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Pourquoi devenir végétalien ?
Plusieurs personnes m’ont demandé les raisons pour lesquelles je suis devenu végétalien.
J’aurais dû écrire un article sur la question depuis longtemps.
Cependant, avant d’entrer dans le vif du sujet, laissez-moi vous préciser que je ne cherche pas à vous convertir au véganisme.
Même si beaucoup de végétaliens sont heureux de leur conversion, pour moi il s’agit d’un choix de vie personnel, pas d’une religion.
Quoi qu’il en soit, j’ai remarqué que les gens ont tendance à devenir végétaliens lorsqu’ils sont prêts à le faire, et non pas parce qu’on leur présente des statistiques et des informations sur la santé.
Comme le dit l’adage : « un homme convaincu contre sa volonté gardera toujours son opinion. »
Considérez donc cet article comme un rapport d’initié sur mon cheminement vers le régime végétalien plutôt qu’une tentative de vous convertir.
Devenir végétarien
Après avoir mangé des aliments d’origine animale pendant la majeure partie de ma vie, j’ai commencé, au début des années 90, à lire des livres sur la santé.
Mon intérêt pour ce genre d’ouvrages a été motivé par le fait que j’avais commencé à m’intéresser au développement personnel.
Mes premiers changements ont consisté à adopter un régime pauvre en graisses et à faire de l’exercice régulièrement.
Je suis passé du lait demi-écrémé au lait écrémé, j’ai privilégié les viandes maigres et j’ai réduit les produits riches en graisses comme le fromage et le beurre.
J’ai aussi réduit mes apports en sucre en passant des sodas normaux aux sodas light.
J’ai choisi la course comme exercice de base et je courais environ 25 minutes par jour, parfois plus.
Dans l’ensemble, je dirais que j’étais en très bonne santé — pas de problèmes de santé majeurs ou de maladies graves.
Je n’ai jamais fumé de ma vie et j’évite de prendre l’alcool, sauf en de rares occasions.
Finalement, j’ai commencé à m’intéresser au régime végétarien après avoir lu des choses assez intéressantes dans un manuel de nutrition.
J’ai notamment appris que les végétariens vivaient supposément plus longtemps, avaient besoin de moins de sommeil pour retrouver leur forme optimale et avaient moins de risques de contracter des maladies graves comme les cancers et les problèmes cardio-vasculaires.
Cela semblait attractif, mais je ne voulais pas vraiment être végétarien pour le restant de mes jours.
Je me suis dit que c’était un peu extrême et probablement inutile.
J’ai eu un ami végétarien vers la fin de mon adolescence. C’était un indien tout maigre et je trouvais bizarre qu’il ne veuille jamais manger des pizzas pepperonis.
Mais il avait vraiment l’air en bonne santé et intelligent. Il me battait régulièrement quand nous jouions ensemble au poker.
En juin 1993, ma curiosité a pris le dessus et j’ai décidé d’essayer de devenir lacto-ovo-végétarien (ne pas consommer de chair animale, mais prendre des produits laitiers et des œufs) pendant 30 jours juste pour voir ce que cela donnait.
Au moins j’allais être fixé, et je pourrais en avoir le cœur net.
J’avais expérimenté suffisamment de changements d’habitudes pour savoir qu’un nouvel état d’esprit semblait toujours différent vu de l’extérieur et de l’intérieur.
Je voulais donc développer le point de vue d’un initié par rapport à ce régime.
Sinon, je risquais de passer toute ma vie sans savoir ce qu’il en retourne vraiment.
J’avais 22 ans et je me suis dit que c’était le bon moment pour faire cette expérience.
Je m’attendais clairement à revenir à mes habitudes alimentaires précédentes au bout de 30 jours.
J’ai été surpris de la facilité avec laquelle je suis devenu végétarien.
Je pensais que cela allait nécessiter beaucoup de discipline, mais je me trompais.
J’ai simplement fait des substitutions évidentes : pizza au fromage ou végétarienne à la place de la pizza pepperoni, plats à base de pâtes ou de riz, légumes sautés, etc.
