La culture de la viande

Avant que vous ne vous posiez la question suivante : « mais qu’entend-il par “culture de la viande” » ? Voici un exemple assez illustratif de culture de la viande :

Environ 99,9% de la viande vendue aux États-Unis provient de fermes industrielles comme celles présentées dans cette vidéo que vous venez de voir.

Ainsi, pour un consommateur de viande, il est normal et routinier de soutenir les pratiques décrites dans la vidéo ci-dessus.

Les personnes qui adoptent le régime ovo-lacto-végétarien cautionnent également certains aspects de la vidéo ci-dessus.

À titre de comparaison, voici une version végétalienne d’un abattoir :

Personnellement, je ne trouve aucun inconvénient à ce que je vois dans la seconde vidéo, mais je ne peux pas en dire autant pour la première.

Lorsque je vois un morceau de viande dans l’assiette d’une personne, je vois également tout le processus qui a rendu cela possible.

Les plantes ne ressentent-elles pas aussi de la douleur ?

Certaines personnes affirment que les plantes peuvent souffrir lorsqu’on les mange. Je partage cet avis.

Toutefois, si nous souhaitons réduire les dommages causés aux plantes, la meilleure chose à faire serait de les manger directement plutôt que de les broyer pour nourrir les animaux puis de broyer les animaux pour nous nourrir nous-mêmes.

Si nous cessions de cultiver des plantes uniquement pour nourrir les animaux et que nous donnions ces cultures directement aux personnes, on estime que nous aurions assez de nourriture pour nourrir la planète entière cinq fois plus longtemps.

Ainsi, si vous vous souciez réellement des plantes, vous pouvez réduire considérablement les dommages qui leur sont causés en les consommant directement.

Une autre façon de réduire les dommages causés aux plantes, c’est de choisir les fruits que l’on peut consommer sans qu’il ne soit pas nécessaire d’abattre un arbre.

Vous pouvez consommer une grande variété de fruits, sucrés ou non, sans nuire gravement à la plante qui les a produits. En conséquence, cette même plante continuera de porter encore plus de fruits.

Je ne prétends pas être irréprochable. D’ailleurs, je ne trouve pas cela réaliste.

Cependant, je ne partage pas non plus l’argument suivant : « étant donné que quoi que nous fassions, nous risquons de nuire à quelque chose (plantes, insectes, bactéries, etc.), nous pouvons sans souci faire du mal à un oisillon, car de toute façon, c’est inévitable. »

Je pense plutôt qu’une approche plus raisonnable et réaliste consiste à continuer de privilégier une alimentation plus consciencieuse, empreinte de compassion et respectueuse de l’environnement.

Prenez les dispositions qui sont à portée de main.

Cherchez d’abord la croissance et l’amélioration, et non la perfection.

Nous pouvons toujours nous améliorer. Nous pouvons toujours faire des choix plus réfléchis aujourd’hui encore mieux qu’hier.

Culture de la viande : Mais les prédateurs se nourrissent d’autres animaux…

Certaines personnes estiment qu’étant donné que quelques animaux se nourrissent d’autres animaux (par exemple les lions qui chassent les zèbres), nous, êtres humains, devrions adopter ce comportement de prédateur et faire comme bon nous semble avec le monde animal.

Cet argument est logique si vous aimez la chasse, mangez votre proie crue et ne consommez que ce dont vous avez besoin pour survivre.

Toutefois, le fait de modeler le comportement et l’instinct des animaux prédateurs ne nous confère rien de similaire à la culture moderne de la viande qui est totalement propre à la société humaine et inédite dans le monde animal.

Rien qu’aux États-Unis, 9 milliards d’animaux subissent chaque année les procédés décrits dans la première vidéo.

Cela va bien au-delà de ce qui se passe dans le monde des prédateurs naturels, où les proies ne vivent pas dans une cage et ont au moins une chance d’essayer de se défendre ou de fuir.

Si vous souhaitez arguer que nous devrions copier le régime alimentaire des prédateurs pour justifier la culture de la viande, je vous encourage à essayer de vivre comme un prédateur pendant un certain temps.

Faites-le consciemment. Attaquez-vous aux faibles et voyez où cela vous mène.

