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Dans le présent article, je vais partager avec vous quelques réflexions d’initié sur ce que cela implique d’être engagé dans une relation libre.
Je me baserai principalement sur mon expérience personnelle, car Rachelle et moi sommes engagés dans une relation ouverte depuis plus de 7 ans.
J’ai également beaucoup d’amis qui sont aussi dans des relations libres à long terme.
Par ailleurs, cet article a pour but de dissiper certains mythes au sujet des relations libres.
C’est purement une question de sexe, n’est-ce pas ?
Se sentir libre d’avoir des relations sexuelles avec plusieurs partenaires est sans aucun doute une priorité pour certaines personnes qui s’engagent dans des relations ouvertes.
Toutefois, ce désir est une question distincte et n’est pas lié au concept de relations libres.
Si vous voulez avoir des rapports sexuels avec des gens différents, vous n’avez pas besoin d’avoir une quelconque relation à long terme pour le faire.
Les relations polyamoureuses sont extrêmement variées.
Pour certaines personnes, il est important d’être capable de créer des liens avec un partenaire et aussi de jouer avec d’autres partenaires dans le même temps.
Pour d’autres, le lien émotionnel avec différentes personnes est plus important.
Certains encore sont polyamoureux et aiment développer des sentiments pour plus d’une personne.
Il n’y a pas de forme unique de relations ouvertes qui plaise à tout le monde.
Beaucoup de gens impliqués dans des relations ouvertes érigent toujours des murs autour de leur relation principale ; ils les érigent simplement plus loin que la plupart.
Par exemple, pour certains, il n’y a pas de problème à avoir des rapports sexuels avec d’autres personnes, mais le concerné n’a pas le droit de tomber amoureux d’une autre personne.
Pour moi, le principal avantage de ce genre de relation, c’est la possibilité d’explorer plus librement l’intimité et la connexion.
Je ne suis pas particulièrement attaché à la destination de cette exploration. Je préfère généralement suivre le flux et voir comment les choses se déroulent plutôt que d’être axé sur un certain nombre de buts.
J’aime avoir une certaine spontanéité dans la vie. Et le fait d’adopter une politique de porte ouverte concernant les relations avec les autres me permet d’explorer plus que je ne l’aurais fait autrement.
Je considère le partage de l’amour et de l’intimité comme un prolongement naturel de l’amitié.
L’expérience s’apparente beaucoup à celle que vit une personne qui voyage de temps à autre bien qu’ayant une résidence principale.
Il y a quelques années, j’envisageais sérieusement de vendre ma maison et de devenir nomade.
Cependant quand je me suis penché sur la question et que j’ai fait quelques essais à court terme, j’ai senti que si je voyageais continuellement, je m’épuiserais probablement au bout de quelques mois.
Avoir une résidence principale me manquerait très certainement. Je respecte le minimalisme, mais je ne suis pas minimaliste moi-même.
J’ai donc opté pour une approche plus équilibrée qui implique des voyages pouvant durer jusqu’à 4 à 5 semaines d’affilée tout en ayant une résidence principale où vivre.
Quand je veux voyager, je voyage.
Quand je veux rester à la maison, je reste à la maison.
Pour moi, c’est la meilleure façon de profiter de ces deux mondes.
C’est la même chose dans les relations libres.
Vous pouvez profiter de votre relation avec votre principal partenaire, vous pouvez explorer chacun individuellement, ou vous pouvez explorer ensemble.
Vous avez tous les deux beaucoup d’options et beaucoup plus de liberté.
Quand je voyage dans d’autres villes, je remarque souvent des choses étonnantes et belles que je ne vois pas dans ma ville natale.
En même temps, j’apprends à mieux apprécier les bonnes qualités de ma ville natale.
J’ai adoré visiter la ville de Rome l’année dernière, mais cela m’a aussi rappelé combien j’aime les infrastructures modernes de Las Vegas et son ambiance plus détendue.
