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Vous avez peut-être entendu parler de l’idée selon laquelle il faut 10 000 heures de pratique dévouée pour atteindre le stade de la maitrise dans un certain domaine.
Cela équivaut à exercer votre activité à temps plein pendant 5 ans (10 000 heures = 40 heures/semaine x 50 semaines/an x 5 ans).
Quelqu’un m’a récemment demandé ce que cela signifie pour moi d’avoir investi bien au-delà de 10 000 heures de travail sur la croissance personnelle.
À quoi est-ce que je consacre mon temps ?
Qu’est-ce que je fais pour accumuler autant d’heures de croissance personnelle ?
Voici certains exercices que je fais pour explorer la croissance personnelle :
Beaucoup de lecture
J’ai lu plus de 1000 livres portant sur la croissance personnelle, et probablement 50 à 100 qui traitent de la productivité… sans compter les livres sur les relations, l’entrepreneuriat, la richesse et l’abondance, la spiritualité, les perspectives de carrière, la définition et l’atteinte des objectifs, la technologie, etc.
J’ai lu plus de livres que je n’ai écrit d’articles jusqu’ici.
J’aime également obtenir des informations à partir d’autres sources comme des articles, des vidéos, des documentaires, des discours, des études, des conférences, etc.
J’utilise MySpeed, un logiciel qui me permet de regarder les vidéos TED à une vitesse 2 à 4 fois supérieure à la normale.
J’essaie d’apprendre quelque chose de nouveau chaque jour. Parfois, je lis en peu de temps plusieurs livres sur un sujet intéressant.
Il m’arrive régulièrement d’apprendre en quelques jours ce qu’une autre personne aurait normalement pris tout un semestre pour apprendre.
Je trouve incroyablement lente l’instruction traditionnelle.
De profondes plongées
J’adore plonger dans de nouvelles expériences de croissance. Parfois, ces profondes plongées m’obsèdent un peu. Quand j’apprends lentement, j’ai tendance à perdre ma motivation.
Par contre, si je plonge à fond, j’apprends plus vite, je renforce ma motivation et je maintiens mon élan.
J’aime particulièrement les essais de 30 jours, au cours desquels j’essaie quelque chose de nouveau pendant 30 jours d’affilée.
Lire des livres, c’est bien, mais j’aime aussi apprendre de façon pratique et par expérience.
J’aime relier les points entre la connaissance livresque et l’expérience du monde réel.
Adopter la croissance personnelle comme mode de vie
La croissance personnelle n’est pas une activité secondaire pour moi. C’est ma vie.
Actuellement, je suis à Acapulco, au Mexique. C’est la première fois que je viens au Mexique ; je visite donc un nouveau pays.
Je suis au Mexique pour suivre deux conférences, l’une en tant que participant et l’autre en tant que conférencier.
Il y aura donc beaucoup d’autres personnes intéressées par la croissance avec qui je pourrai entrer en contact. J’étudie et j’apprends aussi un peu d’espagnol.
J’essaie différents mets (végétaliens). Peut-être que je vais essayer le jet ski (je ne l’ai jamais fait) ou le scaphandre autonome (je ne l’ai jamais fait non plus) pendant mon séjour ici.
Il y a une forteresse/musée à proximité que je pourrais visiter. Il y a un jardin botanique à explorer. Bref, beaucoup de nouvelles expériences m’attendent.
Demander conseil aux gens et appliquer ces conseils
Je demande beaucoup conseil aux gens, surtout lorsque je commence quelque chose de nouveau.
Je trouve également qu’il est important d’appliquer les conseils que je reçois. Sinon, pourquoi me donner la peine d’en demander ?
Cela me permet en général de prendre un bon départ, et une fois que je suis en action, je trouve naturellement d’autres idées et ressources en cours de route.
Dans un de mes courriels, j’ai demandé à mes lecteurs des conseils sur comment apprendre l’espagnol. J’en ai reçu de nombreux en 24 heures.
Beaucoup de gens me recommandaient d’utiliser les applications Duolingo et Pimsleur ainsi que le programme de Michel Thomas.
J’ai commencé à utiliser Duolingo dans l’avion, et j’ai déjà achevé au moins une dizaine de modules. Un de mes amis ici a déjà le programme de Michel Thomas qu’il a voulu reprendre.
Ensemble nous avons terminé le premier module en une journée. J’apprends aussi des mots en me promenant dans la ville et en ayant de brèves interactions avec les gens du pays.
Identifier et affronter les craintes
Je prête une attention particulière aux craintes et inquiétudes irrationnelles qui pourraient entraver ma croissance.
