Bienvenue sur Devenez Meilleur ! Si vous êtes nouveau ici, vous voudrez sans doute recevoir mon livre "Vivre la vie de vos rêves avec votre blog" : cliquez ici pour recevoir le livre gratuitement ! 🙂
Bienvenue à nouveau sur Devenez Meilleur ! Comme ce n'est pas la 1ère fois que vous venez ici, vous voudrez sans doute recevoir mon livre "Vivre la vie de vos rêves avec votre blog" : cliquez ici pour recevoir le livre gratuitement ! 🙂
La notion de sécurité est essentiellement une superstition. Elle n’existe pas dans la nature et la majorité des humains ne l’expérimentent pas. Se soustraire au danger ne constitue pas une approche sûre à long terme, contrairement au fait de s’y confronter directement. Deux voies s’offrent à vous dans la vie, celle de l’audace assumée ou celle de l’inaction. Faire face au changement et adopter un esprit libre vis-à-vis du destin relève d’une force inébranlable.
– Helen Keller
La vertu du courage ne fait pas l’objet d’une attention particulière dans notre vie quotidienne.
En effet, le courage est une qualité qu’on attribue généralement aux soldats, aux pompiers et aux défenseurs des droits de l’homme.
La sécurité est ce qui prime aujourd’hui.
Vous avez sans doute été éduqué de manière à éviter de vous montrer trop audacieux ou trop courageux.
Faire preuve de courage a toujours été considéré comme quelque chose de dangereux.
Depuis votre enfance, on vous a certainement dit :
- Ne prends pas de risques inutiles
- Ne te fais pas remarquer en public
- Respecte les traditions familiales
- Ne parle pas aux inconnus
- Fais preuve de vigilance à l’égard des personnes qui te semblent suspectes
- Protège-toi
Cependant, si vous accordez une importance excessive à votre sécurité personnelle, cela peut vous amener à vivre en réaction aux évènements.
En effet, au lieu de vous fixer vos propres objectifs, de planifier leur réalisation et les concrétiser avec enthousiasme, vous préférez jouer la carte de la sécurité.
Pour preuve : vous persistez à conserver votre emploi stable, même si celui-ci ne vous permet pas de vous épanouir.
De même, vous continuez à vivre une relation amoureuse qui ne vous apporte aucune satisfaction et la passion qui vous animait autrefois a laissé place à un grand vide intérieur.
Qui êtes-vous pour penser que vous pouvez vous opposer au système ?
Acceptez votre destin et tirez-en le meilleur parti. Suivez la cadence et ne faites pas de vagues.
Votre seul espoir réside dans le fait que les courants de la vie vous entraîneront dans la bonne direction.
Il ne fait aucun doute qu’il existe des dangers réels que vous devez éviter tout au long de votre vie.
Néanmoins, le gouffre entre l’insouciance et le courage est énorme. Je ne fais pas référence au courage héroïque nécessaire pour sauver une personne d’un immeuble en flammes au péril de votre vie.
Par courage, j’entends la faculté de faire face à une peur imaginaire et de vous réapproprier la vie bien plus riche que vous vous êtes refusée.
Les peurs de l’échec, du rejet, de la faillite, de la solitude, de l’humiliation, de parler en public, d’être ostracisé par la famille et les amis, de souffrir d’une gêne physique, du regret et même du succès sont autant de peurs auxquelles vous pouvez vous retrouver confronté.
Parmi ces peurs, lesquelles vous empêchent d’avancer ?
Comment vivriez-vous si vous n’en ressentiez aucune ?
Vous conserveriez toujours votre intelligence et votre bon sens qui vous permettraient d’éviter tout danger potentiel, mais si vous ne ressentiez pas la peur, seriez-vous plus enclin à prendre des risques, en particulier ceux qui, dans le pire des cas, ne vous causeraient aucun dommage ?
Prendriez-vous la parole plus souvent ?
Parleriez-vous à davantage d’inconnues ?
Solliciteriez-vous plus de contrats ou vous lanceriez-vous dans ces projets ambitieux dont vous rêvez ?
Que se passerait-il si vous appreniez simplement à profiter des expériences que vous craignez aujourd’hui ?
Quelle différence cela ferait-il dans votre vie ?
Vous est-il déjà arrivé de vous convaincre que vous n’avez réellement peur de rien, que vous avez des raisons logiques et valables de vous abstenir de faire certaines choses.
Êtes-vous parvenu à vous convaincre qu’il est déplacé de se présenter à un étranger ?
Que vous ne devriez pas prendre la parole en public parce que vous n’avez rien d’intéressant à dire ? Ou encore qu’il est inapproprié de demander une augmentation, car vous êtes censé attendre la prochaine évaluation officielle ?
Ces idées ne sont que des rationalisations.
