Le développement personnel pour les gens intelligents

Faire le grand ménage dans votre vie sociale

Faire le grand ménage dans votre vie socialeCette semaine, j’ai écouté le livre audio La Magie du rangement (The Life-Changing Magic of Tidying Up) de Marie Kondo.

Je sais qu’il s’agit d’un livre super populaire, mais c’est la première fois que je l’écoute ; et je l’ai trouvé très intéressant !

Il m’a également semblé que la façon dont elle aborde la question de la gestion des possessions pourrait être excellente pour traiter les problèmes de confiance, car dans les deux sens, la solution est simple : faire le grand ménage.

Le hic dans ces deux cas, c’est que les gens ne se donnent pas réellement la peine de traiter ces problèmes (désordre ou problèmes de confiance récurrents) en profondeur afin d’y remédier une fois pour toutes.

D’après le livre, la principale raison derrière le désordre récurrent est l’absence d’un processus de rangement unique et approfondi.

Nous pourrions dire que le même type de négligence conduit également à un encombrement récurrent lié à la confiance.

À quoi pourrait se rapporter l’encombrement quand on parle de la confiance ?

Ce terme désigne la présence dans votre vie de déclencheurs (généralement des personnes) qui activent vos problèmes de confiance.

Il peut s’agir de personnes qui ont abusé de votre confiance dans le passé, et chaque fois que vous pensez à elles, de vieilles blessures ressurgissent.

Vous continuez peut-être d’entretenir des relations avec ces personnes par loyauté.

Sachez que c’est également de cette manière que les gens accumulent souvent un grand encombrement d’ordre physique — toujours par loyauté.

D’après Marie Kondo, la norme en matière de rangement consiste à ne conserver que les objets qui suscitent de la joie.

Cette exigence est élevée et beaucoup de gens ne sont pas prêts à la respecter, mais imaginez ce que serait votre vie si tous vos biens répondaient à cette norme.

Vous vous retrouveriez entouré d’objets qui ne suscitent en vous que de la satisfaction.

Comme elle le fait remarquer dans son livre, cela rehausse incontestablement le niveau de bonheur à long terme dans la vie des gens.

Si vous supprimez les éléments déclencheurs de malheur dans votre vie, vous serez naturellement plus heureux.

Je vis dans une maison qui abrite de nombreux biens que j’aime, mais je suis loin d’avoir atteint la norme de joie de vivre dans tous les domaines.

Cela m’a amené à remettre en question la présence de quelques biens dans ma vie : si un objet ne suscite pas de la joie en moi, que suscite-t-il en revanche ?

Je m’aperçois que mes biens qui ne me procurent pas de joie suscitent en moi des émotions mixtes.

Certains parmi eux déclenchent des souvenirs.

D’autres me rappellent les liens qui me lient à certaines personnes, en particulier des cadeaux ou des objets usagés.

La plupart de ces déclencheurs sont positifs, mais il y en a d’autres qui ne le sont pas.

Si je procédais à l’évaluation et à la suppression des objets qui ne m’évoquent pas de bons souvenirs, je pense que cela me rendrait globalement plus heureux.

Si vous supprimez les déclencheurs négatifs et les déclencheurs mixtes, il ne vous restera que les déclencheurs positifs.

Le plus intéressant, c’est qu’en réalité, j’applique beaucoup mieux cette norme dans ma vie sociale.

En effet, quand quelqu’un abuse de ma confiance, j’ai l’habitude de me séparer de lui et de passer à autre chose.

Je le retire de mon cercle social et je ne regarde plus en arrière.

Par le passé, j’accordais aux gens une deuxième voire une troisième chance, et ils me le faisaient toujours regretter tôt ou tard.

Bien que je ne puisse pas dire que toutes les personnes de mon cercle social soient source de joie, je pense que la plupart d’entre elles le sont, et que celles qui ne le sont pas suscitent surtout de la neutralité ou des formes plus faibles de positivité, mais pas de négativité, de problèmes ou de violations de la confiance.

Par conséquent, mon cercle social est composé de personnes en qui j’ai confiance.

Combien de personnes font partie de mon cercle social aujourd’hui et en qui je n’ai pas confiance ?

Je pense qu’il me faudra me creuser les méninges pour en trouver une seule.

La réponse à mon avis est zéro.

Pour que je considère quelqu’un comme faisant partie de mon cercle social, je dois lui faire confiance. Par conséquent, si je ne lui fais pas confiance, il ne peut pas faire partie de mon cercle social.

Comme le précise Marie Kondo, lorsque vous procédez à un rangement complet de votre espace physique, ce qui implique principalement de jeter des objets encombrants et de persévérer jusqu’à ce que vous ayez véritablement terminé le travail, vous élevez de façon permanente vos normes, et il est peu probable que vous rechutiez.

Pouvez-vous parvenir à un niveau où vous faites si bien le rangement que vous ne replongez plus dans l’encombrement ?

