Bienvenue sur Devenez Meilleur ! Si vous êtes nouveau ici, vous voudrez sans doute recevoir mon livre "Vivre la vie de vos rêves avec votre blog" : cliquez ici pour recevoir le livre gratuitement ! 🙂
Bienvenue à nouveau sur Devenez Meilleur ! Comme ce n'est pas la 1ère fois que vous venez ici, vous voudrez sans doute recevoir mon livre "Vivre la vie de vos rêves avec votre blog" : cliquez ici pour recevoir le livre gratuitement ! 🙂
Le Timeboxing (encore appelé gestion par blocs de temps ou méthode du temps limité) est une astuce simple de gestion du temps que j’utilise souvent.
J’en ai entendu parler pour la première fois alors que j’étais toujours dans l’industrie du développement de logiciels.
Disons que vous avez une date butoir pour lancer un nouveau produit, comme une mise à niveau annuelle d’un logiciel de calcul des impôts sur le revenu.
Vous devez fournir cette nouvelle version à une certaine date.
Vous allez donc probablement utiliser l’astuce des blocs de temps pour votre cycle de développement, ce qui signifie que vous allez faire le meilleur travail possible pendant le temps disponible.
Le nombre de fonctionnalités que vous pourrez mettre en place est entièrement déterminé par votre échéancier.
Il n’est tout simplement pas possible de modifier le calendrier, et si vous prenez du retard, vous devrez réduire les fonctionnalités de votre logiciel.
Pour gérer vos tâches, les blocs de temps peuvent être une technique très utile. Je l’utilise fondamentalement de deux façons.
Disons que vous voulez faire quelque chose, mais qu’il y a un risque que cela vous prenne bien plus de temps que ce qu’il faudrait parce que c’est le genre de tâches dans lequel vous avez tendance à être perfectionniste.
Alors vous vous allouez un nombre d’heures ou de jours que vous ne dépasserez pas, et vous faites simplement le meilleur travail possible dans ce délai.
Par exemple, j’utilise la technique des blocs de temps quand je fais mes courses pendant les périodes de fêtes chaque année.
Généralement, j’alloue un total de 2 heures à cette activité.
Je décide à l’avance quelle sorte de cadeau je prendrai pour chaque personne de ma liste, puis j’en commande le plus possible en ligne, et enfin je vais au centre commercial le plus proche, et je passe d’un magasin à l’autre en choisissant des cadeaux.
Généralement, je profite de mes horaires flexibles pour faire mes courses les matins en semaine, quand les magasins ne sont pas surchargés et que je n’ai pas à faire la queue.
Je suis entré et sorti avec les cadeaux de tout le monde en l’espace de deux heures.
(Je connais des gens qui adorent les courses de Noël, et aller flâner dans tous les coins est super si c’est une chose que vous aimez. Mais si vous êtes aussi réfractaire au shopping que moi, et que vous n’êtes vraiment pas sûr de trouver de meilleurs cadeaux en y investissant 10 heures de plus, alors il est sûrement plus simple de vous résigner à faire de votre mieux pendant le temps dont vous disposez.)
J’utilise également le Timeboxing quand j’ai une tâche ou un projet que je souhaite finir, mais que je ne sais pas vraiment par où commencer, ou que je pense devoir y passer encore pas mal de temps avant de pouvoir en finir au moins une bonne partie.
Ou peut-être qu’il s’agit d’une tâche que je trouve vraiment fastidieuse et que j’aurais tendance à repousser au lendemain.
J’utilise donc les blocs de temps simplement pour me forcer à travailler sur cette tâche pendant un laps de temps donné histoire d’en venir à bout.
Je fonctionne généralement par sessions de 30 à 120 minutes.
Je n’ai pas l’intention d’atteindre un certain objectif pendant ce laps de temps ─ je m’efforce simplement de passer le temps prévu sur la tâche, sans me préoccuper de ma productivité.
Un bon exemple de mon utilisation de cette technique est quand j’écris un nouvel article.
Il me faut habituellement 3 à 8 heures pour finir un article.
Parfois, je finis un article d’une traite, mais la plupart du temps j’étire le travail sur plusieurs sessions.
J’utilise donc les blocs de temps pour simplement me lancer, me poussant à écrire pendant 1 ou 2 heures sans me soucier du point que j’atteins. Ensuite, je répète le processus jusqu’à ce que le travail se termine.
Un effet secondaire de cette dernière méthode est que je vais souvent finir par travailler bien plus longtemps que je ne le voulais à l’origine.
Si je m’engage à travailler sur une tâche fastidieuse pendant 30 minutes uniquement, je n’ai aucun mal à commencer étant donné que je me suis donné la permission de m’arrêter après seulement 30 minutes.
Toutefois, une fois que je surmonte l’inertie initiale, je ne ressens que le désir de m’arrêter après 90 minutes.
La possibilité de contourner le perfectionnisme et d’éviter la procrastination qu’offrent les blocs de temps en fait une technique de gestion du temps vraiment utile.
Je l’ai même utilisée pour écrire cet article, et maintenant que ma femme est rentrée avec le dîner et le film loué, il est temps de vous dire au revoir.
Article original écrit par Steve Pavlina.