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Êtes-vous une personne normale ?
Je ne suis certainement pas normal.
Je suis né avec les cheveux blonds, des yeux bleus, et je suis daltonien.
J’ai donc l’air non seulement différent, mais je vois aussi les choses différemment des gens « normaux ».
Pour couronner le tout, je suis gaucher…
Avec le temps mon manque de normalité n’a fait qu’empirer quand j’ai commencé à remarquer d’autres différences et à faire mes propres choix.
J’ai fini par réaliser que la « normalité » était seulement un concept de mon propre esprit.
En fait, la définition que je donnais à l’expression « être une personne normale » n’était pas la même que celle des autres.
Même ce que je considère comme « normal » est unique.
Réalisez que vous n’êtes comme personne d’autre sur terre.
Personne sur cette planète n’est exactement comme vous, même si vous avez un jumeau.
On en est même loin.
Votre collection d’expériences individuelles vous rend parfaitement unique.
Pourtant que font la plupart des gens de ce côté unique ?
Ils essayent de l’oublier et s’accrochent à la meute, en pensant qu’ils ont besoin d’être comme tout le monde.
Ils s’efforcent d’être normaux, d’être comme tous les autres.
C’est de la pure folie, car la normalité n’existe pas sinon comme concept imaginaire.
Avez-vous déjà rencontré une personne à 100% normale ?
Êtes-vous une personne normale ?
Ou y a-t-il en vous une chose unique qui vous différencie de la meute ?
Se débarrasser des étiquettes inutiles (être normal par exemple)
Être « normal » n’est pas une étiquette qui vaut la peine d’être prise en compte.
Cela n’a aucune valeur.
Peut-être êtes-vous inquiet qu’en étant trop différent, vous serez ostracisé.
C’est vrai ! Vous serez exclu par ceux qui recherchent la normalité par peur, mais leur acceptation n’a aucune valeur à la base de toute façon.
Le bon côté, c’est que quand les autres vous rejettent, la communauté consciente toujours grandissante vous accueille à bras ouverts.
De plus, c’est très amusant de revenir après coup et de taquiner les chercheurs de normalité.
Être « Anormal » ou « différent » ne sont pas des étiquettes que vous devriez poursuivre non plus.
Dans ce cas vous visez l’opposé de la normalité poussé par l’égo et dans le but de vous montrer unique.
Mais la personne que vous étiez censé être ne se trouve nulle part sur le spectre linéaire allant d’« être » normal à « être différent ».
Vous comparez aux autres ne vous sera d’aucune utilité.
Ce dont vous avez besoin, c’est d’un moyen de vous comparer à vous-même.
Apprendre à connaître votre moi supérieur
Le meilleur moyen que j’ai découvert pour devenir la personne que je suis censée être, c’est d’abord de rencontrer cette personne.
Vous pouvez aussi le faire ; ce n’est même pas si difficile. Vous pouvez le faire dans votre imagination.
En gros, vous vous visualisez dans une pièce, rencontrant votre « futur vous » et ayant une conversation avec lui. C’est une expérience très édifiante.
Lorsque j’ai fait cet exercice au début de ma vingtaine et que j’ai rencontré mon moi futur dans mon imagination, l’une des premières choses que j’ai remarquées à son sujet est qu’il était totalement dépourvu de peur.
Il était amusé par toute la peur que je semblais avoir en moi, et il me taquinait même à ce sujet.
Quand je lui présentais un problème ou une préoccupation, il me recommandait une solution très audacieuse et directe, mais cela nécessitait une grande dose de courage.
Il était brutalement honnête et direct, et ne tournait jamais autour du pot.
J’ai toujours su où j’en étais avec lui. Il me tenait toujours en plus haute estime que je ne le faisais personnellement.
J’ai pu voir que son courage lui donnait un immense sentiment de paix intérieure.
Mais je n’ai pas compris comment je pourrais atteindre ce niveau moi-même.
Il m’a fallu plusieurs années pour découvrir quelle était la source de son courage.
Il a pu développer un tel courage parce qu’il voyait la réalité d’une certaine façon — son interprétation de la réalité rendait la peur obsolète.
Ce n’est pas qu’il surmontait sa peur ou qu’il lui faisait face.
Il ne connaissait simplement pas du tout la peur.
Mon moi supérieur considérait que la peur n’était rien d’autre qu’une illusion, et donc qu’il était inutile d’avoir peur.
Il serait donc plus juste de parler d’absence de peur plutôt que de courage en parlant de mon moi supérieur.
Cela signifie-t-il que mon futur moi n’a connu que succès sur succès ?
En fait, il a connu plus d’échecs que moi.
Il avait ses propres problèmes à régler, mais il les réglait en agissant.