La vie est tellement agréable de l’autre côté que le moindre désordre qui apparait attire votre attention et vous incite à y remédier immédiatement.

C’est ce que j’ai tendance à penser de ma vie sociale.

faire le grand ménage dans votre relation

Étant donné que ma norme est de nouer des liens basés sur la confiance et que ma vie est ainsi calibrée depuis des années, quand quelque chose de désagréable se produit, je considère cela comme un problème majeur auquel je dois immédiatement trouver une solution.

Je ne tolère tout simplement pas la méchanceté sociale dans ma sphère.

C’est probablement la raison pour laquelle ma liste de personnes bloquées sur Facebook compte plus de 100 noms.

Franchissez la ligne une fois, et il est fort probable que je conclue que nous sommes incompatibles, et que je vous exclue définitivement de ma vie.

Je réagis aux problèmes de confiance comme Marie Kondo réagit à l’encombrement physique.

Cette approche peut paraître un peu radicale, tout comme le style de rangement de Marie Kondo peut sembler extrême.

Cependant, je peux comprendre la logique qui sous-tend ses idées en raison de mes propres expériences sociales.

Il y a vraiment une magie du rangement qui peut changer votre vie, non pas de manière progressive, mais sous la forme d’une purge profonde et unique de ce qui ne vous convient pas.

Selon l’auteure, ce changement prend environ six mois pour les biens personnels, si l’on s’y prend bien.

Se soumettre à cet exercice une fois dans votre vie est suffisant, car cela vous permettra d’élever vos standards de façon permanente.

Si vous avez du mal à avoir un cercle social aligné, pensez à faire un grand ménage social — faites un ménage si grand que vous ne devrez le faire qu’une seule fois dans votre vie, après quoi vous ne devrez plus jamais revenir en arrière.

Demandez-vous si chacune des personnes qui font partie de votre vie vous apporte de la joie.

Si ce n’est pas le cas, pourquoi gaspillez-vous votre temps à entretenir des liens avec elles ?

Même si elles ne vous apportent pas de la joie mélangée, mais qu’à cela s’ajoutent quelques comportements ou propos déplacés, vous devez les écarter.

Vous aurez peut-être le sentiment que vous risquez de vous retrouver sans ami pouvant respecter cette norme, de même que les gens qui font du rangement auront l’impression qu’ils peuvent se retrouver sans possessions.

Cependant, si vous devez vraiment réduire le nombre de vos amis à ce point, cela signifie que la plupart ou la totalité de ceux-ci ou de vos biens ne vous correspondent pas.

Dans ces conditions, il serait salutaire pour vous de prendre un nouveau départ afin d’en finir une bonne fois pour toutes avec vos problèmes de confiance.

Vous n’avez pas besoin de faire le ménage de manière brutale.

Vous n’avez pas non plus besoin de vous débarrasser de vos objets en les jetant au feu.

Marie Kondo recommande d’être reconnaissant et de témoigner de la gratitude envers les objets chaque fois que vous vous en séparez.

Pensez à utiliser une approche similaire lorsque vous souhaitez mettre fin aux relations dans lesquelles vous expérimentez de vrais problèmes de confiance.

Il ne s’agit pas de pousser les gens dans la marre de feu.

Vous les remerciez et les libérez tout en appréciant le rôle qu’ils ont joué dans votre vie.

Puis, vous passez à des expériences plus alignées avec ce que veut la personne que vous êtes.

Si vous vous accrochez à des relations mal alignées, vous entravez (énormément !) votre progression vers des relations sociales plus alignées.

C’est votre choix, mais je vous déconseille de vous y accrocher trop longtemps par souci de loyauté inappropriée.

Soyez fidèle à vos objectifs de croissance, et vous remarquerez probablement que vos relations s’améliorent de plus en plus.

La loyauté envers des personnes qui n’ont pas les mêmes valeurs que vous ne constitue pas une véritable loyauté — c’est en réalité une simple résistance à la croissance et au changement.

La vie ne récompense pas les gens qui se contentent de rester dans leur zone de confort.

Elle deviendra progressivement moins confortable jusqu’à ce que vous repreniez le chemin de la croissance.

Si vous vous y obstinez, alors votre intention n’est pas de rester dans votre zone de confort jusqu’à ce que mort s’ensuive, mais plutôt d’y rester jusqu’à ce que vous n’expérimentiez rien d’autre si ce n’est la douleur !

Bonne chance !

Que pensez-vous d’une personne dont le domicile est encombré d’objets qu’elle semble ne pas apprécier ?

Que penseriez-vous d’elle si sa maison était moins encombrée et qu’il est évident qu’elle aime et apprécie tout ce qu’elle possède ?

Appliquons maintenant la chose à la vie sociale.

Que pensent les gens lorsqu’ils constatent que vous êtes tolérant envers des personnes qui vous mettent constamment en colère ?

Que penseraient-ils si vous aviez une vie sociale beaucoup plus éparse, mais que vous appréciiez chaque personne qui en fait partie ?

