Le développement personnel pour les gens intelligents

Ajuster les pièces défectueuses pour trouver un nouvel équilibre

Que faire lorsque vous constatez qu’une situation ne vous convient plus, que ce soit dans le cadre d’un emploi, d’un projet créatif, d’un projet d’entreprise ou d’une relation ?

Comment transformer ce sentiment de désalignement intérieur en une opportunité de croissance, pour finalement créer ou découvrir quelque chose qui corresponde mieux à vos aspirations ?

Je partagerai dans cet article un processus simple qui m’a été utile pendant de nombreuses années et que j’utilise dans de telles situations.

Je vous donnerai également un exemple concret pour illustrer l’application pratique de ce processus.

Ajuster les pièces défectueuses pour trouver un nouvel équilibre

Identifier les pièces défectueuses

La première étape du processus consiste à identifier les aspects problématiques de la situation.

Certains aspects de la situation concernée ne posent aucun problème, tandis que d’autres semblent désalignés par rapport à vos aspirations.

Concentrez-vous sur ces « pièces défectueuses ».

Pourquoi posent-elles problème ? Comment décririez-vous les principaux problèmes qu’elles engendrent ?

Quels aspects de ces problèmes vous dérangent le plus ?

Essayez d’externaliser le problème et de l’envisager comme un casse-tête ou un objet à réparer.

Considérez que le problème réside dans la situation elle-même, et non en vous. Même si d’autres personnes sont impliquées, effectuez cet exercice dans votre propre esprit, sans vous disputer avec elles.

Voyez ce problème comme un défi externe à résoudre, bien que vous soyez intérieurement envahi par la frustration, la colère, le ressentiment, le stress, l’inquiétude, l’anxiété, etc.

Je procède souvent en tenant un journal pour analyser la situation et répertorier ses « pièces défectueuses ».

Parfois, je commence par lister les aspects de la situation que j’apprécie encore, avant de me concentrer sur les points problématiques.

Cependant, dans la plupart des cas, il n’est pas nécessaire de m’attarder sur les aspects positifs.

C’est un peu comme résoudre un problème mathématique : je n’ai pas besoin de commencer par écrire ce que j’aime au sujet des mathématiques ou de ce problème en particulier.

Je peux directement m’attaquer à sa résolution.

Toutefois, si la situation est très émotionnelle, il peut être utile de commencer par en identifier les points positifs pour se calmer et l’aborder avec plus de recul.

Listez toutes les pièces défectueuses qui vous viennent à l’esprit. J’aboutis généralement à une liste de 3 à 5 pièces lorsque j’effectue cet exercice.

Il suffit d’énumérer les plus importantes.

Aboutir à une liste supérieure ou égale à 20 pièces défectueuses serait probablement abusé.

Gardez à l’esprit de formuler ces problèmes comme étant externes, et non internes.

Le sentiment de manque, par exemple, ne peut pas être considéré comme une pièce défectueuse en soi, car c’est une réaction interne à un problème externe.

Quelle pourrait être la cause externe ? Peut-être que votre partenaire n’est pas assez affectueux ou ne dit pas assez souvent « je t’aime ».

Peut-être qu’il ne vous fait pas assez rire. À cette étape, rejeter la faute sur les autres est totalement acceptable.

Soyez précis si possible.

Si vous n’aimez pas votre emploi, qu’est-ce qui vous déplaît exactement ?

Vos collègues sont-ils terriblement ennuyeux ?

Votre patron ne vous félicite-t-il pas assez ? Votre bureau a-t-il une odeur désagréable ?

Une pièce défectueuse représente un schéma qui ne vous convient pas. Cela peut être quelque chose de très spécifique ou d’assez général.

Essayez d’être aussi précis que possible dans la définition de ce schéma.

Toutefois, s’il s’agit de quelque chose de plus général, comme l’attitude négative de votre employeur, c’est tout à fait acceptable de le noter tel quel.

Se plaindre à l’Univers

Se plaindre à l’Univers

Cette étape est totalement optionnelle, mais si vous croyez au concept de réalité subjective (c’est-à-dire que la réalité est une sorte de rêve ou de simulation), cela pourrait vous intéresser.

Imaginez que vous êtes dans un monde où tout peut être créé selon vos désirs, mais qu’on vous a attribué cette situation déplaisante.

