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Voici une conversation simulée sur la façon d’amorcer une transition de style de vie. Cet échange modélise de nombreuses conversations que j’ai eues par le passé.
Ami : Je n’aime vraiment pas mon travail.
Steve : Pourquoi ?
Ami : L’environnement ne me convient nullement, je n’ai pas l’impression que mon travail compte vraiment, et je ne me sens pas connecté avec mes collègues de travail. Je me sens vide quand je suis là… et même souvent stressé.
Steve : D’accord ! Maintenant, dis-moi, qu’est-ce que tu préfères créer à la place ?
Ami : Créer ? Eh bien… Je suppose que j’ai envie d’avoir plus de liberté. Et ce serait bien pour moi de me connecter plus souvent avec des gens intéressants. J’aimerais en réalité faire quelque chose qui apporte un plus.
Steve : C’est le même baratin que tous ceux qui sont coincés sortent. Cela est vague ; c’est absolument absurde.
Ami : Hein ?
Steve : Plus de liberté, fréquenter des personnes intéressantes et faire une chose qui apporte un plus ? C’est comme entrer dans un restaurant et dire au serveur : « Je vais commander à manger. Tu ne seras pas servi tant que tu n’auras pas commandé quelque chose en particulier. Tu n’as pas encore trouvé de solution, n’est-ce pas ?
Ami : Eh bien… non, mais c’est parce que je ne peux pas encore quitter mon travail. J’ai besoin d’argent.
Steve : Pour quoi faire ?
Ami : Pour payer mes factures. Le loyer et tout le reste.
Steve : En somme, tu as besoin d’argent pour être en mesure de continuer de financer ce style de vie que tu n’apprécies plus ?
Ami : Oui, je suppose que oui, mais dis-moi qu’est-ce que je suis censé faire d’autre ?
Steve : C’est à toi de répondre à cette question. Le monde attend… et attend… et attend ta réponse. Tous les jours tu donnes ta réponse, mais dans quelle mesure es-tu satisfait de ta réponse actuelle ?
Ami : Je n’en suis pas très satisfait.
Steve : Tu te souviens quand tu étais enfant et que tu demandais au père Noël ce que tu voulais pour Noël ? Demandais-tu des choses intéressantes ou de la liberté ou encore plus de contribution ?
Ami : Ah… non.
Steve : Tu demandais des choses spécifiques ou au moins tu apportais certaines précisions par rapport à ce que tu voulais n’est-ce pas ? Tu savais formuler des désirs clairs et demander ce que tu voulais vraiment.
Ami : Oui.
Steve : Et quand tu n’obtenais pas ce que tu voulais et que tu pleurais, est-ce que tu pleurais parce que l’un de tes vagues désirs n’avait pas été réalisé ? Ou était-ce parce que tu n’obtenais pas quelque chose en particulier, comme une crème glacée ou des bonbons ou encore une visite à un magasin de jouets spécifique ?
Ami : Je comprends ce que tu dis, mais comment cela s’applique-t-il aujourd’hui ?
Steve : Quand tu as des désirs vagues et peu motivants, tu ne peux pas être très excité dans ta manière de les désirer. Tu n’as rien de concret auquel t’accrocher. Ces vagues désirs ne créent pas en toi une irrésistible soif. Tu ne ressens aucune impulsion à passer à l’action. Et quand tu ne parviens pas à réaliser ces désirs, tu ne peux pas être très déçu, car tu n’es même pas certain de ce que tu manques. Par conséquent, tu restes dans un statuquo.
Ami : C’est à peu près ce que je ressens chaque jour au travail.
Steve : Comment va ta vie de couple ?
Ami : Euh… Quelle vie de couple ?
Steve : Es-tu heureux dans ta situation actuelle ?
Ami : J’aimerais déjà avoir une relation.
Steve : Avec quel genre de partenaire ?
Ami : Quelqu’un d’agréable, de gentil et d’aimant.
Steve : Tu veux un chien ?
Ami : Encore trop vague ?
Steve : Comment peux-tu désirer quelque chose d’aussi flou ? Comment peux-tu être déçu si tu n’obtenais pas cela ?
Ami : Mais n’est-il pas préférable de garder mes options ouvertes et ne pas être trop précis pour que je ne sois pas déçu ?
Steve : Quels sont les résultats que tu as obtenus avec cette approche jusqu’à présent ?
Ami : Hummmm ! Je suppose qu’elle ne fonctionne pas vraiment.
