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Devenir meilleur devient de nos jours une obsession pour de plus en plus de personnes. Participer à une vie associative, faire le don des vêtements qui s’entassaient au fond de nos placards, verser un chèque pour lutter contre la faim dans le monde… Autant d’actions que l’on entreprend pour donner un sens à sa vie ou, à une plus petite échelle, pour « s’acheter » une bonne conscience. On donne du temps, de l’argent, pour des causes que l’on sait justes et qui nous fond grandir intérieurement. Mais ne nous y trompons pas, ceci est du court terme et il faudra renouveler une action similaire à la prochaine « crise existentielle ». En quelques sortes, ce sont des rustines que l’on met pour assouvir un besoin immédiat : celui de se sentir meilleur.
Et si désormais, au lieu de se concentrer sur ce qui ne va pas à l’extérieur on s’attachait à améliorer son propre intérieur ? Si désormais on ne cherchait plus à « sauver le monde » pour aller mieux, mais que l’on inversait notre façon de voir les choses… Se développer, grandir, devenir meilleur pour inspirer le monde entier !
Parmi les très nombreuses méthodes de développement personnel, il y en a justement une qui se base sur une meilleure connaissance de soi, via une meilleure connaissance de son fonctionnement neurologique… Le Mbti.
Note : Cet article invité a été écrit par Nicolas du blog, developpersaconfiance.com
1) L’origine du Mbti et ses fondements
a) De Carl Gustav Jung à Myers-Briggs
Les fondements du MBTI, trouvent leurs origines au XX ème siècle, et plus précisément dans les travaux d’un médecin psychiatre suisse, Carl Gustav Jung. Disciple de Freud, il s’en éloignera suite à des divergences tant sur le plan de leurs travaux que pour des raisons personnelles.
Par la suite, il s’intéressa à la psychanalyse en cherchant à mieux comprendre le fonctionnement du cerveau humain. Il s’avérera l’un des pionniers de l’investigation sur l’inconscient. Ses travaux, furent repris successivement par une mère et sa fille, Katerine Cook-Briggs et Isabel Briggs-Myers qui complétèrent et développèrent le modèle. Né aux Etats-Unis ce dernier continuera à s’y développer et à intéresser une multitude de chercheurs en neurosciences.
b) 4 lettres pour un profil
En deux mots, le modèle du MBTI (Myers Briggs Typing Indicator), s’articule à la base sur les observations de Carl Jung comme quoi chaque être humain fonctionnerait suivant des préférences quant à sa façon de trouver de l’énergie (via l’extraversion ou via l’introversion), des préférences quant à son mode de recueil de l’information (via ses 5 sens ou via son intuition), quant à un mode privilégié de décision (cérébral ou affectif) et enfin quant au style de vie qui lui est propre. La combinaison de toutes ces prédilections renvoie ainsi, selon le modèle, à définir son « type » parmi les 16 identifiés par Katerine Cook Briggs et Isabel Briggs-Myers qui eurent le mérite de faire aboutir les travaux du psychiatre suisse.
c) 4 Tempéraments pour comprendre comment devenir meilleur
Au delà, d’une cartographie de la population en 16 types bien spécifiques, le modèle Mbti, distingue ou plutôt regroupe, certaines « familles » de profils selon des critères communs. Ses fondateurs distinguent ainsi les personnes dites « Idéalistes » (sur le plan des valeurs), « les Artisans » (de projets), « les Gardiens » (des traditions), des individus « Rationnels » (les plus logiques). Ces 4 tempéraments (noms donnés à ces regroupements), les 8 fonctions citées précédemment et toutes les autres conclusions des travaux sur le modèle permettent aujourd’hui de cerner des profils de personnes et d’envisager des pistes d’amélioration pour chacun d’eux. En effet, mieux comprendre c’est mieux accepter ses traits de caractère ou plutôt ses traits de personnalité. C’est en partant de ce postulat que l’on peut considérer le Mbti comme un outil idéal pour « Devenir meilleur ! ».
