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Jour 3 : Il semble que l’adaptation au sommeil polyphasique commence à prendre racine. Je commence enfin à faire des rêves pendant mes siestes, ce qui indique un sommeil paradoxal, donc profond. En fait, parfois les rêves semblent commencer même avant que je sente que je m’endors. Ce n’est pas la même chose qu’un rêve lucide. C’est plutôt comme être à deux endroits en même temps.
Je me sens bien plus reposé et avec les idées plus claires en me réveillant des siestes quand je fais un rêve, autre bon signe. Mentalement je suis encore un peu vague, mais je me sens bien mieux aujourd’hui et plus aussi fatigué. Je dirais que je suis autour de 7 sur 10. J’ai été capable de fonctionner relativement bien ces 8 dernières heures. Je ne me sens pas encore tout à fait normal pour le moment. Mais c’est une nette amélioration par rapport à ma zombitude d’hier.
Une idée que j’ai pour rendre cette adaptation plus facile serait d’augmenter la fréquence des siestes, mais pas leur durée. Donc au lieu de faire six siestes de 20-30 minutes, pourquoi ne pas faire huit siestes ou même douze ? À mon avis l’idée est de vous priver de sommeil paradoxal en ne dormant jamais assez longtemps pour l’atteindre comme vous le feriez dans un cycle de sommeil normal de 90 minutes. Votre corps doit alors s’adapter en se plongeant plus rapidement dans le sommeil paradoxal; au lieu d’attendre la fin du cycle de 90 minutes.
Je crois que l’idée est qu’après avoir passé avec succès l’adaptation polyphasique, six siestes sont censées fournir l’équivalent de six cycles de sommeil paradoxal environ, ce qui vous permettrait de fonctionner comme si vous aviez eu environ neuf heures de sommeil normal. Étant donné ce raisonnement, six siestes sont logiques à faire post-adaptation; et ce n’est pas étonnant que les gens rapportent se sentir bien avec ces six siestes une fois cet ajustement passé.
Mais qu’en est-il pendant la période d’adaptation elle-même, quand vous n’avez pas de sommeil paradoxal du tout ? Je ne suis pas docteur du sommeil. Mais je pense qu’il serait plus simple de faire plus de six siestes quotidiennes pendant la période d’adaptation; tant que vous continuez à garder ces siestes sous les 30 minutes et assez séparées (disons… 90 minutes minimum entre les siestes).
Vous vous sentirez quand même comme un zombie sans le sommeil paradoxal, mais les siestes supplémentaires pourraient fournir un repos supplémentaire et aider à éviter de somnoler ou de dormir trop. J’ai noté que pratiquement tous ceux qui ont essayé le modèle de sommeil à six siestes avaient des problèmes avec le fait de dormir trop à un certain moment. Mais je pense qu’il y a moins de risques de trop dormir si vous faites volontairement des siestes plus fréquemment. Bien sûr cela ne fonctionne que si vous avez un emploi du temps qui permet des siestes plus fréquentes pendant la période d’ajustement. Le mien le permet.
Des siestes plus fréquentes devraient aussi aider pendant la période de récupération une fois que vous recommencez à avoir un sommeil paradoxal. À ce moment-là votre corps a un déficit en sommeil paradoxal à rattraper suite à plusieurs jours de privation. Alors pourquoi ne pas y contribuer avec quelques siestes de sommeil paradoxal en plus chaque jour jusqu’à ce que vous vous sentiez à nouveau normal ? Alors vous pourrez réduire les siestes à six par jour, et cela ne vous posera probablement pas de problème de réduire le nombre de siestes à ce moment-là parce que vous ne jouerez plus au rattrapage.
Donc les deux avantages au fait de faire des siestes plus fréquentes seraient de rendre cette période d’adaptation plus facile et d’accélérer la période de récupération. Cela nécessite un emploi du temps très flexible, mais si vous avez cette flexibilité, je pense que cela pourrait valoir la peine d’essayer. J’ai eu besoin de deux siestes supplémentaires de 20 minutes la nuit dernière à certains moments de pic de somnolence, et je pense que cela m’a aidé à ne pas dormir trop longtemps pour atteindre le sommeil paradoxal en cycle long.