Imaginez à quel point votre vie changerait si vous aviez la possibilité de faire ces choses avec assurance, courage et sans aucune crainte.
Qu’est-ce que le courage ?
Le courage n’est pas l’absence de peur, mais plutôt la considération selon laquelle il y a quelque chose de plus important que la peur.
– Ambrose Redmoon
Le courage est la résistance à la peur, la maîtrise de la peur et non l’absence de peur.
– Mark Twain
Le courage, c’est avoir peur de la mort, mais se remettre en selle malgré tout.
– John Wayne
J’aime les différentes définitions du terme « courage » mentionnées ci-dessus.
Elles suggèrent qu’il s’agit de la capacité de se résoudre à agir en dépit de la peur.
Le mot courage vient du latin cor qui signifie « cœur ».
Cependant, le véritable courage relève plus de l’intellect que des sentiments.
Il requiert l’utilisation de la partie purement humaine de votre cerveau (le néocortex) afin de reprendre le contrôle du cerveau limbique émotionnel que vous avez en commun avec les autres mammifères.
Votre cerveau limbique vous signale un danger, mais votre néocortex estime que celui-ci n’est pas réel, ce qui vous amène à ressentir la peur, mais à passer à l’action malgré tout.
Plus vous apprendrez à agir malgré la peur, plus vous deviendrez humain.
Plus vous vous laisserez guider par la peur, plus vous vous conduirez comme un mammifère inférieur.
La question « Êtes-vous un homme ou une souris ? » correspond donc à la neurologie humaine.
Les personnes courageuses ressentent elles aussi de la peur, mais elles ne la laissent pas les déstabiliser.
Les personnes peu courageuses cèdent généralement à leur peur, ce qui a pour conséquence de la renforcer à long terme.
Quand vous renoncez à affronter une peur et qu’ensuite vous vous sentez soulagé d’y avoir échappé, la récompense psychologique que vous en tirez renforce le comportement de dérobade semblable à celui d’une souris, ce qui vous amène à définitivement éviter d’affronter cette peur dans le futur.
Ainsi, plus vous vous abstenez de proposer à quelqu’un de sortir avec vous, plus vous serez paralysé à l’idée d’entreprendre une telle action à l’avenir.
Vous vous conditionnez littéralement à devenir plus timide et à adopter un comportement de souris.
Ce genre de dérobade est cause de stagnation à long terme. En vieillissant, vous consolidez vos peurs au point qu’il vous est difficile de vous imaginer les affronter.
Vous finissez par considérer vos peurs comme étant naturelles. Elles prennent une dimension réelle à vos yeux.
Vous adoptez un mode de vie qui vous isole de vos peurs : un mariage stable, mais malheureux, un emploi qui ne vous oblige pas à prendre des risques, des revenus qui vous assurent un certain confort.
Ensuite, vous justifiez votre choix :
- J’ai une famille à faire vivre et je ne peux pas prendre de risques
- Je suis trop vieux pour changer de carrière
- Je ne peux pas perdre du poids parce que je suis porteur de gènes « gras »
Cinq ans, dix ans, vingt ans passent et vous réalisez finalement que votre vie a très peu changé.
La routine s’est installée. Tout ce qui vous reste à faire désormais, c’est de vivre le reste de vos jours dans la plus grande des redondances et d’ensuite rejoindre l’au-delà où vous vous sentirez enfin en sécurité.
Cependant, quelque chose d’autre se passe dans l’ombre, n’est-ce pas ?
Il y a cette toute petite voix qui résonne dans le fond de votre esprit et qui vous rappelle que ce n’est pas le genre de vie que vous vouliez vivre.
Elle en veut plus, beaucoup plus.
Elle veut que vous vous enrichissiez, que vous entreteniez une relation exceptionnelle, que votre corps soit en parfaite condition physique, que vous acquériez de nouvelles compétences, que vous parcouriez le monde entier, que vous ayez beaucoup d’amis merveilleux, que vous aidiez les gens dans le besoin, que vous changiez les choses de manière significative.
Cette voix vous fait comprendre que vous ne pouvez pas vous contenter de vendre des gadgets pour le reste de votre vie.
Elle grimace quand vous apercevez votre gros ventre dans le miroir ou encore quand vous vous essoufflez en montant des escaliers.
Cette voix se montre déçue quand elle voit ce qu’est devenue votre famille.
Elle vous explique que la raison pour laquelle vous avez du mal à vous motiver est liée au fait que vous ne faites pas ce que vous devriez vraiment faire de votre vie, parce que vous avez peur.
Et si vous refusez de lui prêter attention, elle sera toujours présente, vous harcelant au sujet de vos résultats médiocres, et ce, jusqu’à votre mort, pleine de regrets quant à ce que vous auriez pu accomplir.
