des revenus substantiels. Il y a beaucoup de détails à régler si vous voulez bien faire les choses. Or la plupart des gens se contentent de faire seulement la moitié du chemin. Malheureusement, dans la plupart des cas, faire la moitié du chemin ne suffit pas. Ceux qui font ce qu’il faut vous surpasseront tout simplement. Les gens ne veulent pas investir leur argent dans quelque chose qui n’est qu’à moitié juste ; qu’il s’agisse de consommateurs ou d’annonceurs.
La plupart des blogueurs ne savent pas penser stratégiquement à leur affaire. Ils pensent que tout se résume à fournir un bon contenu. La qualité du contenu est un élément important, mais elle n’est pas suffisante en soi. Le contenu n’est qu’une pièce du puzzle. Le contenu en soi ne génère aucun revenu, tout comme un jeu vidéo ne génère aucune vente.
Faire face aux personnes cyniques
Si vous vous engagez à bloguer dans le but de générer des revenus, au lieu de simplement considérer le blogging comme un passetemps, vous aurez surement à faire face à des personnes cyniques qui se plaignent que vous avez rejoint le côté obscur, comme si vous leur avez fait un tort personnel grave en décidant d’être payé pour votre travail au lieu de vous concentrer à servir leurs besoins gratuitement. Comprenez que les personnes cyniques ne vous offrent pas un échange équitable. Elles vous demandent en effet de vous engager dans une relation abusive.
Ces gens ont la croyance absurde qu’ils ont droit à quelque chose sans rien donner en échange. Ils veulent que vous les serviez, alors qu’ils ne vous offrent rien en retour.
L’un des inconvénients du blogging est que sa nature même tend à renforcer la croyance qu’il est acceptable d’obtenir quelque chose sans rien donner en échange. Qu’il est juste et raisonnable d’absorber la valeur que les gens travaillent dur pour créer sans fournir une juste valeur en retour. Le blogging conditionne les gens à recevoir sans donner. J’aurais besoin d’écrire un tout autre article pour explorer cette situation assez en profondeur. Toutefois, retenez que lorsqu’il est question de bloguer pour générer des revenus ; le cynisme est une infection à laquelle il faut faire attention.
Il est facile de tomber dans le piège des gens cyniques ; et d’adopter aussi la croyance incroyablement boiteuse que votre but dans la vie est de vous plier en quatre pour les servir. Cependant, ce n’est pas un modèle durable à long terme. Et c’est l’une des raisons pour lesquelles de nombreux blogueurs sont totalement épuisés ; et abandonnent au bout d’une année ou deux. Servir les ingrats n’est pas une chose agréable à long terme. Ce n’est même pas un passetemps.
Le cynisme financier est très improductif ; et va à l’encontre de la loi naturelle des semailles et de la récolte. La mentalité du « recevoir sans rien donner en retour » ne peut tout simplement pas tenir face à la mentalité de l’échange de juste valeur.
Même si j’aime bien la possibilité de diriger une entreprise durable et rentable en partageant gratuitement mes meilleures idées ; cela n’est possible qu’en tirant parti de la technologie et en générant des revenus de sources indirectes. Ce modèle a certainement ses avantages, mais j’explorerai certainement d’autres modèles plus tard. Déjà en écrivant mon livre, j’ai essayé le modèle de l’édition de livres ; via lequel les gens paient un prix assez bas pour beaucoup de contenu bien développé, bien organisé et cohérent. Et en développant d’autres produits d’information, je vais vendre une partie de mon contenu directement. Je suis sûr que les gens cyniques s’y opposeront. Mais c’est précisément le genre de personnes dont je veux m’éloigner avec le temps.
Ces gens ne représentent pas un pourcentage important de mon audience. Mais j’essaie de les décourager de fréquenter ce site lorsque c’est possible ; en leur suggérant parfois d’autres sites qui pourraient mieux convenir à leurs dispositions. D’autres fois, je leur dis de cesser de se plaindre et de grandir. Bien que je sois très dévoué à aider les gens, ce n’est pas une utilisation productive de mon temps que d’essayer d’aider ceux qui veulent voir mon entreprise faire faillite financièrement.
Je préfère me concentrer sur comment aider des gens qui ont le bon sens de réaliser que nous sommes dans le même bateau ; et que pour qu’une telle opération soit durable, la bonne volonté et l’échange de valeurs doivent aller dans les deux sens. Il y a tellement de gens qui sont vraiment réceptifs à ce genre de travail que je vais d’abord m’occuper d’eux et laisser les cyniques se débrouiller seuls. Je suis sûr que les gens cyniques peuvent trouver d’autres moyens d’explorer leurs défis de croissance personnelle ; ou ils peuvent continuer à consulter ce site sans se plaindre.
