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Jour 1 : J’ai fini mon premier jour de sommeil polyphasique, en faisant des siestes de 20-30 minutes toutes les quatre heures. Cela fait presque 36 heures que je ne me suis pas réveillé d’une nuit de sommeil complète. « Jour » est un terme relatif avec ce modèle, étant donné que les heures de sommeil le jour sont les mêmes que celles de la nuit.
Je ne suis pas sûr de devoir appeler ça « jour 1 » (le jour après ma première nuit de privation de sommeil) ou « jour 2 » (le deuxième jour après que j’ai officiellement commencé ce modèle de sommeil). J’ai choisi de l’appeler « jour 1 ».
Aucun problème sérieux jusqu’ici à côté d’un peu de fatigue, de moins de concentration, et d’assoupissements occasionnels. Je m’en tiens au plan, en commençant toujours mes périodes de sommeil dans les 10 minutes après l’heure prévue et sans dormir au-delà de l’heure prévue.
Hier me semblait plus difficile qu’il n’aurait du, car j’ai été un peu fatigué alors même que j’ai dormi davantage que d’habitude en commençant le modèle des siestes l’après-midi tout en ayant eu une nuit de sommeil complète. Il se peut que les siestes aient interféré avec mon rythme de sommeil habituel, mais je suspecte l’effet d’être largement psychosomatique.
Je pense que mon cerveau avait pris une longueur d’avance sur l’expérience du sommeil polyphasique et me donnait une sensation de privation de sommeil pour « suivre le programme ». C’est la privation de sommeil qui est censée provoquer l’adaptation.
La nuit dernière était semi-difficile, avec beaucoup d’assoupissement et de fatigue entre les siestes de 1h et de 5h. 5h est l’heure à laquelle je me lève d’habitude. Je n’étais qu’à moitié opérationnel à la fois mentalement et physiquement pendant cette période.
J’ai passé une partie de ce temps à rattraper mes lectures de magazines en retard (je suis maintenant à jour).
J’ai aussi préparé un peu de nourriture en découpant des légumes (des bâtonnets de carottes et de céleri). Je pense aussi que faire des recettes intéressantes serait une bonne façon de passer le temps quand je suis le plus fatigué, puisque cuisiner est prenant mais pas très fatigant sur de courtes périodes (mentalement ou physiquement).
Ma femme et moi avons beaucoup de livres de recettes gourmet, et elle est aussi en train de publier son propre livre de recettes végétariennes avec près de 200 recettes sélectionnées par les lecteurs de son site ─ son livre est chez l’imprimeur en ce moment. Donc j’ai beaucoup de recettes intéressantes parmi lesquelles choisir, suffisamment pour me tenir bien occupé.
Les choses ont été bien plus faciles une fois que j’ai eu passé la sieste de 9h, et je me suis senti assez vif pour faire un podcast. Je suis sûr que j’aurais pu faire un meilleur travail si j’avais plus dormi, mais heureusement j’étais assez cohérent pour en venir à bout. C’était la dernière tâche intellectuelle que j’avais prévue d’ici la fin du mois. Toutes les autres tâches intellectuelles principales d’ici là sont reportées et optionnelles pour les 10 prochains jours.
En fait, mon emploi du temps est plutôt vide jusqu’au début du mois prochain, et je vais m’efforcer de garder ça comme ça pour avoir assez de temps pour laisser ce processus se dérouler. D’une certaine façon c’est comme des vacances, mais un peu tordues. Quel genre de personne prend des vacances vis-à-vis de son sommeil ? 😉
J’ai reçu des mails plein de conseils de la part de gens qui ont déjà testé le sommeil polyphasique. J’apprécie les indications. Si vous avez déjà essayé personnellement et avez des conseils à donner, faites-le moi savoir.
Pour ce que je peux en dire pour le moment, aucune personne qui m’a contacté n’a réussi à suivre un modèle du sommeil polyphasique plus de quelques jours, donc ils n’ont jamais atteint le point d’adaptation supposé.