Comment réagir face à cette voix entêtée qui refuse de se taire ?
Que faites-vous quand vous êtes confronté au profond sentiment que rien ne va dans votre vie ?
Que faites-vous pour réduire cette voix au silence ?
Avez-vous l’habitude de regarder la télévision, d’écouter la radio, de consacrer de longues heures à un travail qui ne vous satisfait pas ou de consommer de l’alcool, de la caféine et du sucre pour l’étouffer ?
Le problème, c’est que chaque fois que vous faites cela, vous réduisez votre niveau de conscience.
En effet, vous vous rapprochez d’un animal instinctif et vous vous éloignez de votre statut d’être humain doté d’une conscience.
Vous réagissez aux évènements de la vie au lieu de poursuivre vos objectifs de manière proactive.
Vous sombrez dans un état d’impuissance acquise qui vous amène à croire que vos objectifs ne sont ni réalisables ni pratiques pour vous.
En bref, vous ressemblez de plus en plus à une souris, essayant même de vous convaincre que la vie de souris n’est peut-être pas si mal après tout, étant donné que tout le monde autour de vous semble l’accepter.
Vous vous entourez de vos semblables et, les rares fois où vous rencontrez un être humain qui fait preuve de pleine conscience, vous ressentez une peur bleue en vous rappelant à quel point vous avez perdu votre propre courage.
Élever votre conscience
La vie se rétrécit ou se développe en fonction du courage de chacun.
– Anais Nin
Le courage est le prix que demande la vie pour accorder la paix.
– Amelia Earhart
Vous gagnez en force, en courage et en confiance à travers chaque expérience qui vous a aidé à cesser de considérer la peur. Vous êtes capable de vous dire : « J’ai vécu cette horreur. Je peux affronter le prochain évènement qui se présentera ». Vous devez faire ce que vous pensez ne pas pouvoir faire.
– Eleanor Roosevelt
La solution pour sortir de ce cercle vicieux est de faire preuve de courage et d’affronter cette voix intérieure.
Trouvez un endroit où vous pouvez vous isoler avec un stylo et du papier (ou un ordinateur). Soyez attentif à cette voix et affrontez ce qu’elle vous dit, même si cela est difficile à entendre.
(La voix n’est qu’une abstraction — il se peut que vous n’entendiez aucune parole ; en revanche, vous pouvez percevoir ce que vous devriez faire ou simplement le ressentir émotionnellement. Toutefois, je continuerai à faire référence à la voix pour les besoins de l’exemple).
Donc, cette voix peut vous révéler que votre mariage est mort depuis dix ans et que vous refusez de l’admettre parce que l’idée d’un divorce vous effraie.
Elle peut également vous faire croire que vous êtes incapable de créer votre propre entreprise, car vous avez peur d’échouer, et que c’est pour cette raison que vous préférez garder un emploi qui ne vous pousse pas à vous épanouir.
De même, elle peut vous révéler que vous avez abandonné l’idée de perdre du poids en raison des nombreux échecs que vous avez essuyés et de votre dépendance à la nourriture.
Cette voix peut vous dire que les amis que vous fréquentez actuellement ne correspondent pas à la personne que vous désirez être, et que vous devez abandonner ce cercle de référence au profit d’un nouveau.
Elle peut vous révéler que vous avez toujours voulu devenir acteur ou écrivain, mais que vous vous êtes contenté de travailler en tant que vendeur parce que cela vous semblait plus rassurant.
Cette voix peut aussi vous faire prendre conscience que vous avez toujours voulu aider les personnes dans le besoin, mais que vous ne le faites pas de la manière dont vous le devriez.
Elle peut vous faire voir que vous gâchez vos talents.
Voyez si vous pouvez résumer le message de cette voix en un seul mot ou deux. Que vous demande-t-elle de faire ?
- Partir ?
- Abandonner ?
- Parler ?
- Écrire ?
- Danser ?
- Agir ?
- Faire de l’exercice ?
- Vendre ?
- Changer ?
- Passer à autre chose ?
- Lâcher prise ?
- Demander ?
- Apprendre ?
- Pardonner ?
Peu importe ce que vous retenez de cette introspection, notez-le. Il se peut que vous utilisiez des mots différents pour chaque aspect de votre vie.
Vous devez à présent franchir la difficile étape de la reconnaissance consciente de ce que vous voulez réellement. Ce n’est pas grave si vous ne pensez pas que cela soit réalisable dans votre cas.
Peu importe si vous ne savez pas comment vous pourriez l’avoir.
Par contre, ne niez pas que vous le voulez.
Vous réduisez votre niveau de conscience lorsque vous faites cela.
Quand vous contemplez votre corps en surpoids, dites-vous que votre désir réel est d’être en forme et en bonne santé.
Lorsque vous allumez votre cigarette, ne niez pas que votre souhait est d’être une personne qui ne fume pas.
