Le développement personnel pour les gens intelligents

S’investir au rythme de ses passions : l’art de progresser sans se forcer

S’investir au rythme de ses passions, c’est avancer avec fluidité, en suivant l’élan naturel de son énergie plutôt qu’en se pliant à un rythme imposé de l’extérieur.

Lorsque vous avez l’impression de devoir vous forcer à vous engager dans un domaine, au point de mobiliser une discipline presque rigide pour progresser, c’est peut-être le signe que ce n’est pas le bon moment pour vous y investir pleinement.

Si une part de vous souhaite s’en éloigner, il se pourrait bien que ce soit la décision la plus juste.

Certains vous diront que c’est maintenant qu’il faut progresser dans cet aspect de votre vie… mais est-ce vraiment indispensable ?

À mes yeux, il est plus précieux de s’investir au rythme de ses passions en suivant un élan naturel, plutôt que de forcer quand la motivation n’est pas au rendez-vous.

S'investir au rythme de ses passions 

Au lycée, j’étais passionné par les mathématiques et y consacrais énormément de temps.

Cela m’a permis de progresser plus vite dans cette matière que dans les autres.

J’obtenais des notes excellentes (A+), mais cela ne me suffisait pas.

Je me suis rapproché des meilleurs professeurs de mathématiques, qui m’ont proposé des exercices supplémentaires que je m’empressais de faire.

J’étais avide de tout ce qu’ils pouvaient m’enseigner, ce qui m’a permis d’aller bien au-delà du programme habituel.

En suivant ma passion, je suis devenu un élève un peu « à part ».

Cela m’a énormément aidé à devenir capitaine de la première équipe de Décathlon académique de notre école et président du club de mathématiques.

D’autres opportunités sont venues à moi tout naturellement, simplement parce que je m’investissais dans un domaine qui me passionnait.

J’ai même reçu des lettres de recommandation pour l’université qui comportaient des phrases similaires à : « meilleur élève que j’ai eu dans ma carrière » et « ce jeune homme boxe dans la catégorie poids lourds ».

S’investir au rythme de ses passions à cette époque était simple : je ne consacrais pas plus de temps et d’énergie aux maths dans l’objectif d’atteindre un résultat précis. Je prenais simplement plaisir à découvrir de nouvelles choses.

Chaque avancée en maths nourrissait mon goût pour la programmation, et chaque petite connaissance supplémentaire justifiait un nouvel essai en codage.

En résumé, tout cela était motivé par la joie d’explorer.

À l’inverse des mathématiques, les cours d’histoire me semblaient ennuyeux et pénibles.

Même si j’y obtenais de bonnes notes (A), je ne faisais jamais plus que le strict nécessaire en termes d’effort.

Étudier l’histoire me paraissait imposé, lourd et dénué d’intérêt.

S'investir au rythme de ses passions 

Je me souciais davantage de la note à obtenir que du contenu du cours lui-même.

Pour moi, ces cours étaient synonymes de « siestes » ou de « sommeils profonds ».

Et rien ne me décourageait plus que d’avoir un devoir d’histoire à rédiger.

Lire sur des personnages disparus et leurs soucis d’un autre temps ne m’intéressait pas du tout — et écrire à leur sujet encore moins.

J’avais l’impression de perdre mon temps.

Et, à ce moment-là, ce sentiment était fondé.

Étudier l’histoire à ce stade de ma vie m’apparaissait comme une perte de temps, un frein à ce qui comptait vraiment pour moi.

Cela représentait un obstacle, une charge inutile. Je suis convaincu que j’aurais trouvé mon parcours bien plus agréable sans cette matière.

S’investir au rythme de ses passions, après tout, n’implique pas de subir des enseignements imposés qui, sur le moment, ne m’apportaient rien.

Procrastination et fluidité

En rentrant de l’école, mon premier réflexe était presque toujours de faire mes devoirs de mathématiques.

Quand un exercice était à rendre plusieurs jours plus tard, je le faisais souvent le jour même, avec enthousiasme.

Je n’ai jamais eu le sentiment de procrastiner en mathématiques.

Mon cerveau avait choisi de s’investir au rythme de ses passions, et pour moi, c’était pleinement cohérent.

