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La semaine dernière, j’ai terminé le livre « How to Be an Antiracist » d’Ibram X. Kendi. Ce que j’ai lu m’a donné matière à réfléchir. Je me suis particulièrement penché sur la réflexion qui veut que le racisme provienne de l’attachement à l’intérêt personnel. Il y avait quelques chapitres qui expliquaient comment le racisme est lié au sexisme, aux positions anti-LGBTQ. Et à d’autres questions de justice sociale. Le lien avec les droits des animaux était on ne peut plus évident. Puisque les gens revendiquent le droit au corps des animaux pour des raisons d’intérêt personnel.
Le point qui a principalement retenu mon attention dans ce livre, c’est la sensibilisation accrue dans deux domaines : les idées racistes et les politiques racistes. C’est plus facile à remarquer lorsque les politiciens présentent l’une ou l’autre de ces réalités (ou les deux), même lorsqu’ils tentent de camoufler les choses avec des modèles racistes connus comme « la loi et l’ordre ». Donald Trump est un grand fan d’idées et de politiques racistes, et après avoir lu ce livre, j’ai encore plus de mal à ne pas le considérer comme étant plus raciste qu’avant. En fait, il semble pencher délibérément dans une direction ouvertement raciste à l’approche des élections.
Un problème qui favorise la perpétuation d’idées et de politiques racistes, c’est le fait que beaucoup de gens récompensent encore les comportements racistes, surtout lorsqu’ils pensent que cela leur permet de protéger leur intérêt personnel. C’est clairement le cas de Trump. Plus il se montre ouvertement raciste, plus il obtient le soutien de certaines personnes. Cela perpétue les comportements racistes et encourage même d’autres personnes sur cette voie. Cela pousse les antiracistes à fouiller des dictionnaires pour trouver des étiquettes encore plus déplorables. Afin de le décrire, mais il a de toute façon perdu leur soutien il y a longtemps.
Si les personnes non racistes ne font rien et que les racistes continuent à récompenser les idées et politiques racistes, alors le racisme a plus de chances de se propager, ce qui signifie que nous verrons de plus en plus de gens mettre en avant des idées et politiques racistes à l’avenir.
C’est pourquoi il ne suffit pas d’être une personne non raciste. Il ne suffit pas d’ignorer ces comportements pour que le racisme cesse de se propager. Car beaucoup de gens continueront d’encourager et même de récompenser à leur manière les gens racistes. Être un non-raciste passif est socialement irresponsable. En effet, opter pour le silence reviendrait à vous installer dans les tribunes pour encourager l’équipe des racistes. Le non-racisme n’est pas une position neutre ; c’est en réalité une position raciste.
Une approche qui pourrait vraiment se révéler efficace dans la lutte contre le racisme serait de punir les comportements racistes. Cela aiderait à dissocier les comportements racistes de l’intérêt personnel des gens. Les comportements racistes diminueront lorsque le calcul aura suffisamment changé. De sorte que les gens seront davantage punis que récompensés pour de tels actes.
Ce que je propose donc c’est que soit créée une taxe suffisamment élevée sur le racisme. De sorte que ces comportements deviennent trop coûteux socialement et économiquement pour que les gens aient envie de les pratiquer.
Bien sûr, nous ne pouvons pas compter sur le gouvernement seul pour y parvenir. Il serait donc sage de considérer cela comme une responsabilité individuelle si vous voulez vraiment être un antiraciste. Dans votre propre vie, envisagez donc de créer votre propre taxe sur le racisme. De telle sorte que les gens autour de vous encourent une forme de punition de votre part s’ils se rendent coupables de comportements racistes, y compris s’ils proclament des idées racistes ou s’ils soutiennent des politiques racistes.
Je pense que l’annihilation de la culture a un certain mérite lorsqu’il s’agit de questions de justice sociale. Je pense qu’elle devrait se concentrer davantage sur les comportements plutôt que sur les personnes. Cela peut aider à changer les modèles de comportement en modifiant les liens entre les comportements socialement destructeurs et le pur intérêt personnel.
En termes de responsabilité et d’actions personnelles, il est important de dénoncer les comportements racistes et de créer des conséquences négatives plus nombreuses et plus importantes pour ceux qui pratiquent ces comportements. Mieux, n’ayez pas peur de le faire savoir ouvertement, afin que les gens soient pleinement conscients de la taxe qu’ils devront payer s’ils agissent d’une certaine façon en votre présence.
Toutefois, cela ne suffit pas ! Pour créer un effet multiplicateur, il est également utile de soutenir et de récompenser les comportements antiracistes quand vous en êtes témoin. Cela est particulièrement important si vous risquez de subir un retour de bâton de la part des racistes ou de ceux qui se proclament non racistes. Il faut donc créer une taxe pour punir les comportements racistes et même la passivité des personnes qui se déclarent pourtant non racistes ; et récompenser socialement les comportements antiracistes.
C’est en partie pour cela que je suis entré dans la danse. Au début de l’année, j’ai essayé d’adopter une position « neutre » et non raciste. Et certaines personnes m’ont légèrement puni pour cette attitude. Par exemple en me faisant remarquer pourquoi c’est problématique. Cela a eu un effet réel et cela m’a poussé à m’intéresser plus à la question, notamment en refaisant mon éducation sur la question. Si les choses ne s’étaient pas produites de cette manière, je serais peut-être encore aujourd’hui ignorant et à l’aise avec la simple position non raciste.
Par conséquent, je reviens pour préciser que la « punition » n’a pas besoin d’être sévère. Beaucoup de gens ont simplement besoin d’un petit coup de pouce en vue de les sensibiliser pour susciter certains changements. Vous pouvez toujours être plus ferme si le comportement négatif est toujours présent.
