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Les gens me demandent souvent de les aider à prendre des décisions. Il s’agit parfois de situations dans lesquelles il peut être prudent de peser consciemment les avantages et les inconvénients. Mais le plus souvent, lorsque toutes les options sont présentées, on sait assez clairement ce que la personne voudrait faire. Elle a déjà pris sa décision. Ce qu’elle demande vraiment, c’est : comment s’aligner sur la décision qu’elle a déjà prise ? Ou comment aller vers la vérité ?
Quand quelqu’un me demande s’il devrait prendre la décision de quitter son emploi, il a généralement déjà décidé de le faire ; même s’il continue de se présenter au travail.
Lorsqu’une personne me demande s’il faut qu’elle quitte son partenaire, sa décision est généralement prise, même si elle continue de vivre avec lui.
Est-ce toujours le cas ? Non, pas toujours, mais c’est assez fréquent.
Comment pouvez-vous savoir si vous avez déjà pris votre décision, mais que vous ne parvenez pas à la suivre ? Une façon d’y parvenir, c’est de vous poser cette question : « si je pouvais claquer des doigts et me retrouver dans la position que je désire, me sentirais-je soulagé ? ».
Votre option préférée serait-elle alors relativement claire ? Si oui, alors cela indique que vous avez déjà pris votre décision et que vous vous efforcez de l’accepter.
Lorsque les gens ne comprennent pas comment faire la transition vers le résultat qu’ils souhaitent obtenir, ils formulent cette indécision comme s’ils ne savaient pas encore quelle décision prendre.
Lorsque l’aspect « pouvoir » d’une certaine décision semble effrayant, nous revenons souvent en arrière et remettons en question l’aspect « vérité » de nos intentions. Nous nous convainquons que nous essayons encore de prendre une décision. Il est en effet plus facile de se dire « je ne suis pas sûr » que de se dire « je ne me sens pas assez fort pour le faire ». Malgré tout, le fait de se dire « je ne suis pas sûr » nous maintient bloqués alors que l’autre approche nous aide à progresser d’une certaine manière.
Le recul vers la vérité est un bouton de pause socialement acceptable. Nous pouvons inventer des prétextes sans fin pour justifier notre indécision. Nous pouvons prétendre qu’il nous faut faire plus de recherches, que nous avons besoin de plus de conseils ou d’analyses supplémentaires. Toutefois, si nous faisons un recul vers la vérité face à un défi de pouvoir, nous freinerons au lieu d’avancer.
Si un défi nous effraie et que nous savons que nous pouvons le différer en faisant un recul vers la vérité, nous nous comporterons comme un ordinateur coincé dans une boucle infinie : devrais-je faire une pause ou avancer ? Devrais-je démissionner ou prolonger ? Nous utilisons l’ambivalence comme une tactique dilatoire. L’ambivalence nous met à l’abri du monstrueux défi de pouvoir qui nous attend.
Comment pouvons-nous progresser face à des défis qui nous semblent trop importants pour notre niveau de force actuel ?
Nous sondons le défi pour savoir quelle est la force réellement nécessaire. Si nous avons besoin de plus de force et de compétences, nous les acquérons. Et si le défi est trop important pour être relevé seul, nous faisons appel à d’autres personnes pour nous aider. Ensuite, si le défi est encore trop grand, nous admettons que nous ne sommes pas à la hauteur. Et nous nous efforçons de devenir assez forts pour y faire face.
Ce que nous évitons généralement, c’est faire un recul vers la vérité. Et pour cela nous prétendons que nous n’avons pas pris une décision. Nous admettons que nous avons pris une décision et nous nous efforçons de trouver le courage de relever le défi, même si nous ne nous sentons pas encore assez forts pour le faire. Nous nous engageons !
Méfiez-vous du piège du recul vers la vérité lorsque vous êtes face à un défi de pouvoir. Apprenez à vous dire : « Je sais ce que je dois faire, mais pour l’instant, je n’ai pas la force de le faire. Je vais accepter la vérité relative à cette décision, même si c’est difficile. Et maintenant je vais m’efforcer de devenir assez fort pour agir en accord avec ma vérité ».
Lorsque vous êtes face à un défi de pouvoir, agissez en conséquence. Ne reculez pas devant la vérité. Soyez prêt à dire : « Voici un défi de pouvoir que je ne suis pas prêt à relever ». Vous pouvez alors travailler à devenir plus fort. Mais si vous faites un recul vers la vérité, cela ne vous avantagera pas. Bien au contraire, vous stagnerez.
Éviter qu’un défi de pouvoir mène à la confusion. Y faire face apporte de la clarté, même si vous ne savez pas encore exactement comment vous allez relever le défi.
Article original écrit par Steve Pavlina.
Les défis auxquels l’on peut se retrouver confronté sont nombreux. Il y a également des défis que nous pouvons relever personnellement pour grandir. Je vous invite justement à relever un défi dès maintenant à travers la vidéo du jour !