Steve : Notre cerveau est activé par des buts et des désirs clairs. Un désir spécifique conduit à l’action. Un désir vague conduit à des reports sans fin parce que ton cerveau n’arrive pas à comprendre les actions requises, tout comme le serveur confus qui ne sait pas comment t’apporter de la nourriture, même si le restaurant est plein de nourriture. En gardant tes options ouvertes, tu ne reçois rien.
Ami : C’est ce dont j’ai le plus besoin – déterminer les actions à entreprendre. Si je connaissais les différentes actions à entreprendre, je pourrais faire des progrès.
Steve : Tu penses à l’envers. Beaucoup de gens pensent que leur principal problème est qu’ils ont besoin de connaitre les mesures à prendre avant de pouvoir changer de style de vie, mais c’est rarement le cas. Les actions à entreprendre pour les transitions de style de vie sont très personnelles, et les actions que tu dois entreprendre sont propres à tes réalités. Ce n’est pas aussi simple que de copier une recette. C’est à ton propre cerveau de concevoir les étapes des différentes actions que tu dois entreprendre. Notre cerveau est brillant pour réaliser ce genre d’exercice quand nous avons un désir clair pour lequel nous sommes engagés. Nous faisons cela toute notre vie. Chaque fois que tu décides ce que tu veux manger, ton cerveau trace les étapes de l’action et tu fais de ton désir une réalité. La grande question, c’est de savoir ce qu’il faut manger.
Ami : Je sais que je ne veux pas rester indéfiniment dans mon travail.
Steve : Tant mieux pour toi. Si tu sais ce que tu ne veux pas manger, cela t’aide-t-il à préparer un repas ?
Ami : Je suppose que non, mais cela n’aide-t-il pas un peu ?
Steve : Pas vraiment. Ne pas vouloir quelque chose ne te mène pas très loin. Si un enfant dit au père Noël ce qu’il ne veut pas pour Noël, que doivent faire les elfes ? Dire à ton cerveau que tu ne veux pas quelque chose ne te donne pas automatiquement une alternative claire et convaincante. Par conséquent, par défaut, tes habitudes actuelles te maintiendront où tu es. Ton cerveau a besoin de cibles spécifiques pour commencer à contourner ses vieilles habitudes. Les gens restent même dans des relations abusives pendant des années jusqu’à ce qu’ils commencent à envisager une nouvelle vie en dehors de la relation. Le cerveau a besoin d’une cible, pas d’autre chose. Même un plan d’évacuation a besoin d’une destination.
Ami : Jusqu’à quel point dois-je être précis ?
Steve : Tu dois être assez précis pour que tu te sentes de plus en plus motivé et que tu passes à l’action pour faire de ton objectif une réalité. Assez précis pour que tu puisses voir le résultat que tu vises comme une photo ou un film.
Ami : Peux-tu me donner un exemple ?
Steve : Aimes-tu voyager ?
Ami : Bien sûr, mais je n’ai pas beaucoup de temps pour cela actuellement.
Steve : Où aimerais-tu aller ?
Ami : J’aimerais visiter plusieurs endroits… l’Europe, la Chine, l’Australie, l’Inde, l’Amérique du Sud.
Steve : Sont-ce des destinations spécifiques ?
Ami : Je dirais que oui… non ?
Steve : D’accord, allons réserver un vol pour l’Inde sur Expedia tout de suite.
Ami : Oh ! Je crois que je vois ce que tu veux dire. Je ne peux pas aller en Inde. Il me faut choisir une ville (ou des villes), n’est-ce pas ?
Steve : Voyager en Inde est un vague fantasme, pas un désir ou un but réel. Par contre, si tu choisis une ville comme Bombay, tu peux commencer à donner vie à ton projet de voyage. Tu peux commencer à te renseigner sur les vols et les lieux d’hébergement et à faire des recherches sur ce qu’il faut y faire. J’ai voulu aller en Europe pendant de nombreuses années, et rien ne s’est passé jusqu’à ce que je choisisse enfin une ville. Six jours après avoir choisi une ville, j’étais à Paris. Mon cerveau ne comprenait pas comment voyager en Europe, mais il pouvait facilement accomplir les actions requises pour me mener à une destination spécifique.
Ami : Mais que faire si je n’ai pas encore de destination précise en tête ?
Steve : Ce n’est pas grave si ton désir est très sommaire – beaucoup de désirs commencent de cette façon – mais tu ne dois pas laisser ton désir à ce stade, tu ne dois pas non plus rester immobile. Il te faudra peut-être faire un peu de recherche pour transformer un désir vague en objectif, mais essaie de passer rapidement cette phase. Il vaut mieux passer plus de temps à se fixer des objectifs, à les atteindre et à acquérir de l’expérience, même si tu commets des erreurs en cours de route, que de rester coincé avec des désirs flous… ou pire, de s’attarder sur des choses qui ne t’intéressent pas.
