Le développement personnel pour les gens intelligents

Embrasser la nouveauté

Embrasser la nouveautéQuand je n’ai pas de vision claire quant à ce que j’aimerais expérimenter dans ma vie, je fais un exercice simple : embrasser la nouveauté.

Je sais que je veux continuer à évoluer, alors je recherche de nouvelles expériences de croissance, de nouveaux endroits à visiter, de nouvelles personnes à fréquenter, etc.

En somme, je m’adonne à quelque chose de nouveau.

Cette décision par défaut d’embrasser la nouveauté a été une puissante heuristique pour guider mon chemin de vie.

Je me retrouve alors investi dans de nombreuses expériences pour la simple raison qu’elles sont nouvelles.

Presque toutes les fois que je reçois une invitation pour essayer quelque chose que je n’ai jamais essayé auparavant, j’ai tendance à accepter celle-ci.

Même quand je ne suis pas sûr du résultat de ladite expérience, je trouve des raisons de m’y lancer.

Je considère qu’il est toujours mieux d’explorer quelque chose de nouveau plutôt que de ne rien faire.

Embrasser la nouveauté est synonyme d’apprendre quelque chose de nouveau, chose que j’adore.

Malgré tout, parfois, je dois retourner dans ma zone de confort pour reprendre mon souffle.

Toucher à trop de nouveautés en un court laps de temps peut devenir accablant.

Ainsi, lorsque j’éprouve ce sentiment, je marque un temps d’arrêt pour un renouvellement personnel.

Il y a plusieurs exercices de restauration auxquels je peux m’adonner.

Parmi ceux-ci figurent notamment une longue méditation, une marche en solo la nuit, une séance d’écriture dans mon journal, ou encore l’écriture d’un nouvel article.

Ensuite, quand je me sens prêt à étendre de nouveau mes activités, je lance des invitations fraîches et/ou je dis oui à plus d’invitations à explorer.

Pour faire simple, je me penche vers la nouveauté.

Plus je fais cela, plus ma zone de confort se développe, et plus je me sens capable de dire oui aux expériences auxquelles je résistais auparavant.

Embrasser la nouveauté

Oslo

Il y a quelques années, j’ai passé un merveilleux moment au Sommet Morten Hake à Oslo, en Norvège.

Le sommet s’était tellement bien déroulé qu’une nouvelle édition était évoquée.

Les jours précédant et suivant le sommet ont été un tourbillon d’activités sociales — Une séance mastermind de 8 heures avec les autres intervenants, plusieurs interviews vidéo (certaines spontanées), soirées, fêtes, conversations privées, étreintes, retrouvailles avec de vieux amis ainsi que de nouvelles rencontres, des réflexions sur de nouvelles idées d’affaires et des inspirations en abondance.

J’ai partagé, sans exagérer bien au-delà de cent étreintes pendant que j’étais là, et j’ai directement encouragé des centaines d’étreintes entre d’autres personnes.

Au début, je me suis rendu à Oslo avec un billet aller simple.

C’était la deuxième fois que je prenais l’avion pour l’Europe cette année sans un billet de retour réservé, et c’était ma quatrième visite sur ce continent depuis 2011.

Jusqu’en 2009, je n’avais jamais été en dehors des États-Unis.

Embrasser la nouveauté a été une heuristique utile pour me guider, car j’ai accepté de faire plusieurs expériences de voyage.

J’ai même poussé l’expérience plus loin en prenant l’avion pour des destinations aléatoires et sans savoir à l’avance quand je rentrerai à la maison.

Étant donné que je désirais aussi explorer d’autres régions du monde, j’avais jeté mon dévolu sur l’Europe.

J’ai visité cinq pays européens à la suite et après Oslo et la Norvège, j’ai mis le cap sur la Roumanie.

Bucarest

Mon ami Zan Perrion aime dire « Accepte toutes les invitations ».

C’est une autre heuristique axée sur la croissance et qui va de pair avec « Embrasser la nouveauté ».

