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Et si, au lieu d’élever nos enfants, on s’élevait avec eux ?
C’est la promesse de la parentalité, ou pourquoi elle t’oblige à évoluer (que tu le veuilles ou non).
Avant d’avoir des enfants, je me croyais plutôt patiente. Je pensais aussi être organisée, bienveillante et capable de gérer mes émotions. Puis… J’ai eu des enfants.
Et en un instant, plusieurs de ces certitudes ont volé en éclats.
La vérité, c’est que la parentalité m’a transformée.
Ce n’était pas un développement personnel choisi à la cool avec quelques livres inspirants et des formations en ligne depuis un lieu de vacances. Non. C’est un entraînement intensif, 24h/24, 7j/7, qui m’a obligée à affronter mes peurs, à redéfinir mes priorités et à muscler ma résilience comme jamais.
Et si on arrêtait de voir la parentalité comme une simple mission d’éducation pour plutôt la considérer comme une opportunité puissante d’évolution personnelle ?
Dans cet article, je vais te montrer pourquoi devenir parent est l’un des chemins les plus profonds vers la transformation intérieure, et comment tu peux l’utiliser pour te développer et t’épanouir pleinement.
Note : Cet article invité a été écrit par Ana du blog Origami Mama. Sur son blog, elle accompagne les mamans à retrouver confiance, féminité et estime d’elles-mêmes pour (re)devenir la femme lumineuse, puissante et inspirante qu’elles sont vraiment.
1. La parentalité t’oblige à sortir de ta zone de confort
Si tu veux rester dans ta routine tranquille, ne fais pas d’enfants. Car dès leur arrivée, tu es projeté dans une aventure où chaque jour est un défi inédit.
- Gérer des crises de larmes à 3h du matin avec un cerveau en mode zombie ? CHECK ✅
- Trouver une patience infinie alors que ton enfant refuse de mettre ses chaussures depuis 15 minutes ? CHECK✅
- Apprendre à désamorcer des conflits sans hurler ? CHECK ✅
La parentalité casse tes anciens schémas et t’oblige à développer des compétences que tu ne pensais pas avoir.
C’est un challenge constant qui te pousse à évoluer chaque jour. D’autant plus que par définition, l’équilibre est instable : à peine trouvé, il est déjà remis en question.
Et ce ne sont pas juste des belles paroles : le fait de faire face à des défis constants modifie notre cerveau en renforçant notre plasticité cérébrale et nos fonctions cognitives. Devenir parent développe des compétences essentielles comme la résilience, la régulation émotionnelle et la capacité à gérer l’incertitude.
💡 Résultat ? Tu développes une facilité hors norme à sortir de ta zone de confort et à te surpasser : une soft skill que tu peux appliquer à tous les domaines de ta vie.
2. C’est une masterclass en intelligence émotionnelle
Avant d’être parent, je pensais que je savais gérer mes émotions. Mais quand tu te retrouves face à un enfant en pleine crise existentielle parce que sa tartine est coupée en triangle au lieu d’un carré… Tu réalises que tu es encore en plein apprentissage.
👉 Être parent, c’est devenir un expert en gestion des émotions.
- Apprendre à garder son calme sous la pression (parce que réagir sous l’effet de la colère ou de la fatigue ne fait qu’empirer la situation) ;
- Comprendre ses propres émotions… Pour mieux gérer celles des autres ;
- Comprendre l’impact des mots et du ton de voix ;
- Développer des stratégies pour se recentrer rapidement (pause, respiration, reformulation) ;
- Développer une écoute active pour mieux accompagner son enfant…
… Voici un bref aperçu de ce que la maternité m’a apporté sur ce volet.
Une étude de Havighurst (2010) démontre que les parents développent une meilleure régulation émotionnelle en raison de l’adaptation constante aux besoins de leur enfant. Les connexions neuronales entre l’amygdale (centre des émotions) et le cortex préfrontal (contrôle des impulsions) sont renforcées.