Si je le faisais aujourd’hui, ce serait encore plus facile avec tous les produits végétariens qu’on trouve sur le marché et qui n’étaient pas disponibles à l’époque.
J’ai acheté un livre de recettes végétariennes (que je possède toujours) qui m’a permis de réaliser quelques recettes, mais j’ai surtout constaté que je n’ai eu aucun mal à supprimer la viande de mon alimentation.
Je n’ai pas eu de symptômes de sevrage ni d’effets de désintoxication (pas de maux de tête ni de douleurs dorsales ni rien de ce genre).
Je n’étais pas en surpoids quand j’ai commencé cette expérience. Par conséquent, je ne me souviens pas avoir perdu du poids.
Par contre, j’ai remarqué une augmentation de mon niveau d’énergie général, et je me suis senti plus énergique pendant mes joggings matinaux.
À cela, il faut ajouter le fait que je pouvais mieux me concentrer, en particulier pendant ma méditation ou pendant que je faisais des travaux de programmation.
Ces améliorations n’étaient pas énormes, mais elles étaient notables.
À la fin des 30 jours, je m’étais bien adapté à cette habitude, et je l’ai trouvée si facile que je n’ai trouvé aucune raison convaincante de revenir en arrière.
Après avoir mis de côté mes habitudes de carnivore pendant plusieurs mois, j’en ai finalement conclu : « eh bien, je suppose que je suis désormais végétarien. »
J’ai petit à petit perdu goût à la viande, de sorte qu’un grand nombre d’aliments ne m’attiraient plus.
Je n’avais pas l’impression de me priver, car je consommais des aliments qui m’attiraient naturellement.
Il ne m’a pas fallu faire preuve de discipline pour rester végétarien, étant donné que je mangeais simplement ce qui me plaisait naturellement.
Avec le temps, l’idée de consommer de la chair animale m’est devenue répugnante, non pas d’un point de vue moral, mais gustatif.
Je ne voulais plus mettre de viande morte dans ma bouche.
Quand j’ai rencontré Erin en 1994, elle n’était pas végétarienne non plus.
En fait, son régime alimentaire était plutôt pauvre, se résumant globalement à : consommer de grandes quantités d’aliments industriels.
Mais elle a fini par décider d’essayer elle aussi de devenir végétarienne pendant 30 jours — sans même m’en parler — et son expérience a été similaire à la mienne.
Au bout de 30 jours, elle n’avait tout simplement plus envie de revenir en arrière.
Devenir végétalien
Pendant ma période végétarienne, j’ai envisagé par moments de supprimer de mon alimentation tous les produits d’origine animale et de devenir 100% végétalien.
D’après ce que j’avais lu jusque-là, j’étais convaincu que le régime végétalien serait plus sain pour moi qu’un régime lacto-ovo-végétarien.
J’ai également assisté au séminaire de Tony Robbins sur la marche du feu en 1996 et j’ai découvert le Fit for Life, un livre que j’ai lu plus tard.
Tony est la personne la plus énergique que j’aie jamais vue, et il recommandait l’adoption d’un régime essentiellement végétalien.
J’étais curieux de savoir comment le régime végétalien affecterait mon niveau d’énergie.
Erin et moi apprenions le taekwondo à cette époque.
J’étais également intéressé par la course d’endurance, c’est donc tout naturellement que j’ai été séduit par la perspective de bénéficier d’un haut niveau d’énergie avec le régime végétalien.
J’avais déjà ressenti un regain d’énergie après avoir décidé de devenir végétarien. Ce n’était donc pas difficile pour moi de comprendre que devenir végétalien allait être encore mieux.
Comme vous pouvez le voir, ce qui me motivait pour tester le végétalisme n’était pas les droits des animaux ou les problèmes environnementaux.
C’était simplement la possibilité de profiter de plus d’énergie et de vitalité.
