Le développement personnel pour les gens intelligents

Le meilleur guidage

InfluencesDans son dernier livre, Manifesting for Non-Gurus (La manifestation pour les non-gourous, ndt), Robert MacPhee oppose deux méthodes différentes pour faire de vos désirs une réalité. Il faut de l’influences.

La première méthode est de définir le résultat que vous cherchez à atteindre puis de vous lancer dans l’action. D’ajuster votre approche en cours de route, et de continuer jusqu’à ce que vous y parveniez. Cette approche est facile pour commencer, mais comme le souligne Robert, vous allez fondamentalement foncer dans les obstacles qui se dresseront devant vous. Très souvent ces objectifs déraillent bien avant d’être atteints. Cela vous semble familier ?

La seconde méthode, et la base du livre de Robert, consiste en 5 étapes :

  1. Posez-vous la question: Qui suis-je ?
  2. Cherchez à savoir: Qu’est-ce que j’ai l’intention d’attirer ?
  3. Demandez-vous Comment est-ce que je me sentirai (quand je vivrai ce que j’essaye d’attirer) ?
  4. Débarrassez-vous de ce à quoi vous êtes attaché
  5. Passez à l’action avec inspiration

Avec cette seconde méthode, vous ne fixez pas d’intention ou d’objectif avant la deuxième étape.

Qui êtes-vous ?

Ce que j’aime dans la méthode de Robert est qu’elle commence par un approfondissement de votre sentiment d’identité personnelle.

Pour ce qui est de fixer de nouveaux objectifs ou de définir leurs désirs, beaucoup de gens luttent pour découvrir ce qu’ils veulent. Ils se concentrent sur les aspects extérieurs de la manifestation ou de la réalisation de leur objectif, et ils restent coincés parce qu’ils ne savent pas comment choisir parmi les possibilités infinies de ce qui peut être créé dans le monde extérieur.

Une raison pour laquelle les gens luttent est qu’ils n’ont pas une véritable sensation de qui ils sont. Donc ils se jettent sur des désirs qui viennent principalement d’influences extérieures, mais ces désirs peuvent ne pas être alignés avec la meilleure image qu’ils peuvent avoir d’eux-mêmes.

En début de mois j’ai assisté à une conférence de 3 jours pour les entrepreneurs. Comme je m’y attendais dans ce genre d’évènement, il y eu énormément d’argumentaires de vente de produits et de la vente incitative. Après que chaque conférencier ait fini sa présentation, certains spectateurs allaient dans le fond de la salle et achetaient ce que le conférencier voulait leur vendre. Mais combien de ces gens achetant ces produits vont vraiment y donner suite ?

S’ils devaient se poser la question Qui suis-je ? et y répondre sérieusement, est-ce qu’une partie de leur réponse serait vraiment « Je suis un investisseur immobilier à succès » ? Si non, alors pourquoi ont-ils dépensé 500$ pour un programme d’investissement dans l’immobilier ?

Pour une fraction de ces achats, il y a peut-être un fort alignement entre le produit et le client. Mais le reste des gens a surtout agi en suivant une impulsion qui ne s’aligne pas avec leur identité intérieure, et le résultat est prévisible : un an plus tard ce même produit d’information sera encore dans son emballage.

Le pire est que certaines de ces personnes vont s’en vouloir pour leur manque de discipline et pour ne pas avoir donné suite à leur achat, alors que leur véritable erreur a été de faire un mauvais achat qui n’était pas aligné avec qui ils sont vraiment. Au lieu de faire un choix conscient et intelligent, ils ont suivi le mouvement. Leur désir a été dicté par une influence extérieure.

Combien de mauvaises décisions de même nature avez-vous faites au fil des ans ? Qu’est-ce qui s’est empilé dans vos armoires, dans votre garage, dans votre disque dur, etc. ?