Même si vous devez réduire le nombre de vos amis à zéro pour atteindre cette norme, faites comme Marie Kondo et commencez par montrer de la reconnaissance pour vos biens.

Développez avec vos affaires la relation que vous aimeriez avoir avec les gens.

Les mauvais alignements sont contagieux, tout comme les bons.

Vous pouvez également étendre ce principe à vos clients si vous avez une entreprise, ou à vos collègues si vous avez un emploi.

Si les personnes qui font partie de votre vie ne suscitent pas en vous de la joie, pourquoi ne pas vous en séparer ?

Si les clients auxquels vous avez affaire n’apportent pas une certaine joie à votre vie, pourquoi ne pas vous en séparer ?

Redirigez-les vers une autre entreprise.

Si vous le faites assez souvent, cela élèvera votre niveau d’exigence dans vos affaires et dans votre vie.

Je le fais assez bien et cela me permet chaque jour de côtoyer des clients que j’apprécie vraiment, à tel point que j’en ai épousé justement une l’année dernière.

faire un grand ménage dans sa vie

Mon mariage est heureux, agréable et plaisant pour les deux parties, car chacun de nous sait comment susciter de la joie dans le cœur de l’autre.

Faire un tel ménage dans votre cercle social peut sembler fou, surtout si votre vie est remplie de personnes avec qui vous êtes incompatibles et que vous vous sentez obligé de les tolérer.

Toutefois, si c’est là votre excuse, sachez que vous ressemblez à ces personnes dont le domicile est plein d’objets inutiles et encombrants, et qui trouvent des moyens de justifier la présence de ces objets qui les empêchent pourtant d’être heureux.

Faire un grand nettoyage social serait incroyablement libérateur, même si cela signifie que vous devez changer de travail ou d’entreprise ou encore que vous devez redéfinir la notion de « famille ».

De même que personne ne vous oblige à vivre dans une maison en désordre, rien ne vous oblige non plus à supporter un cercle social non compatible avec vos attentes.

Vous êtes libre de choisir de faire le ménage quand vous le voulez.

Si vous avez des problèmes de confiance récurrents dans votre vie, quelle en est la cause réelle ?

La véritable cause peut être liée au fait que vous n’avez jamais fait un grand ménage social, ce qui vous empêche de profiter de la magie qui change la vie.

Merci beaucoup Marie Kondo. J’ai beaucoup aimé votre livre.

Article original écrit par Steve Pavlina.

Avant de partir, je vous invite à aller voir la vidéo complémentaire ci-dessous dans laquelle je partage avec vous 9 principes SIMPLES pour se faire des AMIS et INFLUENCER les autres.

3 commentaires
  1. Merci Steve (et Olivier) pour cet article. 🙂 Le concept de désencombrement social est intéressant. Je suis d’accord qu’éliminer les personnes toxique de son cercle est salvateur, notamment sur les bases de la méfiance et de la méchanceté . Toutefois je suis sceptique sur le critère de « l’apport de joie ». Je me questionne sur la mise en application de cette théorie sur le terrain, en amitié notamment. Si un ami de longue date ne m’apporte plus de joie car il traverse une période difficile (deuil ou maladie incurable) par exemple. N’est-il pas souhaitable que par loyauté je reste présente à ses côtés pour cette période sombre pour pouvoir, moi, lui apporter cette joie dont il est déficitaire ? Ainsi il pourra peut être m’en apporter un jour de nouveau ? Il serait à mon sens égoïste de le rayer de ma vie car le fait de le fréquenter devient momentanément toxique pour moi. Un mariage traversant une phase difficile vaut-il la peine qu’on se batte pour lui ou qu’on change de partenaire simplement parce qu’il ne nous apporte plus « assez » de joie au quotidien ? La question est intéressante. Ne devrais-je pas plutôt tenter de me changer moi-même intérieurement pour parvenir à recréer de la joie ? Ou devrais-je supprimer la relation, cause apparente de cette perte de joie. Ce sont des questions rhétoriques qui ne nécessitent pas de réponse de votre part. Je vous partage simplement le fait que cet article génère des réflexions intéressantes chez moi. Merci 🙂

    1. Bonjour Marion !
      Je vous remercie pour votre commentaire critique sur cet article, et j’avoue que votre questionnement est très juste. Néanmoins, je pense que ce genre d’approches ne sont pas à prendre à la lettre dans certains cas. Ce sont des philosophies de vie que chacun de nous est invité à prendre et à adapter à ses réalités propres dans le but d’évoluer vers plus de croissance personnelle et toujours être des versions meilleure de nous-mêmes. Pour en revenir au critère d’apport de joie, je pense que si un très ami échoue à le remplir parce qu »il traverse une situation particulière, alors il nous revient de le remplir pour lui et d’être pour lui, ce que nous aimerions qu’il soit pour nous, à savoir « un apporteur de joie ».
      Merci Marion !

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