Le développement personnel pour les gens intelligents

Mes deux premiers trips aux champignons magiques

À la fin de notre voyage sur Denver où nous avons assisté, Rachel et moi, à une conférence sur les psychédéliques, j’ai joué à un jeu lors d’un after et j’ai gagné un champignon magique (voir ci-dessous).

Il pesait environ 3 grammes.

Les champignons magiques ont été dépénalisés dans le Colorado l’année dernière.

On peut notamment en utiliser soi-même ou en offrir, mais pas en vendre.

Samedi soir

L’after a seulement duré jusqu’à une heure du matin, et ce n’était pas le cadre idéal pour un profond trip aux champignons magiques.

J’ai réfléchi à mon intention par rapport à ce joli champignon magique et j’ai décidé que pour ma première expérience, je voulais simplement serrer énergétiquement la main de ce champignon et ne pas procéder à une expérience profonde.

J’ai déjà pris de la psilocybine lors d’un voyage il y a quelques mois avec un groupe d’amis.

Mais c’était sous la forme de chocolats mélangés à de l’ayahuasca, et nous avons également pris d’autres substances pour un effet multicouche, sous la direction d’un facilitateur expérimenté.

Jusqu’à présent, je n’avais donc pas consommé de champignons magiques séparément.

Je savais que j’aurais d’autres occasions d’explorer les champignons magiques, alors je voulais m’y plonger doucement.

Je voulais que cette expérience soit différente de celle que j’aie eue en participant à des cérémonies Ayahuasca pendant quatre nuits consécutives au Costa Rica en 2019.

Nous n’avions plus que deux nuits à passer à Denver avant de retourner à Vegas, j’ai donc voulu manger environ la moitié du champignon séché un soir et l’autre moitié le deuxième soir pour me familiariser avec le produit.

Je voulais avoir une expérience positive, même si elle serait assez légère étant donné le faible dosage.

J’avais fait mes devoirs au préalable, et j’avais donc une idée relativement précise de la gamme d’effets auxquels je pouvais m’attendre, du moins, c’est ce que je pensais.

J’ai décidé d’en manger d’abord un quart, soit environ 0,75 g, de voir si je remarquais quelque chose au bout d’une heure, puis d’en reprendre si tout me semblait bon, tout ceci alors que j’étais encore à l’after.

Trip aux champignons magiques
Le champignon magique que j’ai reçu !

J’ai été surpris de constater que le goût était bon ; c’était presque comme du pop-corn, mais avec la texture d’un cracker sec.

J’avais entendu dire que certaines personnes n’aimaient pas le goût des champignons magiques, mais cela peut dépendre de la variété.

Celui que j’ai reçu était suffisamment agréable pour que mes papilles gustatives ne se plaignent pas d’en manger davantage.

Au cours de la première heure, je n’ai ressenti qu’un léger vertige, rien de spécial. J’ai donc mangé 0,75 g de champignon magique de plus.

Je précise que ce poids que je viens de citer est basé sur mes propres suppositions.

Toutefois, heureusement, après avoir mangé le premier morceau, nous avons trouvé une balance, et j’ai pu peser le reste du champignon magique.

Cela m’a permis d’estimer que le champignon entier devait faire environ 3 g au total.

Au cas où vous vous poseriez la question, j’ai invité Rachelle à le partager avec moi, mais elle a refusé.

Il n’aurait pas été difficile d’obtenir beaucoup plus de champignons magiques à cette fête, puisqu’il y avait sur une table un bocal rempli de champignons séchés ainsi que des chocolats aux champignons magiques (dont certains étiquetés végétaliens), qui semblaient être gratuits pour tout le monde.

Je n’avais pas besoin de jouer à un jeu pour obtenir ce champignon — je l’ai fait pour m’amuser.

Si j’avais voulu vivre une expérience plus intense en mangeant plus de champignons magiques, je l’aurais facilement fait.