💡 Ce que j’en ai retiré : Si je suis capable de garder mon calme face à un bambin en furie, je peux gérer n’importe quelle situation stressante, que ce soit dans la vie pro ou perso.
Autrement dit, en devenant parent, tu deviens un as de la communication (même avec les adultes), et ça change tout :
✅ Moins de conflits ;
✅ Plus d’empathie ;
✅ Une meilleure compréhension des autres… Et de toi-même.
3. Elle t’apprend à lâcher prise et à accepter l’imperfection
Spoiler : la perfection n’existe pas (et c’est une bonne chose) !
Avant d’être parent, je voulais toujours tout bien faire. Une tare que je traînais avec moi depuis des années, dues aux blessures de mon chakra racine. Puis j’ai compris que tout faire parfaitement était impossible. Parce que…
- Les journées ne se passent jamais comme prévu.
- Les enfants sont imprévisibles.
- Tu ne pourras jamais répondre à 100% des attentes de tout le monde.
👉 Et c’est OK.
Lâcher prise et laisser de côté son perfectionnisme sont des prérequis INDISPENSABLES lorsque l’on devient parent (si tant est que l’on souhaite garder sa santé mentale, bien évidemment).
En effet, pléthore d’études en psychologie positive montrent que le perfectionnisme est une source majeure de stress et d’anxiété (je ne vous mets que deux exemples d’études récentes ici et là).
💡 La leçon : accepter l’imperfection t’aide à réduire ton stress global et à gagner en sérénité. Donc assez paradoxalement, la parentalité t’aide à rester zen. Etonnant, n’est-ce pas ? 😉
4. La parentalité te pousse à développer une patience que tu ne pensais pas avoir
Avant d’avoir des enfants, je pensais être une personne relativement patiente. Puis ma fille a décidé que s’habiller était une épreuve olympique nécessitant une méditation intérieure de 20 minutes entre chaque vêtement.
Oui, la parentalité te confronte à des situations hautement frustrantes dans le champ de la patience, du genre écouter ton enfant t’expliquer une histoire de 15 minutes sans queue ni tête ou répéter 28 fois la même consigne (« mets tes chaussures ! ») sans aucun effet…
Or, la patience n’est pas une compétence innée. Elle se développe à force d’exposition.
Concrètement :
- Tu apprends à respirer profondément avant de répondre aux crises de tes enfants ;
- Tu comprends que rien ne sert de crier ou de s’énerver (ça ne marche juste pas, en plus du tort que cela peut causer au développement de l’enfant) ;
- Tu saisis que pour le bien de ton enfant, tu es capable de bien plus de patience que tu ne l’aurais imaginé ;
- Tu vois que les effets d’avoir été patient sont bien plus positifs que si tu ne l’avais pas été (merci à Walter Mischel et à sa célèbre expérience du Marshmallow !).
💡 Ce que j’en ai retiré : Grâce à mes enfants, j’ai appris que la patience n’est pas un don, mais une compétence que l’on muscle au fil des jours.
Pourquoi c’est précieux ? Parce que cette compétence se transfère dans tous les domaines de ta vie : travail, couple, projets perso…
5. Elle booste ta capacité d’adaptation (ou comment gérer l’imprévisible avec style)
J’avais un plan. Un bel emploi du temps équilibré. Puis j’ai eu des enfants.
Si tu aimes les journées millimétrées, la parentalité va être un excellent test pour toi. Parce que…💥 Il y aura toujours un imprévu. 💥
👉 « On part à 8h ? » → Mon enfant vomit sur moi à 7h58.
👉 « Je vais travailler pendant sa sieste. » → Il ne dort PAS ce jour-là. Ou alternativement : « Il est midi, nous sommes arrivés au restaurant » → j’attends encore 45 minutes dans la voiture que mon enfant se réveille.
👉 « Je prépare un super dîner en famille. » → Mon enfant ne veut manger que des pâtes nature.
