Alors que je réfléchissais à une mise à jour de ma déclaration de mission, je me suis demandé comment encadrer mes relations, et la phrase suivante m’est venue à l’esprit :
Mes relations ont pour base le principe du ludisme.
Ma relation avec Rachel s’inscrit dans ce cadre, et je pense que c’est la raison pour laquelle nous avons passé plus de dix années heureuses ensemble. Il en va de même pour mes meilleures amitiés.
Cela s’applique aussi à d’autres relations que les relations humaines, par exemple mes relations avec le travail, les projets créatifs, les expériences de croissance personnelle, l’écriture, les conférences, les cours, le coaching, les passe-temps, etc.
Un contexte de ludisme se forme lorsque le flux est fort et sain.
Lorsqu’une relation perd le noyau du ludisme, elle ne tient plus longtemps avant d’imploser, ou elle se transforme en quelque chose qu’on ne se donne plus la peine de préserver.
Que se passe-t-il si vous considérez vos relations via le principe du ludisme ? Cela vous donne-t-il des idées ?
Si vous envisagez une transition dans un domaine de la vie, se pourrait-il que l’ancienne voie ait perdu son côté ludique (ou ne l’ait jamais eu) ?
Dites-vous que « relation saine » rime avec « jeu ».
Je ne dis pas que c’est absolument vrai ! Examinez simplement vos relations passées sous cet angle et voyez si cela suscite des prises de conscience ou des réévaluations intéressantes.
Lorsque vous réfléchissez à l’histoire de la relation en ce qui concerne l’évolution de son niveau de ludisme au fil du temps, que constatez-vous ?
Considérez également que vous entretenez une relation avec votre travail. Lorsque cette relation perd son caractère ludique, fonctionne-t-elle encore ?
Considérez les ondes que le ludisme génère — connexion, attention, lien, bonheur, plaisir, appréciation, respect, coopération, etc.
Ces éléments peuvent être précieux dans n’importe quel contexte relationnel, que ce soit au travail ou dans la vie privée.
Les blessures peuvent toujours survenir, mais dans un contexte ludique (comme un jeu), elles sont rapidement pardonnées. Toutefois, lorsque les gens perdent de vue l’aspect ludique, une blessure peut être prise plus au sérieux.
Qu’est-ce qui peut être objectivement accompli avec un cadre de gravité qui ne peut pas être accompli au moins aussi bien avec un cadre ludique ?
Une façon d’envisager le jeu est de dire qu’il maintient l’intensité du sérieux, mais sans en conserver l’attachement. Il allège l’expérience de l’engagement total, vous permettant de vous concentrer sur l’activité du moment présent sans vous soucier du résultat.
La lentille du ludisme élimine l’attachement sans pour autant faire tomber dans la maladresse.
J’ai toujours apprécié les relations ludiques plus que les autres. C’est le cas des relations amoureuses et sexuelles, des relations entre collègues, des relations de coaching ou de mentorat, des amitiés et même des connaissances.
Le ludisme élève le quotidien, le rendant plus stimulant et non pas stressant.
Le ludisme peut être une valeur difficile à respecter si vous ne le testez pas suffisamment et si vous ne voyez pas ce qu’il vous apporte.
Lorsque vous constatez que l’investissement dans le jeu génère des résultats solides et réguliers, il est plus facile de lui faire confiance.
Observez également les résultats que vous obtenez lorsque vous perdez le lien avec le cœur du jeu.
Quels résultats préférez-vous ?
Article original écrit par Steve Pavlina.