Ami : Alors, comment dois-je procéder pour quitter mon emploi ?
Steve : Ça dépend. Vers quoi souhaites-tu faire faire la transition ?
Ami : Je suppose que je ne sais pas vraiment. C’est d’ailleurs pour cela que je suis coincé ?
Steve : Oui. Qu’est-ce que ton cerveau est censé faire sans objectif clair ? Il attend certaines décisions de ta part.
Ami : Sur quelle base dois-je faire la transition alors ?
Steve : Il te revient de répondre à cette question. Si tu me demandes ce que tu devrais faire, je te dirai que tu devrais devenir mon esclave à plein temps, car cela semble une bonne affaire pour moi. Personne ne se soucie de ta vie autant que toi-même, et personne ne s’investit autant que toi dans le résultat. Ne donne pas le pouvoir aux autres pour qu’ils prennent cette décision à ta place, pas même moi. En vérité, il n’y a pas de devoir. Tu es libre de choisir ce que tu veux.
Ami : Et si je ne sais pas ce que j’aime ?
Steve : Alors tu choisis de maintenir le statuquo. Ce sera ton résultat par défaut.
Ami : Ça craint un peu.
Steve : Tu as choisi ce boulot, et tu l’as eu. C’est un succès, pas un échec. Si tu n’es plus satisfait des résultats de cette décision, tu peux choisir autre chose. Et si tu ne sais pas quoi choisir, alors tu peux explorer.
Ami : Explorer ?
Steve : C’est ce que je fais quand je ne suis pas sûr de la prochaine direction à prendre. Cela fonctionne à merveille, et c’est aussi très amusant. Tu vois… on ne peut pas vraiment savoir les retombées d’une décision avant de la prendre. Je suis un grand partisan du « essayer avant d’acheter ». C’est comme cela que je vendais mes jeux vidéo. Je laissais les gens jouer à la démo gratuite, et s’ils aimaient le jeu, ils pouvaient maintenant prendre la décision d’acheter la version complète. Comme cela, il n’y a aucun risque. C’est la même chose avec les transitions de style de vie. Nous pouvons plonger dans de nouvelles expériences pour voir comment les choses se passent. Après quoi, nous nous engageons sur le long terme quand nous trouvons quelque chose qui nous convient.
Ami : Peux-tu me donner un exemple ?
Steve : Supposons que quelqu’un t’offre un repas que tu n’as jamais essayé auparavant. Comment sauras-tu si tu aimes cela ? La seule façon de le savoir, c’est de gouter le repas en question. Prends une bouchée et vois comment ton corps réagit. Alors tu le sauras. Comment peux-tu savoir si tu aimeras le fait d’être végétalien, entrepreneur, nomade numérique, etc. si tu n’essaies jamais ces expériences ? Tu peux essayer tout cela sans engagement pour voir comment tu t’en sors, par exemple en faisant un essai de 30 jours pour commencer. Tu peux également t’investir d’autres façons, par exemple en rejoignant un club ou un groupe de rencontre, et en voyant si l’expérience te dégoute ou te donne encore plus envie.
Ami : Et quoi ensuite ?
Steve : Quand tu goutes quelque chose de nouveau et que tu découvres que tu aimes cela, tu peux désormais former des désirs plus clairs et plus précis et commencer à te fixer des mini objectifs. Supposons que tu rejoignes Toastmasters, et que tu aimes bien ce que tu y trouves, alors tu décides de faire ton premier discours pour briser la glace. Tu fais cela, et tu remarques que la chose devient plus intéressante, alors tu décides de compléter le premier manuel de discours et de faire neuf autres discours.
Ensuite, tu pourrais essayer de participer à un concours de discours. C’est particulièrement utile si tu peux entrer en contact avec des personnes qui ont vécu des transitions similaires ou qui sont en train de les vivre, car elles t’aideront à voir que tes problèmes sont tous résolubles. Quand tu vois des gens qui se fixent des objectifs précis et font de bons progrès, et les autres personnes qui ont des objectifs flous et qui ne vont nulle part, le contraste est indéniable, et le choix du groupe auquel tu aimerais appartenir sera évident. La clarté est très motivante, et quand tu en as assez, tu te retrouveras souvent en train de sprinter sans avoir l’impression de faire un effort.