Tout comme le fait de voyager dans d’autres villes peut enrichir votre vie et améliorer l’attachement que vous avez pour votre lieu de résidence, explorer les liens avec d’autres personnes peut enrichir votre relation principale.
C’est certainement vrai pour moi.
Les liens au sein d’une relation libre
Une idée fausse très répandue que je rencontre est l’hypothèse selon laquelle si une relation est libre, les liens entre les partenaires sont plus faibles que si la relation était 100% monogame.
Cela n’est pas vrai dans mon cas.
En fait, je n’ai pas entendu ni vu une telle chose chez toutes les personnes que je connais et qui sont engagées dans des relations ouvertes.
La force des liens du couple ne semble pas être affectée par le degré d’ouverture de la relation.
Ces liens peuvent être faibles ou forts, selon la mesure dans laquelle le couple investit dans des activités de rapprochement, comme les câlins, l’expression de l’affection, le temps passé ensemble en tête-à-tête, le partage d’expériences, etc.
La connexion au sein d’un couple peut-elle être affaiblie si le couple libre a beaucoup d’amis ? Ou est-ce le contraire ?
Cela va vraiment dépendre du couple.
Ce serait une erreur de supposer automatiquement que dans un couple libre qui a beaucoup d’amis, la connexion sera faible entre les partenaires.
Ces amitiés pourraient facilement enrichir et renforcer la relation principale.
Passer du temps avec d’autres partenaires n’affaiblit pas automatiquement ce lien.
Dans certains cas, cela peut même le renforcer.
Quand je suis avec une autre femme, je me sens plus proche de Rachelle par la suite, car la nouvelle connexion m’aide à voir plus clairement ce que j’apprécie et chéris chez Rachelle.
Cela me rend moins susceptible de la prendre pour acquise.
Je pense que Rachelle et moi aurons un lien fort, que nous soyons dans une relation monogame ou libre.
Je vois des tendances similaires dans d’autres couples libres.
Si le lien est faible, cela n’a pas été causé par le caractère libre de la relation.
Cependant, une relation ouverte est plus susceptible d’exposer un lien plus faible et de le mettre en lumière.
Plus vous y intégrez de nouvelles personnes, plus la vérité sur la relation de base fait surface.
Il est plus facile de cacher une faible connexion dans une relation exclusive.
Lorsque Rachelle et moi nous connectons avec une autre femme, nous considérons ce lien comme une autre expérience commune.
Lorsque nous nous câlinons ou jouons ensemble d’une manière ou d’une autre, cela approfondit notre exploration de notre relation.
Pour ce qui est de l’effet sur nos liens, il n’est pas très différent de l’effet que nous ressentons quand nous passons du temps avec des amis.
Notez que l’attachement n’est pas la même chose que la recherche du plaisir.
Vous pouvez avoir une expérience sexuelle agréable avec quelqu’un et ne pas ressentir de connexion malgré tout.
De même, vous pouvez partager des câlins avec quelqu’un pendant des heures ou partager une conversation spirituelle profonde et ressentir un lien étonnamment puissant, sans avoir fait quoi que ce soit de sexuel.
Dans une relation ouverte, vous pouvez explorer le plaisir avec d’autres partenaires, ou vous pouvez explorer l’attachement, ou les deux.
Vous pouvez explorer différentes choses avec différentes personnes si vous le souhaitez.
Dans la plupart de mes expériences, le plaisir occupe une place importante au même titre que les activités qui favorisent l’attachement.
Si je devais cependant choisir l’un ou l’autre, je préférerais investir davantage sur les liens d’attachement parce qu’ils sont plus gratifiants à long terme.
Mieux, ils aident généralement à créer des souvenirs que je chéris encore plus.
Je préfère passer du temps à câliner une femme et à discuter avec elle histoire de partager une très belle connexion émotionnelle plutôt que d’avoir de géniales relations sexuelles sans ressentir une connexion sincère.
Plus jeune, j’aurais peut-être établi mes priorités différemment.
Cependant, à plus de quarante ans aujourd’hui, je trouve que le lien affectif est plus précieux que le plaisir temporaire.