Cependant, j’ai pensé que répartir ces 3 g sur deux nuits serait parfait pour le genre d’introduction à l’espace champignon que je recherchais, surtout en voyage.

Peu après avoir mangé le deuxième morceau de champignon, nous sommes rentrés à pied à notre hôtel.

Le trajet a duré environ 30 minutes.

Je n’ai toujours pas remarqué d’effet très fort, si ce n’est que je me sentais un peu plus heureux.

Rachelle a dit qu’elle remarquait une différence lorsqu’elle me regardait dans les yeux.

J’ai trouvé amusant qu’elle continue à me regarder pour vérifier mon état.

Je n’ai eu aucun problème d’équilibre ou de coordination pendant le retour.

Nous sommes arrivés à l’hôtel sans incident, et près de deux heures s’étaient écoulées depuis que j’avais mangé le premier bout de champignon magique.

Je sentais qu’il y avait un potentiel pour une expérience plus profonde, mais que je devais faire la moitié du chemin.

Je me suis donc allongé dans le canapé, j’ai mis mes écouteurs, j’ai fermé les yeux et j’ai plongé dans un espace méditatif pour voir ce que je pouvais ressentir intérieurement.

L’expérience était assez agréable.

J’ai bénéficié de visuels et de sensations psychédéliques agréables, pas très intenses, mais tout de même magnifiques.

Ces sensations étaient similaires à celles que j’ai ressenties lors de ma première expérience avec l’ayahuasca, mais elles étaient plus douces, plus électriques et plus paisibles.

J’ai senti cette douce énergie féminine communiquer avec moi par vagues, avec une intensité croissante suivie de périodes de moindre intensité, à chaque cycle durant quelques minutes.

J’ai eu l’impression que l’énergie du champignon déterminait comment communiquer et se connecter avec moi à l’intérieur de mon esprit.

Il y avait une conscience qui se renforçait au fur et à mesure que nous nous synchronisions.

J’ai trouvé qu’il était très facile de se détendre et de s’abandonner au flux de l’expérience.

Le pic a été atteint vers 1 h 30 du matin, environ trois heures après avoir mangé le premier bout de champignon magique, et je me suis finalement couché à 3 h 15.

J’ai très bien dormi et j’ai continué de voir ces visuels psychédéliques dans mes rêves.

J’ai obtenu ce que je voulais de cette première expérience à savoir une douce salutation et un voyage intérieur léger, mais intéressant.

J’aurais apprécié un peu plus d’intensité, mais c’était une expérience de débutant vraiment agréable et peu risquée.

Trips aux champignons magiques

Dimanche soir

Le jour suivant au soir, nous n’avions pas d’évènement prévu.

J’ai donc choisi de faire la deuxième expérience dans ma chambre d’hôtel et d’aller jusqu’au bout.

Nous avions une suite, donc Rachelle pouvait aller se coucher si elle le souhaitait sans que je ne trouble son sommeil.

J’ai également commencé plus tôt (vers 21 heures).

J’ai décidé de faire quelque chose de différent cette fois-ci et j’ai opté pour un thé aux champignons magiques, en utilisant les 1,5 g restants de champignons séchés.

Je sais que ce type de consommation est censé accélérer les effets et rendre l’expérience plus intense.

Je ne savais pas à quel point l’intensité serait forte, mais j’étais certain que la dose que j’avais prise était relativement modeste.

J’ai utilisé mes doigts pour émietter le champignon en petits morceaux dans une tasse.

J’ai ensuite utilisé la cafetière de l’hôtel pour préparer de l’eau chaude.

Pour plus de saveur, j’ai ajouté un sachet de thé à la camomille (sans caféine).

Comme je n’avais pas de citron, je n’ai pas pu utiliser la méthode Lemon Tek.

L’acidité élevée du jus de citron (ou de lime) transforme la psilocybine en psilocine psychoactive plus rapidement que l’acide gastrique, ce qui rend le trip plus intense.

