Le développement personnel pour les gens intelligents

La cause fondamentale du manque (et la solution)

le manqueComme je l’ai dit dans une vidéo publiée il y a quelques jours, la cause fondamentale du manque, c’est le manque de confiance.

J’aimerais vous inviter à faire ensemble une mini plongée profonde dans ce sujet ici même. Voyons comment le manque de confiance peut créer de l’immobilisme dans les situations de manque.

Le manque : Résister à cette réalité

Une habitude commune aux personnes qui se sentent coincées dans le manque, c’est qu’elles ont du mal à accepter ce qu’elles obtiennent actuellement de la vie. Elles résistent à la pression financière, à l’endettement et au manque en général. Elles résistent à leurs propres sentiments (comme le sentiment qu’il est temps d’arrêter de faire un travail qu’elles n’aiment pas) et s’appuient trop sur les facteurs extérieurs. Ces gens résistent à suivre une voie unique. Ils croient à tort que la poursuite de ce qu’ils aiment doit aller de pair avec l’argent, le succès ou la gloire, comme s’ils avaient quelque chose à prouver. Cette manière de penser en particulier peut représenter un véritable obstacle pour des personnes créatives comme des artistes et des musiciens. En effet, dans leur cas le besoin de validation conduit à l’immobilisme, et l’abandon de ce besoin rétablit le flux.

Quand on résiste à la vie, les boucliers s’élèvent, et tant d’énergie qui pourrait être utilisée pour la créativité et la croissance est détournée pour résister à certains aspects de la réalité présente.

En ce qui concerne le manque financier (seulement), voici quelques mots et expressions que mes lecteurs utilisent pour décrire cet état d’esprit :

  • coincé
  • piégé
  • dans un trou
  • dans une fosse
  • un abîme
  • endetté jusqu’au cou
  • ras-le-bol
  • épuisé
  • enlisé
  • enseveli
  • piégé dans le manque
  • fatigué
  • exténué
  • drainé
  • sape mon énergie
  • pas assez
  • inquiet
  • pressurisé
  • malsain
  • stressant

Ces encadrements impliquent une situation menaçante, et la réponse naturelle à une menace est la résistance.

J’ai utilisé des cadres similaires lorsque je traversais le manque financier pendant la majeure partie de ma vingtaine… J’ai même fini par être endetté à hauteur de 150 000 $. Alors que j’avançais vers la faillite en 1999, ma mentalité a changé, et j’ai eu une relation différente avec le manque depuis lors. Je ne perçois plus le manque comme une menace.

Le manque : Résister à vos sentiments

D’autres perçoivent le manque un peu différemment et utilisent les mots suivants pour décrire leur situation :

  • ennuie
  • impatience
  • contradiction
  • stagnation
  • incertitude
  • sensation de déchirure
  • incertitude quant à ce qu’il faut faire
  • besoin d’une feuille de route
  • besoin d’un meilleur plan
  • auto sabotage
  • procrastination
  • difficulté d’avancer
  • se dire que cela n’en vaut pas la peine
  • savoir ce que l’on a à faire, mais ne pas le faire
  • difficultés à suivre
  • suivre le mouvement
  • être à peine disposé à essayer
  • se répéter
  • insatisfaction
  • quelque chose de plus grand est possible
  • besoin d’une direction différente
  • les alternatives semblent risquées
  • d’autres personnes pensent que je m’en sors bien
  • il manque quelque chose
  • besoin de plus de discipline

Quelle est la tendance ici ? Dans ce cas, le manque n’est pas tant perçu comme une menace directe. C’est plutôt un faible bourdonnement ennuyeux en arrière-plan qui n’arrête pas de vous harceler.

Les personnes qui sont coincées dans ce type de manque sont souvent celles que l’on pourrait décrire comme étant « coincées dans leur tête ». Ce sont souvent des gens très pratiques et bien ancrés, mais ce qui leur manque, c’est le feu et la passion qui ajoutent de la profondeur et de l’éclat à leurs journées. Dans cette catégorie de personnes, on retrouve généralement des développeurs de logiciels, des avocats, des comptables et d’autres personnes qui font beaucoup de travail très objectif. Elles sont souvent bien payées, et c’est là que réside le piège. Ces gens sont déterminés à maintenir leurs sources de revenus même si avec le temps ils commencent par aimer de moins en moins leur travail.