D’une façon ou d’une autre, le contact physique est impliqué dans le processus.
Cela dit, l’énergie du contact est différente dans chaque cas.
L’aspect sexuel est plus fort et plus intense.
Mais l’aspect « attachement » tend à être plus détendu, ludique, délicat et plein d’attention.
Bien sûr, il est possible de partager à la fois les liens affectifs et le plaisir, et c’est formidable lorsque cela se produit.
La plupart des gens que je connais et qui sont dans des relations libres affirment valoriser les deux, mais ce qui leur permet de trouver un équilibre dans la pratique, c’est la préférence personnelle et le calibrage graduel.
Certains s’intéressent beaucoup plus à l’exploration du plaisir, tandis que d’autres accordent davantage d’importance à la connexion émotionnelle et à l’intimité.
J’ai récemment entendu parler d’une façon de faire l’amour appelée karezza qui implique des rapports sexuels lents sans orgasme pour l’un ou l’autre des deux partenaires.
Cela réduit supposément le plaisir de l’expérience sexuelle et lui donne une forme plus centrée sur le cœur et basée sur l’attachement.
Certaines personnes vantent les bénéfices significatifs de cette pratique.
Je n’ai pas encore eu l’occasion de l’explorer, mais Rachelle et moi sommes prêts à le faire cette année.
Si nous aimons l’expérience, cela deviendra un autre aspect de la connexion que nous pouvons aussi explorer et partager avec d’autres personnes.
Jalousie
Qu’en est-il du monstre aux yeux verts ?
C’est probablement l’objection la plus courante que les gens mettent en avant contre les relations ouvertes.
La vérité, c’est que si vous êtes une personne jalouse, vous ne vous sentirez en sécurité dans aucune forme de relation.
À moins que vous puissiez mettre en cage votre partenaire.
Vous pouvez placer une clôture autour de la relation, mais si votre partenaire se sent déconnecté de vous, il peut très bien commencer à traverser cette clôture sans vous le dire.
Dans un couple libre, votre partenaire et vous pouvez explorer plus librement.
Ce type de relation présente des avantages clés.
En effet, dans un couple libre, il n’est pas nécessaire de cacher l’information.
Vous pouvez ainsi échanger et discuter d’un plus large éventail de désirs et de centre d’intérêt sans mettre en péril la relation.
La possibilité s’offre à vous d’améliorer votre relation principale grâce à tout ce que vous apprenez en explorant avec d’autres partenaires.
Vous pouvez voir votre partenaire sur la toile de fond d’autres connexions, ce qui vous permettra de mieux comprendre à quel point il est extraordinaire.
Une relation faible ou incompatible n’est pas à l’abri des problèmes, qu’elle soit libre ou exclusive.
Cependant, dans un couple libre, je pense que ces problèmes seront exposés plus rapidement et plus facilement, alors que dans une relation exclusive des efforts seront faits pour les supprimer.
La vérité est bonne pour la croissance, en supposant que la croissance soit une priorité pour vous.
Si vous manquez d’assurance dans votre relation, si la compatibilité est faible ou si votre estime de soi est faible, alors le fait d’enlever la barrière autour de votre relation va rapidement mettre ces questions au premier plan.
Des sentiments d’inadéquation feront surface et vous serez forcés de les prendre en compte.
Si vous préférez ne pas faire face à ces sentiments et que vous souhaitez préserver la relation à tout prix, c’est compréhensible.
Toutefois, j’espère que vous comprenez qu’il est désespéré de s’appuyer sur une sorte de barrière pour préserver une relation faible.
Pire, cela n’est pas dans votre intérêt à long terme si vous êtes une personne intelligente qui recherche la croissance.
Cette position vous ralentira et vous maintiendra coincé alors que vous auriez autrement pu apprendre à lâcher prise, puis attirer et profiter d’une relation plus compatible et satisfaisante.
Si la barrière est nécessaire pour prévenir une rupture, quelle est la solidité de la relation au départ ?
