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Dans le présent article, je veux partager avec vous une réflexion très utile sur le lien qui existe entre le plaisir et la dépendance.
Bien sûr, il ne s’agit pas de la seule interprétation dont vous pouvez vous servir, mais je pense que cette perspective est pratique et qu’elle peut vous éviter de faire des confusions.
L’expérience du plaisir
Le plaisir est une fréquence d’expérience. En soi, il n’est pas nuisible et ne crée pas de dépendance, au même titre que l’eau dont on ne peut pas être accro à proprement parler.
La recherche du plaisir peut être considérée comme une quête louable si on lui accorde un certain degré de respect, de sacralité ou de révérence.
Vous pouvez profiter du plaisir dans toute sa délicatesse sans courir de risques.
C’est une erreur de voir le plaisir comme quelque chose de coquin ou de pervers.
Il n’y a absolument rien de mal à le rechercher, car il est magnifique.
Il existe des formes d’attachement à haut risque liées au plaisir telles que la toxicomanie ou la dépendance sexuelle qui entrainent une perte de contrôle chez l’individu et des pulsions subconscientes qui influencent son comportement.
Trouver le plaisir n’est pas non plus une nécessité inhérente.
En effet, le plaisir est une pulsion, et non un besoin.
Quand une personne perd le contrôle et devient dépendante, cela n’est pas lié à la recherche du plaisir.
Il existe une autre approche qui révèle des vérités plus profondes par rapport à cela.
La récompense du plaisir
Le plaisir est simplement une récompense, un algorithme et une énergie. Il s’active lorsque certaines conditions sont remplies.
Vous savez comment remplir certaines de ces conditions et ainsi activer le plaisir quand vous le souhaitez.
Il existe également d’autres formes d’activation qui sont à votre portée, mais vous ne les avez peut-être pas encore découvertes.
Le plaisir est comme une carotte qui pend devant certaines expériences.
Vous le ressentez au cours de vos expériences sexuelles, mais aussi pendant que vous faites du shopping ou lisez un livre passionnant.
Vous le ressentez lorsque vous prenez l’avion pour visiter un lieu fascinant.
On vous a peut-être fait croire que le plaisir est quelque chose de sexuel ou d’obscur.
On vous a peut-être fait croire que le fait de rechercher le plaisir est un péché.
La société vous a peut-être toujours enseigné que le plaisir laisse place à une forme de complaisance ou qu’il s’agit d’une forme d’excursion secondaire.
Oui, pour certains, le plaisir, en plus de favoriser la procrastination, est superflu et crée la dépendance.
Cependant, de telles suppositions sont inexactes et ne font que créer un blocage supplémentaire.
Le plaisir ne crée pas de dépendance !
Plaisir et dépendance
Si le plaisir en lui-même ne crée pas de dépendance, alors qu’est-ce qui en est la cause ?
La façon dont vous concevez le plaisir peut créer une dépendance.
Il est addictif de considérer le plaisir comme coquin, sombre ou immoral.
C’est la honte qui crée la dépendance.
De quelle manière diriez-vous ?
Pour répondre à cette question, il faut d’abord savoir ce qu’est une dépendance.
Une dépendance est un comportement répétitif qui semble échapper à tout contrôle.
Ce type de comportement est généralement stimulé de manière inconsciente, n’est-ce pas ?
Quels en sont les déclencheurs ?
Ce sont aussi des algorithmes, des formes d’énergie, mais considérons-les comme des algorithmes pour l’instant.
À quoi ressemblent ces algorithmes ? Quel est leur code interne ?
Ils ne sont pas complexes.
Voici l’algorithme de base de la dépendance réduit à une ligne de code :
S’il y a une chose dont je n’ai pas envie de me préoccuper, je privilégie le plaisir à la place.
Vous pourriez également formuler cette idée de diverses manières.
Cependant, cette approche est très explicite pour vous aider à comprendre la dépendance.
C’est l’évitement qui crée la dépendance.
L’individu ne se sent pas libre d’aller à l’encontre du plaisir, car cela signifie aller vers une expérience désagréable.
Accepter l’expérience désagréable
Cela signifie-t-il donc que la seule façon de lutter contre la dépendance, c’est d’avoir plus de courage ou de mieux tolérer le désagréable ?
La solution, c’est de faire preuve de plus de volonté pour affronter le désagréable.
Il en faut plus pour faire face à la dureté de la vie et pour se jeter dans la boue.
L’ironie, c’est que la personne peut considérer sa dépendance comme un phénomène sombre et embarrassant, si bien qu’elle a le sentiment de plonger dans l’obscurité lorsqu’elle est dans le vif du sujet.