Alors, plaignez-vous à haute voix à l’Univers.

Où ce monde imaginaire a-t-il échoué ? Pensez-vous qu’il peut faire mieux ?

Dites-lui ce qui ne va pas. Exprimez-le vraiment à voix haute, comme si vous formuliez des griefs à l’occasion de Festivus.

Tu m’as donné un partenaire distant et émotionnellement traumatisé. Que se passe-t-il?

Tu m’as placé dans un bureau beige à vendre des assurances, franchement?

Mon collègue sent constamment la cigarette, c’est insupportable! Peut-on se débarrasser de cet abruti?

De quoi vous plaindriez-vous à l’univers ? Quelles sont les pièces défectueuses que vous aimeriez évoquer ?

Transformer les pièces défectueuses en désirs

Il est utile d’identifier les problèmes, mais essentiel de ne pas s’y attarder. Personne, pas même l’univers, n’apprécie les plaintes incessantes.

L’étape suivante consiste donc à transformer ces pièces défectueuses en désirs.

C’est généralement assez simple.

Examinez chaque pièce défectueuse et écrivez ce à quoi elle ressemblerait si elle était réparée. Si les défauts étaient corrigés, comment vous sentiriez-vous ?

Ce sentiment reflète votre désir.

Vous obtenez ainsi une liste qui exprime ce que vous souhaitez, plutôt que ce que vous ne voulez pas.

Vous pouvez ensuite commencer à effectuer des transformations spécifiques, qu’il s’agisse de petits ajustements pour corriger les dysfonctionnements ou de vous libérer d’une situation pour en entamer une nouvelle, maintenant que vous avez une vision claire de ce que vous recherchez.

Exemple concret : La création d’une communauté

Prenons un exemple pour illustrer le processus.

Lorsque j’ai commencé à bloguer il y a plus de 19 ans, l’un de mes grands désirs était de créer une communauté forte et connectée de gens qui s’encouragent et se soutiennent mutuellement.

Je savais que le soutien social était un puissant levier de croissance personnelle, et j’espérais que contribuer à améliorer celui des autres deviendrait une partie intégrante de mon cheminement.

Cela s’est avéré être le cas.

Je suis conscient que de nombreux lecteurs de mon blog manquent du soutien social nécessaire pour atteindre leurs objectifs.

Pour beaucoup, mon travail (et parfois d’autres ressources en ligne) constitue leur principal soutien social dans leur quête de croissance personnelle.

Nombre d’entre eux n’ont pas de réseau social solide axé sur la croissance, sur lequel ils pourraient s’appuyer pour obtenir de l’aide, des conseils, de la responsabilisation et des encouragements.

De mon côté, il est naturel d’avoir des amis qui partagent cette orientation vers l’atteinte d’objectifs.

Je fais partie d’un réseau social élargi où chacun réalise divers projets et partage ses résultats, ce qui me semble normal.

Cependant, je dois garder à l’esprit que ce type de soutien social est loin d’être courant pour beaucoup de mes lecteurs.

Ce manque de soutien ralentit considérablement leur progression, les rendant souvent hésitants à s’attaquer à des objectifs ambitieux et à prendre des risques.

Aider mes lecteurs à bénéficier d’un solide soutien social reste une priorité majeure pour moi.

Au fil des années, j’ai mis en place diverses initiatives pour y parvenir, ce qui a permis à certains d’entre eux d’accéder à un soutien qu’ils n’auraient pas eu autrement.

Chaque initiative comportait son lot de pièces défectueuses, mais m’a permis de mieux déceler la solution qui serait la plus efficace.

Voyons maintenant quelques-unes des initiatives que j’ai entreprises pour encourager l’interaction entre mes lecteurs.

Les commentaires de blog

Lorsque j’ai commencé à bloguer en 2004 avec WordPress, la fonction de commentaires était activée par défaut, permettant à tout le monde de réagir à mes articles.

La première année constituait un bon début, mais l’interaction entre les lecteurs laissait à désirer.

Voici quelques-unes des pièces défectueuses que j’ai identifiées :

  • Les lecteurs ne pouvaient interagir qu’en répondant aux commentaires des autres (ce qui était trop restrictif).
  • Les spams étaient fréquents (il n’existait pas encore de filtres automatiques efficaces).
  • Les trolls venaient semer des conflits inutiles, perturbant les discussions et faisant perdre du temps aux autres.
  • Un grand nombre de commentaires étaient de faible qualité, souvent superficiels, au détriment d’échanges plus approfondis.
  • Les gens ne pouvaient pas initier leurs propres discussions sur différents sujets, et étaient cantonnés à réagir uniquement à mes articles.