J’aimerais avoir été le genre de personne qui aurait écouté avec attention ces autres arguments en faveur du végétalisme, mais je dois être honnête et admettre que ce n’était pas le cas.
L’unique chose qui motivait, ma curiosité, c’était mon intérêt personnel.
En janvier 1997, Erin et moi avons tous deux décidé d’essayer de tester le régime végétalien pendant 30 jours pour voir de quoi il était question.
Nous étions tous les deux convaincus, cependant, que ce régime serait trop difficile pour qu’on s’y tienne sur le long terme.
Nous ne cessions de penser à tous les délicieux aliments que nous allions devoir abandonner, les plus difficiles pour moi étaient la pizza au fromage et les omelettes aux légumes et au fromage.
Mais nous nous sommes dit que nous pourrions gérer ce manque pendant 30 jours.
Au moins nous saurions de quoi cela a l’air, et si les exigences de ce régime alimentaire étaient trop élevées pour nous, c’est sans problème que nous en conclurions que ce n’était pas pour nous.
Devenir végétalien a été une expérience très différente de celle de devenir végétarien.
Pendant les 7 premiers jours, Erin et moi avons perdu 3 kg chacun !
Nous mangions beaucoup de calories et buvions beaucoup d’eau, pourquoi perdions-nous donc du poids ?
Il a tout simplement été évacué par les toilettes ; et je suis sérieux !
Nos intestins ont été purgés de toute une vie d’accumulation de produits laitiers.
C’était tout simplement génial !
Nous avions déjà entendu parler de détoxification, mais perdre 3 kilos en 7 jours, c’était au-delà de nos attentes.
Après la première semaine, les choses se sont calmées, et nous avons perdu quelques kilos de plus pendant les 23 jours restants.
Après la première semaine, mon niveau d’énergie a énormément augmenté.
C’était une augmentation bien plus forte que lorsque je suis devenu végétarien.
Je dirais que le passage de végétarien à végétalien est responsable de près de 80% de l’augmentation totale d’énergie que j’ai connue en passant de consommateur de viande animale à végétalien.
Ce gain d’énergie se constatait vraiment pendant les cours de Taekwondo.
J’avais soudainement beaucoup plus d’énergie pendant les combats, mon endurance était beaucoup, beaucoup plus élevée.
J’ai également remarqué qu’il m’était plus facile de courir de longues distances sans me fatiguer, et que ma respiration était plus douce et aisée.
Il m’était dorénavant plus facile de faire de l’exercice, et j’ai commencé à ressentir beaucoup plus souvent cette sensation de bien-être du coureur.
Après avoir fait des courses de 5 à 8 kilomètres pendant des années, je suis petit à petit passé à des courses de 8 à 16 kilomètres.
C’était tellement agréable de courir que je ne voulais souvent pas m’arrêter, alors je continuais tout simplement.
En l’espace d’un an, je faisais des courses de 22 kilomètres le long de la plage de Santa Monica, et en 2000 j’ai couru le marathon de Los Angeles.
Malgré l’augmentation de ma vitalité physique, le premier bénéfice que j’ai connu était une nette amélioration de ma clarté mentale.
J’avais la sensation de sortir d’un long brouillard mental. Si vous avez vu le film L’éveil, cela y ressemble, sauf que mon point de départ était l’état que nous considérons comme étant l’état « normal ».
J’ai pensé « waouh ! C’est donc à cela que ressemble la clarté d’esprit ? »
Imaginez la sensation d’avoir les sinus totalement dégagés après avoir mangé un plat hyper épicé, mais cette fois-ci appliquée à votre cerveau.
J’ai remarqué une amélioration significative dans ma capacité à faire de la programmation de jeux vidéo ; à l’époque je n’avais pas encore lancé ma carrière dans le développement personnel.
Je pouvais résoudre des problèmes difficiles plus facilement.
Les problèmes étaient tout aussi compliqués, mais c’est ma capacité à les résoudre qui a considérablement augmenté.
Il est intéressant de noter que l’expérience d’Erin a été différente de la mienne.