Toutes les limitations personnelles ne me causent pas des problèmes, mais certaines le font. Si je remarque qu’il y a un domaine dans lequel je me limite inutilement, je m’engage à transformer cette faiblesse en une force, même si cela me prend des années.
Un bon exemple, c’est quand j’ai pris la décision d’améliorer ma capacité à donner des allocutions publiques.
Quand j’étais au lycée, je détestais toujours les concours de discours. Je devenais nerveux et mes mains tremblaient quand je devais m’exprimer en public.
J’étais vraiment nul en la matière.
Cela m’a donné envie de surmonter cette limitation et de devenir vraiment à l’aise avec la prise de parole en public. Il y a quelques années, je me suis exprimé pendant 3 jours d’affilée sans rien préparer pendant mon atelier « Conscious Heart ».
Cela fut gratifiant pour moi de regarder en arrière et de rire de combien le fait de parler en public me rendait nerveux auparavant.
Aujourd’hui, la chose que je craignais le plus (parler de façon impromptue sans préparation) m’est simple, facile et amusante. Il m’a juste fallu beaucoup d’entrainement.
Acquérir des compétences
J’aime identifier les compétences qu’il serait utile de développer. Parfois, je choisis juste au hasard des choses qui me semblent intéressantes.
Quand j’avais 14 ans, j’ai par exemple décidé d’apprendre à jongler, ce qui m’a pris quelques jours. J’aime complètement m’investir dans l’apprentissage des compétences qui me fascinent.
Quand j’avais 21 ans, j’ai lu au moins 10 livres sur le comptage de cartes au blackjack. J’ai appliqué ce que j’ai appris de ces livres jusqu’à ce que je sois en mesure de compter un paquet de cartes en 14 secondes ou moins (aussi vite que je pouvais physiquement parcourir les cartes).
J’ai effectué de nombreux voyages de L.A. à Vegas pour jouer dans les casinos. Je recevais des repas gratuits et parfois des séjours en chambres d’hôtel. J’ai une fois été renvoyé d’un casino pour avoir gagné beaucoup d’argent un peu trop vite.
Je m’étais bien amusé !
Je pense aussi à des compétences qui pourraient m’être utiles, à moi et à mon travail, d’une certaine manière.
Oui, je suis persuadé que je peux apprendre à peu près n’importe quoi si je m’y mets et que je m’exerce suffisamment.
En règle générale, je commence par lire un livre sur le sujet pour apprendre les notions de base.
Ensuite, si cette compétence me semble prometteuse, j’y consacre davantage de temps.
Au fil des années, j’ai sans doute acquis beaucoup de compétences relativement inutiles (comme faire un très bon guacamole), mais je pense que cela m’aide à acquérir de nouvelles compétences encore plus rapidement.
J’essaie rarement de maitriser entièrement chaque compétence, si bien que la plupart du temps, je ne dépasse pas beaucoup l’étape des notions de base, comme quand j’ai appris à jouer aux échecs en 2006.
Toutefois, il arrive parfois que ces compétences de base se combinent de façon surprenante.
Étendre les expériences
Parfois, je me pousse (ou mes amis le font) à vivre une nouvelle expérience. La règle à laquelle j’obéis consiste à embrasser la nouveauté.
J’ai finalement fait du parachutisme pour la première fois, ce qui était facile, bien que je ne l’avais jamais fait auparavant.
Donner une allocution dans un autre pays pour la première fois fut une expérience enrichissante.
Voyager à travers l’Europe pendant cinq semaines sans avoir à payer des frais d’hébergement en fut une autre.
Pour certaines personnes, le fait d’entamer une conversation avec un étranger est une expérience enrichissante.
Plus je fais des choses qui me rendent un peu nerveux, plus cela fait disparaitre mes peurs et plus je commence à penser avec moins de limitations. Frôler vos limites et les franchir est une excellente façon de grandir.
Oublier la concurrence
Je ne considère pas que je suis en compétition avec qui que ce soit. Je préfère apprendre d’une personne plus compétente que moi plutôt que d’en être jaloux.
J’aime aussi aider les concurrents potentiels et partager ouvertement et généreusement des idées avec eux, et je constate que d’autres personnes agissent souvent de la même manière.
C’est une des raisons pour lesquelles mon travail n’est pas protégé par le droit d’auteur.
Être à l’aise en étant différent
En raison de mon daltonisme, je ne vois que 1/40e des nuances de couleurs que les personnes ayant une vision normale voient, je suis donc bien en dessous de la moyenne quand il est question de vue.