Cela ne veut pas dire que toutes les personnes ayant ces parcours professionnels se sentent coincées ; beaucoup d’entre elles aiment très bien leur travail. Cependant, lorsque vous vivez le manque sous cette forme, un revenu élevé peut être pire qu’un faible revenu. Cela complique, pour de nombreuses personnes, la transition vers quelque chose qu’elles aiment. Elles estiment qu’elles ont construit quelque chose qu’il faut défendre, même si leur château actuel ne les rend pas heureux. Elles surévaluent la valeur objective alors que la valeur subjective n’est pas très forte.

Sortir de cette forme d’immobilisme passe par le ludisme et l’exploration, l’apprentissage et la croissance. C’est un moyen de contourner les boucliers de ce groupe de personnes.

Le manque : Résister à votre unicité

Une troisième forme d’immobilisme dans le manque se manifeste chez des personnes qui sont souvent très guidées par l’amour. Il y a beaucoup d’artistes, de musiciens et de travailleurs de lumière dans ce groupe, en particulier ceux qui souffrent du syndrome des travailleurs de lumière. Il s’agit souvent de personnes sensibles, gentilles, attentionnées, créatives et généralement introverties, mais qui ont de la difficulté à payer leurs factures. Elles aiment et font confiance à de nombreux aspects de la vie, mais ont tendance à se réfugier dans les réalités spirituelles et émotionnelles de celle-ci. Elles résistent à la capacité de forger le caractère nécessaire pour vivre une vie plus ancrée et qui fait plus de place à l’autorité. Ces personnes résistent à l’idée d’être trop différentes des autres, et c’est la principale source de leur immobilisme.

Voici comment ces gens formulent souvent leurs défis liés au manque :

  • Le monde n’a pas les mêmes valeurs que moi.
  • Je déteste les limites.
  • Comment puis-je vivre l’abondance alors que ce n’est pas le cas chez d’autres ?
  • Je me sens coupable de gagner de l’argent.
  • Qui suis-je pour enseigner, chanter, écrire, etc. ?
  • Je suis trop sensible.
  • Je ne peux gérer qu’une partie du monde avant de me retirer et d’être seul.
  • J’ai le sentiment d’être plus en sécurité dans mon espace privé.
  • J’adore faire de la musique/de l’art, mais je n’arrive pas à en faire assez pour en vivre.
  • J’ai des aperçus sur l’abondance, mais ils sont incohérents.
  • Le monde n’apprécie pas ce que je sais faire.
  • Les gens s’en fichent.
  • Je suis triste pour le monde.
  • Comment réagissez-vous face au jugement ou à la critique ?
  • Tout le monde devrait être végétalien.
  • Je me sens parfois si seul.
  • J’ai l’impression d’être un extraterrestre sur cette planète.
  • Pourquoi suis-je ici ?
  • Personne ne veut écouter ce que j’ai à dire… et je ne suis même pas sûr que je le veuille non plus.
  • Je ne suis pas assez bon.
  • Je n’ai pas assez d’argent pour le faire.
  • Pouvez-vous baisser le coût ? Je suis musicien.
  • J’ai l’intention de faire des dons à des œuvres de charité quand j’aurai plus d’argent.
  • Je ne sais pas où trouver ma tribu. Peut-être qu’elle n’existe pas.
  • La vie peut être assez déprimante parfois.
l’argent

La nature générale de cette forme d’immobilisme, c’est une résistance à sa propre unicité, en particulier à ses propres valeurs uniques. Une habitude commune aux personnes qui font partie de ce groupe est qu’elles sont très sensibles au respect de leurs valeurs, mais elles ont le sentiment que le monde les viole constamment. Elles peuvent essayer de s’engager à faire changer les choses, mais elles finissent toujours par battre en retraite.

Ces gens accordent de la valeur à l’amour, la paix et l’harmonie, et ils se sentent souvent attristés par l’état actuel du monde. C’est une forme de résistance. Ils ne font pas confiance au monde.