De plus, j’ai remarqué que des gens m’offraient de petites récompenses sociales au fur et à mesure que je m’efforçais de m’améliorer dans ce domaine. Cette partie est en fait un peu décevante, car je considère que les récompenses devraient être plus importantes étant donné l’importance de cette question. J’ai vu beaucoup plus de gens se mobiliser pour m’encourager et mettre des ressources à ma disposition quand j’ai exprimé ma volonté d’explorer les relations libres contrairement à lorsque j’ai exprimé mon intérêt pour l’apprentissage réel de l’antiracisme. Cela doit changer si nous voulons que l’antiracisme se répande de plus en plus.
Je comprends donc que je dois faire l’effort de soutenir encore plus les gens lorsque je constate qu’ils expriment leur volonté de cultiver l’antiracisme ou d’œuvrer pour la justice raciale. Je ne peux pas supposer que d’autres personnes œuvrent déjà sans ce sens et limiter mes efforts. Les gens peuvent vouloir s’améliorer dans ce domaine. Mais s’ils manifestent de l’intérêt et n’ont pas de soutien en retour, jusqu’où iront-ils ?
Il ne suffit pas d’exprimer son indignation face à ces comportements indésirables. Nous devons également soutenir et encourager ceux qui décident d’agir comme il faut.
Une chose que nous devons aussi nous forcer à faire, c’est d’inviter davantage de personnes à la fête — personnellement et directement. J’ai reçu beaucoup d’invitations au fil des ans, et j’ai un peu du mal à savoir exactement le nombre d’invitations relatives à la justice sociale. Peut-être que certaines personnes ont pensé à me faire de telles suggestions et se sont retenues. Si c’est le cas, je pense qu’elles ont abandonné trop facilement. Je suis influencé par ce que les gens partagent avec moi, surtout lorsque leurs messages sont personnels, ciblés et honnêtes. Si je m’étais simplement documenté sur le sujet il y a quelques années, j’aurais pu corriger certains schémas beaucoup plus tôt. Cela m’aurait peut-être permis de faire une plus grande différence avec le temps.
Les gens m’ont beaucoup plus invité, encouragé et soutenu par rapport aux explorations diététiques que pour tout ce qui a trait à la justice raciale. J’ai reçu beaucoup plus de courriels en rapport au sommeil polyphasique que sur l’exploration de la justice raciale. Voici donc ce que je vous suggère. Si vous voulez aider à changer cette situation, soyez investi personnellement et directement dans la transmission du message. Le nombre d’invitations dans ce domaine est encore ridiculement faible.
Cela pourrait être dû au fait qu’inviter davantage de personnes à manifester l’antiracisme n’est pas encore très lié à l’intérêt personnel. Je poursuis clairement un intérêt personnel dans cette lutte, car j’aimerais avoir plus d’amis antiracistes. Oui, je voudrais me rapprocher davantage de mes amis de races différentes. Et je préfère remplir ma sphère sociale de personnes plus courageuses que la plupart. Je considère que l’antiracisme aide mieux à grandir et à forger son caractère que le non-racisme. Il n’est donc pas difficile de comprendre pourquoi mon intérêt personnel me guide dans le sens de l’antiracisme.
Écrire pendant de nombreuses années sur le végétalisme m’a permis de découvrir ce que les gens apprécient le plus. Ce sont les rapports personnels quant à ce que c’est vraiment la vie de végétalien. Et quant à ce que j’ai gagné en plus de 23 ans. C’est un peu ce que j’ai fait dans l’énorme article « Comment vivre une vie de végétalien ». Je ne suis pas devenu végan parce que je me souciais des droits des animaux. J’ai été attiré par l’intérêt personnel, notamment la curiosité et le désir d’explorer quelque chose de nouveau pour moi. Cet intérêt personnel était suffisant pour me pousser à commencer un défi végétalien de 30 jours.
Cette expérience me prouve que l’une des façons les plus efficaces d’inviter plus de gens à explorer l’antiracisme, c’est de partager des avis d’initié au fur et à mesure que j’évolue, en particulier en ce qui concerne le lien entre cette exploration et l’intérêt personnel. Cela s’est vérifié pour un grand nombre d’explorations de croissance personnelle que j’ai faites. Même si ces explorations peuvent avoir d’autres avantages, nous devons y voir suffisamment de valeur personnelle pour y entrer.
Le mois dernier, j’ai lu trois livres pour commencer à m’instruire sur l’histoire et la justice raciale. White Fragility, Stamped From the Beginning et bien sûr How to Be an Antiracist. C’est un début, et depuis, j’ai ajouté d’autres livres à ma liste de lecture, grâce aux recommandations d’autres personnes.
Je ne veux pas ralentir dans mon élan, donc je pense qu’il est important d’agir. Et de ne pas seulement m’appuyer sur l’éducation. C’est pour cette raison que j’ai rejoint un nouveau comité sur la diversité dans une organisation à laquelle j’appartiens depuis de nombreuses années. Je ne sais pas encore comment je peux aider. Mais il me tient à cœur de continuer à explorer cette voie.
S’aligner sur ce que je crois être juste est aussi une chose que je fais dans mon propre intérêt. Cela ne vaut-il pas pour vous aussi ?
Où votre cœur veut-il vous pousser à aller ensuite ?
Article original écrit par Steve Pavlina.
Les défis de 30 jours, vous connaissez ? Si vous ne savez pas de quoi il s’agit, je vous invite à le découvrir dans la vidéo du jour. Une fois que vous prenez connaissance du concept, pensez-vous pouvoir l’utiliser pour participer à la lutte contre le racisme ? Comment ? Eh bien c’est simple ! Vous pouvez par exemple décider pendant 30 jours de dire à vos proches ou amis les raisons pour lesquelles le brassage des races et des cultures profite à tout le monde.