Même les enfants peuvent mieux distinguer les couleurs que moi.
Très tôt dans ma vie, j’ai donc compris que je ne vois pas le monde comme les autres, mais cela aussi a tourné à mon avantage.
J’ai appris à lire les noms de couleur sur les crayons de couleur plus tôt que je ne l’aurais fait autrement. C’était le seul moyen que j’avais de distinguer le bleu du violet. 🙂
J’étais également la première personne de mon école à porter des lunettes (j’avais 7 ans). Cela me rendait différent.
Cela n’avait rien à voir avec le fait d’être ou de vouloir être meilleur. J’ai simplement grandi en sachant que j’étais différent des autres et que ce n’était pas grave.
Étant donné que je n’avais aucun contrôle sur ces différences, je me sentais capable d’être moi-même sans avoir à m’inquiéter de devoir m’intégrer.
À l’époque où j’étais au lycée, j’ai réalisé qu’il était plus facile pour moi de me faire de bons amis en étant moi-même. Je n’avais donc pas besoin de faire semblant d’être une personne que je ne suis pas.
Je pense que cela m’avait permis d’avoir une grande estime de moi-même au lycée. J’ai embrassé chaque impulsion originale et inhabituelle que j’ai eue et j’ai aimé le fait d’être un peu excentrique.
Se sentir à l’aise en tant que débutant
J’adore être dans la peau du débutant. J’apprécie le fait de passer rapidement de l’incompétence totale à l’acquisition d’une compétence de base.
Rien ne m’excite autant que le fait de commencer quelque chose de nouveau. Quand je suis obsédé par une chose, je peux facilement y consacrer plus de 80 heures par semaine, surtout pendant la phase de l’apprentissage de base.
Par exemple, je suis vraiment nul en espagnol en ce moment. J’adore cela ! C’est lorsque vous êtes encore incompétent que vous profitez des meilleurs éclats de rire.
Chaque erreur est drôle. Malgré les milliers d’heures investies dans des projets de croissance personnelle, je ne crois pas du tout être près de la maitrise du sujet.
J’ai encore l’impression d’être un bébé. Et j’ai constaté que d’autres auteurs, conférenciers et formateurs dans ce domaine ont la même sensation.
La croissance personnelle est incroyablement vaste. Si vous commencez à penser que vous l’avez maitrisé, c’est que vous vous faites des illusions.
Il est possible de maitriser des compétences et techniques de base, mais lorsqu’il est question d’explorer la croissance personnelle, je préfère me concentrer sur l’exploration plutôt que sur la maitrise.
Si j’arrive à atteindre un certain niveau de maitrise en cours de route, ce serait un joli bonus, mais ce qui importe pour moi c’est de profiter du voyage malgré tout.
Célébrer les erreurs
J’apprécie les leçons que j’apprends des erreurs que je commets. Je pense avoir acquis cette attitude en apprenant la programmation informatique quand j’avais 10 ans.
J’ai appris très tôt que les erreurs ne sont que des bugs, et que chaque bug est une leçon qui fera de moi un meilleur programmeur. Il est impossible de programmer sans faire d’erreurs ; il faut juste accepter cela et en tirer des leçons.
Ainsi, dans tout nouveau domaine ou avec chaque nouvelle compétence, je considère les erreurs comme des bugs qui m’apprendront des leçons, et ces leçons me permettront d’améliorer ma compétence.
C’est la raison pour laquelle j’aime m’investir sans me soucier de commettre des erreurs. Cela me permet d’apprendre beaucoup plus vite.
Je pense que c’est stupide de craindre les erreurs, quand bien même elles peuvent nous embarrasser dans une certaine mesure.
Lorsque vous êtes embarrassé, riez de vous-même ! Puis essayez encore au risque de vous retrouver dans la même situation.
Explorer ses limites
Lorsque je veux vraiment maitriser une chose, j’aime aller au-delà de mon objectif et explorer tous les contours.
Au cours des premières années durant lesquelles j’ai appris à prendre la parole en public, je me suis entrainé à faire des présentations PowerPoint, à tenir des discours pratiques, des discours argumentatifs, des discours humoristiques.
J’ai participé à des concours d’expression, fait des discours émotionnels, de la narration, des discours de personnages ; j’ai travaillé ma gestuelle, les actions, les blocages et bien d’autres choses. De même, j’ai observé beaucoup de personnes faire des discours.
Je suis devenu ami avec des conférenciers professionnels dont j’ai pu beaucoup apprendre. Parmi ces derniers figurent des champions du monde de l’art oratoire.
