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J’ai fait une grande découverte en suivant le cours « Science of Conflict » de la Dr Julie Helmrich.
En effet, l’une des idées développées dans ce cours m’a permis de comprendre un problème que je rencontrais de manière récurrente dans mes relations.
La Dr Julie Helmrich fait remarquer que l’une des principales raisons qui poussent les gens à se mettre sur la défensive en cas de conflit, c’est l’activation de leur « critique » interne.
Ces personnes ont déjà eu plusieurs conversations avec ce critique interne.
Par conséquent, lorsqu’un problème est soulevé, il est rare que celui-ci leur soit complètement nouveau.
Votre interlocuteur en est probablement bien conscient.
Il s’est déjà battu contre ce problème ou cette situation de nombreuses fois auparavant.
Quand vous endossez donc un rôle similaire à celui de son critique interne, cela active automatiquement la partie de lui qui doit repousser celui-ci.
Il ne contrôle pas vraiment ce phénomène de manière consciente.
Cela se produit simplement.
Il se peut même que votre vis-à-vis se surprenne à réagir et que cela lui déplaise beaucoup.
Il est fort possible que votre interlocuteur soit convaincu qu’il n’a aucun moyen de s’empêcher de se mettre sur la défensive.
Je ne compte plus le nombre de fois où par mes déclarations, j’ai poussé quelqu’un à se mettre sur la défensive.
Je ne sais plus combien de fois j’ai moi-même eu des réactions du style :
Pour une fois, peut-on mettre de côté cette habitude de se mettre sur la défensive ?
On y perd beaucoup de temps et d’énergie. Pourquoi ne pas gagner quelques heures et passer directement à la résolution du vrai problème ?
Vous n’êtes la cible d’aucune attaque de ma part. Je ne vous reproche rien, alors baissez vos boucliers, car ce n’est pas une agression.
Je veux simplement trouver une solution à ce problème, et j’aurais vraiment besoin de votre aide pour cela.
Cette approche n’a-t-elle jamais fonctionné ? J’aurais aimé que ce soit le cas !
De plus, cela m’agace énormément quand j’essaie simplement de résoudre un problème banal et que mon interlocuteur le prend personnellement et réagit comme un enfant de 5 ans attrapé la main dans le pot de confiture.
Certains de ces problèmes pourraient être résolus en à peine 5 ou 10 minutes si l’on faisait preuve d’un peu de réflexion rationnelle et de compréhension mutuelle.
Par contre, si les boucliers de votre interlocuteur sont levés, il faudra des heures, voire des jours, pour qu’une solution soit trouvée.
Quand les boucliers de mon interlocuteur sont levés, je me dis intérieurement :
Cette situation est ridicule. Nous pourrions régler ce problème en quelques minutes si elle/il se détendait le temps qu’il faut pour me permettre de le faire.
Une solution vaut-elle vraiment cet effort émotionnel ?
Je pourrais tout aussi bien laisser tomber et trouver un moyen de résoudre ce problème par moi-même ; il y a peut-être un moyen d’y parvenir. Ou je pourrais simplement ignorer le problème pour l’instant et réessayer plus tard.
Le cours « Science of Conflict » m’a amené à apprécier différemment ces situations.
En effet, au lieu d’essayer de contourner la position défensive de mon interlocuteur et de m’énerver contre lui lorsqu’il commence à se défendre contre une attaque imaginaire de ma part, j’adopte désormais une attitude semblable à celle de Frank Costanza dans Seinfeld :
Oh, vous voulez un bout de moi ?
Il ne sert à rien d’essayer d’éviter le conflit. Au contraire, il est préférable de l’accepter.
Sachez qu’il y aura une confrontation, non pas contre votre interlocuteur, mais contre son critique intérieur.
D’une certaine manière, je dois jouer le rôle du critique interne, afin que la personne avec laquelle je discute puisse se défendre contre cette facette d’elle-même.
Si elle doit lever son bouclier quoi que je fasse, je me dis qu’il serait intéressant de lui donner une bonne raison de le faire.
Elle s’attend à subir une attaque, n’est-ce pas ? Eh bien qu’à cela ne tienne !
La confrontation n’est pas vraiment un problème.
J’étais occupé à penser que mon interlocuteur levait inutilement son bouclier, sans me rendre compte que c’était aussi mon cas.
Je ne voulais pas me lancer dans un échange émotionnel, alors je me suis prémuni contre cela.
Le bouclier de mon vis-à-vis s’est levé en réaction au mien.
La situation est totalement différente lorsque vous arrivez avec des phasers chargés à bloc, en vous attendant à un combat, voire en le souhaitant.
Il vaut mieux être préparé à un combat que de vouloir l’éviter à tout prix.
Cela me rappelle l’époque à laquelle je pratiquais les arts martiaux.
En effet, quand j’employais des techniques d’autodéfense avec d’autres personnes, cela me permettait de prendre confiance physiquement et d’être plus prêt intérieurement pour un combat.
Quand je marchais dans la rue, j’avais presque envie que quelqu’un essaie de m’attaquer pour que je puisse me défendre.