Les influences extérieures

Il est très facile de fixer des objectifs et des intentions qui ne sont pas alignées avec qui vous êtes. C’est un piège très commun, donc ne vous sentez pas mal si vous vous êtes beaucoup fait arnaquer. Il y a certainement beaucoup de commerciaux qui vous influenceront et vous feront prendre des décisions idiotes. Allumez simplement la télé, et il y aura des gens qui essayeront de vous influencer d’une façon ou d’une autre. Ou sortez simplement de chez vous et parlez à des gens. Vous serez automatiquement sujet à des influences extérieures.

Tous ne sont pas attirés par les profits ou par les ventes à faire. Même des amis et des membres de votre famille peuvent vous influencer et vous pousser à faire des choses qui ne sont pas vraiment alignées avec qui vous êtes.

Ces influences ne disparaissent pas. Elles vont toujours être présentes dans votre vie à un niveau ou à un autre. Mais quand il est temps de fixer des intentions ou des objectifs sérieux pour vous-même, c’est là que vous avez besoin de prendre du recul vis-à-vis de ces influences et d’être présent avec vous-même.

Même si vous ne pouvez pas totalement échapper à l’influence extérieure – à moins d’aller emménager sur une île déserte, cela dit – vous pouvez faire en sorte de limiter votre exposition en baissant le volume, pour ainsi dire.

C’est une raison pour laquelle j’ai décidé de fermer mon formulaire de contact en ligne l’an dernier, et cela a aussi joué un rôle dans ma décision de quitter Facebook le mois dernier. Je n’essayais pas de fuir et d’être asocial. J’aime interagir avec les gens, en particulier les gens orientés vers le développement personnel qui veulent en appeler à moi. Cependant, il y a eu tellement d’influences extérieures qui me poussaient à aller dans des directions différentes (écris sur ci, parle de ça, aide-moi pour ci) que j’ai commencé à me sentir comme une bille dans un flipper.

J’ai eu la sensation que j’invitais tellement d’influences extérieures que je perdais contact avec mon guidage intérieur. Il est devenu difficile de m’écouter et de prendre de bonnes décisions parce que mon esprit était constamment encombré de pensées injectées par d’autres personnes. Je me suis senti plus occupé que d’habitude mais moins productif en même temps.

Certaines influences extérieures peuvent être très positives, mais la somme totale de tout un tas d’influences disparates n’est généralement pas harmonieux. Cela peut en fait être assez dissonant. Imaginez à quoi ressemblerait votre vie si vous essayiez de dire oui à toutes les influences intérieures qui veulent quelque chose de vous. Des je devrais surchargeront votre esprit.

Souvent nous absorbons ces influences inconsciemment, sans même réaliser que cela arrive. Puis quand nous nous asseyons pour être clair vis-à-vis de nos intentions, nous finissons par régurgiter certaines de ces influences extérieures comme si c’était nos propres objectifs. Nos intentions sont encombrées de trop d’éléments qui ne correspondent pas à qui nous sommes à l’intérieur.

Moi supérieur

Comment vous sentez-vous ?

L’étape 3 de la méthode de Robert est de vous demander comment vous vous sentirez quand votre intention deviendra une réalité. Cela nécessite de réfléchir soigneusement. L’impression de surface pourrait être « Je me sentirai bien. » Mais si nous envisageons toutes les conséquences de l’intention en question, la vraie réponse pourrait ne pas être aussi rose.

Quand nous faisons une erreur, alors nous découvrons généralement la vérité de nos sentiments plus tard – quand nous essayons de passer à l’action. Nous pourrions aussi souffrir de sentiments mitigés qui mènent à l’autosabotage et à la procrastination.

Nos sentiments peuvent être un guide puissant pour qui nous sommes vraiment. Ils peuvent être très difficiles à déchiffrer, mais globalement ils font du très bon boulot pour nous indiquer la bonne direction, si nous nous arrêtons et prenons le temps de les écouter soigneusement.

Socialement parlant, j’aime interagir avec les gens qui lisent mon travail, mais quand j’avais beaucoup de canaux de communication ouverts pour que les gens puissent me contacter (mon formulaire contact en ligne, Facebook, Twitter, nos forums de discussion, les ateliers en ligne, les rencontres en face-à-face quand je voyage), c’est devenu écrasant.

