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Denzel Washington, Barack Obama, Walt Disney, Oprah Winfrey, Steve Harvey, Bill Gates ou encore Elon Musk. Aujourd’hui, les médias et influenceurs ne cessent de nous abreuver à la fontaine du travail acharné et du dépassement de soi sur fond de musique motivante pour toujours nous amener à faire plus. 50, 80, 100 heures de dur labeur par semaine ; aujourd’hui toujours plus qu’hier. Il faut inexorablement, voire frénétiquement être inscrit dans l’action. Mais est-ce vraiment la recette de la consécration ?
Note : Cet article invité a été rédigé en collaboration avec le blog de Matthieu Tranvan
Notre société et le modèle socio-économique qui la sous-tend présentent systématiquement la réussite d’une personne comme l’histoire du travail acharné qui finit toujours par ouvrir les portes du succès.
Mais si le temps de travail est l’une des clés de la réussite, ce facteur n’est pas forcément l’un des plus déterminants. Pourtant, cette idée reçue s’enracine dans les esprits et le paysage culturel contemporain.
Imagine que ton objectif est de faire bouger la Tour Eiffel et que tu la pousses de toutes tes forces 12 heures par jour, tu n’avanceras pas d’un millimètre, malgré un travail acharné.
John Pencavel de l’université de Stanford, a conduit une étude scientifique qui nous éclaire sur ce point.
Selon ses recherches, le rendement d’un travailleur chute brusquement après une semaine de travail de 50 heures. Et au-delà de 55 heures, c’est la chute libre ; à tel point qu’une personne qui travaille 70 heures ne produit rien de plus avec ces 15 heures supplémentaires.
Alors que faut-il faire pour atteindre ses objectifs ?
Courir après le temps ou vivre ?
À vouloir travailler toujours plus, nous épuisons notre corps et notre mental. Ce qui inévitablement affecte négativement notre productivité. Et pour être certains d’atteindre nos objectifs, nous devons travailler donc encore plus. Ce qui nous place dans une spirale insoutenable sur le long terme.
Une spirale dans laquelle le temps se transforme en ennemi, qu’il faut combattre.
En conséquence, les nuits de sommeil sont courtes, les séances de sport sont sporadiques et le temps disponible pour soi, sa famille, ses amis est de plus en plus restreint.
Enfin le manque de sommeil réduit tes capacités cognitives, et associé au manque d’activité physique, la performance commence à se déprécier.
Il n’est déjà pas facile de se soustraire du diktat de la réussite professionnelle imposé par une société contemporaine ; alors pourquoi faut-il encore empirer les choses et devenir un workaholic (drogué ou accro du travail) ?
« Le travail acharné n’est que le refuge des gens qui n’ont rien d’autre à faire » Oscar Wilde.
Comment concevoir une vie qui tourne exclusivement autour du travail ?
Travailler beaucoup VS travailler intelligemment ?
J’ai découvert cette interview de JB de Morning Coach qui a monté une entreprise florissante générant 600 000 dollars par an en ne travaillant qu’une heure par jour. C’est le temps qu’il lui faut pour enregistrer et diffuser son podcast quotidien et il dispose du reste de sa journée comme il l’entend.
Entendons-nous bien, je n’insinue pas que toi aussi, tu ne dois travailler qu’une heure par jour.
Je suggère plutôt de capitaliser ses efforts sur les leviers qui permettent d’obtenir la majorité des résultats.
En effet, la majorité des résultats ou des impacts sont dus à une minorité de causes. Ce principe (loi de Pareto) est fondamental dans la définition du travail intelligent.
À toi d’identifier la minorité des clients qui génèrent la majorité de tes revenus. La minorité des actions qui génèrent la majorité de la satisfaction client. La minorité des stocks qui produit la majorité des coûts, etc.
Une fois que tu as identifié les actions les plus percutantes, tu devras implémenter et affronter des tâches qui sont parfois complexes.
Mais désormais, il ne te sera plus possible de procrastiner intelligemment en te concentrant sur des tâches subalternes, pour ne pas à avoir à faire face aux tâches qui te paraîtront plus difficiles à accomplir.
Enfin pour affronter des tâches plus complexes, il y a un hack tout simple. Il suffit d’implémenter une spirale positive récompensée par des shoots de bonheur.
Ok, j’ai conscience que cette phrase ressemble à une phrase tirée d’un compte de Walt Disney. Et pourtant ce hack fonctionne assez logiquement et simplement.
Devoir atteindre un objectif, crée ou créera inévitablement une frustration en toi, voire une peur. Et le risque de devoir passer par la case procrastination n’est pas négligeable.
Pour pallier cela, il te faut simplement décomposer tes objectifs en mini tâches.
Chaque tâche se doit d’être précise, définie dans le temps, atteignable.
Par exemple, si votre objectif est d’améliorer votre satisfaction client, l’une des premières tâches pourrait être : je veux traiter mes emails client en retard, en moins d’une heure.
Une fois que vous aurez accompli cette première tâche, votre cerveau ravi d’avoir avancé libérera un mini dose d’endorphine. Ce dernier, addict à cette molécule du bonheur, vous poussera à aller chercher son prochain shoot d’endorphine en accomplissant sa prochaine mini tâche.
Et vous voilà entrainé dans une spirale positive.
Pour terminer, classifiez toutes vos tâches avec la matrice d’Eisenhower.
Cette matrice créée par l’ancien président américain, vous permet de façon assez simple de déterminer l’ordre de priorité de toutes vos tâches en fonction de leur degré d’urgence et d’importance.
Le travail intelligent est difficile, mais tu gagnes en productivité et tu libères du temps pour toi.
Les hacks et outils pour booster la productivité et pour maximiser l’impact des efforts fournis sont nombreux.
Mettre en place les outils d’automation, hiérarchiser ses priorités, optimiser la planification, la gestion et la délégation : c’est en s’accaparant ces concepts que tu réduiras le temps passé à travailler sans délaisser quoi que ce soit. Tu améliores ta productivité, tu ne te surcharges pas de boulot et… tu te sens bien… et tu vis !
Dans cet interview, Tim Ferris, l’auteur de La semaine de 4 heures, exprime une vision identique du travail intelligent, il réduit son temps de travail pour obtenir le même résultat. « Tu peux soit réduire ta semaine de travail de 40 à 4 heures et accomplir la même chose, ou tu peux continuer à travailler 40 heures, mais accomplir 10 fois plus, soit faire quelque chose entre les deux », a-t-il conseillé.
Rappelle-toi que l’objectif, ce n’est pas de se tuer à la tâche, mais de développer ta productivité pour jouir de la vie.