Si vous êtes prédisposé au désespoir, au cramponnement ou à la jalousie, pensez-vous vraiment qu’il est sage d’emprisonner un partenaire potentiel en vous appuyant sur les normes et pressions sociales pour préserver votre relation ?
C’est sans nul doute une situation instable.
Considérez plutôt vos problèmes intérieurs comme un appel à investir davantage dans votre croissance personnelle et à améliorer votre estime de soi.
Vous y parviendrez en travaillant sur vous-même, et non en essayant de piéger ou de manipuler autrui.
C’est l’occasion de concentrer plus d’énergie sur le côté généreux de vos relations.
De cette manière, vous pouvez transcender ce besoin de cramponnement et cette peur de l’abandon.
Si vous comptez sur la pression sociale pour maintenir la clôture, vous en paierez le prix plus tard. Et vous risquez de faire du mal à d’autres personnes en cours de route.
Il faudra peut-être plus de travail pour trouver un partenaire qui acceptera de rester avec vous même lorsque la porte est ouverte et que la clôture est enlevée.
Toutefois, cela en vaut la peine.
Bien sûr, votre partenaire et vous pouvez librement choisir de ne pas explorer avec quelqu’un d’autre.
Et si c’est de commun accord, c’est parfait.
Je me sens plus confiant dans une relation libre parce que les partenaires sont peu enclins à se mentir.
Je n’ai pas besoin de cacher mon intérêt pour quelqu’un d’autre, mon partenaire non plus.
En fait, il y a eu des moments où j’ai partagé mon intérêt pour une autre femme avec Rachelle.
Elle m’a dit qu’elle était également attirée par elle, et nous avons fini par inviter ladite femme pour un plan à trois.
Pour moi, c’est mieux que de prétendre que je ne désire pas autrui.
L’un des aspects que j’apprécie le plus dans une relation libre, c’est l’attitude ludique et spontanée qu’elle favorise.
Étant donné que la possibilité est donnée d’essayer de se connecter à d’autres personnes, tout est possible.
Une nouvelle connexion peut nous surprendre à tout moment.
Cela ajoute une étincelle supplémentaire à la vie que j’aime et apprécie.
Cela maintient notre relation fraiche, légère et amusante.
Relations libres
À première vue, il semble que le but d’une relation libre, c’est d’avoir plusieurs partenaires.
Dans la pratique, je considère qu’avoir une relation libre revient à avoir une seule relation — avec la vie elle-même.
Cela apporte une perspective subjective de la réalité.
Si cette réalité est une sorte de monde imaginaire, alors nous ne sommes pas tous des individus distincts.
Nous sommes l’expression des différentes facettes du rêve (ou du rêveur).
Au cours de mes relations, j’ai appris à donner la priorité à cette seule relation (avec la vie) au détriment des autres.
Je considère en effet les relations humaines comme l’expression de cette relation fondamentale.
Lorsque ma relation avec la vie est saine et forte, il est difficile d’éprouver de la jalousie.
Quoi qu’il arrive, je donne à la vie le bénéfice du doute. Si la vie m’accorde ce que je désire, j’apprécie ce don.
Si elle m’apporte autre chose, j’apprécie la leçon et je m’adapte.
Je pars sur la base que la vie et moi sommes les meilleurs amis du monde.
Si une seule relation humaine se dégrade, je me dis que c’est pour une bonne raison.
Peut-être qu’une nouvelle relation naitra avec de nouvelles leçons et de nouvelles expériences.
Peut-être que je vais passer par une période où je vais cultiver une relation plus forte avec moi-même.
J’aurai peut-être l’occasion d’approfondir mes amitiés.
C’est peut-être l’occasion de travailler sur le pardon ou d’apprendre à lâcher-prise.
Cependant, si je ne fais pas confiance à la vie, la jalousie, le cramponnement et le désespoir (toutes les formes de pensée symptomatiques du manque) entrent en ligne de compte.
Je ne peux que ressentir des émotions si j’échoue à faire confiance à la réalité dans laquelle je me trouve.