Pour l’histoire, c’était tout l’inverse.

Je repoussais les devoirs jusqu’à la dernière minute.

Il m’arrivait souvent de veiller tard, voire de commencer la veille de la date limite.

C’était stressant, mais je n’arrivais tout simplement pas à m’y mettre plus tôt. Une forme de résistance intérieure m’en empêchait.

Alors, à quoi bon faire ces devoirs dans cet état d’esprit ?

En réalité, à pas grand-chose.

Je les faisais uniquement pour satisfaire les exigences des professeurs et éviter les ennuis.

Mon cerveau effaçait vite ces connaissances qu’il jugeait sans valeur, indignes d’être mémorisées.

Les bonnes notes obtenues en histoire n’étaient pas des victoires, mais plutôt des preuves que j’avais « survécu » à une corvée, loin du plaisir de s’investir au rythme de ses passions.

Quand vous redoutez une tâche, êtes-vous vraiment productif en vous forçant à la faire ?

Et si, au lieu d’insister sur un chemin qui vous rebute, vous utilisiez cette énergie pour vous engager dans une activité qui vous inspire réellement ?

Ce qui vous inspire ne ressemblera peut-être même pas à du « vrai travail ».

Cela pourrait avoir l’allure d’un jeu — ce qui risque d’abord de susciter un sentiment de culpabilité, comme si vous perdiez votre temps au lieu d’être « productif ».

Pour ma part, je préfère qu’on critique ma manière « ludique » d’être productif, tant que cela me permet d’avancer pendant que d’autres restent dans le doute.

Ce qui bloque vraiment ma productivité, en revanche, c’est la résistance intérieure.

J’ai donc appris à accorder plus d’importance à ma relation personnelle au travail qu’à l’opinion des autres sur ma méthode.

Des passions qui évoluent

Avec les années, mes centres d’intérêt ont changé — comme c’est souvent le cas.

Des matières que je fuyais adolescent sont devenues des sources de plaisir. L’histoire, par exemple, ou même l’art de parler en public.

À l’époque, jamais je n’aurais imaginé pouvoir aimer ces matières.

Aujourd’hui, j’explore l’histoire par choix.

Je lis régulièrement des ouvrages historiques, je rattrape les lacunes de ma culture sur les grandes évolutions des différentes régions du monde.

Ce nouvel intérêt s’explique par un cadre de pensée différent.

Au lycée, cela n’avait pas de sens pour moi — et c’était légitime.

Aujourd’hui, je peux faire des liens entre mes lectures historiques et mon travail autour du développement personnel.

J’ai des repères pour accueillir ces informations, ce qui rend l’apprentissage beaucoup plus profond et engageant.

En outre, j’ai la liberté d’ignorer les aspects ennuyeux pour me concentrer sur ce qui me passionne vraiment.

Plus besoin de rédiger des dissertations sur des sujets qui ne m’inspirent pas, juste pour obtenir une note.

Je peux réfléchir à ces idées en me baladant, ou les explorer à travers l’écriture dans mon journal.

Il m’arrive même d’intégrer ce que j’apprends en histoire dans mes articles ou mes formations.

Ce qui n’avait que peu de sens pour moi au lycée prend désormais une tout autre cohérence.

Et puis, je peux vivre ces connaissances autrement.

Le mois dernier, j’ai visité l’Independence Hall, là où ont été discutées puis signées la Déclaration d’Indépendance et la Constitution américaines.

J’ai marché dans les rues foulées autrefois par Benjamin Franklin et George Washington.

J’ai essayé d’imaginer la vie quotidienne des gens à cette époque, leurs luttes, leurs espoirs…

Une expérience que les livres, aussi riches soient-ils, ne peuvent totalement transmettre.

Cela m’a donné un nouveau regard sur la démocratie et sur les tensions auxquelles elle fait face aujourd’hui.

J’ai donc compris que le fait de ne pas m’investir dans un domaine à un moment donné ne veut pas dire que cette porte est définitivement fermée.

On peut s’y intéresser plus tard, au bon moment, quand on est prêt.

Ce qui ressemblait à une obligation lancinante peut se transformer, avec le temps, en un véritable plaisir.