👉 « J’ai fini le ménage, tout est propre pour recevoir mamie. » → Il renverse un bol de céréales sur le canapé trois minutes plus tard.
J’ai remarqué que les parents développent une plasticité cognitive accrue, c’est-à-dire une meilleure capacité à s’adapter aux situations imprévues.
S’accrocher à un plan rigide ne peut mener qu’à la frustration.
La parentalité m’a entraînée à improviser constamment, et à développer une flexibilité mentale qui m’a rendue plus efficace face aux défis.
💡Et dans la vie pro, c’est une compétence en or : savoir rebondir face à l’imprévu, rester calme quand tout part en vrille, trouver des solutions au lieu de paniquer.
6. Tu deviens un maître Jedi en gestion du temps et en productivité (ou comment apprendre à optimiser chaque seconde de ta journée)
Avant d’avoir des enfants, je pensais ne pas avoir assez de temps. Aujourd’hui, je fais trois fois plus de choses en moins de temps.
Pourquoi ? Parce que la parentalité m’a obligée à devenir ultra-efficace.
Contrairement à ce que l’on pourrait imaginer, les parents sont souvent plus productifs que leurs collègues sans enfant, car ils développent des stratégies de gestion du temps plus performantes.
Voici comment la parentalité te convertit en Maître Yoda de l’horloge :
- Tu apprends à prioriser ce qui compte vraiment : EXIT les tâches inutiles parce que, clairement, tu ne peux plus te permettre de perdre du temps ;
- Tu développes ta capacité à travailler en mode ultra-focus (parce que tu sais que tu as un créneau de 30 minutes MAX avant d’être interrompu) ;
- Tu élabores des stratégies pour atteindre tes objectifs ;
- Tu apprends à déléguer et à dire non.
💡 Bilan ? Tu deviens un expert dans l’art du time management ! Ta productivité explose, et tu deviens un pro de l’efficacité sans même t’en rendre compte.
7. La parentalité t’apprend la résilience (ou comment survivre malgré les nuits hachées et le manque de reconnaissance)
Si tu cherches un entraînement mental intensif, essaie donc :
- De gérer une journée entière (sous-entendu, de 27 heures !) avec 3 heures de sommeil ;
- D’enchaîner boulot, repas, bains, devoirs, et crises sans pause ;
- De donner sans attendre en retour (parce que ton enfant ne va pas te dire « merci pour tout maman, tu es géniale » avant d’avoir quitté la maison).
La parentalité forge une endurance mentale de fou.
Tu apprends que oui, tu es fatigué, mais oui, tu vas gérer quand même. Et comme tu n’as pas d’échappatoire, tu n’as pas d’autre choix que d’y aller à fond !
💡 Pas de panique ! On ne reçoit que ce que l’on est capable d’encaisser et de gérer. Il s’agit d’un superpouvoirprécieux : faire face à ses plus grandes failles… pour mieux les transformer en forces.
8. C’est un coup de pied pour donner du sens à ta vie
C’est le dernier point que je souhaitais mentionner dans cet article, mais pas des moindres puisque c’est peut-être l’un des plus importants !
La parentalité, c’est un véritable tremblement de terre identitaire.
Être parent : une quête de valeurs et de transmission
Avant d’avoir des enfants, je ne me posais pas tant de questions existentielles sur le sens de ce que je fais chaque jour. J’avançais, portée par l’inertie du quotidien, sans vraiment remettre en question mes choix.
Mais quand je suis devenue maman, une question est devenue omniprésente :
👉 « Quel modèle je veux incarner pour mes enfants ? »
💡 Résultat : j’ai fait le point sur mes valeurs et j’ai fait des choix de vie afin d’être plus alignée avec ce que j’ai envie de transmettre à mes filles.
Parce qu’au-delà des mots, ce sont nos actes qui façonnent leur vision du monde.