Beaucoup de gens m’ont mis en garde contre le risque de dormir trop, donc je me dis que je ferais mieux d’avoir ce comportement au bon moment et d’essayer de le mêler aux objectifs de cette expérience au lieu de lui permettre de tout faire rater. Trop dormir semble être le principal problème menant à un déraillement prématuré pour presque tous ceux qui essayent de s’adapter au sommeil polyphasique. Peut-être qu’une sieste supplémentaire de 20 minutes au besoin peut aider à garder l’expérience sur de bons rails. Souvenez-vous : l’objectif n’est pas de vous priver de tout sommeil ou de repos, juste de sommeil paradoxal, et seulement jusqu’à ce que l’adaptation prenne le pas.
Mon appétit était bas hier, mais aujourd’hui dans l’après-midi il semble être revenu à la charge. Même si j’étais éveillé cette nuit, je n’avais aucune envie de manger quoi que ce soit de plus sur le moment. Globalement je me sens totalement désintéressé par la nourriture la nuit. Je préfère aussi manger des aliments simples comme les fruits et les légumes crus, mais cela n’est pas inhabituel pour moi. Je pense que cela rend les siestes plus reposantes parce que ces aliments se digèrent rapidement et facilement. Si je mange un plat vraiment gros, ce n’est pas comme si je pouvais l’éliminer en dormant.
Je sens que j’ai fait de gros progrès, mais je ne suis pas sûr d’avoir encore passé le cap pour le moment. Les 24 prochaines heures devraient me donner une meilleure indication. Au moins je me sens globalement fonctionnel maintenant. Je pense que c’est plutôt bien étant donné que je n’ai dormi que 10 heures dans les 80 dernières heures. Maintenant je me sens bien éveillé et vif sans somnolence, mais encore un peu embrumé. Je pourrais facilement vivre plusieurs jours comme celui-ci, mais j’ai hâte de voir les futures améliorations.
Jour 4 :
S’il y a un cap, je l’ai probablement passé. Les 24 dernières heures de sommeil polyphasique ont été mes meilleures de loin. La nuit dernière était la première nuit où je me suis senti assez vif et éveillé sans trop de somnolence. J’ai encore fait une sieste supplémentaire de 20 minutes à 3h (entre mes siestes prévues à 1h et 5h); mais je pense que j’aurais pu m’en sortir sans la faire. J’ai fait un rêve très réel pendant cette sieste et je me suis réveillé plus frais que d’habitude. Mais je pense que je serai bientôt capable de mettre un terme à cette sieste supplémentaire.
Tout de suite je me sens plutôt bien. Je dirais que je suis environ à 8 sur 10 en termes d’énergie et de clarté mentale (où 10 serait mon état normal avec un sommeil monophasique). Je ne me sens pas du tout somnolent ou fatigué. Et je ne me sens pas avec les idées aussi claires qu’en sommeil monophasique, donc j’espère voir d’autres améliorations de ce côté. Jusqu’ici je pense que l’expérience est un succès, du moins quant au fait d’arriver à atteindre le niveau de fonctionnement basique avec un cycle de sommeil polyphasique.
J’ai noté que la façon dont je me sens est étroitement liée à la qualité de la sieste au début du cycle. Si j’ai eu un sommeil paradoxal correct et que je pouvais me souvenir d’un rêve au réveil, je me sens bien pendant le cycle suivant. Si je n’atteins pas vraiment le sommeil paradoxal, je peux me sentir un peu groggy. Mais je me sens mieux en atteignant le sommeil paradoxal. J’estimerais que je l’atteins les 2/3 du temps pour l’instant. Vous devez gérer le même type de soucis avec le modèle de sommeil monophasique ─ la façon dont vous vous sentirez pendant la journée dépendra fortement de la qualité de votre nuit précédente.