2) Déterminer son « type » Mbti pour devenir meilleur
Avant toute chose, il est nécessaire ici de préciser un point très important. Du point de vue des puristes, presque d’un point de vue scientifique (même si le Mbti n’est pas reconnu comme une science), on ne peut déterminer son appartenance à l’un des 16 types, uniquement via le « diagnostic » d’un expert officiel, d’un spécialiste en la matière. Néanmoins, étant donné que le Mbti n’est pas reconnu officiellement, on peut s’appuyer comme je l’ai fait, sur les nombreux groupes de passionnés que l’on peut fréquenter sur les forums existants sur internet. Aux Etats-Unis, le Mbti est communément admis comme étant un outil de développement personnel à part entière (utilisé également par les cabinets de recrutement), alors qu’en Europe ou ailleurs dans le monde, peu de gens en connaissent encore la puissance.
Bref, alors qu’outre Atlantique le Mbti est vraiment rentré dans les mœurs (il n’y a qu’à voir le nombre de sites, de chaînes Youtube et de blog sur le sujet), nous avons encore en France un temps de retard. Personnellement, j’avais été tellement bluffé par les résultats lus sur mon descriptif que j’en étais tombé sous le charme immédiatement d’autant qu’il avait été établi avant, par des tests physiques… Car c’est peut-être là l’aspect le plus incroyable des travaux de Myers Briggs : notre corps trahit notre personnalité, notre cerveau…
a) Reconnaître ses forces
Le premier avantage du Mbti, est de mieux apprendre à se connaître, à se comprendre et à s’accepter. Car avant même de chercher à analyser les personnes de son entourage, lire le descriptif de sa propre personnalité (et se rendre à l’évidence de la justesse du « diagnostic ») doit permettre d’admettre ses points forts. Certes les notions de développement personnel laisse plutôt penser que l’on cherche à travailler ses faiblesses en priorité pour aller vers l’amélioration. Que ce soit dans le sport, dans l’apprentissage d’un instrument de musique ou encore dans un cadre professionnel nous avons tous tendance à nous focaliser en premier lieu sur nos points faibles. Le revers au tennis ou la connaissance de l’anglais au travail seront instinctivement les points que l’on cherchera à travailler encore et encore pour se sentir meilleur.
Mais c’est justement là, que le Mbti apporte d’autres éclairages. Avant même de chercher à travailler ses « points de faiblesses », il permet de se rendre à l’évidence que nous possédons tous des points forts intrinsèques à notre personnalité. Et mieux encore, que ces qualités ne sont pas présentes chez tout le monde… loin de la même, car la première condition à la réussite est d’être convaincu que nous sommes capables ! Comme le disait déjà en son temps Gustave Flaubert…
« Pour avoir du talent, il faut être convaincu qu’on en possède. »
Gustave Flaubert
D’ailleurs sur ce plan là, le Mbti peut parfaitement compléter d’autres méthodes de développement personnel axées sur la découverte de ses points forts.
b) Accepter ses faiblesses pour devenir meilleur
Après nous avoir permis de réaliser le diagnostic de nos forces, c’est à dire après avoir compris que nous avions tous un potentiel, le Mbti permet également d’identifier nos points de faiblesses. Et je dis bien points de faiblesses et non défauts. Pour illustrer la subtilité qui existe là, il suffit de considérer le fait que nous avons tous des facilités dans certains domaines et tous des points faibles. Personne ne naît qu’avec des qualités et le fait d’en prendre conscience est une étape capitale dans l’acceptation de soi. Certains types auront du mal à rester concentrer sur une longue période, quand d’autres seront incapables de percevoir les émotions chez leurs interlocuteurs. Certains profils seront terriblement terre à terre incapables de se projeter dans le futur, quand d’autres manqueront véritablement de sens pratique demeurant en permanence dans leurs concepts théoriques…
On comprend ici qu’il faut de tout pour faire un monde, mais ceux qui en prennent conscience sont naturellement amenés à mieux se sentir dans leur peau. Le plus célèbre des physiciens le résumait très bien…
« Tout le monde est un génie. Mais si vous jugez un poisson à sa capacité à grimper à un arbre, il vivra toute sa vie en croyant qu’il est stupide. »
Albert Einstein
c) Envisager des pistes d’amélioration
En fin de compte, se plonger dans les travaux de Jung et Myers Briggs, permet de comprendre que nous avons tous des jeux de cartes différents, mais que c’est finalement plus la façon de les utiliser que le type d’atouts dont nous disposons, qui nous permettra de nous épanouir.