Les influences extérieures m’ont principalement poussé à être plus accessible. Tu devrais avoir une page Facebook. Ajoute aussi une fan-page. Organise plus de rencontres. Poste plus de tweets qui nous inspirent. Écris un autre livre. Fais une interview avec moi. Et ainsi de suite.

Cela semblait une direction raisonnable au début. L’accessibilité est une bonne chose, non ? Évidemment c’est mieux que l’inaccessibilité, hein ?

Mais quand j’ai réellement suivi cette voie, mon sentiment sur le sujet est devenu de moins en moins harmonieux.

Parfois j’aimais cela. C’est vraiment agréable de se connecter avec tant de gens très cools. Mais parfois je ne me sentais pas très bien. La communication semblait sans fin et écrasante. Je n’aimais pas avoir à faire tant de tri simplement pour tenir le rythme. Est-ce que j’étais sur la bonne voie avec toute cette accessibilité, ou est-ce que c’était une erreur ?

Je ne pouvais pas vraiment trouver du sens à ces sentiments parce que le volume des influences extérieures dans ma vie créait tellement de désordre mental que si j’essayais de me connecter à mon vrai moi, j’entendais surtout les pensées des autres gens surgir hors de moi. Il était difficile de dire quelles pensées étaient vraiment les miennes.

Y a-t-il des situations dans votre vie en ce moment où vous souffrez de sentiments mitigés ? Faites-vous face à une décision difficile du type « Dois-je rester ou bien partir » ? Il se pourrait que la raison pour laquelle vous luttez pour trouver la clarté est que vous êtes bombardé par des influences extérieures dissonantes, ce qui rend quasiment impossible de discerner quelles pensées sont vraiment les vôtres.

Est-ce vraiment qui je suis ?

Quand vous remarquez que certaines parties de votre vie ne vous paraissent pas bonnes, je pense qu’il est sage de faire une pause pendant un moment et de se connecter avec votre véritable identité. Mais pour le faire, vous pourriez avoir besoin de baisser le volume des influences extérieures.

Quand j’ai finalement réussi à déconnecter suffisamment d’éléments extérieurs qui me parvenaient chaque jour, une chose merveilleuse est arrivée. D’abord, je me suis senti soulagé. Au bout de quelques semaines, j’ai commencé à connaître une plus grande clarté mentale vis-à-vis de mes objectifs et de mes intentions. Il est devenu beaucoup plus facile de planifier. Mon flux de travail a accéléré.

Le bruit dissipé, je pouvais clairement voir quels nouveaux objectifs et intentions étaient cohérents avec ma véritable identité et lesquels ressemblaient plus à des injections de pensées qui seraient venues de l’extérieur.

J’aime souvent faire une simple méditation où je visualise une pièce avec deux chaises face-à-face. Je m’imagine assis sur une chaise, et j’invite mon moi meilleur et supérieur assis sur l’autre chaise. Parfois j’invite mon futur moi, une version de moi avec 5 ans de plus.

Cela fonctionne également très bien. Mais dernièrement j’ai obtenu les meilleurs résultats en me connectant à une version alternative de la réalité de mon moi présent. Sa réalité est celle dans laquelle je suis le plus heureux et le plus épanoui. L’élément le plus important de cette méditation est que je consulte une autre version de moi-même que je sens plus sage d’une certaine manière.

Alors j’imagine avoir une conversation avec mon autre moi.

La principale valeur de cet exercice n’est pas d’obtenir des réponses spécifiques à des questions. La valeur vient de la connexion avec mon vrai moi et du fait que j’ai une meilleure sensation de qui il est vraiment. Quel genre d’homme est-il ? À quoi accorde-t-il le plus de valeur ?

Quand je comprends qui est mon moi supérieur, alors j’ai une sensation plus claire de l’homme que je souhaite devenir. Comprendre cela m’aide à fixer plus facilement les bons objectifs et les bonnes intentions. Quand je fixe des objectifs avec ce niveau de compréhension, j’ai plus de chances de les suivre jusqu’au bout parce qu’elles sont bien alignées avec le genre d’homme que je désire le plus être.

