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Je suis un Entrepreneur Libre.
Cela signifie que ma valeur n’est pas liée au temps que je passe à travailler. Et je le dois à mon entreprise, qui me permet de générer un million de chiffre d’affaires par an en ne travaillant qu’un jour par semaine (le jeudi !). Le plus beau dans tout cela ? C’est que j’aide des centaines de milliers de personnes à devenir libres.
Mais je n’y serais pas arrivé sans une plaisanterie de Steve Pavlina.
Je souhaite partager avec vous cet incroyable enchaînement de circonstances qui a transformé toute ma vie, et fait de moi un Entrepreneur Libre.
J’espère que vous le deviendrez aussi.
Note : Cet article invité a été écrit par Sébastien Night, fondateur du Mouvement des Entrepreneurs Libres, et auteur du livre « Profession Entrepreneur Libre : le guide pratique pour gagner votre liberté en vous mettant à votre compte ! ».
Ma liberté a commencé par… une recherche pour arriver à l’heure à un entretien d’embauche
La vie peut vous surprendre.
Cela m’est arrivé juste après mes études.
En effet, fraîchement sorti de l’École Centrale, je suis prêt à remuer ciel et terre pour décrocher un emploi dans une société de services en informatique. Cela fait 8 ans que j’étudie pour devenir développeur, mon rêve va enfin démarrer.
Je veux un emploi chez Unilog — chez qui je suis en stage —, ou Microsoft, ou une autre société du même type.
Ainsi, au cours de mes études, j’ai pris la mauvaise habitude de me coucher tard. Un rythme d’étudiant, incompatible avec des entretiens d’embauche au lever du jour.
Il est 2 heures du matin ; et le lendemain, à 7 heures, j’ai une interview chez Microsoft. Formidable. Mais encore faut-il se lever ! Je cherche sur Google : « Comment se lever tôt pour aller à un entretien d’embauche le lendemain ? ».
Et je découvre un article de Steve Pavlina intitulé « Comment devenir un lève-tôt ». (Je vous conseille d’aller le lire, sa méthode m’a vraiment aidé plus tard dans ma vie.)
L’article ne s’applique pas à moi sur le coup, parce que la méthode commence par “étape 1. allez vous coucher quand vous êtes fatigué”, et pour le coup, c’est loupé !
Qu’à cela ne tienne, je clique sur le lien d’un second article, qui correspond mieux à mon besoin : “Comment se lever immédiatement quand votre réveil sonne !”
Après avoir bien ri, j’applique quand même à la lettre cette méthode incroyablement bizarre (je vous laisse lire l’article pour la découvrir. Accessoires nécessaires, un pyjama, une brosse à dents, un pommeau de douche et un réveille-matin).
Et le lendemain, bingo, je me réveille sans problème, frais comme un gardon… et j’assure lors du RDV avec Microsoft, qui me fait une splendide offre d’emploi !
Mais l’histoire ne s’arrête pas là.
Ne cherchez pas de travail… Soyez libre !
Après mon entretien, je retourne sur ce blog. L’auteur a des idées qui sortent du lot, alors je creuse un peu. À l’époque, j’ignorais que Steve Pavlina était très connu aux États-Unis pour ses conseils de développement personnel.
Et là, je tombe sur l’article qui a changé ma vie : « 10 raisons pour lesquelles vous ne devez pas chercher d’emploi ».
Alors c’est le déclic. Car je terminais à l’époque mon stage chez Unilog, qui m’avait proposé un CDI. De l’autre côté, j’avais l’offre de Microsoft. Et pourtant, je ne me sentais pas à ma place en entreprise. C’est ainsi que les mois de stage avaient éteint mon feu sacré, cette passion qui m’avait porté jusqu’à la fin de mes études.
Et j’ai enfin pris ma décision : je voulais être à mon compte et devenir un entrepreneur libre. Puis, quand je l’ai annoncé à mes proches, ils m’ont demandé “ce que j’allais faire comme activité”.
Je n’en avais pas la moindre idée.
Mais ça a été le début de la grande aventure que je raconte dans mon livre « Profession : Entrepreneur Libre ».