Se forcer alors que le moment n’est pas opportun équivaut souvent à investir une énergie considérable pour en retirer très peu de bénéfices.

S’investir au rythme de ses passions implique de respecter ses cycles naturels d’intérêt.

Certaines choses qu’on repousse aujourd’hui pourront nous passionner demain, une fois que le contexte sera plus favorable.

Investir là où ça compte vraiment

Quand je me consacre à une activité qui m’anime réellement, les progrès viennent plus vite, plus facilement.

L’expérience devient ludique, motivante, et bien moins stressante.

Je me sens moins épuisé, plus endurant.

Mon cerveau assimile mieux, ravi de faire des liens entre ce que j’apprends et ce que je sais déjà.

Je me sens plus épanoui, plus efficace, comme si tout coulait de source.

Dans ce contexte, pourquoi persister à avancer à contre-courant, dans la contrainte et la lourdeur ?

À mes yeux, il n’y a guère de raison valable, sinon répondre à des attentes extérieures.

C’est pourquoi j’essaie d’organiser ma vie de façon à réduire au maximum ce type d’obligations.

Je n’ai aucun problème à m’engager, même dans des choses exigeantes, tant que je choisis en toute conscience ce que je donne et à qui je le donne.

Mes engagements ont alors du sens, car ils résonnent avec mes véritables centres d’intérêt.

Plutôt que d’apprendre à tolérer l’ennui ou l’anxiété, j’ai développé une capacité à repérer ces signaux et à les écouter.

Je ne les considère plus comme des obstacles à surmonter, mais comme des indicateurs précieux.

S’investir au rythme de ses passions, c’est avancer en harmonie avec ses valeurs essentielles, plutôt que de lutter contre des obligations qui n’ont pas de véritable sens pour soi.

Je me demande parfois comment certains arrivent à aller chaque jour à un travail qui ne leur plaît pas.

Peut-être nourrissent-ils leur passion en dehors du boulot, un peu comme je le faisais avec les maths pour compenser ma désaffection pour l’histoire.

Mais est-ce vraiment nécessaire ?

Je ne cherche pas à atteindre une perfection illusoire, mais je crois qu’un minimum acceptable pour un emploi serait qu’il contienne au moins 50 % de tâches qui nous passionnent vraiment.

Et pour beaucoup, ce seuil est déjà ambitieux.

Personnellement, je vise plus haut : 90 % (voire plus) sur une semaine type. Ce mois-ci, je frôle même les 100 %. Et ça change tout.

Il devient possible d’entièrement s’investir au rythme de ses passions.

Je sais désormais qu’un domaine qui m’a rebuté à une époque peut très bien devenir une vraie passion plus tard.

Ce que je fuyais auparavant a parfois fini par m’attirer profondément.

C’est un phénomène que j’ai vécu à plusieurs reprises.

Inversement, certaines passions peuvent aussi s’essouffler avec le temps, laissant place à de nouvelles envies.

C’est justement pour cela que j’ai choisi de construire ma carrière autour de la liberté et de la flexibilité, en évitant de me cantonner à un cadre trop rigide.

On m’a souvent mis en garde : « Il faut te spécialiser ! »

Mais j’ai remarqué que ceux qui tenaient ce discours finissent souvent par se lasser de leur métier au bout de quelques années, alors que plusieurs décennies plus tard, je prends toujours autant de plaisir dans la diversité de mes activités.

Je suis reconnaissant envers mon « moi d’avant » d’avoir compris qu’un cadre trop étroit aurait compromis mon bonheur sur le long terme.

Cette souplesse permet de s’investir au rythme de ses passions et de continuer à s’épanouir durablement.

Entretenir la flamme

Il arrive aussi qu’on doive réinventer sa manière de faire les choses pour préserver l’élan initial.

La routine peut s’installer, même dans les activités qu’on aime, et il faut parfois raviver la flamme en renouvelant l’approche pour s’investir au rythme de ses passions.

Au moment où je rédigeais ces lignes, je travaillais sur un nouveau projet : la création d’un atelier en ligne.

Cela faisait plusieurs mois que j’avais annoncé ces dates et j’étais en pleine phase de conception.