Je ne me souviens pas qu’elle ait expérimenté autant de clarté mentale ou d’endurance physique que moi.
Elle a toutefois bénéficié d’une augmentation significative de son sens psychique.
Je ne l’avais pas remarqué à l’époque (parce que ce n’était pas ce que je recherchais), mais j’ai aussi connu une amélioration de la clarté de mon intuition après avoir pris la décision de devenir végétalien.
Une fois de plus, après les 30 jours, Erin et moi n’avons eu aucun mal à continuer, et les avantages étaient si évidents que nous n’avons pas voulu nous arrêter en si bon chemin.
Au bout de 30 jours, les produits d’origine animale avaient perdu leur attrait sur nous ; nous avons donc continué à manger de la façon qui nous semblait désormais la plus naturelle.
Encore une fois, il n’a pas fallu faire preuve de discipline pour maintenir ce régime.
D’ailleurs, c’est la curiosité et non la discipline qui nous a permis de faire le changement initial.
Comme vous le savez sans doute, j’aime beaucoup les défis de 30 jours.
Je reçois beaucoup de compliments sur la profondeur de ma pensée sur certains sujets, et aussi étrange que cela puisse paraître, je dois en grande partie attribuer cela à mon régime alimentaire.
Les avantages mentaux sont probablement la première raison pour laquelle j’ai décidé de rester végétalien.
Je ne peux tout simplement pas revenir à mon ancien régime qui me coinçait dans un brouillard cérébral que je considérais comme étant normal.
Les personnes qui consomment de la viande d’animaux considèrent souvent mon régime alimentaire comme une forme de privation (le point de vue des non-initiés en général), alors que, ironiquement, je considère leur mode de vie comme une forme de privation bien plus grande (point de vue d’initié).
Alors que certaines personnes pourraient considérer mon mode d’alimentation comme étant très restrictif, il n’en est rien pour moi.
Je mange de cette façon depuis plusieurs années maintenant, donc pour moi c’est normal.
D’une certaine façon, c’est un peu étrange pour moi de sortir manger avec des gens qui consomment encore de la viande d’animaux, car ils ont tendance à être un peu fanatiques dans leur soif de sang comme s’ils étaient des vampires ou quelque chose du genre.
Je ne suis pas gêné lorsque des gens mangent des animaux en face de moi, ils sont libres de manger ce qu’ils veulent.
Je remarque cependant que les gens sont mal à l’aise de manger des animaux face à des végétaliens. Et j’imagine que les animaux sont tout aussi mal à l’aise.
C’est quoi la suite ?
Ce n’est qu’après avoir décidé de devenir végétalien que je me suis ouvert aux autres arguments en faveur du végétalisme.
Un des meilleurs livres que j’ai lus sur le sujet a été Diet for a New America de John Robbins.
J’ai été étonné de constater à quel point l’habitude de manger des produits d’origine animale est destructrice pour notre corps, notre environnement et notre vie en général.
Si vous êtes le genre de personne qui aime les données et les statistiques, ce livre est fait pour vous, même si les chiffres sont un peu dépassés maintenant.
Au début, j’ai essayé d’utiliser ces statistiques pour voir si je pouvais convaincre d’autres personnes d’essayer le végétalisme ou au moins le végétarisme.
Personne n’est aussi vertueux que les nouveaux convertis, n’est-ce pas ?
J’ai fini par convaincre quelques personnes qui ont testé ce régime alimentaire et ont obtenu de bons résultats, mais globalement cela m’a ouvert les yeux sur le fait que les gens sont très bornés même face à des données implacables.
J’ai moi-même été de ce côté du spectre pendant plusieurs années ; vivre donc cette situation dans le camp opposé était peut-être une leçon karmique.
Cela m’a aidé à avoir l’esprit plus ouvert et à reconnaître ma propre résistance émotionnelle chaque fois que je refusais d’admettre la vérité.
Au fil du temps, j’ai commencé à m’intéresser davantage à l’éthique du végétalisme.
