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Je suis certain que la quasi totalité de mes lecteurs ont déjà vu une affiche portant l’inscription : Prière de ne pas interrompre/déranger.
Aujourd’hui, je veux partager avec vous les raisons pour lesquelles vous devriez respecter cela la prochaine fois.
Savez-vous qu’un travail interrompu prend moitié plus de temps à être bouclé et contient moitié plus d’erreurs qu’une tâche effectuée d’une traite ?
Il faut un certain temps pour que notre cerveau entre dans un état de concentration qui nous permet de nous focaliser totalement sur une tâche, sans distraction.
Une fois que nous sommes dans cet état de concentration, nous pouvons être incroyablement productifs ; aussi longtemps que personne ne vient nous interrompre.
Un esprit concentré est toujours sensible à une perturbation extérieure.
Les interruptions (passer à un ensemble de pensées différent et sans aucun rapport avec ce que vous faites) effacent et brouillent la majeure partie de votre état cérébral qui était pourtant merveilleusement optimisé.
Pire, des interruptions fréquentes peuvent vous empêcher d’entrer totalement dans cet état de concentration optimal.
Quand vous interrompez quelqu’un, il lui faut en moyenne 23 minutes pour revenir à la tâche sur laquelle il travaillait, plus 30 minutes pour revenir à cet état de concentration optimale et être à nouveau entièrement productif.
Quand vous interrompez quelqu’un, quasiment une fois sur deux, vous le sortez totalement de la tâche.
La conséquence, c’est que cette personne ne pourra pas revenir immédiatement à sa tâche après cette interruption.
Vous pourriez penser qu’il ne s’agit que d’une pause d’une minute ou deux.
Mais la pause réelle conséquente à votre interruption pourrait être nettement plus longue.
Près de 80% du temps, quand on interrompt un travail, la personne qui s’en occupe y reviendra le même jour.
Toutefois, environ une fois sur cinq quand vous interrompez quelqu’un, il ne pourra plus revenir à la tâche pendant le reste de la journée.
Vous est-il déjà arrivé d’être brièvement interrompu par quelqu’un pour ensuite prolonger cette interruption en vous disant qu’étant donné que vous avez déjà interrompu votre tâche, vous pourriez tout aussi bien aller prendre une douche, consulter vos courriels, aller manger un morceau, etc. ?
Combien de fois est-ce qu’une petite question a donné lieu à une longue conversation ?
Ce sont des choses qui se produisent fréquemment, en particulier parmi ceux qu’on appelle les « travailleurs du savoir ».
Une interruption apparemment mineure peut dissiper votre concentration au point qu’il vous faille des heures pour revenir à la tâche d’origine ; en supposant que vous trouviez en vous les ressources nécessaires pour y revenir le même jour.
Le fait de passer incessamment d’une tâche à une autre augmente significativement les niveaux de stress, contrairement au fait d’accomplir une seule chose à la fois.
En conséquence, interrompre les autres, c’est nuire non seulement à leur productivité, mais aussi à leur santé.
Les interruptions coûtent également cher.
Une estimation a été faite concernant le coût des interruptions au travail.
Et la perte s’élève à 588 milliards de dollars par an pour l’économie américaine.
Il s’agit probablement d’une sous-estimation grossière.
En effet, le chiffre ne se base que sur le nombre d’heures perdues multiplié par le salaire horaire moyen.
Ce calcul ne tient pas compte des répercussions secondaires provoquées par ces interruptions.
On peut notamment citer les/la :
- opportunités manquées,
- ventes annulées,
- licenciements,
- accords qui périclitent,
- réduction des investissements,
- erreurs coûteuses,
- arrêts maladie en hausse à cause de l’augmentation du stress, etc.
À cause des interruptions, il y a des livres qui ne sont jamais finis, certaines entreprises n’ont jamais été lancées et certaines idées sont condamnées à être tuées dans l’œuf.
La prochaine fois que vous pensez à interrompre une personne concentrée sur une tâche importante, dites-vous que cette question ou ce commentaire apparemment innocent peut avoir de sérieuses conséquences sur sa productivité.
Cette interruption peut en effet augmenter sa charge de travail, augmenter son niveau de stress, l’amener à faire des erreurs, le ralentir et potentiellement stopper sa dynamique.
Même une interruption brève pendant une tâche complexe peut créer l’équivalent cognitif d’une heure de travail supplémentaire.
Les gens hautement productifs savent l’importance qu’il y a à travailler par blocs de temps ininterrompus avec une concentration optimale.
Par conséquent, ils prennent des mesures pour empêcher les interruptions.
Ils mettent par exemple des écouteurs pour décourager les conversations inutiles (même s’ils n’écoutent rien en réalité).
Ils ferment la porte de leur bureau en prenant le soin de demander à leurs collègues de ne pas les interrompre sauf en cas d’absolue nécessité.
D’autres vont même jusqu’à expliquer à leurs collègues et amis quand il est possible ou non de leur parler.
Il y a aussi ceux qui travaillent dans des lieux différents, coupent leur téléphone, désactivent les notifications ou travaillent à des heures différentes.
Par exemple, beaucoup de programmeurs aiment travailler tard le soir.
L’une des raisons qui expliquent cela est qu’il peu probable que les gens les interrompent.
Tout le monde dort en effet.
Ils ont ainsi l’assurance d’être plus productifs.
De même, l’activité en ligne (courriels, réseaux sociaux, etc.) a également tendance à chuter fortement tard le soir.
C’est bien d’être sociable.
Toutefois, quand quelqu’un travaille activement, laissez-le continuer à travailler.
Vous pourrez lui parler quand il aura fini.
Si des gens ont l’habitude de vous interrompre plus souvent que vous l’aimeriez, demandez-leur de suivre la règle suivante (ou n’importe quelle instruction qui vous satisfait) :
Quand je travaille, je vous prie de ne pas m’interrompre à moins que ce que vous avez à partager soit suffisamment urgent et important pour que cela vaille la peine de réduire à néant tout le travail que j’ai fait depuis une heure.
Article original écrit par Steve Pavlina.
Pour boucler cet article, j’aimerais partager avec vous une astuce qui vous aidera à échapper aux pièges des distractions pendant que vous faites une tâche importante.