Ces pièces défectueuses sont évidemment liées à mes objectifs et à ma vision.

Ce qui peut constituer une pièce défectueuse pour moi ne l’est peut-être pas pour quelqu’un d’autre, même avec un problème similaire.

Les rencontres en personne

Aux alentours de 2006, j’ai commencé à organiser des rencontres en personne, principalement lors de mes déplacements.

J’ai tenu des rencontres publiques gratuites dans plusieurs villes comme Las Vegas, Los Angeles, New York, Toronto, Londres, Paris, Berlin, Amsterdam, San Jose (Costa Rica) et bien d’autres.

Ces événements, qui duraient généralement environ deux heures, permettaient aux locaux partageant des intérêts communs de se rencontrer et de discuter.

En général, ces rencontres étaient très enrichissantes, et se déroulaient dans une ambiance chaleureuse, marquée par de nombreux câlins.

Voici les pièces défectueuses que j’y ai observées :

  • Elles sont trop courtes et limitées pour permettre l’émergence d’une véritable communauté.
  • Étant des événements ponctuels, elles ne créent pas de lien durable.
  • Aucune structure n’est mise en place après l’événement pour faciliter le maintien de contacts entre participants, à moins que ces derniers ne fassent l’effort de le faire par eux-mêmes.
  • Lors de rencontres avec un plus grand nombre de participants, il n’y a pas assez de temps pour que tout le monde puisse interagir.
  • Elles sont souvent organisées à la dernière minute, parfois moins de 48 heures à l’avance.
  • Il est difficile de prévoir le nombre de participants.

Twitter

J’ai également tenté d’utiliser les réseaux sociaux, à commencer par Twitter.

J’ai géré un compte très actif pendant plusieurs années, avec plus de 30 000 abonnés. Voici quelques pièces défectueuses dont je me souviens :

  • Les restrictions sur la longueur des publications limitent la profondeur des interactions, les rendant souvent superficielles.
  • Il est difficile pour les membres de la communauté de se découvrir mutuellement et d’interagir de manière significative.
  • Les discussions sont souvent dominées par les utilisateurs les plus actifs, qui sont parfois les plus accros au réseau, sans pour autant être les plus orientés vers la croissance personnelle.
  • Il y a beaucoup de bavardages, mais peu de responsabilisation, ce qui n’en fait pas un lieu propice pour les adeptes d’actions concrètes.
  • La communauté est intégralement liée à Twitter, sans possibilité facile de la transférer ailleurs, ce qui crée un enfermement.

J’apprécie le dynamisme et l’évolutivité de Twitter, malgré ses pannes (telles que le fameux fail whale).

Cependant, sa superficialité le rend plutôt inutile pour bâtir une véritable communauté. J’ai supprimé mon compte Twitter en juillet 2014 et n’y suis jamais retourné depuis.

Par la suite, quelqu’un a créé un compte en utilisant mon nom et ma photo, publiant des absurdités en se faisant passer pour moi. Bien que cela ait été signalé à Twitter, ils n’ont rien fait.

Ceci malgré le fait que cet acte violait leurs conditions d’utilisation et que l’usurpation d’identité est illégale. C’est une autre pièce défectueuse de la plateforme.

Aujourd’hui, je suis vraiment heureux de ne plus avoir Twitter dans ma vie, et je me sens un peu bête d’y avoir consacré autant de temps, mais au moins cela m’a servi de leçon.

Facebook

Sur Facebook, j’avais atteint la limite des 5 000 amis sur mon compte personnel, puis ai créé une page de fans qui a attiré des milliers de personnes supplémentaires.