J’en ai fait part aux autres participants à ce cours et certains d’entre eux ont également remarqué ce changement en eux.
Ils ont aussi estimé qu’il était peu probable de les voir se mettre sur la défensive parce qu’ils ne se considéraient pas comme des victimes.
Les gens sont moins susceptibles de vous attaquer lorsque votre posture envoie le message suivant : « Je vous défie de m’attaquer ».
Ce n’est peut-être pas l’objectif de base du cours, mais je pense que cette approche est intéressante.
Lorsque nous montrons que nous craignons une dispute et souhaitons à tout prix l’éviter, nous invitons notre interlocuteur à se mettre sur la défensive et cela compromet la discussion.
Le fait est que, l’attitude défensive de mon interlocuteur ne m’a jamais vraiment effrayé.
J’ai toujours considéré cette facette des gens comme plus ennuyeuse que menaçante.
Pour moi, les arguments émotionnels étaient ennuyeux et représentaient une perte de temps.
J’étais impatient de trouver des solutions plus rapidement.
Quel est cependant le choix le plus rapide à faire ?
Ignorer quelqu’un qui essaie de vous attirer dans une confrontation alors que vous essayez de vous concentrer pour régler une situation problématique ? Ou accorder toute votre attention à cet enquiquineur et lui asséner des coups jusqu’à ce qu’il se rende ?
Il vaut peut-être mieux éviter une confrontation.
Cependant, vous pouvez accepter la confrontation histoire d’en finir une fois pour toutes.
En cas de confrontation, battez-vous à fond. Battez-vous efficacement, battez-vous correctement, battez-vous avec créativité, battez-vous de manière ludique.
Battez-vous jusqu’à ce que la phase de la confrontation se termine.
Ensuite, passez à la phase de recherche de solutions.
Certaines confrontations peuvent durer indéfiniment. Soyez donc prêt à assumer jusqu’au bout si vous vous engagez sur ce terrain.
Je considérais que riposter équivaudrait à rendre un mauvais service aux gens, mais en réalité je ne les combats pas.
Je me bats pour trouver une solution satisfaisante pour tous.
Votre interlocuteur aimerait lui aussi trouver une solution, et le meilleur moyen d’y parvenir est peut-être de l’aider à faire taire son critique interne, notamment en l’invitant à combattre pendant quelques rounds.
Ensuite, ce critique reculera de lui-même, et vous pourrez ainsi résoudre le réel problème.
Les arts martiaux me rappellent que le combat peut être très intéressant si on l’accepte.
Il est particulièrement agréable de jouter lorsque les deux personnes sont d’humeur à le faire.
Il y a quelque chose de très purifiant dans cette expérience. En effet, elle fait circuler l’énergie dans le corps.
Toutefois, si vous résistez à l’expérience, cette énergie restera bloquée.
Ce cours a également mis en évidence le fait qu’il est tout à fait courant de provoquer la réaction défensive d’une personne.
J’ai toujours considéré ce type de confrontation comme quelque chose à éviter, en faisant de mon mieux pour ne pas pousser les gens à se mettre sur la défensive.
Or, cela ne faisait que limiter ma capacité à résoudre les problèmes.
Passer par cette phase de confrontation est nécessaire et important.
Je peux repenser à certains gros problèmes que j’ai rencontrés par le passé et que j’ai repoussés pendant des mois ou des années parce que je ne voulais pas gérer un conflit émotionnel avec une tierce personne.
J’ai été étonné de la rapidité avec laquelle ces problèmes étaient résolus quand je finissais par accepter le conflit, ce qui n’était pas nécessairement un choix.
Refaire circuler cette énergie bloquée a été un énorme soulagement.
Comme beaucoup de choses dans la vie, quand vous vous rendez finalement à l’inévitable et que vous l’acceptez, il est beaucoup plus facile d’y faire face.
Cette attitude consistant à accepter le conflit le rend moins susceptible de déclencher la réaction défensive d’une personne, ce qui implique que vous passez beaucoup moins de temps à essayer d’y trouver une solution.
Dans votre vie, quels sont les domaines dans lesquels vous évitez les confrontations parce que vous savez qu’elles risquent de pousser votre interlocuteur à se mettre sur la défensive ?
Cette approche vous apporte-t-elle des résultats satisfaisants ?
Pourquoi ne pas essayer l’opposé ?
La voie de la résolution passe par le feu du conflit. Le potentiel conflit n’est pas une menace, c’est même une invitation à devenir plus fort.
Soyez une personne qui se bat pour trouver des solutions. Ne vous contentez pas des « non-solutions », et vous n’aurez pas à vivre une grande partie de votre vie dans une cage trop petite pour vous.
Article original écrit par Steve Pavlina.
En vous disposant à confronter votre vis-à-vis afin de lui démontrer que son attitude défensive est problématique, vous vous donnez plus de chance de le faire changer d’avis sur la question dont vous discutez. Dans la vidéo complémentaire ci-dessous, je partage avec vous les clés d’une autre approche pour transformer un NON en OUI en moins de 8 minutes. Voyez plutôt !