Bon nombre d’entre eux ont déjà subi des abus dans le passé. Ils ne voudraient blesser personne, souvent parce qu’ils ont été gravement blessés eux-mêmes, et il est possible qu’ils continuent de garder les séquelles. C’est dur pour eux de faire confiance à la vie. Ils gardent donc leurs boucliers jusqu’à un certain point. D’autres personnes remarquent ces boucliers et les laissent généralement tranquilles. Pourtant au fond d’eux-mêmes, ils veulent toujours avoir une meilleure relation avec le monde ou du moins avec un petit nombre d’habitants. Ils ne savent simplement pas comment y parvenir.

Ce qui leur fait défaut, c’est une pleine acceptation de leur propre unicité. Les valeurs qui les font se sentir différents sont en fait une source d’énergie incroyable, mais ils ne le voient pas de cette façon. Ils pensent à tort que le monde est plus puissant qu’eux, alors que le moyen qu’ils ont d’en finir avec le manque et d’évoluer vers l’abondance, c’est en fait de repousser le monde et d’injecter avec force leurs valeurs dans cette réalité. Ces gens doivent apprendre à prendre les devants et à diriger. Ils doivent accepter l’invitation de la vie à se lever audacieusement et à être vraiment eux-mêmes.

Ce qui est intéressant, c’est que lorsqu’ils finissent par accepter cette réalité, ils se disent en gros : « Punaise ! Je vais être moi-même à 100% sans aucune gêne, et si le monde n’aime pas cela, je m’en fous ! » Et à leur grande surprise, ils découvrent que lorsqu’ils finissent par le faire, non seulement le monde se retire de son ancienne position, mais il les soutient par une incroyable manifestation d’amour et de soutien. Le monde dit : « Enfin, tu es fidèle à toi-même. Enfin, tu montes en puissance, tu diriges et crées ton proche chemin comme tu l’as toujours voulu. Enfin, tu me vois comme un professeur et non comme une brute ! »

Ce que ces gens ne voient pas, c’est à quel point la vie leur donnera une véritable appréciation lorsqu’ils commenceront à cultiver une relation plus confiante et positive avec cette dernière.

Votre empathie, votre compassion et votre âme d’artiste feront partie de vos plus grands dons lorsque vous pourrez enfin assumer votre rôle de leader légitime dans le monde. Pliez le monde à vos valeurs parce que vos valeurs sont bonnes et que le monde en a besoin. Dites-vous que la vie ne vous a pas mis dans cette situation pour vous cacher. Dites-vous que la vie vous a mis dans cette situation pour ouvrir votre cœur en bien. Il ne vous reste plus qu’à voir à travers l’illusion de la peur, pour passer à l’étape suivante.

De puissants recadrages pour une confiance plus profonde

Ce qui crée le blocage, c’est surtout votre manière d’encadrer ce qui se passe. Ce qui crée le flux et l’abondance, c’est aussi et surtout votre manière d’encadrer ce qui se passe.

Voici quelques recadrages que j’utilise pour me maintenir dans le flux de l’abondance :