Ne suivez pas les masses laborieuses
Ce n’est pas parce que tout le monde fait la même chose que c’est une bonne idée… Soyez original !
Lorsque vous avez fini vos études, vous avez pensé : « Je dois chercher du travail ».
C’était la première pierre que vous posiez pour construire votre prison.
D’ailleurs, de plus en plus de jeunes le comprennent. En 2016, 36 % des Français de moins de 30 ans s’étaient lancés dans la voie de l’entrepreneuriat.
Je voudrais vous expliquer les raisons (inspirées de ce que m’a appris Steve Pavlina) pour lesquelles le salariat ne mène pas à la liberté. Et pourquoi il vous donne une fausse impression de sécurité.
1. Vous n’êtes payé que lorsque vous travaillez
En fait, ce concept semble acquis par la majorité de la population : on échange son temps contre de l’argent. Et s’il était possible d’en gagner autrement ?
Olivier Roland, Steve Pavlina, moi-même, et des milliers d’autres infopreneurs, nous avons automatisé notre entreprise afin de gagner de l’argent 24 heures/24 et 7 jours/7. Alors, que nous soyons en vacances, en train de dormir ou de jouer avec nos enfants, nous percevons un revenu.
La raison est simple : nous échangeons de la valeur contre de l’argent. Pas du temps. Grâce à cette valeur, nous avons construit des revenus passifs.
2. Votre valeur n’est pas liée à votre expérience professionnelle
Je rencontre beaucoup de futurs entrepreneurs qui attendent d’avoir « assez d’expérience professionnelle » pour se lancer. Ils sont convaincus qu’ils ne peuvent l’obtenir qu’avec un travail salarié.
C’est très réducteur. Et cela étouffe l’envie d’entreprendre de nombreux jeunes.
D’une part, en tant qu’entrepreneur libre vous gagnez en expérience quoi que vous fassiez. Choisissez votre niche et lancez-vous ! L’expérience viendra progressivement, à force d’être actif dans ce domaine.
D’autre part, vous apprenez des choses pendant les 6 premiers mois d’un emploi salarié…. Ensuite, vous stagnez. Vous répétez inlassablement les mêmes procédures, et vous n’apprenez plus rien. Pire : ce que vous aurez appris sera probablement obsolète dans 10 ou 20 ans.
Et si vous remplaciez l’expérience spécifique et limitée d’un travail salarié par la capacité à générer un revenu automatique, quel que soit votre secteur d’activité ?
3. Vous êtes un être humain domestiqué
Faites-vous partie de la masse d’humains domestiqués ?
On vous a appris à bien vous comporter à la maison, à l’école… Lorsque vous entrez dans la vie active, l’entreprise vous ajoute une couche de domestication : code de conduite, tenue vestimentaire, timesheet…
Bien entendu, au moindre écart, vous êtes rappelé à l’ordre par votre chef.
Vos actions sont contrôlées, vos comportements analysés… Vous êtes dépossédé de votre libre arbitre.
Est-ce vraiment ce que vous voulez ?
4. Vous n’êtes pas payé à votre juste valeur
En effet, chaque mois, vous recevez un certain montant sur votre compte. C’est toujours le même.
Par exemple, si vous travaillez plus, trouvez de nouveaux clients, créez une solution qui fera économiser de l’argent à votre entreprise… ce n’est pas pris en compte dans votre salaire.
Vous n’êtes donc pas payé pour la valeur que vous apportez réellement à votre entreprise. Ainsi, vous êtes payé pour le nombre d’heures que vous prestez. La différence ? Elle sert à couvrir les frais de votre entreprise, à payer les dividendes aux actionnaires…
5. Le salariat vous offre l’illusion de la sécurité
Vous pensez que l’entrepreneuriat est risqué ? Que le salariat vous offre la sécurité d’emploi ?
Chaque année, des milliers d’entreprises françaises sont déclarées en faillite. Et de nombreux salariés sont licenciés.
Une entreprise en bonne santé peut aussi décider de se séparer d’un travailleur. Après quelques mois de préavis, vous vous retrouvez sans rien : votre emploi était votre unique source de revenus.