Je dois peindre un cadre sombre et indifférent autour de la réalité si je veux penser que la vie s’est tournée contre moi.
Ainsi, les actions de mon partenaire sont en quelque sorte une menace pour mon bonheur.
Et si Rachelle trouve quelqu’un de mieux que moi, et que tous les deux me repoussent ?
Je serais d’abord triste, bien sûr, mais je me souviendrais aussi que j’ai profondément confiance en l’univers et que si cela devait se produire, il y aurait alors un nouveau chemin menant à une nouvelle relation pour moi.
Si je maintiens mes intentions et mon humeur à un niveau élevé, ce chemin sera aussi un bon chemin.
Je n’ai pas besoin de me vautrer dans les regrets du passé ou les occasions manquées.
Il y a toujours quelque chose de nouveau à explorer au prochain virage.
Et si je trouve une personne meilleure que Rachelle, et que j’ai envie de passer plus de temps avec cette nouvelle personne ?
Qu’arriverait-il si je m’éloigne de plus en plus de Rachelle ? Et si elle est profondément blessée par cette situation ?
Ce sera alors un autre défi de la vie à accepter.
Ce sera une autre occasion pour chacun de nous de clarifier ses valeurs.
Est-ce normal de passer plus de temps avec une personne avec laquelle vous ressentez une plus forte connexion, même si ce n’est pas votre conjoint ?
Y a-t-il un moment où vous devez laisser les autres accepter leurs propres voyages de réadaptation ?
Ces risques ne sont pas spécifiques aux couples libres.
À moins que vous ne vous cachiez du monde, ces possibilités existent aussi dans les relations exclusives.
En revanche, dans le cas d’une relation libre et ouverte (contrairement à la trahison dissimulée), votre partenaire et vous pouvez acquérir plus d’expérience en discutant et en abordant les réalités des relations humaines au fur et à mesure qu’elles surviennent au lieu de les ignorer.
Quand vous regardez ces risques « dans les yeux », ils ne sont plus si effrayants.
Vous commencez à les voir comme faisant partie de la réalité des relations humaines.
C’est une chose que les humains expérimentent depuis des millénaires.
Toutes les relations humaines finissent un jour, que ce soit dans la séparation ou la mort.
Ce n’est pas une chose à craindre ni à laquelle résister.
C’est une simple vérité à accepter.
Je sais et j’accepte que mes relations soient temporaires.
Mon mariage n’a pas duré éternellement, et ma relation actuelle ne durera pas éternellement non plus.
Pour cette raison, j’aime chérir chaque connexion, y compris les plus courtes qui ne durent qu’un jour ou deux.
J’aime aussi garder la porte ouverte à de nouvelles connexions.
De cette façon, je peux faire beaucoup plus d’expériences que je chérirais.
Les relations libres sont-elles meilleures ?
Je ne dirais pas cela.
Une relation ouverte est un style particulier de relation, pas meilleur ou pire en soi.
Toutefois, cela me convient personnellement.
Je connais le bonheur, l’épanouissement, la gratitude et la satisfaction sur ce chemin.
Est-il préférable d’avoir un seul partenaire ? Ou est-il préférable d’en avoir plusieurs ?
Qui peut le dire ?
La réponse dépend de nombreux facteurs, et vous pouvez répondre à cette question différemment à différents moments de votre vie.
J’aime le fait que les relations libres me permettent de profiter du meilleur des deux mondes.
J’explore en profondeur avec une femme que j’aime, et j’explore aussi avec d’autres personnes lorsque l’occasion se présente.
J’ai l’occasion d’exprimer davantage mes meilleures qualités sur ce chemin.
Je ne me sens pas piégé ou limité.
Le principal inconvénient d’une relation libre, c’est que peu de gens sont prêts pour ce genre d’ouverture.
Il faut souvent un long voyage émotionnel et expérientiel pour pouvoir s’épanouir sur ce chemin.