  • Ce défi est une invitation à être plus créatif.
  • Ce défi est une invitation à l’abandon et à la confiance en la vie.
  • C’est l’occasion de forger mon caractère.
  • La bonne solution, c’est de ne jamais me surmener.
  • Si je stresse à ce sujet c’est que je ne fais pas assez confiance à la vie.
  • La vie me laisse toujours faire une pause quand j’en ai vraiment besoin.
  • Ce défi est un beau cadeau.
  • Cette vie est la plus grande aventure que j’aie jamais souhaité.
  • Cela me rappelle que je dois toujours apprécier les petites choses de la vie.
  • Je dois me rappeler d’être heureux, de me connecter et d’aimer cette vie, peu importe ce qui se passe financièrement.
  • Je dois enclencher cette prochaine étape.
  • Il me faut faire une promenade et apprécier la beauté de tout ce que je vois.
  • Le défi est réel, mais il est facultatif et inutile d’y résister et de stresser à ce propos.
  • Comment ce défi pourrait-il être divertissant ?
  • Comment puis-je en faire une expérience ludique ?
  • Si je devais à nouveau tomber dans le manque financier, pourrais-je encore avoir confiance en la vie ?
  • Si je faisais totalement faillite, est-ce que je pourrais encore vivre une vie incroyable et être heureux chaque jour ?
  • Qu’est-ce qui est plus important pour moi que l’argent ? Ah oui… il y a tant de choses… les relations, l’attention, la disponibilité pour les autres, écrire, donner des allocutions publiques, méditer, courir, embrasser, partager des étreintes, avoir des relations intimes, les conversations profondes, la nourriture végétalienne, les bons amis, les longues marches au clair de lune, voyager, lire, apprendre, grandir, faire des expériences étranges, les séances de massage et un milliard d’autres choses encore.
  • C’est un puissant rappel que je ne dois pas gâcher une autre année de ma vie à résister à la réalité.
  • La résistance est inutile.
  • La vie ne me menace jamais, elle m’invite seulement à grandir.
  • L’argent n’est pas une source de pouvoir, mais ma créativité l’est.
  • La vie essaie de m’éloigner du mauvais chemin. Elle m’aide donc à éviter de commettre l’erreur de traiter l’argent comme une source de pouvoir.
  • J’ai besoin de passer du temps à faire les choses simples que j’aime.
  • Si j’estimais satisfaisant mon niveau d’abondance en ce moment, que ferais-je l’instant d’après ?
  • Il s’agit d’un test pour voir si je peux rester le même quoiqu’il arrive.
  • La dette n’a aucun pouvoir sur moi.
  • Ce n’est qu’une écriture dans un grand livre comptable.
  • La dette n’est qu’une entrée dans une base de données informatique.
  • L’endettement n’est rien d’autre que le signe moins (-) placé devant un nombre… rien que quelques pixels.
  • La dette est imaginaire.
  • Rembourser une dette est un choix et non une obligation.
  • Si le créancier me traite de façon équitable, je ferai de mon mieux pour honorer la dette parce que cela forgera mon caractère d’une bonne façon. Par contre, si le créancier est un pauvre type ou me traite comme un moins que rien, il ne mérite pas d’être remboursé.
  • Si je crois que je fais de mon mieux et que j’échoue malgré tout, je n’ai rien à regretter, car je n’aurais pas pu faire mieux, avec la connaissance que j’avais du sujet à l’époque. Tout ce que je peux faire, c’est apprendre et grandir à partir de cette expérience.
  • Est-ce que j’aborde ce qui m’arrive avec une bonne disposition du cœur (appréciation, gratitude, compassion, amour inconditionnel) ?
  • Ai-je besoin d’exprimer un peu de l’autocompassion en ce moment ?
  • Serait-ce une invitation à demander de l’aide ?
  • Quel chemin à travers ce défi je m’attends à ce que la vie valide et récompense ? Quel chemin je m’attends à ce qu’elle punisse ?
  • L’argent n’est qu’un outil pour ma croissance.
  • Essayer de gagner plus d’argent est toujours une impasse et cela ne fonctionne jamais. Par contre, l’argent semble venir à moi avec beaucoup de grâce, de facilité et de légèreté quand je fais quelque chose de plus intéressant que de courir après l’argent ou de m’y accrocher.
  • Comment mon meilleur moi aborderait-il ce problème ?
  • De quel choix mon futur moi serait-il fier ? Quelle décision décevrait mon futur moi ?
  • Où est le piège dans cette décision que je dois éviter ?
  • Où est la tentante correspondance partielle que je suis assez malin pour esquiver ?
  • L’argent fuit le besoin et le cramponnement, mais il aime le ludisme.
  • Ma seule vraie option ici, c’est de faire confiance à la vie.
  • Résister à cette expérience est un gaspillage d’énergie et ne peut pas aider, alors comment puis-je plutôt accepter ce défi ? Comment puis-je l’embrasser et l’apprécier ? Comment puis-je l’aimer ?
  • Merci à toi univers… pour tout… sérieusement. Désolé d’avoir douté de toi.
  • Où est le chemin qui me fait pleurer ?
  • Quelle prochaine porte ai-je le plus peur d’ouvrir ?
  • Dans quel domaine est-ce que je prends très peu de risque ? Comment puis-je m’étendre un peu plus ?
  • Si je savais que c’était un monde de rêve, que ferais-je différemment ?
  • Si je savais que c’était une simulation, que ferais-je différemment ?
  • Comment est-ce que je crée ce que je vis ?
  • Comment mes propres pensées et croyances m’ont-elles amené ici ?
  • Au lieu de m’inquiéter de ce que les gens pourraient faire, puis-je faire confiance aux humains pour qu’ils se comportent comme des humains ?
  • Je ne peux jamais cacher mes véritables intentions ; tout le monde voit clair en moi.
  • Puis-je simplement faire une pause, baisser mes boucliers et demander à la vie de me guider ?
  • Dans quelle direction les synchronicités me dirigent-elles actuellement ?
  • Si les synchronicités s’assèchent, comment puis-je les ramener ? Ah oui… trouver et suivre le chemin du cœur.
  • Est-ce que ce chemin a un cœur ?
  • L’univers est toujours et pour toujours de mon côté à 100%.
  • Quel chemin suivrais-je si je savais que l’univers me soutiendrait à 100% ?
  • Quelle est la voie à laquelle je continue de penser et à laquelle je résiste ?
  • Sur quoi devrais-je me concentrer plutôt que sur l’argent ?
  • Si je vivais dans l’univers de Star Trek et que l’argent était obsolète, comment pourrais-je vivre ma vie ? Comment puis-je me rapprocher de ce mode de vie aujourd’hui ?
  • Comment puis-je améliorer la vie de quelqu’un d’autre aujourd’hui ?
  • Qu’est-ce que je pourrais créer ou partager pour égayer la journée de quelqu’un ?
  • Comment puis-je transformer l’un de mes défis les plus difficiles en un don judicieux pour quelqu’un d’autre ?
  • Me rappeler que si tout ce que je fais, c’est de bloguer pour le reste de ma vie, je serai probablement très heureux de le faire, car j’adore écrire. Alors, je n’ai pas à compliquer les choses si ce n’est pas nécessaire.
  • La nourriture pousse sur les arbres.
  • Quelle est la vraie nature de cette réalité ? Je sais qu’elle n’est pas objective… c’est sûr.
  • Quel est le plus grand défi que je suis en train d’éviter en me vautrant dans ce manque ennuyeux ?
  • Je suis bien plus puissant que la peur.
  • Je suis bien plus puissant que n’importe quel jugement et critique.
  • Le jugement ne m’affecte pas.
  • Permettez-moi de faire une pause et de syntoniser le signal de mon inspiration. Où veut-il aller ensuite ?
  • Quelle est ma meilleure intention ?
  • Quel chemin mon cœur veut-il que je prenne ?