J’ai laissé le thé aux champignons magiques infuser pendant 15 minutes alors que j’écrivais mes intentions pour l’expérience dans mon journal.

Cette fois, je voulais aller plus loin et me concentrer sur certaines questions.

Après avoir clarifié mes intentions, j’ai bu le thé, en avalant tous les petits morceaux de champignons magiques.

Je me suis dit qu’avec seulement 1,5 g, autant en tirer le maximum.

Notre vol de retour n’était pas prévu avant l’après-midi du lendemain, j’avais donc tout mon temps.

Je me suis allongé sur le canapé avec mes écouteurs et j’ai écouté de la musique relaxante.

J’ai commencé par des flûtes indigènes, et je me suis vite rendu compte que je n’aimais pas celles qui émettaient des sons naturels comme ceux des grillons ou des oiseaux.

Sans que je ne sache pourquoi, ces sons me donnaient trop la chair de poule.

J’ai donc opté pour une playlist de spa relaxante, ce qui m’a plongé dans une bonne ambiance pour commencer.

Au bout des 15 premières minutes, j’ai ressenti de légers picotements dans les bras.

Au cours des 15 minutes suivantes, cependant, l’intensité est montée en flèche. Je me suis redressé et j’ai eu l’impression que le sol roulait par vagues.

Je ne me sentais pas du tout bien dans mon corps.

J’avais l’impression d’avoir de profonds vertiges, mais sans la sensation de tourner, comme si ma matrice énergétique était déstabilisée et entraînée dans des directions chaotiques.

Existe-t-il un vertige au niveau de l’esprit ?

C’est un peu ce que j’ai ressenti.

L’intensité de ces sensations a continué à augmenter au cours des minutes suivantes.

Je suis alors passé de « j’ai une nausée » à « Oh, je vais vraiment vomir ».

Même en tapant ces lignes, j’ai l’impression que mon corps est en train de traiter ces sensations qui se manifestent, mais avec une intensité moindre.

Je me suis levé du canapé et j’ai ouvert la porte de la chambre en disant à Rachelle quelque chose comme « je vais probablement vomir dans la salle de bain maintenant, mais ne t’inquiète pas. Ça va aller. »

Je disais cela en partie pour me rassurer moi-même.

Intérieurement, je me demandais aussi combien de temps ces sensations désagréables allaient durer.

Je n’avais pas envie d’en avoir encore pour des heures.

Une fois dans la salle de bain, je me suis jeté au sol devant les toilettes.

Je me sentais très nauséeux, mais aussi confus.

Je sentais que quelque chose voulait sortir, mais j’avais aussi l’impression d’être omnidirectionnel, comme si j’avais besoin de vomir dans toutes les directions sphériques à la fois, alors que mon corps essayait de bouger de haut en bas ou dans les deux sens.

Lors de la conférence, je venais tout juste d’apprendre le terme « double platine » ; je ne savais pas que j’étais sur le point de vivre cette expérience.

Puis, dans un changement très rapide, j’ai soudainement senti que ce tourbillon confus d’énergie avait pris une décision et qu’il allait définitivement descendre, et non monter.

Je me suis assis sur le siège des toilettes et j’ai purgé rapidement cette énergie. Je me demandais si j’allais bientôt devoir me retourner pour faire de même, mais dans le sens inverse.

Mais non. Le sentiment de désorientation et de nausée s’est dissipé encore plus vite qu’au début.

En quelques minutes, je n’avais plus de nausées et je me sentais plutôt bien ; presque euphorique.

Je n’en revenais pas de la rapidité avec laquelle les nausées ont cessé.

La rapidité de ces changements m’a surpris, mais j’étais heureux de me sentir mieux physiquement.

J’en étais à la première heure, mais je savais qu’il me restait encore beaucoup de choses à vivre.

J’ai demandé à Rachelle de s’asseoir avec moi sur le canapé pendant un moment.

