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Le présent article fait suite à mon récent article intitulé : gérer des proches au caractère pénible.
Cet article définit le contexte de celui-ci. Si donc vous ne l’avez pas lu, vous devez absolument le faire en priorité.
Autrement, vous ne comprendrez probablement pas le contexte de cet article.
Si vous pensez qu’il s’agit d’un article dans lequel je partage avec vous comment avoir le dernier mot dans un échange avec vos collègues, vous n’y êtes pas.
Lisez donc l’article original.
Comment réagissez-vous face à une personne qui vous replonge continuellement dans un échange que vous ne semblez pas en mesure de gagner ?
Comment avoir le dernier mot si vous jugez utile de vous engager dans un échange ?
Dans un débat typique, chaque personne essaie de prouver qu’elle a raison et que l’autre a tort.
Bien sûr, nous savons tous ce qui se passe à la fin.
Chacun cherche à avoir le dernier mot et finit par se retrancher sur ses positions, peu importe la qualité des arguments que l’autre apporte.
On ne peut pas avoir le dernier mot dans un échange en opposant de la résistance.
Cela ne fait que renforcer la détermination de votre vis-à-vis.
Au mieux, vous vous quitterez en gardant chacun sa position, car cet échange n’aura porté aucun fruit.
Pour avoir le dernier mot lors d’un échange, il faut viser un objectif autre que celui d’avoir raison.
En effet, votre vis-à-vis se préparera à se défendre contre quelqu’un qui cherche à lui prouver qu’il a tort.
Essayer de démontrer que vous avez raison et que l’autre a tort, c’est comme lancer un assaut de face sur une position ennemie retranchée.
Vous aurez besoin d’une force écrasante pour gagner, et votre victoire vous coûtera cher, à supposer que vous gagniez.
De plus, cet échange affectera la qualité de votre relation avec votre interlocuteur.
Par conséquent, au lieu de chercher coûte que coûte à avoir le dernier mot, vous devez viser un objectif totalement différent si vous souhaitez vraiment avoir le dernier mot.
Cette méthode m’a réussi chaque fois que je l’ai appliquée, et je l’ai fait des dizaines de fois.
Si vous ne cherchez pas à gagner le débat, quel est donc votre objectif ?
Je vous suggère de vous fixer comme objectif de faire prendre conscience à votre interlocuteur de l’ampleur de son erreur tout en maintenant votre propre sentiment de paix intérieure.
En d’autres termes, vous devez aider votre interlocuteur à prendre la pleine mesure de son comportement et de la façon dont cela vous affecte, vous et les autres, mais sans vous approprier ses propos.
Cela signifie que vous concentrez votre attention sur votre interlocuteur et son comportement.
Chaque fois qu’il/elle essaie de vous cataloguer dans un rôle négatif, vous évitez simplement ses commentaires et redirigez sa propre énergie sur lui/elle.
D’une certaine manière, c’est comme si vous pratiquiez les arts martiaux verbaux.
Ne vous défendez jamais contre un de ses commentaires. Redirigez simplement les commentaires de la personne vers elle-même.
En d’autres termes, n’attaquez pas — jamais.
Contentez-vous de détourner les attaques de votre interlocuteur vers lui, et répétez cela sans arrêt.
Transformez-vous en miroir.
Par conséquent, plus il essaiera de vous attaquer, plus il s’affaiblira. Personne ne peut se frapper au visage trop longtemps.
Quand quelqu’un essaie de m’attaquer dans un débat, je lui demande simplement : « Vous avez l’air assez contrarié par la question. Pourquoi pensez-vous avoir raison ? » ou « Vous dites donc que vous aimeriez être libre de ne pas tenir compte de mon opinion si vous n’êtes pas d’accord avec. Est-ce exact ? » ou « Aimeriez-vous continuer à ressentir la même chose par rapport à cette situation ? » ou « Pensez-vous que votre comportement à mon égard est honorable et respectueux ? ».
Concentrez-vous sur votre interlocuteur et sur ses sentiments, pas sur les vôtres.
Toutefois, ne vous appropriez pas ce qu’il dit.
Laissez simplement ses paroles vous traverser comme un couteau traverse l’eau et ressort de l’autre côté. Et, pour continuer avec cette métaphore, je vous demande de continuer à interroger votre interlocuteur sur le couteau qu’il tient et sur ce qu’il ressent à ce propos.
En règle générale, quand votre interlocuteur commencera à parler, il répondra à toutes vos questions en employant les mots : « Parce que vous… ».
Mon objectif, c’est d’aider l’autre personne à se concentrer sur ses propres sentiments, et je sais que je fais des progrès quand ses réponses commencent par « Parce que je… ».
Je l’aide ainsi à s’approprier ses propres sentiments.
N’oubliez pas que si quelqu’un vous offre un cadeau et que vous ne l’acceptez pas, il reste le propriétaire de ce cadeau.
Il en va de même pour les insultes et les attaques verbales.
C’est uniquement quand vous acceptez les attaques de votre interlocuteur qu’elles peuvent vous atteindre.
Refusez simplement son « cadeau » et il ne sera pas en mesure de vous atteindre, même s’il essaie très fort.
Soyez comme l’air ou l’eau ainsi quand il essaiera de vous attaquer, il ne fera que s’épuiser.