Ma position par rapport à la culture de la viande gêne beaucoup de gens

Comme je le déclarais dans ma dernière publication, je me sens parfois mal à l’aise, triste ou déçu lorsque je mange avec des gens qui soutiennent les pratiques dénoncées dans la première vidéo.

Certains me traitent d’extrémiste, car j’ai expliqué ce que je ressens.

Me considérez-vous comme un extrémiste pour avoir décidé de ne pas accepter les pratiques de la vidéo #1 ou pour avoir ressenti de la déception et de la tristesse en voyant d’autres personnes continuer de soutenir cela ?

Ai-je le droit de ressentir ce que je ressens par rapport à la culture de la viande ? Ou préfériez-vous que j’aie un avis différent sur la question ?

Mon inconfort affiché et assumé par rapport à la culture de la viande vous met-il mal à l’aise ?

Indépendamment de ce que disent les autres, j’ai pris la décision qui me semblait la plus adaptée.

Je pense en effet qu’il est plus logique de laisser les gens ressentir de la déception, de la tristesse et de la gêne.

Ma position par rapport à la culture de la viande ne changera pas pour autant.

Mais Eckhart ne ressent pas cela !

Je ne suis pas Eckhart, je ne suis pas Esther et encore moins Wayne.

Je ne suis pas Deepak ou encore Tony.

Jamais je n’ai été présenté comme étant Sa Sainteté.

De même, je ne prétends pas être un gourou, un illuminé ou quoi que ce soit dans le genre.

Je suis simplement un explorateur de la croissance consciente qui partage ce que j’apprends pendant mes expériences.

J’effectue ce partage sur mon propre site Web et mes pages de médias sociaux, tout cela sous mon propre nom.

Vous êtes libre de consulter le fruit de mon travail. Dans ce cas, je peux potentiellement jouer le rôle d’ami et de guide, mais seulement avec votre consentement.

Je suis végétalien depuis 1997 et végétarien depuis 1993.

C’est une étape importante dans ma marche vers la croissance, et j’entends bien continuer.

Si vous n’êtes pas d’accord avec moi, ou si vous trouvez que mes pensées et mes sentiments sont inacceptables, permettez-moi de vous rappeler que vous êtes libre de faire marche arrière.

Veuillez également noter que je peux moi aussi choisir cette option.

Si jamais j’estime qu’interagir avec vous ne me semble plus approprié, alors je peux décider de me désengager en vous empêchant par exemple de poster des commentaires sur mes pages de médias sociaux.

Par exemple, je trouve inacceptable de voir des messages soutenant ouvertement des actes de cruautés sur ces pages.

Il en va de même pour les attaques personnelles.

Pourquoi devrais-je discuter avec des gens qui pensent qu’il est normal de visiter la page d’un végétalien et de se comporter de cette façon ?

J’aime échanger avec des personnes qui semblent être sur un même chemin de croissance consciente que moi.

Je n’ai pas besoin que vous soyez d’accord avec mes opinions, et je ne m’attends pas à ce que vous le soyez.

J’adhère à une règle simple en la matière : respect mutuel ou déconnexion.

Lorsque je remarque qu’il n’y a aucun respect mutuel, je préfère couper rapidement les liens.

Je ne suis pas le genre de personne qui tourne autour du pot.

J’estime qu’il s’agit là d’une norme raisonnable pour interagir avec les autres de manière à concilier liberté d’expression et prévention des abus, que ce soit en ligne ou en personne.

Vous êtes bien sûr libre de respecter une norme entièrement différente sur vos sites Web et pages sur les réseaux sociaux si vous le souhaitez.

Si vous voulez en savoir plus sur l’origine de votre « nourriture », vous pouvez trouver plus d’informations à ce sujet en effectuant des recherches simples.

Je vous encourage à rechercher la vérité sur l’origine de votre nourriture et à continuer à vous orienter vers plus d’honnêteté, de compassion et d’autonomisation dans vos choix.

Ne vous trompez pas non plus en supposant que ce processus se termine par le végétalisme. Ce chemin d’apprentissage et de croissance se poursuit pour la vie.

Article original écrit par Steve Pavlina.