De même, quand vous tombez sur la personne qui peut potentiellement être votre compagnon, ne niez pas que vous aimeriez être en couple avec elle.
Lorsque vous rencontrez une personne qui semble être en totale harmonie avec elle-même, ne niez pas que vous avez vous aussi besoin de ce niveau de paix intérieure.
Sortez du déni. Passez plutôt à un stade de reconnaissance et dites :
« Je veux vraiment cela, mais je ne pense pas avoir la capacité de l’obtenir actuellement ».
Ce n’est pas un problème de désirer une chose que vous ne pensez pas pouvoir acquérir. Vous avez même sans doute tort de considérer cela comme étant impossible.
Toutefois, avant tout, arrêtez de vous mentir à vous-même en faisant croire que vous ne le voulez pas vraiment.
Passer de la peur à l’action, même si vous vous attendez à échouer
Lorsqu’un jeune homme déterminé s’avance vers la grande brute qu’est le monde et le prend hardiment par la barbe, il est souvent surpris de constater qu’elle se détache dans sa main et qu’elle n’était attachée que pour effrayer les timides aventuriers.
– Ralph Waldo Emerson
La plupart des obstacles disparaîtraient si, au lieu de nous recroqueviller devant eux, nous nous décidions à les franchir avec audace.
– Orison Swett Marden
Le courage et la persévérance possèdent un talisman magique devant lequel les difficultés disparaissent et les obstacles s’évanouissent dans l’air.
– John Quincy Adams
Après avoir pris conscience de certaines choses que vous aviez peur d’affronter, comment vous sentez-vous ?
Vous avez sans doute encore l’impression d’être paralysé à l’idée d’agir, n’est-ce pas ?
Ce n’est pas grave.
S’il est vrai qu’il peut être très efficace de se jeter à l’eau et d’affronter ses peurs de front, cela peut exiger plus de courage que vous n’en avez pour l’instant.
La chose la plus importante que je veux que vous reteniez de cet article, c’est que le vrai courage est une compétence mentale, pas une compétence émotionnelle.
D’un point de vue neurologique, cela signifie que vous devez utiliser le néocortex de votre cerveau pour passer outre les impulsions émotionnelles du limbe.
En d’autres termes, vous utilisez votre intelligence humaine, votre logique et votre volonté indépendante pour surmonter les limites dont vous avez hérité en tant que mammifère émotionnel.
Cela peut sembler logique, mais c’est beaucoup plus facile à dire qu’à faire.
Vous pouvez logiquement être sûr que vous ne courrez aucun danger réel si vous montez sur une scène et parlez devant 1 000 personnes, mais votre peur entre en jeu de toute façon, et la menace imaginaire vous empêche de vous porter volontaire pour quelque chose de ce genre.
Ou encore, vous savez peut-être que vous avez un emploi sans avenir, mais vous n’arrivez pas à vous résoudre à prononcer les mots « je démissionne ».
Le courage, cependant, n’exige pas que vous preniez des mesures radicales dans ce genre de situation.
Le courage est une compétence mentale acquise que vous devez perfectionner, c’est un peu comme vos muscles que vous renforcez grâce à des exercices de musculation.
La première fois que vous mettez les pieds dans une salle de sport, il est évident que vous ne tenterez pas de soulever un poids de 136 kg, n’est-ce pas ?
Il en va de même pour le courage.
Être courageux ne revient pas à vous attaquer immédiatement à votre peur la plus terrifiante.
Je vais à présent vous proposer deux méthodes pour renforcer votre courage.
La première approche est analogue à la musculation progressive.
Commencez par des poids que vous pouvez soulever, mais qui vous semblent difficiles, puis passez progressivement à des poids de plus en plus lourds à mesure que vous progressez.
Commencez à vous attaquer à vos plus petites peurs, puis passez progressivement aux plus grandes.
Vous entraîner à soulever un poids de 136 kg est moins difficile si vous en avez déjà soulevé un de 140 kg.
De même, parler devant un public de 1 000 personnes ne représente pas un défi insurmontable si vous avez déjà parlé face à 900 personnes.
Prenez donc une feuille de papier et notez-y une des peurs que vous aimeriez surmonter.
Ensuite, mettez des numéros allant d’un à dix, et écrivez dix variations de cette peur, le numéro un étant le moins anxiogène et le numéro dix étant le plus anxiogène.
C’est la hiérarchie de vos peurs.
Par exemple, si vous avez peur de demander à quelqu’un de sortir avec vous, la première chose à faire pourrait être d’aller dans un lieu public et de sourire à une personne que vous trouvez attirante (peur très légère).
Au point deux, vous pourriez sourire à dix personnes inconnues et séduisantes au cours d’une même journée.
