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Dans divers textes religieux, il est possible de dénicher de belles perles de développement personnel.
Le texte biblique intitulé « La parabole des talents » en est un !
La parabole des Talents est l’un des récits que Jésus a racontés à ses disciples pour leur enseigner une leçon de morale.
Bien que le mot « talents » dans l’histoire fasse littéralement référence à l’argent, on peut évidemment étendre son sens à d’autres domaines.
Il est intéressant de lire cette histoire en utilisant la définition courante du mot « talent ».
Voici le récit :
La parabole des Talents
Il en sera comme d’un homme qui, partant pour un voyage, appela ses serviteurs, et leur remit ses biens.
Il donna cinq talents à l’un, deux à l’autre, et un au troisième, à chacun selon sa capacité, et il partit.
Aussitôt celui qui avait reçu les cinq talents s’en alla, les fit valoir, et il gagna cinq autres talents.
De même, celui qui avait reçu les deux talents en gagna deux autres.
Celui qui n’en avait reçu qu’un alla faire un creux dans la terre, et cacha l’argent de son maître.
Longtemps après, le maître de ces serviteurs revint, et leur fit rendre compte.
Celui qui avait reçu les cinq talents s’approcha, en apportant cinq autres talents, et il dit : Seigneur, tu m’as remis cinq talents ; voici, j’en ai gagné cinq autres.
Son maître lui dit : c’est bien, bon et fidèle serviteur ; tu as été fidèle en peu de chose, je te confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton maître.
Celui qui avait reçu les deux talents s’approcha aussi, et il dit : Seigneur, tu m’as remis deux talents ; voici, j’en ai gagné deux autres.
Son maître lui dit : c’est bien, bon et fidèle serviteur ; tu as été fidèle en peu de chose, je te confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton maître.
Celui qui n’avait reçu qu’un talent s’approcha ensuite, et il dit : Seigneur, je savais que tu es un homme dur, qui moissonnes où tu n’as pas semé, et qui amasses où tu n’as pas vanné ; j’ai eu peur, et je suis allé cacher ton talent dans la terre ; voici, prends ce qui est à toi.
Son maître lui répondit : Serviteur méchant et paresseux, tu savais que je moissonne où je n’ai pas semé, et que j’amasse où je n’ai pas vanné ; il te fallait donc remettre mon argent aux banquiers, et, à mon retour, j’aurais retiré ce qui est à moi avec un intérêt.
Ôtez-lui donc le talent, et donnez-le à celui qui a les dix talents.
Car on donnera à celui qui a, et il sera dans l’abondance, mais à celui qui n’a pas on ôtera même ce qu’il a.
Et le serviteur inutile, jetez-le dans les ténèbres du dehors, où il y aura des pleurs et des grincements de dents.
-
Matthieu, 25 : 14-30 (LSG)
Ce récit simple fait ressortir des points intéressants qui sont applicables à la quête du développement personnel.
Tout d’abord, nous avons tous un point de départ différent.
En effet, certains parmi nous sont nés dans l’abondance (cinq talents).
D’autres naissent dans la pauvreté (un talent).
Cependant, l’important n’est pas ce qui nous est donné, mais ce que nous en faisons.
Jésus reconnaît donc l’injustice de la vie, mais il indique également que nos circonstances de départ sont sans importance.
Si une personne gagne cinq talents, tandis qu’une autre n’en gagne que deux, toutes deux sont félicitées de la même manière, car elles ont toutes deux réalisé un gain de 100 %.
(J’aimerais bien savoir le genre d’investissement que ces serviteurs ont fait pour obtenir un tel résultat).
C’est aussi une excellente leçon quant à comment nous comporter avec d’autres êtres humains.
Traitez les autres en fonction de leur position de départ, et évaluez-vous en fonction de votre propre position de départ.
Si vous faites partie des personnes qui ont cinq talents, ne vous félicitez pas d’être déjà au-dessus de la moyenne.
Si vous avez des talents en abondance, vous devez attendre encore plus de vous-même.
De même, il peut y avoir des moments dans votre vie où vous ne disposez que d’un seul talent.
Qu’importe !
Donnez le meilleur de vous-même avec ce talent, et même si vos gains semblent minimes d’un point de vue extérieur, selon les critères de Jésus, vous avez quand même accompli quelque chose de remarquable.
Cette parabole présente un autre aspect intéressant : nos talents nous sont confiés, comme un maître confie de l’argent à ses serviteurs.
Nous sommes les intendants de notre richesse, et je définis ici la richesse de manière très large ; bien au-delà des possessions matérielles.
Par exemple, si j’ai de bonnes compétences en rédaction et en communication, cela veut dire que ce sont des compétences qui me sont confiées.
Il peut m’arriver de les enterrer par peur, ou je peux sortir de ma coquille et m’efforcer de créer une source d’enrichissement pour tous.
Il y a une question que je me pose à propos de la parabole des talents :
Que se serait-il passé si l’un des serviteurs ayant investi l’argent avait réalisé une perte au lieu d’un gain ?
La façon dont le maître s’est adressé au troisième serviteur nous donne un indice de la réponse que Jésus aurait donnée à cette question : “Serviteur méchant et paresseux !”
Plus tard, le maître qualifie ce serviteur de serviteur “sans valeur” et le fait physiquement jeter dehors.