Ami : Que faire si je suis coincé à penser à ce que je ne veux pas parce que je fais cela depuis si longtemps ?
Steve : Commence par reconnaitre que c’est un comportement inintelligent. Pour être franc, c’est idiot de continuer de faire cela. Un tel agissement ne te servira à rien et cela n’aidera pas non plus les autres. Alors donne à ton esprit une meilleure alternative sur laquelle se concentrer. Il est généralement trop difficile de se surprendre avec un discours intérieur négatif et de changer de cap – pour la plupart des gens, cela demande beaucoup trop de vigilance – alors je recommande plutôt des vagues fréquentes de pensées positives tous les jours, ce qui finira par étouffer les schémas négatifs. Il suffit d’ignorer complètement les modèles négatifs.
Ami : Oui, mais comment ?
Steve : Une façon simple de le faire, c’est d’utiliser la même approche qui a fait des merveilles pour Scott Adams. C’est le créateur des célèbres Dilbertcomics. Alors qu’il exerçait un métier qu’il n’aimait pas, il a commencé à écrire 15 fois par jour sur une feuille de papier, « Moi, Scott Adams, je vais devenir un dessinateur de bandes dessinées syndiqué. » Très vite, il s’est retrouvé à se lever tôt pour travailler sur des bandes dessinées quelques heures avant le travail chaque jour.
Aujourd’hui, Dilbert est syndiqué dans environ 2000 médias dans le monde. Il a confié que le processus pour parvenir à cet accomplissement a été tout à fait remarquable une fois qu’il a adopté cette simple habitude. J’ai aussi utilisé cette méthode. Toutes les heures environ, je réécris mon principal objectif sur une feuille de papier sur mon bureau. Cela ne prend que quelques secondes, et la répétition continue tout au long de la journée me permet de rester concentré en plus de rendre l’objectif de plus en plus crédible. Très vite, je me suis retrouvé en train de prendre des mesures supplémentaires pour progresser, même les jours où j’avais l’impression qu’il fallait m’arrêter pour la journée ou prendre une pause. C’est une technique simple, mais très efficace et facile à utiliser.
Ami : J’aime cette idée. Penses-tu que je peux simplement saisir le message au lieu de l’écrire à la main ?
Steve : Personnellement, j’aime l’écrire sur papier. C’est plus lent, ce qui m’amène à prendre un peu plus de temps pour penser à l’objectif. Je suppose que tu peux le saisir, mais je pense qu’il serait plus efficace de l’écrire. Par exemple, si tu affirmes un objectif financier, tu remarqueras que dessiner un signe de dollar accompagné d’un chiffre est différent de saisir le tout. La sensation tactile supplémentaire touche davantage le cerveau.
Ami : Alors, que dois-je commencer à affirmer ?
Steve : « Je suis l’esclave à plein temps de Steve. »
Ami : Tu m’as bien eu… pas de devoir.
Steve : C’est à toi de décider. Fais de ta décision quelque chose de positif et de binaire. Ne fais pas des affirmations vagues et absurdes comme : « je veux mener une vie indépendante. » Binaire signifie qu’il y a une frontière claire entre avoir et ne pas avoir. Si tu écris : « Je gagne 10 000 $ par mois », c’est plutôt binaire. Ton revenu est soit de 10 000 $ ou plus, soit il ne l’est pas. Si ton revenu varie d’un mois à l’autre, tu peux utiliser une moyenne annuelle pour voir si tu as atteint ton objectif.
Créée un énoncé avec une ligne de démarcation nette entre les objectifs réalisés et ceux qui ne le sont pas. Il ne doit pas avoir une frontière floue. Utilise cette règle de base : Si tu présentes ta situation à 10 observateurs qui peuvent faire preuve d’objectivité et de logique, les 10 observateurs devraient s’entendre à l’unanimité sur la question de savoir si tu as atteint l’objectif ou non.
Ami : D’accord, c’est logique.
Steve : Aujourd’hui, il y a tellement d’influences qui peuvent nous distraire et nous faire dévier du chemin. Lorsque nous commençons à appliquer régulièrement nos objectifs à notre cerveau, cela nous aide vraiment à rester concentrés et à progresser. Il faut du temps pour atteindre les grands objectifs, et pour beaucoup de gens, le plus grand risque est de perdre de vue un objectif et de s’écarter du droit chemin. Il nous faut donc nous recentrer au quotidien pour être certains que nous ne perdons pas de vue notre objectif. Prendre quelques secondes pour renforcer ton objectif principal toutes les heures est une bonne façon de maintenir le cap.