En nous plongeant complètement dans la compréhension du fonctionnement de notre cerveau, nous nous donnons la possibilité d’entrevoir des pistes de développement personnel insoupçonnées. Imaginez que vous compreniez pourquoi vous avez des difficultés à communiquer avec telle ou telle personne, ou que vous soyez capable de savoir comment faire pour améliorer votre confiance en vous dans telle ou telle situation… Les bénéfices potentiels sont gigantesques ! Presque comme acquérir un sixième sens que (très) peu d’êtres humains possèdent. D’ailleurs aujourd’hui le Mbti est communément admis comme un outil fiable pour décrypter la personnalités des gens dans le cadre professionnel et est même au centre de l’activité de nombreux cabinets de recrutement, tellement il apparaît comme une évidence pour aider dans l’orientation des individus, voire leur développement.
« La croissance de la personnalité se fait à partir de l’inconscient. »
Carl Gustav Jung
3) Un potentiel de développement de votre personnalité
a) La prise de conscience, 1ère étape essentielle pour devenir meilleur
Dans tout processus psychologique, le fait d’accepter son état est la première étape pour envisager une évolution. Il n’y a rien de pire que le déni; ou que le fait de refuser de voir la vérité en face. D’ailleurs, la majeure partie des « sciences » de développement personnel s’appuient sur ce postulat. Et bien dans le cas du Mbti, c’est encore plus le cas.
Déterminer son profil avec un expert en la matière est donc le point de départ du processus global; qui se base sur les travaux de Jung. Je rappelle qu’officiellement; découvrir son « type » Mbti ne peut se faire qu’avec l’aide d’un conseiller agréé; et que les tests et questionnaires écrits ne sont que des aides pour s’approcher de la vérité. Une fois son profil découvert; chaque individu pourra commencer à envisager des pistes de travail pour corriger les caractéristiques légères; et atténuer les tendances plus marquées de sa personnalité.
Pour distinguer lesquelles seront éventuellement aptes à être corrigées; il sera important de comprendre que le modèle Mbti considère que chaque profil possède 4 fonctions : une dominante et une secondaire; qui constituent le socle profond de l’être (donc sa nature intrinsèque); mais également deux fonctions dites tertiaire et inférieure qui; elles, seront le berceau de l’amélioration potentielle de la personne. En commençant par comprendre ce fonctionnement découvert par Carl Gustav Jung; puis en faisant le parallèle avec son propre comportement, l’individu pourra aussi bien développer sa confiance; qu’améliorer sa communication, comprendre comment « s’énergiser »; travailler sa concentration et cetera, et cetera…
b) Comprendre certaines « lois », certains principes
Prétendre être capable de résumer tout le modèle établi par Isabelle Briggs Myers et Katherine Cook Briggs ;en quelques lignes serait purement insensé… Comment serait-il possible en quelques lignes seulement de synthétiser des années de travaux complexes ?
Cependant, sans chercher à se perdre dans ce type de travers, on peut déjà admettre quelques grandes lignes directrices.
Selon le modèle nous avons tous certaines préférences (résumées ci-dessous de manière très succincte) :
- Pour trouver son énergie : soit en se tournant vers le monde extérieur et donc en recherchant les connexions avec d’autres personnes, soit « s’alimenter » en recherchant au contraire l’isolement ;
Rien n’est cependant figer comme l’explique Olivier Roland dans cet article.