En vérité, elle n’a accès qu’à un substitut bon marché. Ce que cette personne fait n’est pas particulièrement honteux, mais cela l’aide à dissimuler une honte plus prononcée comme celle de (d’) :
- rater sa vie
- rester vierge trop longtemps
- avoir peur des interactions sociales
- avoir du mal à relever de délicats et complexes défis de développement personnel
- ne pas gagner « assez » d’argent
- avoir l’impression d’échouer
- être à la traîne par rapport à ses pairs
- être en mauvaise santé ou en mauvaise forme physique
- avoir subi des traumatismes par le passé, etc..
Il est plus simple de ressentir de la honte pour une simple dépendance, et ce genre de petite honte est aussi une source de distraction pratique.
En vous réfugiant dans l’obscurité d’une dépendance, vous vous préservez d’une plus grande pénombre.
Peut-on éviter de toucher le fond ?
Que veut dire toucher le fond ?
Cela signifie que l’illusion de la dépendance se fissure et que la vraie vie entre en jeu.
Vous devez, à un moment, faire face aux sentiments de honte les plus profonds étant donné que vous ne pouvez pas indéfiniment les supprimer.
Comment vaincre une dépendance sans attendre de toucher le fond ?
Pour ce faire, nous devons nous retourner et faire face à nos plus grandes hontes, prendre en compte ces sentiments, nous engager à atteindre un certain nombre d’objectifs et entreprendre des actions allant dans le sens de celles-ci. Et pour y parvenir, nous devons revoir notre relation avec ces parcelles de honte ou de résistance.
Cela ne signifie pas pour autant que les autres formes de honte sont nécessairement considérables.
Il est possible qu’elles soient légèrement plus importantes que la honte liée à la dépendance.
Toutefois, elles représentent encore des parcelles négligées dans lesquelles les progrès sont limités.
Prenez la décision de commencer à progresser dans ces domaines en changeant les rapports que vous entretenez avec eux, afin que la honte liée à la dépendance s’estompe naturellement, car la honte la plus importante est enfin prise en compte.
Le plus grand changement ici implique de se tourner vers la honte, et non de la fuir. Il s’agit d’une illusion qui ne demande qu’à être brisée.
Et ce qui permet de détruire l’illusion, c’est d’y injecter de l’énergie.
Faites-lui face et affrontez-la, non pas pour vous battre, mais pour chercher la belle surprise qui se cache dans ce que vous évitiez auparavant.
Devez-vous confesser votre dépendance ?
Les gens se livrent souvent à cet exercice en reconnaissant et en admettant publiquement leur dépendance.
Ils confessent leur sombre secret à d’autres personnes.
Cette démarche est salutaire pour certains, mais elle peut également constituer une distraction.
En réalité, le problème central n’est pas la dépendance proprement dite, et le fait de se focaliser de façon excessive sur celle-ci en tant qu’élément à surmonter ne fait que créer de nouveaux cycles de dérobade face à des problèmes plus importants.
À l’instar de la phase de dépendance, celle du rétablissement est aussi une distraction.
Notez que de nombreuses personnes surmontent définitivement leur problème d’addiction sans jamais se considérer comme des « personnes dépendantes en voie de guérison ».
Le danger ici, c’est de se laisser entrainer dans de nouveaux cycles de lutte contre la dépendance au lieu d’aller de l’avant dans d’autres domaines.
Essayer de surmonter votre addiction peut constituer un piège autant que le fait d’essayer de la dissimuler.
La dépendance est le fruit d’un problème plus vaste et le fait d’y consacrer autant d’énergie (notamment en vous demandant s’il faut ou non l’admettre publiquement ou comment la surmonter) n’en fait qu’une distraction qui vous amène à vous concentrer encore plus sur cette dernière.
Toutefois, la dépendance (et sa guérison) reste un problème mineur par rapport aux grands défis que la vie vous invite à relever.
Par ailleurs, vous devez savoir que ce n’est pas en vous concentrant sur votre relation avec le plaisir (notamment en essayant de vous éloigner de la notion de satisfaction) que vous parviendrez à résoudre ce problème.
Vous pouvez avoir une belle relation avec le plaisir sans pour autant devenir dépendant. Le plaisir peut constituer une partie plaisante de votre vie sans pour autant vous contrôler.
Le plaisir n’est pas le problème.
En revanche, au lieu d’essayer de corriger votre relation avec le plaisir, comme s’il s’agissait d’une chose démoniaque qui vous ceinture, concentrez-vous plutôt sur comment améliorer votre rapport à la douleur — notamment en ce qui concerne les éléments comme la honte, le traumatisme, le chagrin, la peur, l’anxiété, etc.