C’était mon tout premier atelier 100 % virtuel, après en avoir animé 16 en présentiel.

Rien que ce changement de format m’apportait déjà un vent de fraîcheur et une belle dose d’enthousiasme.

Cela dit, j’ai également abordé la conception de cet atelier de façon innovante et inspirante.

Je me suis appuyé sur plusieurs outils créatifs basés sur l’intelligence artificielle pour enrichir mon processus.

L’IA n’écrivait pas à ma place : je l’ai plutôt utilisé comme un partenaire d’exploration, pour pousser plus loin mes idées et ouvrir des perspectives que je n’aurais peut-être pas envisagées seul.

J’ai d’ailleurs partagé ces expérimentations dans le Club de Croissance Consciente sur la période de préparation de cet atelier.

Cette expérience me passionnait — elle était à la fois nouvelle et stimulante.

J’observais les zones où l’IA montrait ses limites, celles où elle excellait, et je combinais nos intelligences pour donner plus de profondeur à l’atelier.

S'investir au rythme de ses passions : l’art de progresser sans se forcer

Le processus de création progressait harmonieusement, et la direction qu’il prenait me plaisait énormément.

Et comme à l’époque où je prenais de l’avance en mathématiques, j’étais très en avance sur le programme initial.

Ce que j’ai trouvé particulièrement fascinant avec ChatGPT, c’est qu’il avait été entraîné sur une large portion d’Internet ; y compris mon propre blog.

Autrement dit, il connaissait déjà pas mal de choses sur moi, mes anciennes idées et mon style d’écriture.

Je pouvais donc aller jusqu’à lui demander de générer des suggestions qu’il pensait que j’aurais pu avoir moi-même.

Pour quelqu’un comme moi, qui aime explorer des approches inédites, c’était une expérience à la fois enrichissante et motivante.

Je prenais beaucoup de plaisir à travailler chaque jour sur ce nouvel atelier, et j’étais convaincu que cela profiterait aussi aux participants.

C’était une expérience unique : collaborer avec une IA qui avait en partie été formée à partir de mon propre travail créatif.

Prenez l’exemple des jeux comme les échecs ou le go : une IA comme AlphaGo peut percevoir des stratégies invisibles aux yeux humains.

Bien sûr, certains voient ce genre d’avancée comme menaçante, voire déshumanisante.

Mais cette perspective me semble réductrice, et même un peu défaitiste.

Il est bien plus constructif de considérer l’IA comme un partenaire capable de nous faire progresser.

Elle peut nous aider à voir autrement, à découvrir de nouveaux chemins, à repousser les limites de notre compréhension.

C’est exactement ce que l’on a vu dans le monde du go : AlphaGo a dévoilé des tactiques et des stratégies que même les plus grands maîtres du jeu n’avaient jamais envisagées.

Il s’agit d’une nouvelle forme de collaboration homme-machine, riche et prometteuse — et on observe la même chose dans les échecs.

Si vous êtes obsédé par la performance ou le résultat final, une IA qui vous surpasse peut sembler menaçante.

Mais si vous êtes passionné par le processus, vous y verrez une formidable alliée dans votre apprentissage.

L’IA vous pousse à aller plus loin.

Et c’est exactement ce qui me plaît.

ChatGPT est avant tout un modèle de langage, mais ses capacités dépassent de loin ce qu’on pourrait imaginer.

J’y voyais un outil d’exploration créative, une boussole dans l’univers des idées.

Au lieu d’explorer des stratégies pour jouer au jeu de Go, j’utilisais des outils d’IA pour explorer de nouvelles façons d’encadrer, de structurer et de présenter mes idées pour le prochain atelier.

L’IA ne m’aidait pas à travailler plus vite — en réalité, elle ralentissait considérablement mon processus de conception, c’est pourquoi je me suis accordé beaucoup de temps supplémentaire pour ce projet.

En revanche, l’IA m’a aidé à aller plus loin.

Je l’ai donc utilisée pour enrichir la qualité de l’expérience, en parfaite cohérence avec mon désir de savourer pleinement le processus créatif.