Au point dix, vous pourriez demander à votre futur partenaire idéal de sortir avec vous devant tous vos amis communs, tout en étant presque certain que vous allez essuyer un refus catégorique et que tout le monde dans la pièce éclatera de rire (peur extrême).
Commencez par vous fixer l’objectif de réaliser le point numéro un de votre liste.
Une fois que vous aurez réussi (et dans ce cas, réussir signifie simplement agir, quel que soit le résultat), passez au numéro deux, et ainsi de suite, jusqu’à ce que vous soyez prêt à vous attaquer au numéro dix ou que vous ayez l’impression que la peur ne vous limite plus.
Il se peut que vous ayez à modifier certains points de votre liste afin de les rendre plus pratiques pour vous.
Par ailleurs, si vous avez l’impression que l’étape à venir est particulièrement exigeante, subdivisez-la en plusieurs niveaux supplémentaires.
Si vous pouvez soulever un poids de 131 kg, mais pas de 136 kg, essayez alors un poids de 133 kg ou encore un de 132 kg. Suivez ce processus aussi graduellement que nécessaire, de manière à ce que l’étape suivante ne représente qu’un léger défi pour vous, mais que vous soyez certain de pouvoir le relever.
Aussi, n’hésitez pas à répéter plusieurs fois une étape passée si vous la trouvez utile pour vous aider à vous préparer à l’étape suivante.
Dosez vos efforts.
Grâce à ce processus d’entraînement par progression, vous accomplirez deux choses.
Dans un premier temps, vous arrêterez de nourrir l’attitude de peur et de dérobade que vous avez manifestée par le passé.
Secundo, vous vous habituerez à faire preuve de plus de courage dans les situations futures.
Ainsi, vos sentiments de peur diminueront alors que l’expression de votre courage augmentera.
Sur le plan neurologique, cela signifie que vous affaiblissez le contrôle limbique de vos actions tout en renforçant le contrôle néocortical, passant progressivement d’un comportement inconscient (à l’image d’une souris) à un comportement conscient propre aux humains.
La deuxième approche pour développer le courage consiste à acquérir des connaissances et des compétences supplémentaires dans le domaine qui vous fait peur.
Affronter ses peurs de front peut se révéler utile, mais si votre peur est en grande partie due à l’ignorance et au manque de compétences, vous pouvez généralement la combattre ou l’éliminer grâce à l’information et à la formation.
Par exemple, si vous avez peur de quitter votre emploi et de créer votre propre entreprise, même si vous aimeriez vraiment être à votre compte, commencez à lire des livres et à suivre des cours sur comment créer votre propre entreprise.
Passez un après-midi à la bibliothèque de votre quartier pour faire des recherches sur le sujet, ou faites des recherches en ligne.
Inscrivez-vous à la chambre de commerce de votre localité et à toute organisation commerciale relevant de votre domaine.
Assistez à des conférences. Nouez des liens.
Demandez conseil à un mentor.
Développez vos compétences jusqu’au point où vous commencez à croire que vous pourriez réellement réussir, et cette connaissance vous aidera à agir avec plus d’audace et de courage quand vous serez prêt.
Cette méthode est particulièrement efficace si votre peur est en grande partie due à l’incertitude.
Souvent, la lecture d’un ou deux livres sur le sujet suffit à dissiper cette peur et à vous permettre de passer à l’action.
Ces deux méthodes sont mes préférées, mais il existe de nombreux autres moyens de se conditionner pour vaincre la peur, notamment la programmation neurolinguistique, la thérapie par implosion, la désensibilisation systématique et l’auto-confrontation.
Vous pouvez faire des recherches en ligne sur celles-ci si vous souhaitez vous familiariser avec elles et augmenter ainsi votre arsenal d’outils pour vaincre la peur.
La plupart de ces méthodes s’appliquent facilement (la thérapie par implosion est toutefois une exception notable).
Le processus exact que vous appliquez pour renforcer votre courage n’est pas important.
Ce qui compte, ce sont les efforts que vous déployez consciemment.
Tout comme vos muscles s’atrophient si vous ne les sollicitez pas régulièrement, votre courage se délite également si vous ne vous mettez pas constamment au défi d’affronter vos peurs.
En l’absence de ce type de conditionnement conscient, vous deviendrez automatiquement faible, tant dans votre corps que dans votre esprit.
Si vous ne mettez pas régulièrement votre courage à l’épreuve, vous renforcerez votre peur par défaut ; il n’y a pas de juste milieu.
Tout comme vos muscles s’atrophient automatiquement en raison du manque d’activité, votre courage s’affaiblira aussi en l’absence de conditionnement conscient.
Cela peut sembler un peu déprimant, mais voici une façon positive de voir les choses.
Les poids lourds peuvent être un fardeau physique, mais ce sont des outils utiles pour développer des muscles puissants.