Développez une relation plus saine et plus intense avec la grande obscurité dont vous vous cachez.
Vous constaterez qu’elle n’est pas aussi sombre que vous l’imaginiez. Et votre relation avec le plaisir s’en trouvera grandement transformée.
Le piège circulaire qui consiste à résister à la dépendance
Même quand des substances physiques addictives en apparence sont en cause, le piège le plus redoutable, c’est le fait d’associer ces substances à des termes comme « sombre », « néfastes » et « diabolique » qui crée le plus grand piège.
Ce piège vous encourage à injecter plus d’énergie pour surmonter une dépendance axée sur le plaisir en vous livrant à des activités circulaires qui vous empêchent de vous concentrer sur les grands, effrayants et juteux défis de votre vie.
La dépendance est la solution au problème posé par la question suivante : comment puis-je éviter de faire face aux plus grands défis de la vie ?
Réponse : Je peux continuer de me perdre dans une spirale où je succombe, résiste, puis surmonte une dépendance. Je peux transformer ce cycle sans fin en mon propre démon, de sorte que tous les autres démons que je redoute puissent être ignorés indéfiniment.
Les principaux démons de votre vie peuvent vous inciter à baisser les bras. Souvent, il s’agit d’un repli axé sur le plaisir, mais il peut aussi s’agir d’une retraite pour expérimenter moins de douleur. Toutes les dépendances ne sont pas basées sur le plaisir.
Ne vous êtes-vous jamais laissé aller à des plaisirs apparemment addictifs sans en devenir dépendant ?
Vous pouvez prendre du plaisir par choix sans que cela crée une dépendance.
Il convient de noter que les dépendances sont plus fascinantes lorsqu’il y a un obstacle majeur et plus redoutable à éviter.
Vous pouvez enrichir votre vie en y ajoutant beaucoup de plaisir.
Toutefois, ne considérez pas cela comme une honte privée dans laquelle vous vous réfugiez. Voyez plutôt cela comme une expérience saine, positive et enrichissante.
Votre relation avec les questions non résolues
Il n’est pas nécessaire de trouver des solutions immédiates aux plus grands défis de votre vie.
Ce dont vous avez besoin, c’est d’améliorer votre relation avec ces défis.
Au lieu de les considérer comme des malédictions ou des démons à éviter, essayez de les voir comme des incitations à apprendre, à grandir et à vous améliorer.
Même si vous ne parvenez pas à surmonter tous ces défis, ce n’est pas grave. Vous pouvez toujours entretenir une relation saine et passionnante avec eux.
Vous ne devez pas laisser les problèmes non résolus avoir raison de vous.
Comment surmonter une dépendance ?
Identifiez et affrontez votre plus grande honte, et votre dépendance disparaitra.
Soyez prêt à affronter, à redéfinir et à faire face à ce que vous évitez. Vous n’aurez alors plus besoin de vous cacher dans le coin douillet de la dépendance et de la guérison.
Lorsque l’envie de laisser libre cours à une dépendance se fait sentir, posez-vous la question suivante : que suis-je en train d’éviter ? Pourquoi dois-je l’éviter ? Qu’y a-t-il de si effrayant à son propos ? Comment puis-je y faire face désormais ? En quoi est-ce une invitation à la croissance et à la beauté ?
Cela vous sera d’une grande aide. Faites face à vos difficultés et à vos peurs, et les dépendances ne vous serviront plus d’échappatoire.
Recherchez la beauté qui se cache derrière votre peur et derrière le sentiment de honte que vous ressentez.
Les cadeaux du plaisir et de la douleur
Réviser votre relation avec la honte et la douleur vous permettra également d’améliorer votre relation avec le plaisir.
Le plaisir est un cadeau dont il faut profiter, mais si vous essayez de vous en servir comme d’une échappatoire contre la douleur, celle-ci ne tardera pas à entrer en vous.
Prenez conscience de la joie que vous pouvez éprouver lorsque vous abordez la question du plaisir avec une intention pure — rien que pour profiter de la vie, et non pour échapper à une douleur ou à une difficulté quelconque.
Affrontez les douleurs de la vie, acceptez l’invitation et le défi qu’elles représentent.
Embrassez également les plaisirs de la vie. Acceptez cette invitation au bien-être, mais assurez-vous de ne pas privilégier votre relation avec l’un (la douleur) au détriment de l’autre (le plaisir).
Article original écrit par Steve Pavlina.
En complément à cet article, je vous invite à regarder la vidéo ci-dessous dans laquelle je partage avec vous une manière assez simple de vous débarrasser de certaines addictions.