Je ne voulais pas que mes filles grandissent en voyant que la vie est une course épuisante où l’on coche des cases sans réfléchir.
Je ne voulais pas qu’elles assimilent l’idée que :
❌ Travailler dur = Se priver de joie.
❌ Être adulte = Subir.
❌ Avoir des responsabilités = Oublier ses rêves.
Je voulais qu’elles comprennent autre chose :
✅ Que l’on a la chance d’avoir une vie riche de plein de petites merveilles au quotidien. A nous de prendre le temps de les regarder. Et prendre son temps, ce n’est pas perdre son temps !
✅ Que l’on peut construire une vie qui a du sens, alignée avec ce qui nous anime.
✅ Que les journées ne doivent pas être une succession d’obligations, mais aussi des espaces pour respirer, ressentir et créer.
✅ Que la réussite n’est pas une seule ligne droite dictée par la société, mais un chemin que l’on trace soi-même.
La parentalité : un miroir qui te pousse à évoluer
Le plus frappant, c’est que mes filles sont devenues un miroir brutal de mes propres contradictions.
Un jour, j’ai rêvé que ma fille aînée me regardait avec ses grands yeux et me disait :
« Maman, pourquoi tu dis qu’il faut suivre ses rêves si toi, tu ne fais que courir partout ? »
BAM. Une claque mentale.
Au réveil, je me suis demandé : « Que suis-je en train de leur montrer, en réalité ? »
- Une mère épuisée qui repousse toujours à plus tard ce qui la rend heureuse ?
- Une femme qui rêve de liberté mais qui se laisse enfermer par des choix par défaut ?
- Une mère qui a laissé de côté son identité propre pour ne se consacrer qu’à subvenir aux besoins des autres ?
La vérité, c’est que nos enfants absorbent notre manière de vivre bien plus que nos discours.
Et cette prise de conscience a été un électrochoc.
J’ai appris à ralentir.
J’ai commencé à dire non sans culpabiliser aux choses qui ne me nourrissaient pas.
J’ai choisi de redonner du sens à mes journées, pas juste de les remplir.
La parentalité : l’invitation à se reconnecter à l’essentiel
Nos enfants nous obligent à revenir à la base, à ce qui compte vraiment.
Ils nous rappellent que le bonheur se trouve dans l’instant présent, et non dans une hypothétique réussite future.
Ils nous apprennent à redécouvrir l’émerveillement dans les choses les plus simples.
Ils nous donnent une raison puissante d’évoluer, car on sait qu’ils nous regardent, qu’ils nous prennent en exemple.
Et finalement, la parentalité n’est pas qu’un défi : c’est une invitation à reprendre le contrôle de sa vie.
💡 Ce que j’ai retenu : On ne devient pas parent juste pour éduquer un enfant.
On devient parent, et soudain, on comprend que c’est aussi un chemin pour se rééduquer soi-même.
Conclusion : La parentalité, le bootcamp ultime du développement personnel
La parentalité, c’est bien plus que s’occuper d’un enfant. C’est une formation à haute intensité qui te pousse à :
🔥 Devenir plus patient(e) ;
🔥 Apprendre à gérer ton temps comme un(e) boss ;
🔥 T’adapter à l’inattendu avec sérénité ;
🔥 Développer ton intelligence émotionnelle ;
🔥 Muscler ta résilience à un niveau jamais atteint…
Et tout ça, sans avoir besoin de lire 50 livres sur le développement personnel.
Alors si tu es parent (ou que tu t’apprêtes à le devenir), vois cela comme un véritable tremplin vers la version 3.0 de toi-même.
Et si tu doutes de toi en tant que parent, souviens-toi :
💡 Tu es en train d’acquérir des compétences en or, et elles te serviront toute ta vie et bien après.
Ana du blog Origami Mama.
Et toi, quelle leçon de vie la parentalité t’a-t-elle apprise ? Ecris-la dans les commentaires ! 😊