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Avez-vous déjà vécu une situation dans laquelle une personne se décharge de ses émotions sur vous ou vous entraîne dans une conversation émotionnelle, alors que vous n’avez jamais donné votre consentement émotionnel pour partager ce genre d’expérience avec elle ?
Qu’avez-vous ressenti ?
Vous êtes-vous déjà senti utilisé, abusé ou vidé par quelqu’un sur le plan émotionnel, en particulier une personne qui estimait avoir le droit de disposer automatiquement de vos ressources émotionnelles ?
Cela vous a-t-il encouragé à ouvrir davantage votre cœur à de telles personnes, ou avez-vous appris à garder votre cœur fermé dans de telles situations ?
De la même manière que vous avez besoin d’un consentement physique pour partager l’intimité physique de quelqu’un, considérez qu’il est également important de demander le consentement de l’autre pour s’engager dans une intimité émotionnelle.
Il peut s’agir de quelque chose d’aussi banal que d’avoir une conversation émotionnelle.
D’un autre côté, tout comme vous pouvez affirmer les limites de l’intimité physique, pensez à faire de même pour l’intimité émotionnelle.
Il s’agit dans les deux cas d’une demande d’accès à vos ressources personnelles, et vous avez tout à fait le droit de refuser cet accès à quelqu’un.
Nul n’a le droit de s’insinuer dans votre intimité physique sans votre consentement. Commencez à considérer l’intimité émotionnelle de la même manière.
Ces deux formes d’intimité peuvent être merveilleuses et gratifiantes.
Elles peuvent aussi être épuisantes. Et elles sont toutes deux risquées dans certaines situations.
Lorsque vous partagez de l’intimité avec quelqu’un, vous devez savoir que vous n’êtes pas dans une situation sure à 100%.
Il en va de même pour l’intimité émotionnelle.
C’est à vous de choisir qui vous laissez entrer, et quand.
Les gens n’ont pas le droit d’accéder automatiquement à vos ressources personnelles.
Cela s’applique également aux personnes qui se sentent physiquement ou émotionnellement dans le besoin ou en droit de profiter de votre intimité.
Gérer ses limites émotionnelles
Dans ce domaine également, vous devez faire attention aux comportements manipulateurs.
Par exemple, si quelqu’un vous qualifie de dédaigneux sur le plan émotionnel, c’est un peu comme si on vous qualifiait de frigide sur le plan sexuel.
Dans les deux cas, il s’agit d’une affirmation du droit à disposer de vos ressources personnelles (physiques ou émotionnelles) lorsque le consentement n’est pas offert de plein gré.
Ces étiquettes peuvent servir pour tenter de vous contraindre à changer d’attitude ou de comportement dans l’intérêt (personnel) de la personne qui les utilise.
Dans tous les cas, il s’agit d’une forme de manipulation émotionnelle non consensuelle ; d’une tentative de vous contrôler sans votre consentement.
Ne tombez pas dans le panneau !
De même que vous êtes libre d’accorder ou non à quelqu’un l’accès à votre corps, vous êtes également libre de refuser l’accès à votre cœur, et à votre esprit d’ailleurs, par exemple lorsque quelqu’un estime avoir droit à des conseils techniques gratuits de votre part simplement parce que vous en savez plus sur les ordinateurs.
Personne ne peut revendiquer le droit à une validation émotionnelle de votre part, pas plus qu’elle ne peut revendiquer le droit d’avoir des relations sexuelles avec vous, quel que soit le besoin qu’elle ressent.
Une personne ne peut avoir accès à votre intimité physique ou émotionnelle qu’avec votre consentement, et si vous refusez ce consentement, alors NON signifie NON.
Que se passe-t-il dans le cas où vous êtes la personne qui cherche à profiter de l’intimité physique ou émotionnelle d’autrui ?
Vous pouvez inviter et proposer ce type de relation, mais ne partez pas du principe que vous y avez droit.
Donnez à l’autre personne la possibilité de refuser.
Ne soyez pas émotionnellement effrayant et ne vous comportez surtout pas comme un violeur.
Si une personne refuse votre invitation, vous n’avez pas le droit de la contraindre ou de la manipuler pour qu’elle fasse ce que vous voulez.
Si une telle relation ne vous satisfait pas, vous avez la possibilité de vous désengager et de satisfaire vos besoins physiques et émotionnels ailleurs, avec quelqu’un d’autre qui est disposé à consentir et capable de le faire, ou faites-le par vos propres moyens.
Le pré-consentement (avec un partenaire notamment) est également une option valable.
De même que vous pouvez avoir un accord pour le consentement physique (de sorte que vous n’avez pas nécessairement besoin de le demander explicitement à chaque fois), vous pouvez aussi avoir un accord similaire pour le consentement émotionnel.
Mais même dans ce cas quelqu’un peut toujours choisir de refuser.
Vous pouvez toujours refuser une discussion émotionnelle si vous ne vous en sentez pas capable.
Et rien ne vous oblige à accepter que quelqu’un se défoule sur vous, même dans une relation.