Pendant la nuit mon appétit est généralement à zéro, même si je suis éveillé la plupart du temps. La nuit dernière, entre 21h et 5h, la seule chose que j’ai mangée était quelques raisins. Cependant, j’ai pris un énorme petit-déjeuner après ça ─ j’ai trouvé que j’avais bien plus faim que d’habitude. Cela ne devrait pas être tellement surprenant.
J’ai testé différentes positions de sommeil et trouvé qu’être allongé sur le dos fonctionnait mieux pour m’endormir rapidement, en particulier quand je ne me sens pas très fatigué. Je peux généralement m’endormir en 5-10 minutes.
J’utilise un chrono-alarme numérique pour me réveiller. De cette manière je n’ai pas à régler l’heure à chaque fois que je vais dormir à une heure différente. Je mets le chrono sur 30 minutes, et l’alarme bipe pendant 20 secondes quand il atteint zéro. Ce n’est pas très fort, mais je n’ai jamais eu le problème de ne pas me réveiller. Parfois je me réveille avant que l’alarme sonne. Ce sont les meilleures siestes entre toutes, qui me font me sentir le plus rafraîchi et réveillé. Même une sieste de 15 minutes peut totalement me faire récupérer si je rêve (sommeil paradoxal).
J’ai eu quelques tensions musculaires mineures en bas du dos et aussi une crampe au pied. C’est vraiment inhabituel pour moi. Dans les deux cas la douleur est partie en moins d’une minute. Ces problèmes sont probablement liés à cette expérience. Cela pourrait être le résultat du fait de passer plus de temps dans certaines positions auxquelles mon corps n’est habitué. Ou cela pourrait être que je fais parfois la sieste sur le canapé; et d’autres fois dans le lit, ce à quoi mon corps n’est pas habitué. Ou peut-être que ce modèle de sommeil me rend plus sujet aux blessures. Je ne peux pas être sûr de la cause.
Je me sens aussi beaucoup plus sensible au froid que d’habitude. Avant de commencer cette expérience de sommeil polyphasique, je préférais travailler dans une pièce dont la température était de 20-21 degrés. Mais maintenant je trouve que c’est trop froid pour moi ─ la « normalité » se situe maintenant autour de 23 degrés. Je note que la sensibilité au froid semble être plus grande juste après être sorti d’une sieste.
Cela pourrait être le résultat de sortir d’un lit (ou d’un canapé) chaud plusieurs fois par jour; ou peut-être que mon métabolisme est plus bas maintenant, donc mon corps n’est pas aussi chaud qu’il l’était d’habitude. Quand je prends une douche, je mets l’eau bien plus chaude que je n’en avais l’habitude. De la même manière, quand je vais me promener dehors et que la température est de 15 degrés, je trouve cela très désagréable ─ bien trop froid pour moi-même avec un sweat. Mais avant cette expérience, cette température m’aurait convenu. Cet effet est peut-être temporaire, je ne sais pas.
Je m’habitue encore à l’étrangeté générale de ce modèle de sommeil. Je suis éveillé bien plus d’heures chaque jour, donc les jours semblent passer plus lentement, ce qui est principalement du au fait d’être éveillé toute la nuit. Et je ne ressens plus une telle division entre un jour et le suivant. Cela modifie réellement ma perception du temps ─ les moments où je dormais avant sont soudain occupés par de longues heures éveillé. Maintenant que je semble être capable de fonctionner de cette façon sans être un zombie, je devrais réfléchir un peu à quoi faire ce tout ce temps supplémentaire.
J’étais tellement habitué à voir le sommeil monophasique comme « normal » que cela nécessite un gros ajustement psychologique. Je me sens parfois comme un androïde qui se branche à une prise pour se recharger toutes les quatre heures. Je me suis souvenu que les bébés suivent naturellement un modèle de sommeil polyphasique, et que mon fils de deux ans est biphasique avec ses siestes quotidiennes, donc les habitudes de sommeil monophasique pourraient être en partie un comportement appris.