Vous ne jetteriez certainement pas un regard à un haltère de 20 kg en vous demandant « Pourquoi doit-il être si lourd ? ».
Le poids est ce qu’il est.
La lourdeur vient de votre pensée ; ce n’est pas une propriété intrinsèque de l’haltère lui-même.
De même, ne contemplez pas les choses dont vous avez peur en vous demandant : « Pourquoi ces choses sont-elles si effrayantes ? »
La peur étant votre réaction, elle n’est pas une propriété de l’objet de votre anxiété.
La peur n’est pas votre ennemi.
Elle est une boussole qui vous indique les domaines dans lesquels vous devez vous améliorer.
Ainsi, lorsque vous éprouvez une nouvelle peur en vous, réjouissez-vous et célébrez cette opportunité de croissance, comme vous fêteriez la réalisation d’un nouveau record personnel en musculation.
Apercevoir votre propre grandeur
Tout le monde a du talent. Ce qui est rare, c’est le courage de le suivre jusqu’à l’endroit sombre où il mène.
– Erica Jong
Le plus grand courage, c’est d’oser laisser paraître qui l’on est.
– John Lancaster Spalding
Quoi que vous fassiez, il vous faut du courage. Quelle que soit la voie que vous choisissez, il y a toujours quelqu’un pour vous dire que vous avez tort. Il y a toujours des difficultés qui surgissent et qui vous poussent à croire que vos détracteurs ont raison. Pour élaborer un plan d’action et le suivre jusqu’au bout, vous devez faire preuve du même courage qu’un soldat. La paix a ses victoires, mais il faut des hommes et des femmes courageux pour les remporter.
– Ralph Waldo Emerson
Alors, que faites-vous de votre courage nouvellement développé ? Où vous mènera-t-il ?
La réponse est qu’il vous permettra de mener une vie nettement plus épanouissante et significative.
Oui, vous commencerez vraiment à vivre comme un être humain audacieux plutôt que comme une souris timide.
Vous découvrirez et développerez vos plus grands talents. Vous commencerez à vivre de manière beaucoup plus consciente et délibérée que vous ne l’avez jamais fait auparavant.
Au lieu de réagir aux évènements, vous créerez plutôt vos propres expériences de manière proactive
Le courage est une chose que l’on ne peut véritablement expérimenter que seul.
Il constitue une victoire privée, et non publique.
Trouver le courage d’écouter ses désirs les plus profonds n’est pas une activité de groupe et ne résulte pas de la recherche d’un consensus avec les autres.
Kahlil Gibran a écrit ceci dans son ouvrage Le Prophète : « La vision d’un homme ne prête pas ses ailes à un autre homme ».
Il vous appartient à vous seul de découvrir le but de votre existence.
Personne sur terre n’a vécu exactement les mêmes expériences que vous et personne ne pense exactement la même chose que vous.
D’un côté, il s’agit d’une prise de conscience personnelle.
Que vous viviez seul ou que vous jouissiez d’une profonde intimité avec un partenaire aimant, au fond de vous, vous devez toujours vous rendre à l’évidence que votre vie vous appartient.
Vous pouvez choisir de céder temporairement le contrôle de celle-ci à d’autres personnes, que ce soit à une entreprise, à un conjoint ou simplement aux pressions de la vie quotidienne, mais vous ne pouvez jamais renoncer à votre responsabilité personnelle quant aux conséquences de vos choix.
Que vous assumiez un contrôle direct et conscient sur votre vie ou que vous vous contentiez de réagir aux évènements, seul vous devez en assumer les conséquences.
Si vous vous engagez à suivre la voie du courage, vous serez finalement contraint d’affronter ce qui est peut-être la plus grande peur de toutes — la certitude que vous êtes bien plus puissant et compétent que vous ne le pensiez au départ, que votre potentiel absolu est bien supérieur à tout ce que vous avez connu par le passé, et que ce pouvoir s’accompagne d’une énorme responsabilité.
Vous ne pourrez peut-être pas résoudre tous les problèmes de cette planète, mais si vous vous engagez un jour à 100% à prendre conscience de votre véritable potentiel, vous pourrez avoir un impact significatif sur la vie de nombreuses personnes, et cet impact se répercutera dans le futur pour les générations à venir.
Quelle différence y a-t-il entre vous et les figures historiques légendaires qui ont influencé l’histoire du monde ?
Elles avaient des peurs à l’instar de vous.
Vous êtes né avec des talents dans certains domaines et des faiblesses dans d’autres, tout comme ces personnages historiques.
La seule chose qui peut vous arrêter, c’est la peur, et ce qui vous permettra de la surmonter, c’est le courage.
Ce que vous faites de votre vie ne dépend pas de vos parents, de votre employeur ou de votre conjoint.