- Pour recueillir l’information : soit en privilégiant l’utilisation de ses cinq sens, soit en donnant la priorité à l’usage de son intuition, son sixième sens ;
- Pour décider d’agir : soit en écoutant majoritairement son cœur, soit en suivant de préférence sa logique ;
- Enfin pour son style de vie : basé sur un mode d’actions plutôt souple; ou plutôt mettant le respect de lignes directrices au cœur de son fonctionnement ;
Un fois ces 4 fonctions assimilées (ayant chacune deux options possibles); on peut admettre que le Mbti admet donc 16 « combinaisons » possibles; (appelées « types »), regroupés en 4 grandes familles distinctes :
- Idéalistes, très conceptuels et peu ancrés dans le monde concret
- Gardiens, qui cherchent à préserver le cadre et les valeurs établis dans la Société
- Rationnels, qui s’appuient sur la logique avant tout
- Et Artisans, naturellement portés à construire des projets, se lancer dans de nouvelles expériences
Mais considérer l’existence de seulement 16 types; ne veut pas dire que le modèle Mbti considère seulement 16 genres de personnes. Sur les presque 8 milliards d’individus sur terre, chacun conserve ses particularités. Car le modèle s’attache avant tout à décrire un fonctionnement préférentiel comme le fait par exemple d’être droitier ou gaucher. Nous avons tous des préférences et c’est justement sur cela que le Mbti s’attarde.
c) Travailler ses fonctions « moins naturelles » (tertiaire et inférieure) et devenir meilleur
Une fois le « diagnostic » de sa personnalité établi et les règles de base intégrées; il sera donc possible, pour l’individu, de travailler ce pour quoi il a des difficultés… Ce type d’amélioration ne se fera qu’avec du temps, voire beaucoup de temps pour la fonction inférieure de l’individu. Il faut savoir; que le modèle Mbti qui ne considère que la fonction la moins développée chez l’homme ne commence à évoluer naturellement; que lorsque l’individu atteint le milieu de sa vie ver 45-50 ans.
Rien n’est simple à ce niveau là; et il faut bien avoir en tête qu’une simple prise de conscience de ses difficultés ne suffit pas. La personne devra jour après jour s’exercer à fonctionner différemment. Canaliser ses émotions; pour prendre des décisions selon des critères purement rationnels sera une démarche vraiment « contre-nature »; pour les personnes ayant la fonction F (de feeling – c’est à dire sentiments) en dominante. Tout comme; essayer de prendre de la hauteur face aux événements pour une personne Sensitive; qui a plutôt tendance à réagir de manière très terre à terre sans voir les possibilités à plus long terme… Chaque « type » possède une fonction dite « inférieure » (qui sera celle opposée à sa fonction de prédilection, dite dominante); et cette fonction est celle la plus inconsciente donc la plus méconnue et la moins maîtrisée chez lui.
Définitivement, en réalisant un diagnostic précis de sa situation; il est possible d’accélérer véritablement un mécanisme d’évolution naturel; et de gagner en « maturité » au niveau de sa connaissance de soi.
Conclusion
Comme nous l’avons rapidement vu dans cet article; la démocratisation des travaux du Mbti sera à coup sûr un bond en avant en matière de développement personnel. Encore quasi inconnus dans plus de 90% des pays développés du globe (à l’exception des Etats-Unis); ces travaux sur le fonctionnement de l’esprit humain seront à coup sûr un chemin de développement incroyable; tant pour l’acceptation de soi; que pour l’amélioration des relations humaines.
A travers le Mbti, il est possible d’entrevoir une multitude de bienfaits possibles. De l’acceptation de soi, à la compréhension de l’autre, de l’orientation professionnelle au développement de la sagesse… Comprendre comment fonctionne notre moteur, c’est avancer plus vite et plus loin.
Nicolas du blog, developpersaconfiance.com