Je me sentais encore un peu désorienté et je voulais profiter de son énergie, convaincu que sa présence serait réconfortante.

Je sentais que si j’essayais de m’allonger et d’écouter à nouveau de la musique, je me sentirais trop nauséeux, et je voulais donc rester debout pendant un moment.

Elle était heureuse de s’asseoir avec moi et cela a rendu l’expérience très intéressante.

Nous étions assis l’un à côté de l’autre sur le canapé, bras dessus, bras dessous. Quand j’ai ouvert les yeux, la moquette semblait encore un peu ondulée, et j’ai commencé à remarquer un motif facial.

Ce n’était pas vraiment un visage — la moquette était très tachetée — mais j’ai remarqué que mon esprit associait différents éléments à des yeux, un nez, une bouche, etc.

Heureusement, ce n’était pas trop déstabilisant.

J’ai eu l’impression que les circuits de correspondance de mon cerveau devenaient plus flexibles.

Quand j’ai fermé les yeux, j’ai vu des images magnifiques, électriques, colorées et animées ; elles étaient environ trois fois plus lumineuses et plus intenses que la nuit précédente.

Je préférais garder les yeux fermés, car il était plus captivant d’observer les images que de regarder la chambre d’hôtel qui me donnait l’impression de vaciller légèrement.

La partie la plus fascinante de cette expérience a été ce que j’ai ressenti intérieurement quand j’étais bras dessus, bras dessous avec Rachelle.

J’avais pensé qu’elle pourrait m’aider à me sentir physiquement ancré, mais c’était presque le contraire.

Pendant que nous nous touchions, la sensation de toucher et même la conscience d’avoir un corps s’estompait.

Je pouvais encore accéder à la connexion avec mon corps.

Mais seulement si je me concentrais directement sur lui et avec suffisamment d’intensité pour me rappeler que mon corps était toujours présent sur le canapé.

Cela ressemble aux sensations que j’expérimente pendant de profondes sessions de méditation au cours desquelles j’en viens à perdre la conscience physique d’avoir un corps. Mais je peux toujours revenir à la normale en bougeant par exemple un doigt si je veux me reconnecter avec mon corps.

Comme pour mes sessions de méditation profonde, je me suis senti en sécurité.

Mon attention s’est portée sur le fait que j’avais de plus en plus l’impression d’être une forme d’énergie plus pure.

Au lieu de ressentir la présence de Rachelle comme une présence distincte, il n’y avait aucune distinction entre son énergie et la mienne.

Nous étions fusionnées en une seule forme d’énergie.

Ce n’était pas comme si l’on était connecté à une sorte de source d’énergie en soi.

C’était plus personnel que cela.

Je constatais que mon énergie et celle de Rachelle étaient la même et que nous la partagions en permanence.

Nous formions vraiment un même être au niveau énergétique.

Ce qui est également intéressant, c’est que Rachelle s’est appliquée à me transférer une énergie pleine d’amour pendant qu’elle était assise avec moi.

Après coup, je me suis demandé ce qui aurait pu être différent si elle avait eu des intentions différentes — c’est quelque chose que j’aimerais explorer davantage dans les mois à venir.

J’ai gardé les yeux fermés la plupart du temps et j’ai parlé avec Rachelle de ce que je vivais.

Même pendant la période de désorientation physique, je ne me suis pas senti anxieux ou effrayé.

J’ai vérifié mon pouls sur mon Apple Watch à plusieurs reprises, car j’étais curieux de voir ce qu’il en était.

Il était autour de 75 BPM quand j’étais assis sur le canapé.

Le plus haut que j’ai vu pendant toute la nuit était de 81.

Le plus bas a été de 49 à un moment donné, alors que je me sentais très nauséeux au cours de la première heure.

Mon cœur ne s’emballait donc pas.