Cela ne dépend que de vous et de vous seul.
Avoir un aperçu de sa propre grandeur peut être l’une des expériences les plus troublantes que l’on puisse imaginer.
Et ce qui est encore plus troublant, c’est la prise de conscience par rapport aux défis considérables qui vous attendent si vous l’acceptez.
Vivre une vie de pleine conscience n’est pas un parcours facile, mais il s’agit d’une expérience humaine unique qui nécessite de prendre la ferme résolution d’abandonner définitivement la souris qui sommeille en vous.
Vous devez poursuivre vos rêves les plus ambitieux et faire l’expérience de l’échec et de la déception, vous heurter à vos limites humaines les plus abaissantes au lieu de vivre dans un confortable rembourrage de potentiel.
Lorsque vous rencontrez ces peurs pour la première fois, il se peut que vous vous réfugiiez aussitôt derrière la sécurité illusoire de votre vie de souris.
Cependant, si vous continuez à faire preuve de courage, vous finirez par mûrir au point d’accepter ouvertement les défis et les responsabilités de la vie en tant qu’être humain pleinement conscient.
Continuer à vivre comme une souris n’aura tout simplement plus d’intérêt pour vous.
Vous pourrez vous dire : « je me suis éveillé à cet incroyable potentiel qui est en moi, et j’accepte ce que cela exigera de moi. Quoi qu’il m’en coûte, quoi que je doive sacrifier pour suivre cette voie, je l’accepte. Je suis prêt ».
Même si vous rencontrez encore la peur, vous la reconnaîtrez pour l’illusion qu’elle représente, et vous saurez comment utiliser votre courage humain pour l’affronter, de sorte qu’elle n’aura plus le pouvoir de vous arrêter.
Embrasser l’aventure téméraire
Avant de vous engager sur un chemin, posez la question suivante : ce chemin a-t-il une finalité précise ? Si la réponse est non, vous le constaterez et vous serez alors obligé de choisir un autre chemin. Le problème est que personne ne se pose la question. Et quand un homme réalise finalement qu’il a pris un chemin sans finalité, il est déjà près de subir les conséquences mortelles de son choix.
– Carlos Castaneda
Plus la tristesse est ancrée dans votre être, plus vous pouvez contenir de la joie. La coupe qui contient votre vin n’est-elle pas celle-là même qui a été brûlée dans le four du potier ? Et le luth qui apaise votre esprit n’est-il pas fait du même bois qui a été sculpté avec des couteaux ?
– Kahlil Gibran
L’inaction engendre le doute et la peur. L’action engendre la confiance et le courage. Si vous voulez vaincre la peur, ne restez pas assis chez vous à y réfléchir. Sortez et agissez.
– Dale Carnegie
Au fur et à mesure que vous prenez conscience de votre véritable objectif dans la vie, vous pouvez commencer à ressentir un décalage entre votre situation actuelle et celle vers laquelle vous envisagez de vous rapprocher.
Ces deux mondes peuvent vous sembler si distincts que vous ne parvenez pas à concevoir mentalement comment construire un pont entre eux.
Comment pouvez-vous concilier la réalité pratique de vos obligations, comme gagner de l’argent pour payer vos factures et vos impôts, plaire à votre employeur, élever vos enfants et entretenir des relations sociales avec des personnes qui ne peuvent même pas comprendre ce que vous vivez, et la nouvelle vision de vous-même vers laquelle vous voulez désespérément aller ?
Une multitude de nouvelles peurs peuvent surgir en rapport avec ce changement qui semble impossible.
Comment allez-vous vous motiver à continuer ? Qu’adviendra-t-il de vos relations ? Vous faites-vous des illusions ?
Le meilleur conseil que je puisse vous prodiguer ici, c’est d’oublier l’idée de construire un pont.
Concentrez-vous plutôt sur le fait que vous allez commencer indépendamment à travailler pour manifester la nouvelle image que vous voulez donner de vous-même en partant de zéro, comme s’il s’agissait d’un élément totalement distinct dans votre vie.
Si cela crée une incongruité temporaire dans votre vie, faites-le quand même.
Supposons que vous travaillez actuellement en tant qu’avocat spécialisé dans les divorces, mais que votre courage vous dit que vous devez abandonner ce type de métier conflictuel.
Vous vous imaginez en train d’apprendre avec passion aux couples comment renouer leurs relations brisées.
Cependant, vous avez du mal à imaginer l’avocat plaidant que vous êtes en train d’essayer de parler de relations saines.
Pour couronner le tout, vous ne voyez aucun moyen de gagner décemment votre vie avec cette nouvelle carrière, du moins pas dans les brefs délais.
Il y a tout simplement un trop grand décalage entre cette nouvelle vision et la réalité pratique.