Bien sûr, il faut un tel voyage pour prospérer dans n’importe quel type de relation humaine.
Toutefois, beaucoup de gens n’investissent pas dans le voyage de l’ouverture.
L’option la plus populaire reste une forme de fausse monogamie.
Il s’agit de ce système dans lequel les gens sont monogames en apparence, mais pas dans la pratique.
Peut-être pourrions-nous nommer cette réalité la « fauxnogamie »… ou la « fonogamie » pour faire plus court.
Il y a encore beaucoup de peur, de honte et de culpabilité associées à l’idée d’avoir plusieurs partenaires.
Ces jugements sont cependant antiques et, heureusement, ils semblent s’estomper, du moins chez les personnes instruites.
Cette toile de fond de jugement complique la tâche pour trouver des partenaires qui souhaitent explorer ce chemin.
Souvent, ils ont peur des potentielles conséquences sociales.
Il faut beaucoup de communication et de filtrage pour trouver des gens qui ne sont pas corrompus par de fausses croyances au sujet des relations libres.
Cela peut représenter beaucoup de travail selon l’endroit où l’on vit.
Pour cette raison, je suis quelque peu opportuniste quand il s’agit d’entrer en contact avec de nouveaux partenaires.
Je réponds aux bonnes correspondances et invitations comme elles surgissent, c’est-à-dire naturellement.
Cela est suffisant pour explorer avec un certain nombre de partenaires sans déséquilibrer ma vie en cherchant à faire plus d’efforts qu’il n’en faut dans ce sens.
Cela ressemble beaucoup aux problèmes que j’ai rencontrés quand j’explorais le sommeil polyphasique.
J’ai recommencé le sommeil monophasique après 5 mois et demi, principalement pour des raisons sociales.
Il est difficile de se sentir en synchronisation avec un monde qui dort si différemment.
Le monde est en effet conçu pour les dormeurs monophasiques.
De même, la plupart des gens se tournent vers des relations monogamiques.
Si vous voulez donc faire autre chose, vous devez comprendre que vous allez à l’encontre de la norme sociale.
Cela peut aussi s’avérer utile si vous êtes prêt à afficher ces différences.
Des personnes qui pensent comme vous pourront ainsi vous reconnaitre et vous retrouver.
En ce qui concerne les relations libres, l’on pourrait avoir l’impression que j’emprunte un chemin contraire à celui de la réalité sociale.
Cependant, j’ai l’impression d’être en harmonie avec notre façon naturelle de nous connecter en tant qu’être humain.
Les humains sont naturellement polyamoureux — le livre Sex at Dawn l’explique très bien —, mais nous sommes aussi très doués pour le jumelage.
Nos normes sociales actuelles ne sont pas en phase avec cette réalité.
En conséquence, les gens finissent par faire ce qu’ils veulent naturellement même s’ils s’en cachent.
Ou ils essaient de supprimer certains de leurs désirs et en subissent les conséquences. Ou bien, ils se connectent avec de la pornographie et d’autres dépendances à la place.
Je préférerais encourager un partage plus honnête et plus ouvert.
Ainsi, nous pourrions rapprocher les normes sociales de nos vérités intérieures et de nos expériences relationnelles réelles.
J’ai une relation à long terme avec une femme que j’aime et que j’adore.
Il m’arrive aussi de me connecter avec d’autres femmes.
Cela me semble parfaitement sain, éthique, et en accord avec mes valeurs, comme l’amour, la gentillesse, l’attention et la générosité.
Comme beaucoup d’autres chemins intéressants, celui-ci peut être difficile à cerner.
Cependant, une fois que vous vous rendez compte qu’il peut effectivement fonctionner dans la pratique, certainement mieux que la « fonogamie », ce que vous avez est une invitation à explorer.
Article original écrit par Steve Pavlina.
Avant de partir, j’aimerais revenir sur la question de la jalousie évoquée plus haut dans le cadre des relations libres. Dans la vidéo complémentaire ci-dessous, je vous invite à voir comment changer la jalousie en émotion positive.