Nous avions une communauté dynamique et active, mais il y avait des pièces défectueuses, similaires à celles rencontrées sur Twitter :

  • Les discussions sont souvent dominées par les utilisateurs les plus actifs, qui sont parfois les plus accros au réseau, sans pour autant être les plus orientés vers la croissance personnelle.
  • Il y a beaucoup de bavardages, mais peu de responsabilisation, ce qui n’en fait pas un lieu propice pour les adeptes d’actions concrètes.
  • L’interface semble être conçue pour distraire et rendre les gens accros.
  • Impossibilité de bannir efficacement les trolls et les spammeurs. Par exemple, quelqu’un pouvait aimer une page, la spammer, puis ne plus l’aimer, sans aucun moyen de bloquer ce comportement (du moins à l’époque où j’utilisais la plateforme).
  • La communauté appartient à Facebook (enfermement).
  • Facebook imposait une boîte de réception supplémentaire pour les messages privés, qu’il était impossible de désactiver.

J’ai supprimé mon compte Facebook il y a quelques années, puis j’ai retenté l’expérience avec un compte personnel plus limité, simplement pour rester en contact avec des amis.

Cependant, j’ai rencontré les mêmes problèmes et j’ai finalement supprimé ce compte en juillet 2014, en même temps que mon compte Twitter.

En octobre 2016, j’ai décidé de créer un nouveau compte Facebook, que j’utilise de manière très limitée pour accéder à quelques groupes privés d’entrepreneurs, dont l’un me coûte 1 000 dollars par mois en termes de cotisations.

Je n’ai aucun ami sur ce compte, et les paramètres de confidentialité les plus stricts y sont activés (personne ne peut m’envoyer de demande d’ami même s’il essaie).

Je ne poste que dans ces groupes privés.

Dans ce cadre, cela fonctionne plutôt bien, et j’ai développé de bonnes relations avec des personnes actives dans ces groupes.

Avoir un compte Facebook sans amis est une expérience très différente qui a résolu bon nombre des problèmes que je rencontrais auparavant avec la plateforme.

Cela me permet de participer à des discussions privées à grande valeur ajoutée avec des personnes axées sur la croissance.

Cependant, ces groupes sont très ciblés et ne couvrent qu’une partie de mes objectifs.

Cela dit, j’y ai trouvé un modèle fonctionnel qui se rapproche de ce que j’aimerais créer.

Les forums de discussion

Mon site de blog a hébergé des forums de discussion de 2006 à 2011. Ils ont rapidement gagné en popularité, notamment parce que je redirigeais le trafic de mon blog vers ces forums.

On y comptait généralement entre 500 et 1 000 nouveaux messages par jour, et nous avons fini par dépasser le million de messages postés, avec plus de 50 000 membres inscrits.

Nous avons bien réussi à faire fonctionner ces forums pendant plusieurs années.

Cependant, voici quelques-unes des pièces défectueuses que nous avons rencontrées :

  • Gestion communautaire trop exigeante, nécessitant au moins une douzaine de modérateurs.
  • Certains membres ont développé un sentiment de propriété excessive, traitant la communauté comme leur lieu privé de rencontre en ligne.
  • Un bon alignement avec l’action au début, mais qui s’est peu à peu transformé en simples discussions (faible responsabilisation).
  • Des attaques fréquentes de spammeurs, dont certains spécifiquement embauchés pour cibler les forums de développement personnel.
  • Vulnérabilités du logiciel de forum, entraînant des attaques de pirates
  • Une charge accrue sur le serveur, et la nécessité d’employer un matériel plus coûteux.

Les ateliers

Depuis 2009, j’organise des ateliers de trois jours à Las Vegas (16 au total jusqu’à présent).

Ces événements ont grandement contribué à développer la communauté, car les participants tissent souvent des liens étroits et restent en contact pendant des années.

Cependant, il existe quelques pièces défectueuses dans ce modèle :

  • Le besoin de se déplacer limite la participation, excluant ainsi ceux qui ne peuvent pas assister aux ateliers.
  • Les ateliers sont rares.
  • Ils sont relativement courts (ne durent que quelques jours seulement)
  • Aucune structure formelle n’est mise en place pour maintenir la communauté après les ateliers (bien qu’un groupe WhatsApp informel ait été créé).

Quoique les gens aient de nombreuses motivations pour assister à des ateliers, je me suis uniquement focalisé sur l’une de leurs principales motivations : l’aspect communautaire.

Autres idées

En dehors de ces principales initiatives, j’ai envisagé de nombreuses autres idées au fil des ans, et abandonné nombre d’entre elles dès l’étape de conception en raison de problèmes similaires à ceux mentionnés ci-dessus.