Bien entendu, un entrepreneur court toujours le risque de perdre ses clients, même avec des revenus automatisés. Il y a pourtant une différence fondamentale : en ayant plusieurs clients, il répartit ses risques, comme le ferait un bon investisseur avec un portefeuille de titres financiers.
Et comme l’entrepreneur libre gagne souvent mieux sa vie qu’un salarié, il a aussi la possibilité de se créer un capital qui améliore sa sécurité.
6. Votre patron est maléfique
L’étymologie du mot anglais « boss » ne laisse rien présager de bon pour vos relations avec votre patron…
J’exagère un peu : votre patron est peut-être très sympathique 🙂
D’ailleurs, je fais moi-même le maximum pour être un patron de rêve, et permettre à mes collaborateurs de vivre en “intra-preneurs” avec énormément de liberté et le genre d’avantages qu’on ne trouve pas dans un job classique.
Mais si votre patron n’a pas ce genre d’attitude, vous vivez probablement un calvaire. Un entrepreneur a vite fait d’éconduire un client diabolique. S’il s’agit de votre patron, vous devez vivre avec lui/elle au moins 5 jours par semaine.
Certains en font des burn-out (c’est une des grosses crises de notre époque et un facteur de motivation pour beaucoup d’entrepreneurs, comme Jeanne Muvira). Ne soyez pas le prochain !
7. Vous mendiez vos augmentations salariales
L’angoisse au ventre, vous avez répété votre partie plusieurs jours d’avance. Le jour J, vous passez plusieurs fois devant le bureau de votre chef, sans oser frapper à la porte.
Vous reconnaissez cette situation ? C’est quand vous souhaitez demander une augmentation !
Parfois, vous n’osez même pas.
Que d’efforts pour obtenir quelques dizaines ou centaines d’euros en plus !
C’est un des avantages les plus flagrants de l’entrepreneuriat : si un client n’est pas prêt à payer ce que vous lui demandez… vous passez au suivant !
Alors que si votre patron refuse votre augmentation… vous retournez vous asseoir à votre bureau, dans vos petits souliers.
8. Vos conversations n’ont plus aucun intérêt
À quand remonte votre dernière discussion vraiment intéressante ? Une conversation qui ne concernait pas la qualité du restaurant d’entreprise ? Ou les aventures des personnages d’une série télévisée ou émission de tv réalité ? Ou les habitudes dictatoriales de votre nouveau N+1 ?
Alors, enfermé 8 heures par jour dans un environnement aseptisé, vous avez progressivement oublié l’intérêt d’une conversation avec un étranger, une personne qui ne travaille pas pour la même société que vous ou n’occupe pas un poste similaire. (Il y a une raison pour laquelle la plupart des gens épousent un(e) collègue de travail. Ce n’est pas un problème en soi, mais c’est révélateur !)
Si vous avez quitté une entreprise, et revu vos anciens collègues quelques mois plus tard, cela vous a probablement sauté aux yeux : ils ne savent parler que de leur emploi et de son environnement direct. Ils n’avaient plus aucun intérêt pour vous, et vous n’en aviez plus pour eux.
Et si vous preniez un travail qui ne dicte pas vos relations sociales ? Une activité qui vous laisse libre de parler de sujets variés avec des gens de tous horizons ?
Cela existe : c’est l’entrepreneuriat !
9. Vous suivez des règles vides de sens
Vous êtes-vous déjà demandé à quoi servent les règles mises en place au sein de votre entreprise ? Peut-être que vous vous êtes interrogé, au début… Mais rapidement, vous les avez intégrées et respectées pour éviter les sanctions.
Réfléchissez : ont-elles du sens ? Vous rendent-elles heureux ? Ou plus intelligent ?
10. Vous vous plaignez constamment
Mais pire encore : vous ne faites rien pour améliorer la situation ! Simplement parce-que vous ne voulez pas de solution. Vous souhaitez uniquement décharger votre frustration sur une autre personne, votre patron ou votre entreprise.
En effet, cela vous sert d’excuse.
Vous vous complaisez dans cette situation. Vous avez perdu le courage de vos opinions et votre liberté.
Et maintenant, vous faites face à un abîme. Pour sauter et vous délivrer, vous allez devoir retrouver ce courage.
