Le titre de cet article peut sembler morbide, mais il aborde pourtant un puissant exercice de croissance personnelle qui consiste à faire une pause et à se demander de temps en temps :
Suis-je déjà prêt à mourir ?
Si je ne suis pas prêt à mourir aujourd’hui, que me manque-t-il ?
Qu’est-ce qui semble incomplet ?
Ensuite, réfléchissez vraiment à ces questions.
Que faut-il faire pour avoir le sentiment d’en avoir terminé avec cette vie ?
Que devez-vous encore faire, dire, réaliser ou expérimenter ?
Ces questions peuvent vous orienter vers des objectifs significatifs.
Elles peuvent vous aider à aligner le flux de votre vie sur ce qui compte vraiment pour vous.
Elles peuvent également prévenir des regrets profonds.
Lorsque je me pose ces questions aujourd’hui, je constate que je me sens en fait prêt à mourir d’une certaine manière.
J’ai l’impression d’en avoir fait plus qu’assez en termes d’expression créative et de travail utile au service du monde.
J’ai aussi l’impression de m’être beaucoup dépensé.
En effet, j’ai affronté mes peurs, développé de nombreuses compétences intéressantes, été amoureux à plusieurs reprises, fait beaucoup d’exercices physiques, et j’ai tiré un bon parti de mon corps.
J’ai écrit et enregistré un grand volume de contenu pour aider d’autres personnes qui pourront me survivre.
Je n’ai donc pas l’impression de mourir trop tôt en ce qui concerne ces dimensions de la vie.
Je pense qu’en termes de carrière, j’ai déjà apporté plus que ma juste part.
Si la mort m’emporte aujourd’hui, je ne pense pas que j’aurais le sentiment d’avoir manqué quelque chose d’essentiel.
Je peux toujours faire plus, mais il ne me semble pas essentiel de faire plus ou de créer plus pour avoir le sentiment d’avoir terminé ma vie dans ces domaines.
J’ai surtout envie de vivre plus d’expériences ; plus de voyages dans de nouveaux endroits et plus de contacts avec des gens intéressants.
J’ai le sentiment que pour terminer ma vie, j’ai encore besoin de voir et d’expérimenter davantage le monde, surtout en dehors des États-Unis.
Je pense que je n’ai pas encore exploré suffisamment de modes de vie différents.
Je considère aussi qu’il serait formidable de passer un peu de temps à vivre en dehors des États-Unis, et pas seulement à visiter des pays étrangers.
Quand je m’amuse à faire le point sur ma vie, je sens qu’il serait judicieux d’expérimenter plus de variétés quant à où et comment je vis.
Je n’ai pas d’endroit précis en tête, mais l’idée est devenue de plus en plus attrayante pour moi ces dernières années.
On pourrait penser que la vie aux États-Unis devient tumultueuse, mais en réalité, je la trouve un peu prévisible.
Même avec tout le tumulte, il est presque drôle de constater à quel point l’expérience de la vie ici est toujours linéaire.
Votre expérience pourrait être complètement différente, mais voici ce qu’il en est chez moi.
Je pense que si je mourais aujourd’hui, mon plus grand regret serait de ne pas avoir passé assez de temps à vivre et à découvrir la vie dans d’autres pays tout en me connectant aux populations locales.
J’aimerais remédier à cela pendant les années qui me restent.
Faire le point sur votre vie ne vous laissera pas nécessairement avec un sentiment d’urgence.
Il se peut que cela génère des désirs et sentiments aléatoires en vous ; qui sait, vous pourriez même être convaincu que vous avez encore beaucoup de temps devant vous.
Ce n’est pas grave.
Gardez simplement ces désirs et sentiments à l’esprit de temps en temps.
Continuez à vous reconnecter avec eux.
Laissez-les se présenter comme des invitations ouvertes, et dites « oui » quand vous êtes prêt.
Surtout, n’oubliez pas que l’horloge tourne.
Article original écrit par Steve Pavlina.