Ajuster les pièces défectueuses pour trouver un nouvel équilibre

Cerner les pièces défectueuses

Prenons un instant pour lister toutes les pièces défectueuses mentionnées jusqu’à présent et les simplifier pour mieux les comprendre :

  • Vulnérabilité aux perturbations (spam, trolls, piratages)
  • Interactions de faible qualité (trop courtes ou superficielles)
  • Faible disponibilité (limitation géographique ou temporelle)
  • Rigidité (seuls les commentaires permettent d’interagir)
  • Faible accessibilité (nécessité de se déplacer, disponibilité limitée à des jours précis)
  • Faible responsabilisation (les membres n’ont pas grand-chose à perdre ou à gagner)
  • Absence de durabilité ou de rétention à long terme
  • Imprévisibilité (difficulté à prévoir le nombre de participants)
  • Difficulté d’interaction entre membres de la communauté
  • Grand nombre d’interactions avec des personnes accros à la plateforme plutôt qu’avec des personnes orientées vers l’action.
  • Détention de la communauté par un tiers (enfermement).
  • Interface de qualité médiocre ou axée sur la distraction, encombrée (pour les communautés en ligne)
  • Coût élevé de gestion (temps, argent)
  • Risque que la communauté perde de vue son objectif initial et devienne moins utile.
  • Excès de bavardages et insuffisance d’actions orientées vers l’atteinte d’objectifs

Créer ce type de liste permet de mieux comprendre ce qui ne fonctionne pas, mais il est essentiel de ne pas s’en arrêter à cette étape.

Découvrir les désirs

Chaque pièce défectueuse révèle un désir sous-jacent. Quels sont ces désirs ?

Reprenons la liste des problèmes identifiés, mais cette fois en les reformulant en termes de souhaits ou d’objectifs à atteindre.

Essentiellement, nous exprimons le résultat souhaité pour chaque point mentionné précédemment :

  • Immunité ou moindre vulnérabilité aux comportements perturbateurs (spam, trolls, piratages)
  • Interactions de qualité (longues, significatives et profondes).
  • Grande disponibilité (interactions quotidiennes pour ceux qui le souhaitent)
  • Souplesse (offre une large gamme de défis liés au développement personnel)
  • Grande accessibilité (pas besoin de se déplacer, accessible de partout).
  • Responsabilisation accrue (les membres ont véritablement conscience des enjeux).
  • Durabilité et rétention à long terme.
  • Facilité d’interaction entre membres de la communauté
  • Valorisation des personnes qui passent à l’action, et non des accros à la plateforme.
  • Éviter l’enfermement (pouvoir déplacer la communauté si nécessaire).
  • Interface claire et épurée (pour les communautés en ligne).
  • Facilité de gestion et d’entretien.
  • Une communauté avec un but bien défini, qui apporte durablement une valeur réelle à ses membres
  • Plus d’actions concrètes et orientées vers l’atteinte d’objectifs, moins de bavardages inutiles.

En passant des pièces défectueuses aux désirs qui en découlent, nous créons une liste plus constructive pour évaluer d’autres options et identifier des solutions plus adaptées à nos besoins.

Voir la situation dans son ensemble

Lorsque vous établissez une telle liste dans un domaine de votre vie, prenez le temps de bien examiner chaque élément pour mieux saisir la situation dans son ensemble.

Visualisez l’assemblage à réaliser avec ces pièces pour former une solution cohérente. Cela vous donnera une vision plus claire de la solution idéale à mettre en place.

Pour ce qui est de ma vision d’une communauté, elle est plutôt simple.

Je souhaite créer et faire partie d’une communauté révolutionnaire axée sur la croissance personnelle, où les membres s’encouragent mutuellement à poser bien plus d’actions concrètes et ciblées qu’ils n’accompliraient seuls.

Cela implique de réunir les bonnes personnes avec les bonnes attitudes, et de favoriser des interactions utiles et pratiques.

En termes de taille, cette communauté serait plus grande qu’un groupe mastermind, mais plus petite et beaucoup plus orientée vers l’action que certaines des grandes communautés que j’ai fréquentées dans le passé.

Plusieurs éléments de ma liste ci-dessus suggèrent qu’une communauté privée payante pourrait être une solution potentielle.

Une communauté ouverte, à laquelle tout le monde peut adhérer, est souvent sujette à un faible niveau de responsabilisation.