Je pourrais continuer à énumérer de tels recadrages pendant des jours, mais j’espère que vous comprenez l’idée.

Lorsque vous considérez le manque et les défis liés au manque comme des menaces, vous gaspillez environ la moitié de votre énergie à résister à ces menaces imaginaires. Quand on gaspille ainsi de l’énergie, tous les autres problèmes et défis semblent deux fois plus difficiles.

Avez-vous remarqué à quel point même de petites tâches peuvent sembler épuisantes et démotivantes lorsque vous êtes dans un mode de manque ? Même les tâches qui prennent très peu de temps, comme payer une facture ou faire la vaisselle, semblent difficiles lorsqu’on résiste au manque. Lorsque vous évacuez cette résistance et que vous la remplacez par la confiance, tout le reste devient plus facile parce que vous ne gaspillez plus autant d’énergie sur vos boucliers.

relation avec l’argent et confiance en soi

L’abondance, c’est la confiance

Quel est le tableau d’ensemble ? Le tableau d’ensemble est que le fait de voir le manque comme une menace découle d’un manque de confiance en la vie. La confiance est donc la solution.

Pensez-vous vraiment que le manque est une menace ? Bien sûr que non. Le manque est une invitation à se réveiller et à grandir de la manière qui compte vraiment. Le manque est l’un des mécanismes de concentration les plus puissants de la vie — il attire votre attention.

Lorsque je me concentrais sur l’argent comme réponse à mes problèmes ou comme solution aux menaces perçues, je ne m’enfonçais que plus profondément dans ma propre fosse ; jusqu’à être endetté jusqu’au cou. Cette approche n’a pas fonctionné. J’obtenais toujours le contraire de ce que je voulais.