Cela pourrait être des objectifs très difficiles, mais j’ai moins de chances d’avoir des doutes personnels quant au fait que je les désire. Je sais simplement qu’ils sont bons pour moi.

Un exemple de ce genre d’objectifs est le moment où j’ai décidé de quitter l’industrie des jeux vidéo en 2004 et de lancer un nouveau site de développement personnel. Cela s’est assurément bien passé. Comme l’objectif était aligné avec mon moi supérieur, je n’ai pas souffert de doutes personnels. Je savais que c’était la bonne voie à suivre pour moi.

Mon moi inférieur aime demander Que devrais-je faire ? Mais chaque fois que je me pose cette question, j’obtiens des réponses différentes, en fonction des influences extérieures les plus fortes ou les plus infectieuses à ce moment-là.

Je trouver qu’une meilleure question à me poser est : Qu’est-ce qu’il ferait ? où le « il » est mon moi supérieur.

En envisageant les différents chemins possibles, je peux me demander Est-ce que cela m’aide à m’aligner davantage avec mon moi supérieur ? Si la réponse est non ou probablement non, alors je sais que c’est un chemin que je devrais rejeter. Si je suis un tel chemin, je ne vais pas me sentir bien, je vais souvent douter de moi, et je vais rencontrer beaucoup de résistance en cours de route. Mais si c’est un chemin qui s’aligne bien avec mon moi supérieur, alors j’ai tendance à connaître un élan merveilleux et un grand épanouissement.

L’idée principale ici est de fixer des objectifs et des intentions très précautionneusement. Vous pouvez perdre beaucoup de temps et subir une frustration inutile si vous essayez de suivre un chemin qui ne s’aligne pas avec la personne que vous voulez le plus être.

Accepter le paradoxe de l’influences extérieures

Quand j’imagine mon moi supérieur, je vois toutes les qualités que je valorise le plus. Je suis fort, discipliné, confiant, courageux, brillant, concentré, tenace mais aussi : aimant, attentionné, plein de compassion et de gentillesse, flexible, intensément curieux, spontané. Mon moi supérieur garde une vie simple, mais en fait beaucoup. Sa préférence est un style de vie loin de la norme, mais il peut quand même se connecter avec les gens.

Dans ma réalité présente, je lutte souvent pour équilibrer ces différents aspects. Mon moi supérieur, cependant, est capable de les mêler harmonieusement en un tout parfait. Plus je prends le temps de comprendre qui il est et comment il est capable d’intégrer toutes ces qualités apparemment paradoxales, plus j’ai de clarté quant à mon propre chemin de développement personnel.

Il y a un moment j’ai vu un bon ami qui est un investisseur à succès dans la technologie. À un moment de notre conversation, il m’a dit « Steve, tu es un peu paradoxal. Je veux dire… D’un côté, tu es un entrepreneur à succès, et tu es également très intelligent. Mais d’un autre côté, tu n’es pas un connard comme beaucoup d’autres entrepreneurs et d’autres personnes intelligentes que je connais.

Tu te soucies vraiment des gens, et quand on te voit en personne tu es très amical et il est facile de te parler, mais la plupart des gens qui sont comme ça ne peuvent pas développer une entreprise à succès qui rapporte de l’argent. » Puis il m’a expliqué comment il se considérait lui aussi comme un paradoxe, et il a expliqué comment cela l’aidait à accepter ces éléments apparemment conflictuels.

La vérité selon moi est que le paradoxe est seulement une illusion. Les influences extérieures nous conditionnent à croire que nous devons agir d’une façon ou d’une autre. Les personnages fictionnels comme ceux que nous voyons dans les films et les séries sont souvent représentés d’une façon qui nous laisse à penser que si nous développions ces mêmes qualités positives, alors nous devons sacrifier les autres. Les véritables êtres humains sont plus riches et plus complexes que n’importe quel personnage de fiction, peu importe à quel point on a pu développer ce personnage.

En cherchant  la force, le succès et le pouvoir, alors nous sommes censés être moins aimants, moins attentionnés, et plus froids. Si nous voulons être aimants et compréhensifs, nous devons être moins ambitieux. Si c’est la discipline que nous désirons, nous ne pouvons pas être impulsifs ou spontanés.