J’ai également intégré une troupe locale d’improvisation avec laquelle je me suis entrainé pendant trois mois, et j’ai participé à deux spectacles.
Quand j’ai pris la décision d’apprendre la programmation, j’ai appris une dizaine de langages différents ainsi que l’animation, la programmation audio, la gestion de bases de données, la programmation des jeux, etc.
J’ai également vécu pareilles explorations chaotiques en ce qui concerne les relations et l’intimité. C’était en partie pour mieux comprendre ce que j’aimais et ce que je n’aimais pas.
Le bénévolat
Je n’ai actuellement plus beaucoup de temps pour ces genres d’activités comme c’était le cas par le passé. Toutefois, je faisais beaucoup de bénévolat.
Il y a environ 15 ans, j’étais PDG d’une société à but non lucratif. C’était génial de rencontrer d’autres personnes dévouées au service.
Bien qu’il s’agissait d’un travail non rémunéré, c’était une formidable expérience d’apprentissage.
Lorsque vous faites du bénévolat, vous établissez des liens avec d’autres bénévoles, et vous constaterez souvent que les bénévoles font partie des personnes les plus agréables et les plus tournées vers la croissance personnelle qui soient.
Des amis qui recherchent aussi la croissance
Créer un cercle social composé d’amis qui recherchent aussi la croissance personnelle permet de facilement partager de nouvelles idées et possibilités.
Je reçois plusieurs invitations et défis intéressants de mes amis, en particulier des invitations de voyage (dont l’invitation qui a conduit à ce voyage au Mexique).
Un ami qui travaille chez Microsoft explore souvent avec moi des idées pour augmenter la productivité, ce qui fait que nous échangeons des idées toutes les semaines.
Certains amis m’ont même proposé de participer à une tournée de conférences en Europe.
L’une des meilleures façons de se faire des amis qui recherchent aussi la croissance personnelle, c’est de participer à des ateliers sur la croissance personnelle étant donné que ce genre d’évènements attirent naturellement des personnes qui recherchent la croissance.
Voyager en ayant l’esprit dégagé et flexible
Le simple fait de se rendre à un nouvel endroit est stimulant. J’aime particulièrement voyager avec un billet aller simple, et ensuite, je suis le flux d’inspiration et d’invitation.
Par exemple, je n’ai pas encore réservé un vol retour pour ce voyage au Mexique. Je ne sais donc pas exactement quand je reviendrai ou ce que je ferai après la conférence.
Cela me donne la liberté et la souplesse nécessaires pour évoluer avec tout ce qui se présente à moi.
Pas d’emploi fixe
Mon mode de vie est rendu possible par le fait de ne pas avoir un emploi fixe et de faire mes prévisions sur des sources de revenus flexibles. Mon calendrier est presque toujours très ouvert.
Cela me donne le temps de m’adonner à tout ce qui capte mon attention et mon intérêt…
Je peux donc investir plusieurs semaines dans une exploration si je le désire. Je fais aussi de mon mieux pour faire comprendre à mes proches que l’exploration de la croissance personnelle est pour moi une priorité.
Ainsi, je ne laisse pas les gens me confiner dans un projet ou un programme, à moins que je ressente une certaine envie pour cela.
Certaines personnes pourraient considérer qu’il s’agit d’une phobie de l’engagement, mais la vérité est que je suis résolument engagé à l’exploration de la croissance personnelle, à un point que tout ce qui suit dans ma vie doit s’inscrire dans ce cadre.
L’entrepreneuriat
Apprendre à gérer une entreprise et à la faire fonctionner de façon viable m’a permis de faire face à d’énormes défis qui m’ont aidé à grandir.
Étant donné que le monde des affaires change constamment, cela me permet de toujours rester sur mes gardes.
Je me dois de continuer d’apprendre et de grandir. J’ai écrit à ce sujet en profondeur dans la série d’articles intitulée « Les entrepreneurs grandissent à vitesse de distorsion ».
Le blogging
Bien entendu, le fait de partager des idées est un excellent moyen de maintenir le flux. Cela amène également beaucoup de gens à partager des idées et des ressources avec moi.
Cela m’encourage aussi à continuer de grandir et d’explorer, afin d’avoir quelque chose d’intéressant à partager.
Au début des années 90, quand j’ai commencé à vraiment m’intéresser à la croissance personnelle, ce n’était qu’un passetemps occasionnel. Très vite, c’est devenu un important passetemps secondaire.
Puis c’est devenu un hobby secondaire qui m’obsédait par moment. Et aujourd’hui, c’est juste une obsession. 🙂
Article original écrit par Steve Pavlina.