Bien que leurs conseils soient intéressants, je les prends avec précaution, étant donné que ces idées seules n’ont apparemment pas suffi pour les assurer de réussir. La privation de sommeil polyphasique est un territoire étrange, donc même des conseils qui paraissent raisonnables et intelligents pourraient très bien être ce qui provoquera un échec. La bonne façon de gérer ce processus n’est pas évident, mais je suis mon intuition quand tout le reste échoue.
Je suis d’accord qu’il est important de rester occupé parce que ne rien faire facilite le fait de se concentrer sur sa fatigue, et cela ne fait que rendre les choses plus difficiles. Mais je ne me sens pas capable de travailler sur un projet intellectuel important pendant cette expérience, et je suis aussi inquiet par le fait de me surcharger physiquement.
Question exercice, je fais une routine assez légère qui inclut des marches de 60 minutes plus environ 30 minutes de yoga par jour. Ce n’est pas éprouvant, mais cela m’aide à passer le temps. Comme je l’ai déjà dit, je pense que de la cuisine gourmet serait une des meilleures activités, en partant du fait que je ferai super attention à ne pas me découper les doigts.
Je peux aussi écouter des podcasts ou de la musique en cuisinant, donc cela pourrait m’aider à rester concentré. Les tâches répétitives comme peler ou couper les carottes ou faire des chips de banane dans le déshydrateur semblent être de bonnes activités ─ elles sont simples intellectuellement et physiquement, mais assez prenantes pour ne pas que mon cerveau s’endorme.
Je trouve que mon principal objectif maintenant est de trouver des façons créatives de passer le temps jusqu’à la prochaine sieste.
Je ne vais pas essayer d’être super productif pendant la période d’adaptation.
De plus, je le prends simplement un cycle à la fois. Je n’ai que 3h30 de veille entre la fin d’une sieste et le début de la suivante. Planifier des activités un cycle à la fois fonctionne bien.
C’est plus stressant si j’essaye de planifier 2 cycles ou plus à l’avance. Ce genre de choses sera logique à faire plus tard, une fois que je me serai habitué et que je me sentirai plus vif et énergique. Mais pour l’instant, mon intuition me dit que l’approche « un cycle à la fois » est la meilleure. Tenir le coup jusqu’à la prochaine sieste.
De cette façon je n’ai besoin de me concentrer que sur le cycle actuel, et de garder mon esprit concentré sur des objectifs atteignables à court terme au lieu de surcharger mon esprit avec la possibilité de jours de privation de sommeil. Rester dans le moment présent rend cela plus facile à gérer ─ c’est une des leçons que j’ai apprises des Marines qui ont réussi à terminer la « semaine en enfer », qui consiste en beaucoup de travail et peu ou pas de sommeil pendant environ 5 jours.
Ceux qui l’ont terminée disent que le secret était de rester concentré entièrement sur la tâche actuelle sans jamais penser à ce qui va suivre. Ceux qui pensaient aux prochaines 24 heures n’ont pas réussi.
Je vais m’efforcer de continuer mes articles quotidiens à propos de mes progrès, en espérant particulièrement qu’ils pourraient servir à ceux qui veulent essayer le sommeil polyphasique. Et puis taper ces articles m’aide aussi à passer le temps jusqu’à ma prochaine sieste.
Si tout va bien, je ne vais prendre que 20 à 30 heures de sommeil jusqu’à la fin du mois. Inconcevable !
Jour 2 : du sommeil polyphasique
Jusqu’ici, tout va bien. J’ai continué à faire toutes mes siestes à l’heure sans dormir plus. Ce jour-ci était plus dur que le précédent pourtant.
Mon meilleur cycle entre tous était celui de 5h à 9h hier. J’étais dans un état de conscience relax, mais avec virtuellement aucun bruit mental. Peut-être que mon esprit était trop fatigué pour penser… même pour penser à être fatigué. Mais je me sentais conscient et vif même dans la perception de l’absence de pensées. La seule chose sur laquelle je pouvais me concentrer était le moment présent.
J’ai cuisiné deux plats intéressants la nuit dernière : un curry de patates douces et des légumes au curry de coco. J’ai trouvé que la cuisine était un bon moyen de passer le temps pendant que tout le monde dormait. Essayer de lire la nuit dernière était très difficile ─ cela m’a rapidement rendu somnolent.
