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Dans quelle mesure est-il possible pour nous de chercher et de découvrir la « vérité » alors que nous explorons la conscience elle-même ?
Dans quelle mesure peut-on connaître notre réalité intérieure ?
Nous avons bien sûr la méthode scientifique pour y parvenir : observer, émettre des hypothèses, tester, tirer des conclusions et faire une bonne utilisation des résultats.
Et évidemment, l’application répétée de la méthode scientifique a permis des découvertes remarquables dans le monde externe.
Malheureusement, la méthode scientifique ne peut pas nous aider à comprendre la conscience elle-même.
Pourquoi pas ? Eh bien parce que la méthode scientifique présuppose la présence d’un observateur indépendant, et nous n’avons pas ce privilège quand nous étudions notre propre conscience.
Vous ne pouvez pas observer indépendamment votre conscience sans l’affecter.
Nous ne pouvons séparer le sujet de l’objet dans nos expériences sur la conscience.
Ce que nous faisons, c’est jouer simultanément le rôle d’observateur et d’observé.
Par « conscience », je fais référence à votre sens de l’éveil.
Votre conscience est à l’origine de vos pensées.
Nous pouvons utiliser des outils externes pour mesurer notre activité cérébrale, et nous pouvons nous droguer pour altérer notre état de conscience.
Mais nous n’avons aucun moyen extérieur de mesurer la conscience du point de vue de la conscience elle-même.
Je peux faire l’expérience de ma propre conscience, mais seulement de la mienne et celle de personne d’autre.
Je ne peux pas observer ou tester votre conscience comme vous le feriez personnellement.
Et pourtant malgré ces problèmes, nous ne sommes pas totalement démunis.
Nous avons une certaine capacité d’observer notre conscience.
Nous pouvons devenir conscients de nos propres pensées et croyances.
Mais comment pouvons-nous étudier ces expériences subjectives avec un certain degré d’intelligence ?
La méthode scientifique nous permet seulement d’étudier la périphérie de notre conscience, mais pas l’intérieur en ébullition.
Si nous ne pouvons donc pas utiliser la méthode scientifique, quelles alternatives intelligentes s’offrent à nous ?
Je n’ai pas de réponse idéale à cette question.
Même si nous ne pouvons pas appliquer globalement la méthode scientifique, nous pouvons faire de notre mieux pour appliquer une version individualisée et subjective de la méthode scientifique via laquelle nous expérimenterions sur nous-mêmes et jouerions à la fois les rôles d’observateur et d’observé.
Il est certain que cette méthode est désordonnée et imprécise, mais je pense qu’elle vaut mieux que rien.
Elle fournit des données utiles, même si l’interprétation de ces données peut s’apparenter au démêlage d’une toile d’araignée.
Une des meilleures méthodes que j’ai trouvées est probablement celle qui consiste à modifier mes croyances d’une certaine manière, à percevoir la réalité au sein de ce nouveau système de croyances et à prendre beaucoup de notes quant à mes perceptions et mes pensées, en particulier celles qui semblent avoir changé.
Puis quand je change à nouveau mes croyances, je peux revoir ces notes et donc mes propres souvenirs avec un autre point de vue.
Et je peux le faire de nombreuses fois tout en continuant à changer mes croyances.
Encore une fois, cette méthode est désordonnée et imprécise, car mes notes et mes souvenirs ne constituent pas un enregistrement parfaitement précis de ma conscience, mais pour l’instant, ce sont les meilleurs outils dont je dispose.
Cette méthode me permet d’examiner les changements de ma conscience en tant qu’observateur semi-indépendant, car je peux tirer parti de la perspective du temps.
Je peux réexaminer l’impression de ces expériences après qu’elles aient eu lieu, comme un paléontologue examine des fossiles.
Rassembler mes notes et mes souvenirs me permet de recharger partiellement un contexte précédent dans ma conscience.
C’est comme si vous chargiez un logiciel à partir du disque dur de votre ordinateur en vous appuyant sur la Mémoire vive, là où le processeur peut ensuite l’exécuter.
Avec un peu d’entraînement, je peux maintenant réussir à transformer ma conscience en une sorte de processeur multitâche.
Ainsi, je suis simultanément en train d’exécuter une expérience antérieure et de l’observer d’un autre point de vue.
Vous avez la capacité de le faire aussi. Je parie toutefois que vous n’avez pas beaucoup essayé de développer cette aptitude.
Êtes-vous familier avec le concept du recul ?
Le recul, c’est quand vous vous rappelez une expérience passée en partant d’un nouveau point de vue.
Vous jouez donc le rôle de l’observateur (votre point de vue actuel) tout en chargeant simultanément le point de vue de l’observé (vos souvenirs).
Ainsi, vous vous souvenez de ce que vous avez fait quand vous étiez adolescent et vous vous dites : « c’était vraiment stupide ».
Lecteurs adolescents, prenez note de cela s’il vous plait.
Cependant, au lieu de simplement revivre le souvenir et de vous y associer, vous restez dissocié et l’observez avec la distance due au temps.
Le recul ne nous offre qu’une seule perspective, ce qui est un peu trop restrictif pour nos objectifs.
Quand vous avez recours à la rétrospection, vous voyez seulement le passé depuis un point d’observation situé dans le présent.
Mais avez-vous déjà essayé de faire le même exercice en sens inverse ?
Je vous encourage à le faire si vous pensez être capable de gérer la gymnastique mentale.
Dans ce cas vous devez revenir au souvenir passé et vous y associer totalement.
Voyez-le par vos propres yeux, soyez réellement là.