Zan m’a invité à l’accompagner à Casa Amorata après Oslo.

Étant en alignement avec ces deux heuristiques, j’ai accepté avec reconnaissance.

Zan et moi sommes amis depuis plusieurs années, et comme beaucoup d’autres qui le connaissent, j’adore l’énergie que lui et ses amis créent ensemble — amour, bonheur, légèreté et beauté.

Je n’étais jamais allé en Europe de l’Est, j’étais donc vraiment motivé.

Toutefois, je ne savais pas combien de temps j’allais rester, mais en arrivant j’avais déjà des invitations intéressantes.

Et comme vous pouvez le deviner, j’avais pris un billet aller simple.

Je n’avais aucun doute quant au fait que ce voyage serait rempli d’expériences de croissance intéressantes.

C’est la nouveauté de ce voyage qui le garantissait.

Après Bucarest, je ne savais pas exactement, si je prendrais l’avion pour une autre destination ou si je retournerais à Las Vegas.

Mais, j’avais confiance en mon intuition pour prendre ces décisions.

L’inconnu familier

Au fur et à mesure que je me penche sur de nouvelles expériences, je trouve que l’inconnu commence à être de plus en plus familier.

Je me positionne dans de nouveaux endroits, je me fais de nouveaux amis locaux, je me calibre sur de nouveaux environnements sociaux, j’apprends des nuances d’autres cultures et je deviens moins mal à l’aise après un certain temps.

Les surprises sont encore là, mais paradoxalement, elles deviennent des surprises familières.

Plus j’embrasse le nouveau, plus je me sens chez moi sur le chemin de la croissance et du changement.

Je n’ai plus peur de sortir de ma zone de confort.

Au contraire, l’expérience est plutôt amusante, stimulante, encourageante et même ludique.

Je me sens à l’aise même dans des situations de malaise, de confusion et d’erreurs, sachant que je peux faire face à tout ce qui se passe et en tirer des leçons.

Lorsque j’embrasse le nouveau, je fais beaucoup d’erreurs.

Je passe plus de temps dans cette phase de débutant non calibré, ne sachant pas vraiment ce qu’il fait, mais qui est désireux d’apprendre.

J’adore cette phase parce que c’est là que j’apprends et que je grandis plus vite.

Même les gains simples, comme apprendre à se déplacer dans un nouveau système de transport public semble être une réalisation importante.

J’aimerais atteindre le point où une ville autrefois inconnue ressemble à un endroit que je peux appeler chez moi, où une compétence précédemment non développée peut être utilisée avec une certaine aisance.

Apprendre à embrasser la nouveauté

Lorsque la vie commence à perdre du goût, je vous encourage à embrasser le nouveau et lorsque vous n’êtes pas sûr de ce que vous voulez, embrassez le nouveau.

Quand vous vous sentez coincé dans votre travail ou votre relation, embrassez la nouveauté.

Ce n’est pas un chemin facile.

Si vous préférez donc jouer la carte de la sécurité en restant dans votre zone de confort actuelle, n’utilisez pas cette heuristique.

Mais si vous voulez apprendre, évoluer et devenir plus intelligent, embrasser le nouveau peut servir de moyen puissant pour se débloquer et aller de l’avant.

Ne réfléchissez pas trop.

Apprendre à embrasser le nouveau n’est pas sorcier, à moins que vous ne vouliez visiter une nouvelle planète.

Ceci est une suggestion simple de favoriser les invitations (et d’en émettre) pour explorer ce qui n’est pas essayé, testé et qui demeure inconnu.

Vous pouvez toujours revenir à la case départ.

Utilisez votre zone de confort comme base de départ.

Revenez-y toutes les fois que vous avez besoin d’une pause.

Mais pour finir, vous constaterez que la zone d’exploration devient votre nouvelle zone de confort.

Vous pouvez commencer à vous sentir chez vous sur la voie du développement et du changement, plutôt que de vous sentir seul dans votre auberge préférée.

Article original écrit par Steve Pavlina.

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