Le cynisme et le manque vont de pair. Les gens qui apportent une valeur réelle de manière durable ne souffrent pas du cynisme financier. Ils comprennent l’importance d’échanger de la valeur contre de la valeur. Et ils estiment qu’il est juste qu’ils soient payés pour leur travail. C’est formidable de vous montrer généreux ; mais il faut aussi vous assurer de ne pas vous laisser submerger par les sangsues et les parasites. Car cela ne fera que réduire votre capacité à contribuer.
Sur le plan de l’équité, nous nous jugeons tous nous-mêmes. Nous savons quand nous sommes justes et quand nous ne le sommes pas. Nous savons que lorsque nous recevons de la valeur, il est raisonnable d’offrir quelque chose en retour. Ce n’est rien de plus que du bon sens social.
Les cyniques punissent les gens qui leur apportent quelque chose, ce qui peut avoir deux conséquences. Soit la personne cynique réussira à convaincre l’autre personne d’entrer dans une relation abusive ; soit elle découvrira qu’elle a été bannie pour avoir été déraisonnable. La première conséquence renforce le comportement cynique ; le second a plus de chances de briser le modèle.
La décision concernant l’argent
Choisir de bloguer dans le but de générer des revenus est une décision importante. Si vous décidez d’aller dans ce sens, assurez-vous d’être fidèle à vous-même. Assurez-vous de ne pas être vous-même victime du cynisme financier en craignant de faire quelque chose de mal si vous décidez d’être payé pour votre travail. Si vous réussissez financièrement, cela signifie que vous pouvez fournir un bien meilleur service et aider beaucoup plus de gens. Les cyniques vous diront que de telles déclarations sont des manières de justifier l’avidité et l’égoïsme ; et suggèreront que vous avez cédé au mal ou à un modèle d’entreprise ; ou d’autres absurdités.
Rendez-vous service, et reconnaissez l’idiotie totale dans la manière de penser des cyniques. Plus vite vous le ferez, mieux ce sera. Consacrez votre temps et votre énergie à servir ceux qui apprécient vraiment ce que vous faites. Ces gens sont une bénédiction. C’est un plaisir de travailler avec eux, et ils inviteront d’autres personnes qui pensent comme eux à vous suivre également.
Quand je ne pouvais pas payer mon loyer, je pouvais à peine aider quelqu’un. J’étais coincé en mode survie. Travailler pour payer mes factures était difficile et démotivant. Et à la fin de la journée, je n’avais rien à donner. Finalement, j’ai pris conscience que pour aider les autres, il fallait que je m’occupe de mes propres besoins.
Vous êtes le véhicule qui apporte le service aux autres. Il n’y a rien d’égoïste à prendre soin de ce véhicule. Vous ne serez pas très utile aux autres si vous ne pouvez pas prendre soin de vos propres besoins. Si vous donnez après vous être assuré que vos propres besoins sont comblés, vous ferez beaucoup plus de bien.
Une entreprise qui contribue au développement durable est une entreprise rentable. J’ai dû apprendre cette leçon à mes dépens. J’espère que vous apprendrez cette leçon plus facilement au lieu d’avoir à lutter pendant tant d’années comme je l’ai fait.
Dernières réflexions
Cette leçon s’applique même si vous êtes un employé travaillant pour quelqu’un d’autre. Rappelez-vous que peu importe pour qui vous travaillez, vous travaillez pour vous-même. Êtes-vous rémunéré équitablement ? Vos efforts sont-ils bien appréciés ou souffrez-vous dans une relation abusive, en travaillant pour un employeur cynique qui s’attend à ce que vous donniez, donniez et donniez encore sans vous récompenser convenablement ? Rappelez-vous que c’est toujours vous qui décidez. La seule personne qui peut vraiment abuser de vous, c’est vous-même… en ne vous honorant pas et en ne vous aimant pas pleinement. Personne d’autre ne valorisera vos dons et vos talents à moins que vous ne les valorisiez vous-même.
Article original écrit par Steve Pavlina.
Il est indéniable qu’en plus du contenu que vous proposez sur votre blog, il vous faut acquérir d’autres compétences afin de vraiment générer des revenus. Toutefois, il ne faut pas non plus négliger les conséquences positives que peut avoir la fourniture de contenu gratuit sur un blog. C’est d’ailleurs ces avantages qui vous sont présentés dans la vidéo du jour.