Au départ, je n’étais pas du tout motivé à devenir végétalien pour des raisons éthiques ou environnementales, mais après avoir testé ce régime pendant un certain temps, ces réalités ont commencé à me toucher.
J’ai regardé des vidéos sur l’élevage industriel et j’ai été attristée par la cruauté envers les animaux, surtout quand j’ai réalisé que la plupart des gens aident ce système à se développer chaque jour.
Vous pouvez trouver ce genre de vidéos sur internet si cela vous tente.
Je me suis senti soulagé en constatant que ma décision aurait un impact positif, bien que minime, sur la réduction de la souffrance animale et les dégâts environnementaux.
J’ai apprécié le fait que chaque plat que j’ai mangé ne faisait pas souffrir et mourir des animaux.
Ma femme et moi avons commencé à faire des dons à des organisations à but non lucratif qui luttent pour la cause animale.
Petit à petit, j’ai commencé à ressentir plus de compassion, pas seulement envers les animaux, mais aussi envers les gens.
Je n’ai jamais été un homme particulièrement sensible (le sarcasme était plutôt mon style), mais je suis devenu plus sensible à la douleur et à la souffrance des autres.
J’ai commencé à me soucier des gens et des animaux d’une façon qui m’était étrangère jusque-là, et pour être honnête j’ai résisté à ce changement au début.
Cette prise de conscience s’est renforcée avec le temps, comme si quelque chose dans mon esprit s’était débloqué.
Si vous vous intéressez aux chakras, vous pourriez dire que le fait de devenir végétalien a ouvert mon chakra du cœur (quatrième chakra).
Ce sentiment de compassion envers les autres continue de se développer et guide une grande partie de mon travail aujourd’hui.
Je pense qu’un style de vie porté sur la compassion a tout à voir avec le degré et peu avec l’essence parce que peu importe où vous êtes, vous pouvez toujours vous améliorer.
Je continue d’évoluer dans ce sens ; c’est un processus sans fin.
Cet été par exemple je suis définitivement passé aux chaussures et ceintures sans cuir.
J’accepte le point de vue selon lequel, si vous possédez déjà des objets d’origine animale comme des chaussures, l’animal en a déjà payé le prix.
Vous devriez donc honorer sa vie en les utilisant ou en les donnant à quelqu’un au lieu de les jeter.
Éviter d’utiliser des objets d’origine animale peut être un vrai défi étant donné qu’ils sont largement répandus dans la société moderne.
Même la colle utilisée dans les caisses de légumes peut être d’origine animale.
Qu’en est-il du fait d’écraser les fourmis qui débarquent dans votre cuisine ?
Chacun se trouve à un point différent sur le grand spectre de la compassion, il est donc préférable de regarder en soi et de décider de la place qui vous convient.
Lorsque vous commencez à juger les autres, c’est un signe qui prouve que vous pouvez évoluer dans ce sens.
J’ai été surpris de voir que les produits d’origine animale avaient perdu tout attrait pour moi.
Aujourd’hui la simple pensée de mettre des produits d’origine animale dans ma bouche me dégoûte clairement.
Le simple fait de m’imaginer en train de mordre dans un steak peut provoquer chez moi de la nausée.
C’est comme si quelqu’un me disait « hey, Steve ! Tu veux un morceau de ce rat mort de la peste et plein de pus couvert de vomi ? »
Comme vous pouvez le voir, ce n’est pas le genre de choses qui donne l’eau à la bouche.
Un bol de sciure serait bien plus appétissant.
Je ne ressens donc pas un sentiment de privation parce que je ne consomme que des aliments qui conviennent aux valeurs que je défends désormais.
Je ne me suis jamais senti à l’étroit dans mon alimentation en tant que végétalien.
En réalité, c’est plutôt le contraire qui se produit, car ma variété alimentaire a augmenté.
À l’époque où j’étais consommateur de viande, je mangeais les mêmes aliments encore et encore, mais après avoir décidé de devenir végétalien j’ai testé toutes sortes de nouvelles recettes.