Par conséquent, au lieu d’essayer de combler ce fossé, commencez simplement à construire votre nouvelle vision en partant de zéro, quel que soit le temps dont vous disposez, même si ce n’est qu’une heure ou deux par semaine.
Faites votre travail habituel d’avocat, mais pendant votre temps libre, commencez à poster anonymement des messages sur des forums de discussion consacrés aux relations amoureuses afin de donner aux couples des conseils sur comment soigner leurs relations.
Utilisez les talents d’orateur que vous avez développés en tant qu’avocat pour vous adresser à de petits groupes au sujet de la consolidation des relations.
Vous pouvez même créer un nouveau site Internet, et commencez à rédiger et à publier des articles sur votre nouvelle passion.
Ne cherchez pas à cacher votre statut d’avocat, mais ne vous souciez pas de faire le lien entre ces deux mondes.
Vivez dans le paradoxe.
Commencez simplement à développer le nouveau vous, et laissez l’ancien continuer en parallèle pendant un certain temps.
Vous développerez des compétences dans votre nouvelle entreprise, et vous finirez par être capable de subvenir à vos besoins grâce à elles, même si vous ne voyez pas comment y parvenir tout de suite.
Il se peut que vous ne puissiez pas voir comment subvenir à vos besoins dans votre nouvelle vie en ce moment, et c’est très bien ainsi.
Commencez quand même, faites-le gratuitement, sans vous préoccuper de savoir comment en faire une nouvelle carrière à plein temps.
Attendez patiemment que la situation se clarifie ; vous finirez par trouver un moyen de faire en sorte que cela soit possible.
Puis, lorsque le moment sera venu, vous pourrez tranquillement renoncer à votre ancienne carrière et concentrer toute votre énergie sur la nouvelle.
À un moment donné, vous serez capable de vous consacrer pleinement à votre nouvelle carrière.
La passion que vous éprouverez pour votre nouveau travail finira par l’emporter sur votre peur de vous défaire de votre ancienne source de stabilité.
Ainsi, au lieu d’essayer de transformer votre ancienne carrière en une nouvelle, entamez simplement le processus de construction de votre nouvelle carrière et laissez l’ancienne disparaître progressivement.
Même si vous ne pouvez investir qu’une heure par semaine dans votre nouvelle entreprise, vous découvrirez sans doute que ce temps vous apporte plus de satisfaction que toutes les autres heures réunies, et cette passion vous poussera à trouver un moyen de développer progressivement cette présence jusqu’à ce qu’elle occupe la majeure partie de vos journées.
Le plus important, c’est de commencer dès maintenant à introduire votre nouvelle image de vous-même dans votre vie quotidienne, même si, au départ, vous ne pouvez le faire que de façon modeste.
Peu importe à quel point cela peut sembler difficile, faites le choix de vivre une vie de pleine conscience.
Ne succombez pas au dictat semi-conscient de la pensée basée sur la peur.
Ne remplissez pas votre vie de distractions afin de vous empêcher d’affronter ce que vous ressentez quand ces espaces silencieux s’installent dans vos pensées.
Soit vous exercez le courage dont vous êtes doté et développez progressivement la force d’affronter vos peurs les plus profondes et les plus sombres pour vivre comme l’être puissant que vous êtes vraiment, soit vous admettez que vos peurs sont trop fortes pour vous et acceptez de vivre comme la souris dont il est question dans cet article.
Cependant, vous devez faire ce choix consciemment et sans perdre de vue ses conséquences.
Si vous permettez à la peur de gagner la bataille de votre vie, proclamez-la victorieuse et déclarez le match perdu.
Si vous évitez de vivre une vie de pleine conscience et empreinte de courage, cela équivaut à renoncer à la vie elle-même.
Et votre existence continue ne sera guère plus qu’une période d’attente avant la mort physique — le néant par opposition à l’aventure audacieuse.
Ne mourrez pas sans avoir embrassé l’aventure audacieuse que votre vie est censée être.
Vous pouvez être fauché, connaître l’échec et le rejet de manière répétée, vivre de multiples relations dysfonctionnelles, ce sont autant d’étapes sur le chemin d’une vie vécue avec courage.
Ce sont vos victoires personnelles qui creusent un vide plus profond en vous pour être remplies de joie, de bonheur et d’épanouissement.
Alors, allez-y, ressentez la peur. Puis trouvez le courage de poursuivre vos rêves malgré tout.
Article original écrit par Steve Pavlina.
Si votre souhait, c’est de changer votre vie du tout au tout, autant vous prévenir dès maintenant que vous devrez faire un certain nombre de sacrifices pour y parvenir. Pour vous expliquer de façon plus claire ce dont il est question, je vous invite à regarder la vidéo ci-dessous dans laquelle je vous parle de quelques sacrifices à faire pour devenir entrepreneur.