Avez-vous déjà adhéré à de telles idioties ? Cela m’est clairement déjà arrivé.

Par exemple, si je poste un article dur sur l’amour, alors d’après les commentaires je dois être un type assez dur-à-cuire, car il est évident que seul ce genre d’homme écrirait un tel article. Cela m’amuse de penser qu’il y a des gens qui croient vraiment que je suis ce genre d’homme, comme si je traversais chaque journée en essayant de tout faire comme un dur-à-cuire.

Si je poste un article plein de compassion et centré sur le cœur, alors les commentaires essayent de me faire croire que je suis un homme très sensible, car il est évident que seul ce genre d’homme écrirait quelque chose comme ça. Mais pour ceux qui en avaient déjà conclu que j’étais un dur à cuire, alors c’est que ce coup-ci j’ai dû avoir un jour sans. 😉

Je pense que le paradoxe apparent n’est en réalité pas du tout un paradoxe. La vérité est que les qualités peuvent joliment se mêler, tout comme différents instruments peuvent être utilisés pour créer une belle musique. Vous n’avez pas à choisir entre être un instrument à percussion ou à cordes. Vous pouvez être les deux en même temps.

Si j’écris un article pour demander à mes lecteurs ce qu’ils aimeraient que j’aborde, ou le genre de produits qu’ils préfèreraient que je sorte, livre, atelier, etc., quelqu’un va poster ce genre de chose sur le fil de discussion du forum : « Qui êtes-vous et qu’avez-vous fait de Steve ? » Apparemment mon personnage n’est pas autorisé à douter ou à demander des avis. Je vous prie de m’excuser d’aller contre ma programmation.

C’est véritablement le genre de programmation qui est injectée dans notre esprit, souvent sans que nous en soyons conscient. D’autres s’attendent à ce que nous nous comportions d’une certaine façon, et ils nous communiquent leurs attentes, que ce soit directement ou indirectement. Avec le temps, leurs attentes se mêlent à nos pensées dominantes, et leurs attentes deviennent nos attentes personnelles.

À un certain moment il est bon de prendre du recul vis-à-vis de toutes ces influences, de clarifier votre esprit, et d’apprendre à reconnaître le beau paradoxe que vous êtes vraiment. Plus vous comprenez cette personne, plus il est facile de fixer des objectifs et d’avoir des intentions qui sont accessibles – et appréciables – pour vous.

Passer à l'action

Les bienfaits pratiques de la connaissance de soi et de l’influences extérieures

Quand vous approfondissez votre connexion avec qui vous êtes vraiment, vous profitez de nombreux bienfaits pratiques dans le monde réel. Un bienfait très fort est que vous pouvez vous décoincer de situations dans lesquelles vous étiez auparavant coincées.

Pendant des années dans mon mariage avec Erin, j’ai lutté avec la décision Est-ce que nous devrions rester ensemble ou nous séparer ? Peu importe à quel point j’y réfléchissais, ou explorais l’idée dans mon journal, ou demandais conseil, je n’arrivais pas à avoir les idées claires sur le sujet.

Pourquoi est-ce que je ne pouvais pas avoir les idées claires ? Peut-être que la principale raison était que j’accordais trop d’importance à ce que les autres pensaient. Mon esprit était encombré de ce qu’y projetaient Erin, mes amis, ma famille, les auteurs que je lisais, les gens dont je respectais les opinions. Une partie venait de commentaires directs, et une autre était simplement une impression générale de la façon dont l’autre personne réagirait.

Mais ces influences extérieures étaient incohérentes. Certains me disaient de rester. D’autres de partir. Il était impossible d’accorder plus de poids à l’un qu’à l’autre ou de trouver la paix au milieu de tout cela. Ils ne pouvaient jamais être d’accord. Comme ces influences extérieures avaient infecté mes réflexions, je ne pouvais pas avoir les idées vraiment claires. J’avais toujours la sensation d’un conflit intérieur, alors qu’en réalité j’étais infecté par trop de réflexions qui n’étaient pas les miennes.