J’ai mangé des fruits et des légumes que je n’avais jamais mangés avant et j’ai découvert de nouveaux aliments que j’aimais.
Aujourd’hui, il y a tellement de produits végétaliens sur le marché que vous trouverez des substituts de qualité pour tout.
Vous pouvez trouver des burgers, des glaces, du fromage, de la crème, du lait, du beurre, du « bœuf » haché, de la charcuterie (mortadelle, jambon, dinde, etc.), des donuts, etc., le tout entièrement végan.
Une fois, j’ai même mangé du « canard » végan.
En 1997, beaucoup de ces aliments végétaliens étaient franchement mauvais.
Les substituts de produits laitiers étaient encore plus mauvais.
En effet, beaucoup d’entre eux avaient un goût de tofu liquide.
Cependant, aujourd’hui les recettes ont été perfectionnées à tel point que le goût est généralement excellent.
Expériences supplémentaires
À plusieurs reprises, j’ai essayé d’autres sous-ensembles du régime végétalien.
J’ai lu des livres sur la macrobiotique et ce que j’y ai trouvé m’a semblé intéressant.
Par conséquent, j’ai fait un essai de 30 jours.
La pratique de ce régime m’a amené à consommer beaucoup de riz brun, d’orge, de soupe, d’algues et de légumes cuits.
Honnêtement, je n’ai pas constaté de changements notables dans mes habitudes alimentaires.
Ce régime ne semblait ni meilleur ni pire par rapport à la façon dont je mangeais déjà ; aussi mon essai de 30 jours s’est-il terminé le 31e jour.
Cependant, j’ai vraiment aimé les aliments macrobiotiques. Le riz brun et la soupe miso sont donc devenus des aliments de base de mon alimentation après cet essai.
Une autre fois j’ai essayé de consommer uniquement des aliments crus.
La première tentative a duré 3 jours avant que j’abandonne. Mais je me suis documenté sur ce régime et j’ai découvert qu’il n’était pas judicieux de s’en tenir uniquement aux salades et aux fruits quand on se met à ce régime particulier.
J’ai fait un autre essai avec une approche plus intelligente qui impliquait la consommation de noix crues et j’ai tenu jusqu’au 30e jour.
J’avoue que j’ai eu beaucoup de mal à faire cette transition.
Au cours des deux premières semaines, j’ai éprouvé de fortes envies d’aliments cuits, en particulier le pain.
Mais les envies ont fini par s’atténuer et l’expérience a été absolument incroyable.
Je n’ai jamais eu autant d’énergie physique et émotionnelle de toute ma vie.
Il est évident que ce régime particulier est un cran au-dessus du régime végan classique.
Toutefois, j’ai fini par constater qu’il prenait trop de temps.
Je devais en effet manger beaucoup plus de nourriture pour consommer suffisamment de calories, et cela me prenait un temps considérable pour hacher, découper et presser des jus les fois où j’avais envie de quelque chose de plus intéressant que des fruits et de la salade.
J’en ai conclu que le passage à l’alimentation crue était plus qu’un simple changement de régime alimentaire.
Cela nécessitait un ajustement majeur de mon style de vie, et je n’étais pas prêt pour ce genre d’engagement.
Des années plus tard j’ai à nouveau testé les aliments crus, cette fois pendant 45 jours, et j’en suis arrivé à la même conclusion.
J’avais une énergie et une vitalité débordantes, mais c’était trop de travail pour moi.
Je passais parfois deux heures par jour à faire à manger et j’avais souvent faim.
Après avoir consommé des aliments crus pendant plus de 30 jours, je trouvais que les aliments cuits stimulaient bien moins mes papilles.
Les aliments crus sont des aliments vivants, tout ce que vous mangez est donc vivant ; il n’y a rien de conditionné ou de transformé.
Une fois qu’on s’y habitue, il est difficile de faire marche arrière.
Je savais que le retour aux aliments cuits et transformés était un pas dans la mauvaise direction pour ma santé, mais c’était beaucoup plus pratique à l’époque.