Mais il n’est pas trop tard, vous pouvez encore tout changer !
Êtes-vous un(e) futur(e) Entrepreneur Libre ?
La lecture des lignes qui précèdent vous a peut-être secoué. Il est même possible que vous soyez en train de défendre ce job qui vous apporte tant. C’était ma première réaction aussi, en raison d’années de conditionnement au cours desquelles on vous apprend que la vraie liberté se trouve dans le salariat. Que l’entrepreneuriat, c’est difficile et que ça demande des sacrifices terribles.
C’est certain : le salariat est confortable. Au point qu’après quelques années, vous perdez le courage et la motivation de faire autre chose, de voir plus grand et de poursuivre vos rêves.
Soyons clairs : tout le monde n’a pas le rêve de devenir un Entrepreneur Libre. Certaines personnes se plaisent de leur statut de salarié, et ne veulent pas en changer. Je crois que les personnes qui sont vraiment heureuses ainsi, qui n’ont aucune frustration, doivent continuer.
Mais si vous faites partie des autres, celles dont la flamme entrepreneuriale a été progressivement étouffée, je vous conseille de prendre le temps de la réflexion. Si vous voulez analyser la situation avec plus d’éléments, vous pouvez consulter la vidéo d’Olivier Roland, « Vous ne devriez PAS être SALARIÉ : les 10 raisons». Et si vous avez des questions sur l’entrepreneuriat, vous devriez trouver de nombreuses réponses dans Profession : Entrepreneur Libre : le guide pratique pour gagner votre liberté en vous mettant à votre compte. Vous y découvrirez notamment l’évolution, les problèmes et les succès de véritables infopreneurs.
Ah !
Au fait, c’était une blague…
Et voici comment j’ai fondé la décision la plus importante de ma vie sur… une blague !
En 2017, j’ai rencontré Steve Pavlina au séminaire de Jeff Walker, LaunchCon.
Je présentais au public la façon dont j’avais développé mon entreprise, et quelqu’un s’est levé pour poser une question.
Après un moment de surprise, j’ai réalisé que ce monsieur dans l’assistance, qui me demandait conseil… c’était Steve Pavlina lui-même ! Cette figure mythique, que je voulais absolument rencontrer, se tenait dans le public et me posait une question ! C’était un grand moment pour moi.
Mais pas aussi choquant que ce qui suit !
Plus tard, Olivier Roland (qui était également présent) m’a convié à une conversation avec Steve. Alors je lui racontais mon histoire en lui expliquant que son article avait changé ma vie, et aussi que la décision que j’avais prise en lisant son blog avait eu des répercussions immenses. J’avais changé donc à mon tour la vie d’Olivier (en l’aidant à lancer son activité en ligne), et lui aussi changeait à son tour celle de milliers d’infopreneurs avec sa formation Blogueur Pro. Ainsi, cet article de Steve Pavlina avait drastiquement modifié la vie de millions de francophones que Steve n’avait jamais rencontrés.
Et là, il a éclaté de rire !
Et il nous a dit : « Mais les gars, cet article, c’était une blague ! »
En fait, les blogueurs et entrepreneurs sont généralement vus par la majorité de la population comme des gens qui ne travaillent pas, qui sont toujours en vacances… Bref, les préjugés à leur encontre sont nombreux.
Steve avait écrit cet article pour casser ces préjugés, y répondre de façon humoristique. Bien entendu, il voulait donner de bons conseils, et ses arguments sont parfaitement valables. Mais il l’a fait d’une façon un peu taquine : il n’imaginait pas du tout transformer la vie de deux jeunes entrepreneurs à l’autre bout du monde qui, à leur tour, allaient changer celle de milliers d’autres grâce à ce formidable message de liberté entrepreneuriale.
Comme quoi… “quand l’élève est prêt, le maître apparaît”. Même quand le maître n’avait prévu que de faire un peu d’humour 🙂
Sébastien Night, fondateur du Mouvement des Entrepreneurs Libres, et auteur du livre « Profession Entrepreneur Libre : le guide pratique pour gagner votre liberté en vous mettant à votre compte ! ».