Utilisez votre imagination pour rendre la chose le plus réel possible. Écoutez les sons. Sentez les odeurs. Ayez les mêmes pensées que celles que vous aviez à ce moment-là.
Pendant un moment, donnez-vous simplement la permission de devenir cette personne. Rechargez votre vous passé dans votre conscience.
Maintenant, pendant que vous maintenez cette perspective passée, chargez votre réalité présente comme si c’était un souvenir.
Restez dissocié, et voyez votre présent d’une perspective à la troisième personne.
Cela pourrait aider d’imaginer votre moi présent sur un écran de cinéma, avec le vrai vous (qui dans ce cas est votre vous du passé) assis dans la salle en train de regarder le film.
Vous voyez donc votre vous du présent à l’écran avec le point de vue de votre vous du passé assis dans la salle de cinéma.
Permettez ensuite à votre réalité actuelle de se décliner un peu, et donnez-vous la permission de l’interpréter en partant de votre perspective passée.
Je pense que ce recul inversé sera pour vous une expérience vraiment fascinante et illuminatrice.
Par exemple, vous pouvez avoir accès à la même manœuvre pour imaginer ce que votre moi adolescent penserait de vous aujourd’hui. Essayez cela !
Vous pouvez aussi utiliser la méthode scientifique avec deux anciens souvenirs ou deux futurs souvenirs imaginés ou un de chaque.
En passant mentalement à différents points de vue alors que vous jouez à la fois le rôle de l’observateur et de l’observé puis en prenant des notes sur ce que vous découvrez (histoire de les revoir plus tard avec encore davantage de perspectives), vous finirez par créer un journal de bord pseudo-scientifique à utiliser pour explorer votre propre conscience.
Grâce à ce processus, j’ai pu découvrir ce que je pense de l’athéisme du point de vue d’un catholique, d’un bouddhiste, d’un agnostique, d’un autre athée et ainsi de suite.
Cela m’a aidé à me séparer d’un certain degré de « vérité » qui semblait indépendant de mon point de vue.
Par exemple, peu importe quel système de croyances j’avais, il était important pour moi de me sentir bien.
Un système de croyances qui me gardait dans un état de peur pouvait sembler normal vu de l’intérieur, mais il semblait invariablement hideux vu de l’extérieur.
Je sentais que je pouvais faire de meilleurs choix lorsque j’aurai examiné différentes croyances et leurs conséquences à la fois d’un point de vue extérieur et intérieur.
Vous pouvez aussi utiliser cette méthode pour vous aider à prendre des décisions par rapport à votre futur.
Par exemple, supposez que vous vouliez faire un choix de carrière, mais que vous êtes un peu dans le doute par rapport à ce qui vous convient le mieux.
C’est une chose courante au sein des personnes qui sont dans la vingtaine.
Disons que vous n’arrivez pas à choisir entre la médecine (pour devenir médecin) ou le droit (pour devenir un homme méchant). Je plaisante !
Vous pourriez donc imaginer ce que c’est que d’être médecin puis imaginer ce que c’est que d’être avocat.
Il y a toutefois des chances que vous imaginiez les deux situations de votre point de vue actuel, et cela pourrait ne pas fournir les informations nécessaires pour vous aider à prendre cette décision.
Je vous recommanderais de commencer par faire cet exercice, mais de passer ensuite à ceci : imaginez que vous êtes docteur, et investissez-vous totalement dans ce rôle, et ce faisant, mettez-vous dans la peau d’un docteur qui pense à ce que ce serait d’être avocat, et notez ce que cela vous fait ressentir.
Utilisez la technique de l’écran de cinéma que j’ai mentionné plus tôt. Puis faites l’exercice dans le sens inverse.
Imaginez que vous êtes un avocat qui pense à ce que ce serait d’être médecin.
Ce n’est pas du recul ou de la prévision ; je suppose donc que c’est une forme de vision latérale.
Je pense cependant que vous trouverez cela utile dans les situations où vous devez choisir entre des options qui vous plaisent tout autant (ou vous déplaisent).
Vous pourriez conclure qu’il vous manque des informations supplémentaires pour atteindre la clarté.
Si vous devenez docteur, regretterez-vous de n’avoir pas fait le nécessaire pour devenir avocat ? Qu’en est-il du scénario inverse ?
Ce processus m’a aidé à procéder à un changement de carrière majeur l’année dernière.
Écrire des articles et donner des conférences sur le développement personnel était la seule carrière qui avait un sens de tous les points de vue. Et cela paraissait particulièrement bon d’un point de vue intérieur.
C’était la seule carrière qui ne me ferait pas penser : « peut-être que je devrais faire autre chose. » Et c’est exactement ce à quoi je suis arrivé.
Heureusement, c’est suffisant pour vous donner un aperçu de ma méthode pseudo-scientifique pour explorer la conscience ou du moins les systèmes de croyance, ce qui fait partie de la conscience.
C’est toujours un peu fantaisiste à partir de ce point, mais bon je suis moi-même fantaisiste.
Cette méthode devrait au moins vous donner un moyen de commencer à explorer vos propres croyances avec un certain niveau de capacité d’observation, d’hypothèse et de test, le tout sans trop vous perdre dans les replis de vos propres pensées.
Et si vous avez peur d’essayer, eh bien, votre manque de courage est un bon endroit où commencer à expérimenter du coup, n’est-ce pas ?
Allez donc faire un tour dans votre conscience, et faites-moi savoir si vous découvrez quoi que ce soit d’intéressant.
Article original écrit par Steve Pavlina.