Ce qui a changé les choses, c’est quand j’ai finalement décidé de travailler à m’améliorer dans un domaine plus fondamental — plus fondamental que l’argent. J’ai remarqué que j’avais une certaine relation avec la réalité. Et cette relation était faible. Je n’avais pas vraiment confiance en cette réalité. Je l’ai vu en termes très objectifs. La réalité n’était qu’une collection d’objets, et j’étais un objet dans cette collection. Bien sûr, j’en étais aussi conscient, mais ma relation avec la réalité était encore sans cœur. La réalité ne voulait pas me faire de mal, mais elle ne se souciait pas de moi non plus. Il n’y avait aucune preuve qu’elle se souciait de moi ou qu’elle m’aimait… du moins c’est ce que je pensais.

Je me suis rendu compte qu’il s’agissait d’hypothèses et que je pouvais me tromper. J’ai alors testé une autre façon de penser. Je me suis demandé si je ne créais pas mes propres problèmes par la façon dont j’ai structuré ma relation avec la réalité. J’ai donc commencé à explorer une autre voie en supposant que la réalité était à 100% de mon côté, qu’elle avait en quelque sorte sa propre conscience, qu’elle se souciait de moi et voulait m’aider à grandir. J’ai commencé à voir cette vie comme une école de formation à la conscience. Peut-être, commençons-nous avec une conscience de bébé, et à travers nos interactions et nos leçons dans ce plan d’existence, notre conscience se transforme en quelque chose de plus structuré.

Cela a donc commencé comme une expérience mentale. Je me posais principalement d’intéressantes questions qui commencent par « et si », et je me penchais sur un nouvel espace de possibilités. Cela a tout changé — beaucoup plus vite que je ne le pensais.

Ce qui est intéressant, c’est que le fait de me concentrer sur cette relation avec la vie et d’apprendre à lui faire davantage confiance m’a aidé à sortir de l’immobilisme créé par le manque. Les défis liés au manque ne sont pas mauvais en soi. Ils peuvent se manifester plusieurs fois au cours de votre vie. Ils mènent à l’immobilisme quand on leur résiste. Par contre, lorsque vous leur faites confiance et que vous vous alignez sur ce qu’ils essaient de vous enseigner, ils vous aident à vivre des expériences de croissance surprenantes et à forger votre caractère.

Lorsque j’essaie de faire des choses dans le but premier de gagner de l’argent, cela ne marche pas. Cette réalité a tendance à me punir pour ce genre de pensée parce qu’elle n’est pas en accord avec le but de cette vie. C’est comme un parent qui guide son jeune enfant loin d’une chose autodestructrice. Dans de telles situations, il est préférable que l’enfant apprenne à faire confiance au parent si ce dernier a à cœur l’intérêt supérieur de l’enfant. J’ai appris que lorsque je garde en tête que cette réalité a mes meilleurs intérêts à cœur, je me sens centré sur un merveilleux chemin de croissance (même si ce chemin s’avère exigeant). Les défis que j’y rencontre sont de bons défis, comme maitriser un jeu vidéo amusant avec un groupe d’amis sympathiques. Il ne s’agit pas de défis qui me rabaissent.

Quand je fais les choses par amour et que je comprends que le rôle de l’argent est d’aider à faciliter des expériences de croissance intéressantes et que je traite l’argent comme tel, je remarque généralement que l’argent abonde dans ma vie. En fait, il est assez facile de gagner de l’argent de ce point de vue.

Les règles changent à mesure que vous apprenez et grandissez

J’ai aussi remarqué que les règles du jeu de la vie semblent changer à mesure que je continue d’apprendre et de grandir. Elles ne restent pas statiques et fixes. Le jeu continue d’évoluer en termes de comportements qu’il récompensera et punira.

Je suis souvent resté coincé dans des boucles lorsque j’ai essayé de réitérer ce qui fonctionnait pour moi dans le passé. En effet, je passe en revue les réussites passées, je cherche des tendances, puis j’essaie de les répéter. Cela fonctionne rarement et entraine généralement des incohérences et des blocages. Si le monde était vraiment objectif, cela devrait marcher, mais ce n’est pas le cas.