J’ai lu que nous avons tous tendance à nous détacher d’un sommeil strictement monophasique en l’absence d’indicateurs d’heure comme la lumière du soleil ou les horloges. Je pense qu’il est possible qu’un modèle plus polyphasique pourrait sembler plus naturel et normal en l’absence de conditionnement social. Cela commence à me sembler plus normal avec chaque nouveau jour qui passe.
Même si presque tout le monde dort de façon monophasique, est-ce que cela en fait le meilleur choix ? Pas nécessairement… Cela en fait juste le choix standard. Dans beaucoup d’autres domaines liés à la santé, comme le régime ou les habitudes sportives; le comportement standard est plutôt mauvais comparé à l’optimal. Donc je ne pense pas que cela soit totalement irrationnel d’être sceptique; et de penser que le modèle de sommeil standard puisse ne pas être le meilleur. Pourquoi les gens trouvent-ils nécessaires de consommer de la caféine et/ou des somnifères ? Comment tant de gens peuvent-ils souffrir d’insomnie ? Est-ce que ces problèmes ne pourraient pas découler en partie de notre si cher modèle de sommeil monophasique ? Je ne sais pas.
Après avoir vécu d’après un modèle de sommeil polyphasique depuis plusieurs jours, je ne sais toujours pas quoi en faire. Cela semble encore plus étrange vu de l’intérieur que ça ne l’était à l’origine vu de l’extérieur. Je ne pensais même pas possible de pouvoir vivre comme ça avant de l’avoir personnellement testé.
Une chose que j’aime dans ce modèle polyphasique est que cela divise la journée en blocs. Il n’y a jamais plus de 3h30 entre deux siestes. Ce modèle de sommeil me force à faire des pauses régulières, à garder mon énergie; et ma vivacité plus constante au cours de la journée. Le rythme des siestes est un gros inconvénient pour beaucoup de gens, mais pour moi cela a quelques avantages cachés.
Je pense que cela pourrait aider également à la résolution de problèmes, étant donné que je donne six pauses à mon cerveau chaque jour pour permettre à mon subconscient de faire le travail. De la même manière, aller se coucher six fois par jour crée l’illusion que je dors en fait plus que d’habitude. Je passe simplement moins de temps inconscient.
Certaines personnes m’ont demandé quelle était ma motivation pour me lancer dans cette expérience. Je suis sûr que beaucoup de gens pensent que c’est pour augmenter ma productivité. C’est une bonne proposition, mais la vraie réponse est une énorme curiosité. Après avoir lu des articles récents sur d’autres blogs à propos du sommeil polyphasique la semaine dernière, je me suis dit, « C’est vraiment possible ??? 2-3 heures de sommeil par jour ??? À quoi ça pourrait bien ressembler de vivre comme ça ??? »
Je voulais voir par moi-même à quoi cela ressemblait. Heureusement il est bien connu maintenant que je n’accorde réellement ma confiance qu’aux expériences vécues personnellement. C’est comme la motivation que j’avais de compter les cartes quand j’avais 21 ans ; je ne voulais pas compter les cartes pour gagner ma vie avec, j’étais juste curieux d’en faire l’expérience. Et puis je savais que ce blog me permettrait de rapporter cette expérience en public; pour la partager avec d’autres personnes que cela rendrait également curieux.
Ce qui est amusant est que quelques semaines en arrière, je mettais beaucoup d’énergie dans le fait de me concentrer sur l’intention d’élever ma conscience. Je pense que j’aurais du être plus précis. Je voulais que ma conscience atteigne un niveau supérieur, pas en avoir une plus grande quantité.
Article originaux jour 3 et jour 4 écrit par Steve Pavlina.
très intéressante cette expérience…..les chiens et les chats dorment aussi en pratiquant des siestes polyphasiques, et probablement nombre d’autres animaux…je suis assez d’accord avec Steve pour suggérer que c’était probablement notre rythme naturel il y a des milliers d’années.
peut-être est-ce depuis que l’homme maîtrise l’utilisation du feu, qu’il s’est senti moins menacé (en faisant entretenir un feu toute la nuit par un des siens) et s’est accordé la possibilité de dormir des nuits entières…?