Le cycle de 1h à 5h était encore une fois le plus difficile, mais je me suis débrouillé. Je m’étais déjà conditionné à me lever avec un réveil, donc ce conditionnement fonctionnement encore très bien. Je pourrais avoir besoin de meilleures stratégies pour traverser le cycle 1h-5h cependant, parce que la somnolence atteint un pic pendant cette période, et l’énergie physique est aussi basse. Si cela empire, je vais risquer de piquer du nez.
Je me demande s’il serait utile d’utiliser une sieste supplémentaire au milieu de ce cycle pour le diviser un peu. Cela ne serait pas du sommeil paradoxal comme cela arrive en dormant trop, un peu de sommeil non-paradoxal en plus pourrait aider à passer le temps et à combattre la somnolence.
En fait, je me demande si la période d’ajustement ne serait pas plus facile dans l’ensemble; avec des siestes plus fréquentes, mais de la même durée; comme huit siestes toutes les trois heures au lieu de six toutes les quatre heures.
Est-ce que cela serait efficace pour conditionner le corps à s’habituer à entrer en sommeil paradoxal; dans des cycles de sommeil plus courts ? Je ne sais pas.
Mais si je sens que je suis sur le point de tomber de fatigue ou de somnolence; je pourrais essayer d’insérer une sieste supplémentaire de 20 minutes ici ou là. Les siestes ne sont pas totalement réparatrices, mais elles aident vraiment. Je ne pense pas que cela retarderait l’effet d’adaptation désiré; comme le ferait un sommeil de 3 heures.
D’après les expériences du sommeil polyphasique que j’ai lues de la part des autres; tout le monde a virtuellement eu des problèmes avec le fait de trop dormir de temps en temps; même en dormant avec des réveils. Mais jusqu’ici je n’ai pas entendu parler de quiconque essayant d’augmenter la fréquence de ses siestes; quand la fatigue était écrasante.
J’ai eu une baisse de l’appétit ce matin avec une légère sensation de nausée. Penser à manger ne me tentait pas beaucoup. Cela a été une petite lutte de tenir jusqu’à la sieste de 9h. J’ai dormi sainement mais je me suis réveillé groggy. Après cela j’ai pris un petit-déjeuner léger.
Mais je n’avais encore que peu d’appétit en cours de journée.
Autour de midi mon estomac gargouillait si fort que ma femme en faisait des commentaires; mais je ne m’en souciais pas assez pour manger. Je pensais « Laisse ton estomac gérer ses propres problèmes pendant un moment; et arrête de te prendre la tête avec ses plaintes insignifiantes. » Cela semblait plutôt sensé sur le moment… et ça l’est toujours.
Je devrais parler du fait que je fais cette expérience du sommeil polyphasique sans caféine. Un peu de caféine par ci par là rend les choses plus faciles à court terme; mais cela risquerait d’allonger la période d’adaptation; en particulier parce qu’il est connu que cela interfère avec la sommeil paradoxal ;ce dont j’ai le plus besoin.
Mon alimentation normale est naturellement exempte de tous produits venant d’animaux (végétarisme), mais je n’ai aucune idée de l’effet de l’alimentation sur cette expérience. J’ai noté que manger juste après une sieste est mieux que de manger juste avant; car la digestion rend plus difficile le fait de s’endormir rapidement.
Se concentrer est difficile, même simplement pour taper cette mise à jour.
Je me sentais comme un zombie ce matin, et cela empire depuis. Revenir au zombie habituel nécessiterait une amélioration de mon état actuel; qui est plutôt celui d’un zombie sans bras, ni jambes. Mentalement je ne pense pas avoir dépassé les 5 sur une échelle de 1 à 10 toute la journée.
À un moment j’ai passé près de 90 minutes allongé sur le canapé à regarder dans le vide; pendant que les divers membres de la famille flottaient autour. Certains d’entre eux ont essayé d’entrer en contact, mais je ne me souviens pas de ce qui est arrivé. C’était en fait semi-paisible, car j’étais tellement fatigué que mon esprit se sentait éteint, vide de toute pensée. Quelque part c’était comme de la méditation. J’étais conscient sans penser.
Article original jour 1 et jour 2 écrit par Steve Pavlina.