Ce qui m’a fait dépasser ce blocage a été d’arrêter de laisser ces influences extérieures entrer dans ma tête. J’ai pris le temps d’approfondir ma connexion avec mon moi supérieur. Je ne lui ai pas demandé si Erin et moi devions nous séparer ou non. Je savais que ce serait une mauvaise question à poser qui ne ferait que réactiver tout ce désordre mental.

À la place, j’ai pris le temps de comprendre le genre d’homme qu’il était – le genre d’homme que je voulais devenir. Fort heureusement, c’était un territoire relativement vierge parce que je n’avais pas beaucoup d’influences extérieures qui me disaient quel genre d’homme je devrais précisément être.

Une fois que j’ai eu compris qui était mon moi supérieur, j’ai défini une nouvelle intention sur cette base claire. J’ai émis l’intention d’attirer dans ma vie des relations amoureuses qui étaient cohérentes avec la personne que je voulais devenir. Je suis resté ouvert à la possibilité que mon mariage puisse être transformé en ce genre de relation, et j’ai également accepté que je puisse être guidé sur une voie différente.

Cela a amené beaucoup de changements tumultueux, et le résultat n’était pas ce à quoi je m’attendais, mais cela m’a clairement mené sur une voie qui m’a aidé à mieux m’aligner avec mon moi supérieur. Je n’avais évidemment pas atteint la perfection, mais j’avais définitivement fait un pas en avant, et au final je suis plus heureux et plus épanoui.

Passer à l’action pour une influences extérieures

Quand vous apprenez à vraiment vous connaître, et que vous fixez des objectifs et des intentions en vous basant sur ces connaissances, il est plus facile de passer à l’action parce que vous allez ressentir une pression positive pour aller de l’avant. Si cette partie action semble déraisonnablement difficile ou si votre intention semble perdue dans les limbes sans aucun signe de manifestation, c’est peut-être parce que l’objectif que vous avez choisi était mauvais dès le début.

À quoi bon définir un objectif à la base ? Pourquoi s’embêter à y investir tant d’efforts ?

L’idée est d’utiliser les objectifs pour devenir pleinement votre moi supérieur.

Quand je regarde tous les objectifs que j’ai fixés et atteints, le véritable gain est la façon dont mes objectifs m’ont sculpté en tant que personne. C’est le plus grand avantage. Si je n’avais pas poursuivi vigoureusement ces objectifs, je serais plus craintif, timide, timoré, et maladroit socialement. Je serais plus paresseux. J’aurais moins confiance en moi. Mon estime personnelle serait bien plus basse. Je me préoccuperais moins des gens. Je serais plus concentré sur la survie que sur la contribution. Ce qui me rendra terriblement moins heureux.

Regardez votre moi supérieur. À quoi ressemble-t-il/elle ? Pouvez-vous clairement décrire son caractère, sa personnalité, son attitude, et ses croyances ?

Remarquez-vous le contraste entre la personne que vous êtes actuellement et votre moi supérieur ? Quand vous voyez ce contraste, servez-vous-en pour définir de nouveaux objectifs et de nouvelles intentions qui vous aideront à vous aligner avec ce moi supérieur.

Si vous voyez que votre moi supérieur est plus courageux que vous, fixez comme objectif de vous engager à affronter vos peurs et à muscler votre courage.

Si vous voyez que votre moi supérieur est plus amical et social que vous, ayez l’intention de développer de meilleures compétences sociales. Sortez plus. Fixez des objectifs qui vous pousseront à socialiser davantage. Rejoignez un club ou une association.

Si vous voyez que votre moi supérieur profite d’une plus grande abondance tandis que vous luttez dans le manque, demandez à votre moi supérieur comment il y est parvenu. Quels objectifs pourriez-vous fixer pour créer plus d’abondance dans votre vie ? De quelles mauvaises habitudes pourriez-vous vous débarrasser ?

Ces réponses sont en vous. Mais parfois, pour les entendre clairement, vous devez dire au reste du monde : Ferme-la bon sang ! 🙂

Article original écrit par Steve Pavlina.

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