Sur le plan émotionnel, j’étais calme, mais ce chiffre de 49 était très bas pour moi, et il ne l’a été que pendant une courte période, alors que je me sentais malade.

Rachelle est restée assise avec moi pendant environ deux heures.

J’ai remarqué que toutes les fois que j’étais en contact physique avec elle, j’entrais immédiatement dans ce magnifique espace d’unité énergétique avec elle ; nous ne ressentions pas nos corps.

Nous avions simplement le sentiment d’être un singulier nuage d’énergie ; son énergie et la mienne étant les mêmes.

En fait, je n’avais pas l’impression que cette énergie avait des parties ou des composants, à la différence de nos corps qui eux ont des membres.

C’était une sensation de plénitude sans aucune division interne.

Dans cette globalité, cependant, je pouvais distinguer certaines choses à propos de cette énergie.

Je pouvais poser des questions sur moi-même ou sur Rachelle et obtenir directement les réponses comme si j’étais en connexion avec un esprit de connaissance.

L’énergie avait une vibration très chamanique, totalement centrée et présente, comme si elle gardait patiemment de l’espace pour notre moi et notre corps humain.

J’ai eu l’impression que Rachelle était elle-même une sorte de chamane qui faisait semblant de ne pas l’être pour se fondre dans la masse des humains.

Cela m’a amené à me demander si c’est ce que nous faisons tous ici à un certain niveau comme s’il y avait une partie de nous qui est énergétiquement pure et entière, et que nous faisions semblant de nous en déconnecter pour vivre des aventures humaines pendant un certain temps ; un peu comme si nous jouions à The Legend of Zelda : Tears of the Kingdom assez longtemps pour nous sentir immergés dans l’univers du jeu.

Je pense que cette expérience a également confirmé la relation incroyablement spéciale que j’entretiens avec Rachelle depuis 2010 ; d’ailleurs, j’ai souvent le sentiment que notre relation est intemporelle.

Nous allons si bien l’un avec l’autre et sommes ridiculement compatibles.

L’expérience de sentir que nos énergies étaient les mêmes était comme une version plus intense de ce que je ressens normalement en la prenant dans mes bras ou en la câlinant.

Je suis plus conscient de la façon dont le fait de la tenir change la perception de mon énergie, la rendant très paisible, aimante et agréable.

J’ai l’impression d’avoir trouvé un point d’ancrage très naturel permettant de faire la même expérience avec une autre personne, énergétiquement parlant.

Pour que vous compreniez : à ce niveau d’expérience, Rachel et moi n’avons plus du tout la sensation d’être deux parties d’un même tout ; ce que nous vivons, c’est une absence simple de tout cloisonnement.

Lorsque nous nous étreignons, nous avons l’impression de créer un champ de câlins dans lequel nos corps humains se dissolvent en grande partie dans l’énergie, et cette énergie est commune.

Pendant ces deux heures passées ensemble sur le canapé, chaque fois que je rompais le contact avec Rachelle et que nous arrêtions de nous toucher, c’est à ce moment que je me sentais plus ancré et présent dans mon corps et dans l’environnement physique, comme maintenant que je suis de retour dans la chambre d’hôtel.

Pendant cette période, j’ai également ressenti des vagues d’intensité qui se sont atténuées au fil du temps. J’ai parfois ressenti de légères nausées, mais pas aussi fortes que pendant la première heure.

D’autres fois, j’ai ressenti une fréquence différente, et j’ai remarqué que les visuels que je voyais devenaient plus intenses ou changeaient de forme.

Parfois, je ressentais des poussées d’énergie positive, comme la pression que l’on ressent avant de rire.

En fait, j’ai ri plusieurs fois au cours de la nuit pour libérer de l’énergie, ce qui m’a fait du bien.

Quoi qu’il en soit, après ces deux heures agréables passées ensemble sur le canapé, Rachelle est finalement allée se coucher ; je pouvais donc continuer seul l’expérience.