Quelle est la prochaine étape ?
Je me suis engagé à suivre cette voie pour le reste de ma vie. Par conséquent, je suis toujours en quête de l’étape suivante.
Il est évident pour moi que la transition vers les aliments crus serait super, car j’avais déjà fait deux essais et obtenu d’encourageants résultats si l’on occulte bien sûr le temps nécessaire pour préparer les différents plats.
Au départ, j’étais confronté à un problème : mes deux premiers livres de cuisine crue étaient des livres gastronomiques avec des recettes compliquées, mais depuis j’ai acheté un livre de cuisine facile qui contient des recettes bien plus simples, le genre qui nécessitent 5 ingrédients au lieu de 15.
Ce livre m’a considérablement aidé et a rendu bien plus pratique mon expérience.
Il y a quelques jours, j’ai donné le coup d’envoi d’un autre essai de 30 jours pendant lesquels je vais consommer des aliments crus, mais j’ai décidé de rendre celui-ci un peu plus stimulant.
Pendant les 30 prochains jours, je ne mangerai que des légumes crus, des noix, des graines, des huiles pressées à froid et des fruits à faible teneur en sucre comme les citrons, les avocats, les tomates et la noix de coco.
Je supprimerai également les légumes plus sucrés comme les carottes et les betteraves. Mon alimentation sera donc très pauvre en sucre.
Bien sûr, la plupart du temps, je combinerai ces aliments pour concocter des plats intéressants.
Maintenant, si vous êtes une de ces âmes non informées qui se sentent obligées de demander « Où trouvez-vous vos protéines ? » (oui, c’est une question idiote), alors vous devriez lire mon article intitulé « Le grand mythe des protéines » pour vous décharger un peu de ce conditionnement médiatique et apprendre que même les légumes sont une abondante source de protéines.
Les brocolis, par exemple, tirent près de 50% de leurs calories des protéines.
Bien sûr, il y a certains distributeurs qui préfèreraient que vous ne le sachiez pas.
Quoi qu’il en soit, je suis très heureux de ce nouveau régime alimentaire que j’ai adopté et tout va bien jusqu’ici.
J’ai expérimenté de grandes variations d’humeur et d’énergie cette semaine, chose que j’ai déjà connue toutes les fois que je me suis lancé le défi de consommer uniquement des aliments crus.
Je me souviens que je me sentais mal la première semaine de ces essais puis je me retrouvais dans une forme optimale par la suite.
Une raison pour laquelle je fais un essai plus strict cette fois (j’ai vraiment du mal à abandonner les bananes), c’est que si je tiens jusqu’au 30e jour et que je décide de ne pas continuer, je peux passer à un régime moins restrictif fait entièrement d’aliments crus tout en réintroduisant tous les fruits et légumes sucrés.
Cette expérience difficile pourrait donc me permettre de faire du crudivorisme un modèle permanent pour moi.
J’aimerais beaucoup aller dans cette direction, car je veux vraiment conserver à long terme ce regain de vitalité que j’ai expérimenté deux fois auparavant.
Il faut juste que je trouve un moyen de rendre cela suffisamment pratique pour que je m’y tienne.
Comme vous pouvez le voir, mes améliorations sur le plan alimentaire étaient, à la base, largement motivées par l’intérêt personnel : je voulais avoir plus d’énergie, plus de clarté mentale, plus de vitalité, plus d’endurance, etc.
Si un régime particulier vous semble valoir le coup, faites un essai de 30 jours pour voir concrètement ce qu’il en retourne.
Vous pourrez alors décider de l’abandonner, de l’adopter ou de l’intégrer.
Ma méthode fonctionnera-t-elle pour vous ? Je n’en ai aucune idée !
En fin de compte, c’est à vous de tracer votre propre chemin dans ce labyrinthe d’idées.
Article original écrit par Steve Pavlina.
Bonjour
c’est super interessant
combien de temps dois je essayer pour avoir des resultats?