Cela demande de la pratique, mais les résultats que l’on obtient sont excellents.
La clé pour réussir dans cet exercice, c’est de vous disposer à ressentir de la compassion et de l’empathie tout en gardant à l’esprit que vous ne devez pas céder à la négativité.
La négativité est un problème interne auquel votre interlocuteur est confronté ; pas vous.
Ainsi, quoi qu’il dise de négatif, vous vous contentez de le lui renvoyer.
Cela aura pour effet de lui faire prendre conscience de la situation.
Parfois, les gens n’arrivent pas à gérer cela, soit ils explosent émotionnellement, soit ils abandonnent.
Dans un cas comme dans l’autre, cela permet de mettre fin à la précédente relation destructrice et d’ouvrir la voie à quelque chose de meilleur.
Pour me concentrer sur cet objectif (amener mon interlocuteur à prendre conscience), j’utilise une technique qui consiste à former une image mentale du « moi supérieur » de cette personne.
J’imagine la meilleure forme possible de cette personne — son âme si vous voulez — debout dans la pièce avec nous.
Puis je me mets dans un état qui me donne l’impression de canaliser les pensées de ce « moi supérieur ». Et je lui permets de parler à travers moi et de poser toutes les questions.
Cette méthode est étonnamment efficace. En fait, elle fonctionne tellement bien que je me demande si je ne suis pas réellement en train de canaliser une sorte de moi supérieur.
J’ai appris à me fier aux mots qui me viennent à l’esprit et à les prononcer, même s’ils ne semblent pas être appropriés d’un point de vue logique.
Invariablement, les questions et les observations permettent de guider l’autre personne pour qu’elle soit plus en phase avec la meilleure version de sa propre personnalité.
Elle commence à considérer son comportement et la relation sous un jour nouveau, et c’est ce qui conduit souvent à une sorte de rupture émotionnelle.
Dans ces conditions, les gens fondent régulièrement en larmes.
Ce type de conversation se termine généralement de deux façons :
1) l’autre personne ne peut pas faire face à la situation et se retire, ou 2) l’autre personne a une sorte de catharsis émotionnelle qui rend possible la guérison de la relation.
En règle générale, on obtient le résultat n° 2 si le lien relationnel est assez fort, et le résultat n° 1 si la relation n’est pas vraiment solide.
Je pense qu’il faut généralement 2 à 3 heures de conversation pour atteindre le résultat n° 2.
Si vous atteignez le résultat 1, c’est aussi bien.
Continuez à utiliser la même stratégie à chaque rencontre, et vous finirez par atteindre le résultat n° 2 — ou bien vous effrayerez définitivement la personne pour qu’elle n’essaie plus de débattre avec vous.
Si vous ne disposez pas de 2 ou 3 heures, vous pouvez opter pour un raccourci afin de retarder la confrontation.
Toutefois, si vous estimez que votre relation avec votre interlocuteur n’en vaut pas la peine vous pouvez vous épargner l’effort de lui faire prendre conscience de quoi que ce soit.
Dans ce cas, vous pouvez simplement détourner ses arguments avec humour, ou les ignorer complètement. Il devient donc inutile de chercher à avoir le dernier mot.
Il faut de la pratique et de la patience pour utiliser ce type d’approche, et tout dépend de votre capacité à vous maintenir dans un état de conscience élevé, en concentrant votre attention sur l’amour inconditionnel et la compassion que vous portez à l’autre personne.
Vous devez vous mettre dans un état qui vous rend inattaquable.
Cela va frustrer votre interlocuteur au plus haut point, mais c’est le but — le laisser brûler toute son énergie négative en se balançant dans le vide.
Et lorsqu’il sera fatigué, son propre bouclier cédera.
Cependant, au lieu de l’attaquer à ce moment-là, faites preuve d’empathie, rapprochez-vous de lui et aidez-le à se reconnecter à sa nature la plus authentique et la meilleure.
Cette méthode est devenue pour moi un mode de communication bien ancré.
Chaque fois que je me fais attaquer par une personne qui veut provoquer un débat à tout prix, je perçois simplement cela comme un appel à l’aide.
Mon vis-à-vis est déconnecté de son véritable soi. Et mon rôle (si le temps le permet) est de l’aider à rétablir la connexion.
Je ne peux pas le faire si je monte sur le ring avec lui. D’ailleurs, ce n’est pas de cette façon que je veux avoir le dernier mot.
Par contre, je peux le laisser errer dans le vide et s’épuiser jusqu’à ce qu’il soit prêt à affronter les choses en lui qui causent cette douleur, et il pourra alors commencer à se reconnecter et à guérir.
Si vous essayez cette approche et que vous ne parvenez pas à vous maintenir dans un état de conscience élevé sans être entraîné dans la négativité par votre interlocuteur, alors vous êtes face à une situation différente, qui ne peut être résolue au même niveau de pensée que celui dans lequel cet article est écrit.
Article original écrit Léo Babauta.
Si vous savez vous y prendre pour changer un « Non » en « Oui », vous aurez beaucoup moins de mal à avoir le dernier mot dans vos échanges. Par contre, si vous ne savez le faire, il n’y a pas d’inquiétude à avoir. Je vous explique en effet comment y parvenir dans la vidéo ci-dessous.