Avez-vous remarqué une tendance similaire dans votre vie ; ce qui fonctionnait auparavant ne fonctionne plus pour vous, même s’il semble que vos anciens modèles de réussite devraient encore être applicables aujourd’hui ?

Je pense que la raison à cela est que la vie veut que nous continuions à grandir de différentes façons. Une fois que nous avons appris ce dont nous avions besoin à partir d’un niveau d’expérience, il est temps de passer à autre chose. Nous avons de plus en plus de personnages différents à sculpter.

Je ne peux pas continuer de répéter les schémas du passé et m’attendre à ce qu’ils fonctionnent. Je sais que la vie finira par commencer à punir les modèles de succès antérieurs via une certaine forme de déclin si je ne continue pas de suivre le chemin de mon cœur.

Une tendance que j’ai observée, c’est que la vie semble me pousser à être plus créatif avec mes sources de revenus, à me faire davantage confiance et à aligner ces sources avec ce que je suis aujourd’hui et mes forces.

Dans le passé, toutes mes sources de revenus avaient pour base les idées ou les suggestions d’une autre personne. C’est le cas des revenus publicitaires, des ventes d’affiliation, des accords de coentreprise, des droits d’auteur, des conférences payées, des ateliers de 3 jours, du coaching personnel et plus encore.

Mon dernier projet créatif est très différent toutefois. Celui-ci n’est pas basé sur l’idée d’une autre personne. Je m’efforce d’être plus créatif dans ma façon d’apporter de la valeur et de tirer profit de mes forces. Il est possible que quelqu’un ait déjà utilisé un format similaire auparavant, mais je ne suis pas au courant que quelqu’un fasse quelque chose comme je le fais. C’est donc pour moi un nouveau modèle. Et cela le rend plus amusant et excitant.

Je ne suis pas surpris que la vie récompense ce comportement, comme elle le fait si souvent quand je suis le chemin de mon cœur.

L’ironie, c’est que si j’essayais de gagner de l’argent directement — et surtout si je résistais au manque — je ne parviendrais pas à gagner de l’argent dans un laps de temps relativement court grâce à la créativité et au ludisme, tout en aidant les gens à grandir comme c’est le cas actuellement. Il m’a fallu embrasser le manque comme un sage professeur afin de permettre à la réalité de forger mon caractère, mon état d’esprit, mon cœur et mes compétences de cette façon. J’ai dû faire confiance à mes sentiments. J’ai dû avoir confiance en mon unicité. Ce n’était pas un espace de solution facile dont je pouvais me faire à l’idée.

C’est ce qui est étrange avec l’abondance. Elle est parfois assez insaisissable. Si vous considérez les défis liés au manque comme des menaces et que vous y résistez, ou lorsque vous essayez de vous accrocher à l’argent avec un sentiment de besoin, ou encore lorsque vous traitez l’argent comme une source de pouvoir, vous constaterez probablement comme moi que la réalité punit cette mentalité et ces comportements. Le défi le plus profond est donc de trouver le bon encadrement et la bonne approche pour ne pas faire fuir l’argent tout le temps et ne pas se retrouver coincé. Il en va de même pour d’autres formes d’abondance comme l’abondance sociale et l’abondance du mode de vie.

Heureusement, c’est possible, mais les voies de solution ont tendance à être contre-intuitives. Il faut un certain temps pour se faire à l’idée, et c’est en grande partie parce que la solution pour beaucoup de gens implique de travailler sur son propre cœur plus que sur son état d’esprit. Se concentrer sur un cœur d’abondance est beaucoup plus puissant que développer une mentalité d’abondance.

Voici donc ma mini plongée profonde par rapport à ce qui cause le manque (manque de confiance) et à quoi ressemble le chemin vers l’abondance (rétablir et restaurer la confiance). J’espère que vous en avez tiré des enseignements utiles qui vous aideront dans votre propre voyage vers l’abondance.

Article original écrit par Steve Pavlina.

Avant de prendre congé de vous, je vous invite à voir la vidéo qui se rapporte également au sujet. En effet, elle livre plusieurs autres éléments intéressants qui peuvent vous aider à améliorer votre relation avec l’argent.

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