Vous pouvez profiter d’une certaine intimité émotionnelle sans jamais aller jusque-là, tout comme vous pouvez profiter d’une intimité physique satisfaisante sans jamais vouloir explorer certains penchants.
Il se peut que vous ayez des amis avec lesquels vous pensez qu’il n’y a pas de mal à se décharger émotionnellement sur l’autre à certains moments.
Mais même dans de telles situations, je pense qu’il est bon de vérifier et de s’assurer qu’il s’agit bien d’une situation consensuelle.
Certaines personnes peuvent supposer que les décharges émotionnelles sont acceptables à tout moment, mais est-ce une hypothèse valable ?
N’est-il pas sage de vérifier si l’autre personne est vraiment d’accord ?
Et si la personne est émotionnellement fatiguée ou si elle n’est tout simplement pas en état d’écouter ?
Faites très attention à ne pas présumer que vous avez le consentement de l’autre si vous n’êtes pas certain de l’avoir.
Si je vous parle de cela, c’est parce que j’ai reçu au fil des ans de nombreux courriels de personnes qui se sentent émotionnellement épuisées par leur partenaire, leurs amis, leurs proches et leurs collègues.
Vous ne vous rendez peut-être pas compte à quel point le défoulement épuise les autres personnes qui y sont soumises.
Elles font peut-être de leur mieux pour écouter et être compatissantes, mais cela ne veut pas dire qu’elles aiment l’expérience, et beaucoup préféreraient ne pas être l’ours en peluche émotionnel des autres.
C’est vous qui décidez d’accorder ou non votre consentement à diverses formes d’intimité.
Ouvrez votre cœur lorsque vous estimez qu’il est judicieux de le faire.
Vous pouvez prendre ces décisions par intérêt personnel, par générosité, par bonté ou en vous basant sur toute autre valeur qui résonne en vous.
Ouvrir son cœur
Quelles sont, selon vous, les occasions valables pour partager de l’intimité émotionnelle avec quelqu’un ?
À quel moment vous sentez-vous enclin à ouvrir votre cœur de bon gré ?
Soyez attentif aux moments où vous vous sentez bien dans ce type de relation.
Soyez également attentif aux moments où vous ne vous sentez pas bien à l’idée d’ouvrir votre cœur.
Avez-vous déjà regretté d’avoir accepté ce genre d’invitation ?
Avez-vous déjà investi émotionnellement en quelqu’un pour ensuite vous sentir puni pour vos efforts ?
J’ai remarqué qu’il n’est pas agréable d’ouvrir son cœur à une personne qui estime être en droit de réclamer des choses, qui est dans le besoin ou qui se comporte en victime.
Cela me rebute énormément, alors je n’ouvre pas beaucoup mon cœur dans cette direction.
Je l’ai trop fait dans le passé, et c’est très épuisant.
J’ai l’impression que mon énergie s’envole. Une énergie que je préférerais investir ailleurs.
D’un autre côté, j’aime généralement ouvrir mon cœur à quelqu’un lorsque son invitation est empreinte de curiosité, de passion, de croissance ou lorsque nous avons des intérêts communs.
J’aime quand une personne veut simplement explorer les façons dont nous pourrions nous connecter, et n’agit donc pas sur fond de manque et d’attachement.
Ce type de connexion est rafraîchissant, énergisant et inspirant.
C’est généralement de cette manière que j’entre en contact avec quelqu’un lorsque nous organisons une rencontre en personne, comme je le fais depuis plusieurs années.
Parfois, je me sens également bien d’ouvrir mon cœur à quelqu’un qui veut se connecter sur la base de la tristesse, du chagrin, de la perte, de la frustration, du regret ou même de la colère.
En général, je ne trouve pas qu’il est épuisant de s’engager sur la base de ces émotions si l’autre recherche la croissance.
C’est également une bonne chose lorsqu’une personne m’invite à m’engager avec elle à ce niveau de manière à ce que je sois en mesure de refuser.
J’ai alors l’impression de pouvoir faire un choix conscient.
Tout comme nos ressources physiques sont limitées, nos ressources émotionnelles le sont également. Il est donc sage de les gérer avec soin, comme des investissements.
Au fur et à mesure que j’ai appris à prendre ces décisions fondées sur le consentement et en tenant compte de mes limites et de mes désirs personnels, je me suis senti plus fort et plus stable sur le plan émotionnel.
Je suis devenu plus réceptif aux invitations émotionnelles provenant de personnes qui réfléchissent comme moi sur certains plans tout au moins.
N’oubliez pas de bien gérer les limites de votre espace émotionnel.
Vous pouvez vous épargner bien des soucis en prêtant attention à vos propres sentiments et en les honorant.
C’est peut-être le meilleur guide que j’ai trouvé sur ce chemin.
Lorsque vous êtes manipulé émotionnellement, vous pouvez probablement sentir le décalage entre les intentions déclarées de la personne et ce que vous ressentez et constatez réellement.
Article original écrit par Steve Pavlina.
Avant de partir, je vous invite à regarder la vidéo ci-dessous qui vient en complément à ce qui précède et dans laquelle je partage avec vous 12 principes pour arrêter d’être GENTIL et être VOUS-MÊME.