J’ai éteint la lumière, mis mes écouteurs et me suis allongé sur le canapé pour poursuivre mon voyage intérieur pendant quelques heures supplémentaires.

Ce fut une expérience très mentale pour le reste de la nuit ; et au cours de celle-ci, j’ai posé et obtenu des réponses intéressantes à de nombreuses questions différentes — tellement nombreuses que j’ai eu l’impression d’être à court de questions à la fin.

Ou bien j’ai plutôt eu l’impression qu’il ne me restait plus de questions significatives à poser ce soir-là.

J’ai également testé différents types de musique pendant cette période.

La musique lente me semblait un peu ennuyeuse, et j’ai découvert que ma préférée pour ces dernières heures était la musique de transe.

J’aimais les morceaux très énergiques qui amélioraient mon humeur.

J’ai également écouté certaines de mes chansons préférées pour voir l’effet que cela produirait. Mais cet aspect ne m’a pas semblé inhabituel, peut-être parce que les chansons m’étaient trop familières.

J’ai tout de même apprécié.

Je me suis finalement couché à 2 heures du matin, sans me sentir très fatigué ; en tout l’expérience aura duré environ 5 heures.

Je pouvais encore entendre des voix en arrière-plan pendant que je m’endormais, mais à ce stade, je n’ai pas jugé nécessaire de m’engager consciemment parce que j’étais déjà pleinement satisfait.

Je me suis réveillé le lendemain en me sentant très bien reposé et tout à fait normal.

J’aime le fait que ces trips ne m’aient pas laissé un sentiment d’épuisement. En fait, je n’ai discerné aucun effet secondaire négatif.

Trips aux champignons magiques

Intégration

À mon retour à Vegas, j’ai participé à un cercle d’intégration le mardi suivant et j’y ai parlé de mes expériences récentes.

Les réactions que j’ai eues ainsi que les questions suscitées par mon intervention m’ont été utiles étant donné qu’elles m’ont poussé à réfléchir davantage.

J’ai continué à discuter de ces expériences avec Rachelle ; je n’oublie pas de mentionner que j’ai écrit une entrée de journal à ce propos aussi.

Je constate que plus je réfléchis à ces expériences et plus j’en parle, plus ma compréhension évolue.

Dans l’ensemble, ce fut une excellente introduction aux champignons hallucinogènes.

Ces deux expériences furent très positives malgré la désorientation et la rapidité de l’effet du thé aux champignons magiques.

Cela m’a d’ailleurs poussé à consommer directement les champignons magiques.

J’ai obtenu ce que je voulais, c’est-à-dire une relation positive et orientée vers la croissance au moyen des champignons magiques.

Chaque fois que je me lance dans quelque chose de nouveau, j’aime définir des intentions conscientes quant au type de relation que je souhaite développer et explorer.

J’aime le fait que les trips psychédéliques m’aident à obtenir des informations intéressantes sur moi-même, sur la vie et sur la réalité.

La possibilité de me connecter avec Rachel d’une manière plus profonde a également été un très beau cadeau.

Après un trip aux champignons hallucinogènes, le cerveau est plus souple que d’habitude pendant environ deux semaines.

C’est une période idéale pour opérer des changements, car le cerveau est moins réticent à recevoir de nouvelles informations et plus réceptif à l’apprentissage.

J’ai ressenti une plus grande ouverture d’esprit et une plus grande souplesse pendant cette période.

Je me suis senti plus disposé à dire « Oui » à des invitations divergentes et à envisager de nouvelles idées que j’aurais autrement refusées.

J’ai eu l’impression que mon circuit interne de suppression s’était un peu relâché et qu’il m’était donc plus facile de m’étirer davantage.

Article original écrit par Steve Pavlina.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bienvenue sur Devenez Meilleur, qui propose quelques-uns des meilleurs articles du blog de Steve Pavlina, traduits en Français par votre serviteur, avec sa permission, plus quelques articles personnels