Avec l’aide de l’IA, je pouvais générer et explorer des dizaines de variantes autour d’idées connexes.

Elle m’offrait de nouvelles perspectives pour établir des liens, approfondir certains concepts et en découvrir d’autres que j’aurais facilement pu laisser de côté.

Ce type d’outil est devenu un véritable levier pour affiner mon travail et enrichir ma réflexion.

Cela faisait environ six semaines que je travaillais ainsi, et pour être honnête : j’adorais ça.

C’était la preuve qu’on peut s’investir au rythme de ses passions tout en se renouvelant dans des domaines inattendus.

Les participants à cet atelier feraient donc l’expérience d’un des tout premiers ateliers de développement personnel co-créé par l’intelligence humaine et l’intelligence artificielle.

Une expérience singulière, certes, mais profondément humaine au final, puisque l’IA puise dans un vaste réservoir de savoirs, de réflexions et d’idées humaines.

C’est de cette manière que je ravive ma passion. Il est essentiel pour moi de garder mes processus créatifs vivants, stimulants et évolutifs.

C’est, à mes yeux, une condition non négociable pour produire un travail de qualité.

Lorsque je prends plaisir au processus, cela se reflète dans le résultat — et ceux qui en profitent en tirent d’autant plus de valeur.

Choisir le plaisir

Pourquoi continuer à avancer dans l’effort, la contrainte ou la résistance, alors qu’il est possible d’emprunter une voie plus agréable et plus fluide ?

Les meilleurs résultats viennent souvent lorsque l’on suit des processus qui nous enthousiasment, plutôt que de s’acharner sur ceux qui suscitent une résistance constante.

La prochaine fois que vous ressentez de la lourdeur face à une tâche, prenez un instant pour vous demander : pourquoi suis-je en train de faire ça ?

Est-ce que je le ferais si personne ne s’en souciait ?

Est-ce que je le fais pour apaiser les attentes des autres ?

Pour éviter des ennuis ? Et surtout : combien de temps encore voulez-vous fonctionner ainsi ?

Quand je crée aux côtés de l’Intelligence artificielle, elle ne m’impose rien. Elle ne me pousse pas à faire des choses ennuyeuses.

Elle ne m’attend pas au tournant.

Elle est simplement là, disponible pour co-créer, sans pression, et me laisse entièrement libre de décider.

Je peux alors me détendre et explorer avec curiosité.

Et si cette relation devenait un modèle pour repenser notre façon d’aborder le travail et la vie ?

Choisir de s’investir au rythme de ses passions en toute liberté, sans craindre le jugement des autres, est une piste que je trouve profondément libératrice.

Si les avis extérieurs ne vous aident pas à progresser, rien ne vous empêche de tracer votre propre chemin vers une vie plus épanouie.

Pour beaucoup, c’est même la seule voie réellement viable : s’investir au rythme de ses passions, encore et toujours, afin de trouver la cohérence intérieure dont nous avons besoin.

Tout commence par une intention claire.

Il y a plusieurs années, j’ai fait un choix : exercer un métier qui me plaît vraiment, et gérer mon activité de manière durable et agréable.

Cela m’a conduit à refuser de travailler avec certaines personnes, même quand les opportunités semblaient intéressantes.

Et chaque fois que la vie m’envoyait une proposition qui ne correspondait pas à ce que je voulais profondément, je disais non.

J’ai compris que mon équilibre et mon bonheur passaient par cette fidélité à moi-même, par le fait de s’investir au rythme de ses passions avant tout.

Si j’avais eu au lycée la liberté intérieure que j’ai aujourd’hui, j’aurais sans doute poliment décliné les cours d’histoire.

J’aurais appris à écouter mes ressentis et à leur faire confiance.

Mais avec le recul, je peux reconnaître que même ces expériences, parfois pesantes, m’ont aidé à tracer un chemin plus léger, plus aligné avec ce que je suis.

Je sais désormais qu’il est primordial de s’investir au rythme de ses passions.

Sur ce, je vous laisse…

Il est temps pour moi d’ouvrir un nouvel outil d’« intelligence extraterrestre » et de plonger dans une session de création inspirée.

Article original écrit par Steve Pavlina.

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