Ami : D’accord, mais j’ai besoin de temps pour réfléchir à ce que je veux.
Steve : Pour la plupart des gens, c’est une tactique dilatoire. Tu seras distrait et tu oublieras. Je te suggère de prendre quelques minutes pour choisir un objectif à affirmer, commencer à t’exercer dès aujourd’hui et le faire tous les jours. Si tu fais un mauvais choix par rapport à ton but, tu le sentiras après un certain temps. Alors, tu pourras revoir l’objectif et continuer à aller de l’avant. Il est préférable de donner à ton cerveau un but clair sur lequel se concentrer et de le laisser réagir plutôt que de rester coincé dans un pays inconnu pendant que tu continues de réfléchir indéfiniment.
Ami : C’est un état d’esprit différent de celui auquel je suis habitué.
Steve : Il faut de la pratique, mais c’est beaucoup plus efficace que de penser constamment aux idées en général. Choisis une direction et pars. Vois quels sont les résultats. Apprends et grandis à partir de cette expérience. Utilise cette expérience pour fixer des objectifs plus intelligents et qui correspondent mieux à tes valeurs. Passe à l’action. Accumule plus de résultats et d’expérience, et répète sans cesse le processus. Cela t’aidera à grandir beaucoup plus vite que de passer ton temps à réfléchir sans cesse. Imagine un enfant qui essaie d’analyser les mécanismes de la marche ou de la parole avant de faire un essai lui-même. Ce serait ridicule. Et c’est de cette même manière que les gens ont l’air ridicules quand ils essayent de tout analyser au lieu d’acquérir de l’expérience.
Ami : Mais une analyse minutieuse ne nous aide-t-elle pas à éviter de nombreux problèmes ?
Steve : Oui, quand elle est faite correctement. Si tu lances un vaisseau spatial ou planifies une bataille, alors une planification minutieuse est utile. Cependant, même dans ces situations, nous apprenons encore beaucoup de l’expérience. De plus, il doit y avoir un élan vers une sorte de lancement ou d’engagement, ou rien de significatif ne se produit. La meilleure analyse est toujours faite avec des objectifs clairs à l’esprit, comme la mise en orbite d’un satellite par un navire.
La plupart du temps, quand les gens affirment qu’ils analysent leur vie, ils s’engagent dans une pensée circulaire sans se diriger vers un but clair. Ils essaient de trouver quoi faire en réfléchissant à ce qu’il faut faire. C’est une erreur. C’est en agissant que tu trouves quoi faire. Tu dois explorer. Tu dois acquérir de l’expérience étant donné que l’expérience confère une grande clarté. Comment sais-tu quels aliments tu aimes ? En dégustant beaucoup d’aliments différents. Comment sauras-tu quel style de vie tu aimeras et pourras maintenir ? En procédant de la même manière… c’est-à-dire en explorant et expérimentant différentes possibilités. Même lorsque tu ne sais pas avec précision le style de vie que tu souhaites adopter, tu peux toujours choisir un mode que tu aimerais bien essayer.
Ami : Il va me falloir du temps pour digérer tout cela.
Steve : Ton esprit peut suivre le rythme. Ton cerveau est naturellement doué pour cela – il est câblé pour atteindre des objectifs clairs comme trouver de la nourriture et de l’eau. Quand tu commences à lui donner des objectifs clairs, la vie peut prendre un cours apparemment miraculeux. Ton cerveau passera à la vitesse supérieure et commencera à t’inonder d’idées, d’actions et de motivation. Tu remarqueras que tu commences automatiquement à adopter de nouveaux comportements qui te permettront de te rapprocher de ton but.
Ami : J’aimerais bien ça. Je vais commencer l’exercice d’écriture aujourd’hui. Je crois que j’ai une idée de ce par quoi commencer, alors je devrais commencer, n’est-ce pas ?
Steve : Oui, tu devrais.
Ami : D’oh !
Note : Cet article est une traduction de l’article Getting Started with a Lifestyle Transition de Steve Pavlina. C’est donc lui qui s’exprime dans le « je » de cet article !
Très chouette article qui me conforte dans mon idée qu’un objectif clairement identifié, écris noir sur blanc, est le début du passage à l’action et de la transformation de toute une vie. Je suis en plein chemin.
Justement dans l’article que je t’ai proposé pour le Carnaval je conseille de transformer sa bonne résolution en objectif précis de manière à le découper en un plan d’actions !
J’aime beaucoup le format de l’article ! C’est très sympa, merci pour la traduction Olivier.
Belle journée