Cela entraîne d’autres problèmes comme le spamming, le trolling, ou l’attraction de personnes plus accros à la socialisation qu’à l’action.

Les communautés ouvertes peuvent être excellentes pour certains objectifs, mais dans l’ensemble, j’ai été en partie déçu par leurs résultats à long terme, que ce soit en tant qu’animateur ou membre.

Une communauté gratuite est idéale si l’on souhaite attirer un grand nombre de personnes, mais n’est pas aussi efficace si l’on souhaite travailler avec un groupe plus motivé et dévoué.

Ceci à moins qu’une autre qualification ne soit requise, des compétences spécifiques en programmation, par exemple, pour la réalisation d’un projet open source.

Au fil des années, j’ai été membre de plusieurs communautés privées payantes, axées sur le développement personnel ou l’entrepreneuriat, avec des cotisations allant de 5 à 1 000 dollars par mois.

L’existence de ces cotisations fait une énorme différence, surtout en termes d’interaction avec des personnes orientées vers l’action.

Généralement, plus la cotisation est élevée, plus les membres sont dévoués et orientés vers l’action.

Bien que se faire de nouveaux amis soit toujours agréable, lorsque je paie une somme importante pour adhérer à une communauté, je m’attends à ce que cela entraîne des répercussions positives sur ma vie ou mon entreprise.

Ma liste suggère aussi qu’une communauté en ligne serait plus adaptée qu’une communauté en personne, car elle offrirait aux membres la possibilité d’interagir quotidiennement s’ils le souhaitent.

Un forum privé ou un groupe Facebook privé pourrait répondre en partie à ce besoin, mais cela ne suffirait pas, car d’autres fonctionnalités sont nécessaires.

Cette communauté devrait, en effet, être orientée vers l’action plutôt que vers la simple discussion.

L’objectif serait d’aider les membres à travailler activement sur leur transformation personnelle, et non de créer un espace pour des échanges sans direction.

Il est essentiel que le groupe reste aligné sur cette dynamique d’action, sans devenir un simple lieu de rencontres.

Un bon moyen d’y parvenir pourrait consister à organiser régulièrement des séances de coaching de groupe ou des webinaires, pour maintenir un flux d’idées qui encouragent l’action.

Mon principal objectif sera de concentrer mes efforts pour bâtir cette communauté de choc.

Les membres adaptés existent déjà, et peut-être en faites-vous partie.

Il ne nous reste qu’à assembler les pièces de façon que tout fonctionne encore mieux cette fois-ci.

Je travaille sur cette idée depuis quelques semaines et je vous tiendrai au courant de mes avancées dans les jours à venir.

Il est difficile de prévoir exactement quand cette communauté naitra, car sa création implique d’explorer diverses options d’implémentation (ce qui nécessite un certain temps).

Cette fois-ci, je souhaite mettre l’accent sur la responsabilisation et l’action.

Cela signifie que la communauté sera très probablement privée et payante.

Il s’agira d’une communauté en ligne accessible 24 h/24 et 7j/7, avec de nombreuses séances de coaching en direct pour aider les membres à atteindre plus rapidement leurs objectifs.

Je veux également éviter de trop complexifier le système.

Comme pour toutes les solutions que j’ai testées jusqu’ici, je ne m’attends pas à ce que celle-ci soit parfaite non plus.

L’une des priorités clés sera la flexibilité, ce qui signifie ne pas être trop dépendant d’un seul fournisseur de services ou d’un logiciel.

Mon objectif est de créer une solution capable de préserver la cohésion de la communauté, tout en nous permettant de la faire évoluer au fil du temps.

Réparer les pièces défectueuses

En identifiant vos pièces défectueuses, vous éviterez de rester coincé dans ces schémas.

Traitez vos problèmes de croissance personnelle comme vous le feriez pour résoudre un problème mathématique ou scientifique — externalisez-les.

Lorsque les gens restent coincés dans de pareils schémas trop longtemps, ils ont tendance à intérioriser leurs problèmes, les rendant plus difficiles à résoudre.

Cependant, en examinant les pièces défectueuses d’une situation, vous prenez du recul et voyez le problème de manière plus objective.

Cela vous permet de réparer ce qui ne fonctionne pas et de passer à autre chose.

De plus, chaque pièce que vous réparez améliore vos compétences en résolution de problèmes.

Article original écrit par Steve Pavlina.

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