Il s’agit d’un langage assez dur si l’on considère que le serviteur a quand même rendu tout son argent au maître.
Jésus affirme-t-il que l’inaction est mauvaise ?
Oui, je pense que c’est ce qu’il dit !
En d’autres termes, si vous ne faites rien de vos talents, si vous les cachez sous terre et les amassez, vous choisissez d’être une personne méchante, paresseuse et sans valeur.
Vous êtes censés investir ce qui vous a été donné. Ne soyez pas paresseux !
L’éloge adressé aux deux premiers serviteurs est un autre indice.
Le maître les félicite d’être “fidèles”.
Voilà qui est très intéressant.
Cela aurait été différent si le maître les avait honorés pour leur habileté, leur efficacité ou leur rentabilité.
Or, l’éloge leur est adressé pour leur foi, et non pour leurs résultats.
Compte tenu de la langue (et j’espère que mes arguments sont toujours valables pour les versions non anglaises de ce passage), j’en conclus que si l’un des serviteurs avait investi l’argent et en avait perdu une partie ou la totalité, il aurait tout de même été couvert d’éloges pour sa fidélité.
Cependant, étant donné que Jésus n’aborde pas directement cette condition dans la parabole, il peut également suggérer que la foi elle-même est le chemin de la réussite — un thème commun à ses autres enseignements.
Ainsi, peut-être que si vous faites un usage fidèle de vos talents, vous ne risquez pas des résultats négatifs.
Cette parabole présente une autre particularité : l’absence de concurrence.
Les serviteurs ne sont pas en concurrence les uns avec les autres pour obtenir les faveurs de leur maître.
Il ne s’agit pas d’un jeu à somme nulle.
Les deux premiers serviteurs apportent tous deux une contribution de valeur au patrimoine de leur maître.
Quelle est la récompense ultime pour les serviteurs fidèles ?
Même si Jésus ne le dit pas explicitement, il semble évident qu’ils ne pourront pas garder l’argent.
Les deux serviteurs qui ont réussi ne travaillent même pas pour leur propre augmentation.
Cet argent ne leur appartient pas.
Ils travaillent pour accroître les biens de leur maître, et ils prennent part à cet accroissement.
Leur véritable récompense, c’est de participer au bonheur de leur maître.
Le bonheur est donc la récompense, et celui-ci vient du fait de servir les autres.
Je sais par expérience que si j’entreprends une action visant uniquement à apporter un plus à ma seule personne, elle ne me procurera que très peu d’énergie et ne me rendra généralement pas plus heureux.
En revanche, si je me concentre sur une action visant à apporter un plus aux autres (par exemple en les aidant à travailler à leur développement personnel), j’éprouve une grande joie à le faire, et cela finit par m’apporter un plus.
Ce n’est pas tout !
Le bonheur est une qualité que j’injecte dans mon travail, et non une chose que je tire de celui-ci.
Quand je ne travaille que pour ma propre personne, je cherche le bonheur en dehors de moi.
En effet, cette manière d’atteindre le bonheur ne fonctionne pas.
Par contre, lorsque je travaille pour le bien des autres et que je me désintéresse un moment de moi-même.
Je puise dans les profonds puits de bonheur qui sont déjà en moi.
Au lieu d’essayer d’atteindre le bonheur, je travaille avec bonheur.
Le bonheur s’écoule de moi vers l’extérieur et dans le travail que je fais, de sorte que je le ressens comme un flux sortant, et non comme un flux entrant.
Le bonheur est une chose à laquelle vous accédez, il se dégage de vous.
Faites-vous partie de ceux qui devront dire :
“Oui, Monsieur le Sénateur, j’avais une réserve de bonheur dans les tripes, mais je n’ai pas pu faire en sorte que les autres en profitent ?”.
Comme Jésus le laisse entendre dans la Parabole des Talents, si vous voulez générer l’abondance, vous devez surmonter vos peurs.
Si vous êtes trop craintif ou si vous vous méfiez de tout, vous allez enterrer vos talents.
Et cela conduit à “des pleurs et des grincements de dents”, c’est-à-dire à la tristesse et à la dépression.
Vous pouvez penser que la peur et la suspicion vous éviteront des ennuis, mais en réalité, elles ne vous causeront que souffrance et douleur.
La peur ne peut pas vous empêcher de passer pour un idiot crédule ; pour cela, il vous suffit de faire preuve de bon sens.
Pour vivre une vie d’abondance, vous devez finalement surmonter cette peur et travailler à créer l’abondance pour les autres.
Autrement, vous serez finalement rejeté et considéré comme un serviteur sans valeur.
Jésus n’y va pas par quatre chemins, bande de clochards !
Si vous vous mettez au service des autres, le bonheur sera votre récompense.
Par contre, si vous enterrez vos talents, les “pleurs et les grincements de dents” seront vos récompenses.
Le choix vous appartient.
Et voilà mon parablog pour la journée.
Article original écrit par Steve Pavlina.
Il y a quelques temps, j’ai interviewé le célèbre auteur américain Robert Greene. Il ne parle certes pas de la parabole des talents, mais son approche pour amener chacun de nous à atteindre son plein potentiel et à expérimenter la liberté est plus que salutaire.
Voyez plutôt !