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Notre série d’articles sur « comment réduire l’effort mental » se poursuit avec le présent article.
Réduire au maximum le changement de contexte
Au cours d’une journée de travail normale, il est facile de s’engager dans de nouvelles tâches avant d’avoir terminé les tâches précédentes. Parfois, nous le faisons pour des raisons de variété, mais cette approche peut être très inefficace.
Chaque fois que vous changez de contexte, votre esprit doit effacer le contexte précédent et charger un nouveau contexte. Le contexte ici fait bien sûr référence à l’ensemble des idées clés qui sont liées à la tâche à accomplir.
Il faut souvent 15 à 30 minutes pour intégrer un nouveau contexte de manière suffisamment efficace pour avoir l’impression d’être dans le flux d’une bonne productivité. Tant que vous n’avez pas chargé le contexte adéquat, une nouvelle tâche a tendance à vous sembler un peu étrangère ou compliquée, et vous ne pouvez donc pas travailler aussi vite que vous le souhaitez. C’est comme si vous essayez de maitriser la disposition des outils dans la cuisine d’un AirBnB que vous venez fraichement d’intégrer. Il faut un certain temps pour comprendre où chaque chose se trouve.
Une fois que vous aurez chargé entièrement le nouveau contexte, vous pourrez travailler beaucoup plus vite.
Par conséquent, il est préférable de terminer un type de tâche ou de projet — ou du moins de le mener aussi loin que possible — avant de changer de contexte.
Vous devez cependant trouver le bon équilibre avec votre niveau de fatigue, car travailler dans le même contexte pendant plusieurs heures d’affilée peut éventuellement entraîner une baisse du rendement en raison de la fatigue.
Même s’il serait probablement improductif de travailler sur 8 types de projets différents dans une journée en raison du changement excessif de contexte que cela peut provoquer, il peut également être sous-optimal de ne travailler que sur un seul projet toute la journée en raison de la fatigue (à moins que ce projet soit assez varié, comme créer du contenu sur différents thèmes pour un site web). Travailler sur 2 ou 3 projets différents est ce qui se rapproche le plus de l’idéal dans ce cas. En effet, ici vous ne changez de contexte que quelques fois, et vous le faites avant que la fatigue liée à un seul type de travail devienne un facteur limitant.
Je vous suggère de faire l’expérience par vous-même pour voir combien de fois vous pouvez charger un nouveau contexte au cours d’une journée. En règle générale, je suis très productif lorsque je charge entre 2 ou 3 contextes par jour ; pas plus de 4. Et parfois, je peux être très productif en travaillant dans un seul contexte, mais la fatigue à tendance à être plus élevée en fin de journée. Dans ces cas, j’ai l’impression d’avoir épuisé certains circuits en les surchargeant un peu.
Même lorsque vous vous sentez fatigué ou épuisé par un type de travail, vous pouvez avoir les ressources et la fraicheur nécessaires pour passer à un autre type de tâche par la suite.
Mener à bien les petits projets
Cette suggestion est liée à ce qui précède ainsi qu’à la section sur la résolution complète des problèmes abordés dans le précédent article de la série.
Pour réduire encore plus le changement de contexte, il est souvent judicieux de boucler une fois pour toutes un petit projet dès lors que vous avez complètement chargé le contexte qui y est relatif.
En d’autres termes, une fois que vous avez fait l’effort de charger le contexte d’un projet, ne passez pas à autre chose avant d’en avoir terminé à 100%.
Vous pouvez prendre une pause pour aller aux toilettes, mais essayez d’éviter une pause plus longue, par exemple pour un repas (à moins qu’il s’agisse d’une petite collation de 5 minutes).
Quand j’écris des articles de blog par exemple, j’essaie généralement de passer de l’idée à la publication d’un nouvel article sans prendre de longues pauses.
Je développe l’idée et je m’occupe de la rédaction, de l’édition et de la publication d’une traite, même s’il s’agit d’un article assez long. S’il compte plus de 4000 mots, je fais plusieurs sessions, mais j’essaie toujours de terminer au moins une partie en une seule fois selon le contexte. Toutes les fois que je rédige un long article, j’essaie de le faire d’une traite, puis, après une pause repas, je passe à la correction et à la publication. Il m’arrive rarement de travailler sur un seul article pendant plusieurs jours.
L’idée ici est donc d’éviter d’avoir à charger le même contexte plus d’une fois. Chaque fois que vous prenez une longue pause pendant que vous êtes sur une tâche ou sur un projet, surtout si c’est la nuit ou le week-end, vous devez faire un travail supplémentaire pour recharger le contexte afin de retrouver un flux productif. Par conséquent, si vous pouvez mener un projet à son terme avec un seul chargement de contexte, faites de votre mieux pour que cela se produise. Agir ainsi peut vous faire économiser beaucoup d’énergie mentale et de temps.
Nous continuerons bientôt avec la sixième partie de cette série d’articles sur « comment réduire l’effort mental ».
Article original écrit par Steve Pavlina.
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