Il n’hésitait jamais et ne s’inquiétait pas du résultat.
Pour lui, la vie était faite d’actions, de résultats, d’expériences, d’apprentissages et de croissances.
La peur ne faisait pas partie de l’équation.
Je pourrais regarder cet exercice et me dire que mon subconscient a créé cette personne imaginaire comme une projection de ce qu’il pensait que je pourrais devenir — une version idéalisée de moi en quelque sorte.
Mais peut-être qu’à un certain niveau, cette personne existe réellement.
La façon dont ce modèle est apparu n’est pas aussi importante pour moi que la façon dont il me permet de grandir.
Devenir la meilleure version de vous-même
Quand vous rencontrez votre moi supérieur et que vous apprenez à le connaître, cela vous donne un modèle pour votre propre évolution.
C’est un moyen de vous comparer à vous-même.
Vous n’avez pas besoin de vous soucier des étiquettes de « normalité » qui ne sont que des schémas conditionnés par la comparaison aux autres.
Vous faites face à une vision de vous ; une vision que vous pouvez réellement atteindre.
Le fait de continuer à faire cet exercice année après année m’a fourni une puissante voie de développement personnel.
En comparant mon moi présent à mon futur moi, je pouvais toujours voir ce dont j’avais besoin pour passer à l’étape suivante.
Mon futur moi devenait la vision de l’endroit où je voulais arriver.
Il était la personne que je voulais devenir.
Mon futur moi avait également la solution à tous mes problèmes de croissance personnelle, car il les avait déjà résolus.
Je n’ai jamais eu du mal à savoir quoi faire.
Le défi a toujours été pour moi d’agir.
Cette vision a fini par devenir si forte que j’ai ressenti la présence de mon moi supérieur même en dehors de mes méditations.
Il occupait une partie de ma conscience dans laquelle je pouvais puiser quand je le voulais, comme si j’accédais à une mémoire vivante.
Certaines personnes définiraient cette personne imaginaire comme un guide spirituel.
C’est ce que j’ai ressenti à certains moments.
Après un certain nombre d’années, j’ai ressenti une fusion de mon moi du futur avec mon moi actuel au point que les deux sont devenus indiscernables.
Je suis devenu la personne que j’avais imaginée à l’âge de 20 ans. Il a fallu plusieurs années pour en arriver là.
Et maintenant, j’ai une autre projection de mon moi supérieur, une plus étendue et qui m’aide à évoluer vers les prochaines étapes de cet incroyable voyage de la vie.
Tandis que mon moi du futur original avait pour but de m’aider à me débarrasser de ma peur, il y a un nouveau moi du futur en formation qui semble être là pour m’aider à apprendre à développer plus de compassion pour être plus équilibré.
Boucler la boucle
L’ironie, c’est qu’en poursuivant votre propre unicité, vous avez des chances de vous sentir bien plus normal.
Vous serez capable de vous connecter aux gens à partir de votre propre force intérieure et non de votre peur.
Vous vous possèderez, en sachant qui vous êtes et qui vous êtes censé être.
Le jugement des autres, qu’il soit positif ou négatif, ne vous fera pas dévier de votre course.
Vous avez déjà en vous un lien fort avec les autres.
Votre lien à votre moi supérieur est votre lien avec les autres ; un lien toujours actif et qui doit être reconnu.
Ce lien est très différent des connexions tridimensionnelles basées sur l’égo et l’attachement.
À ce niveau, vous vous connectez également aux autres via leur moi supérieur.
Et cela a souvent comme effet de les éveiller. Et puis c’est très amusant de se connecter aux gens de cette façon.
C’est d’ailleurs ainsi que les gens devraient se connecter les uns aux autres.
Ce canal permet de dépasser les peurs des gens et les étiquettes et de parler en esprits libres.
Les personnes très conscientes font cela très naturellement.
Les étiquettes et les titres n’ont pas de valeur à leurs yeux.
Deux personnes très conscientes peuvent se rencontrer pour la première fois, et en quelques minutes, elles discutent de choses comme la mission, le but et le sens de la vie.
Cela ne fait aucune différence si une personne porte un costume et l’autre un jean déchiré et un t-shirt.
Ces personnes le remarqueront à peine.
La communication est riche car ces personnes parlent comme si elles s’adressaient directement à l’âme de l’autre.
D’un autre côté, quand deux personnes peu conscientes se rencontrent, la communication est superficielle et timide.
Chaque personne jauge l’autre au lieu de faire paraitre sa véritable personnalité.
Ils ne sont même pas connectés à leur vrai moi parce qu’ils s’identifient à leur égo. Nul ne considère que son interlocuteur devrait être normal ou pas. Ce genre de considérations n’entrent pas en ligne de compte.
La communication basée sur l’égo est basée sur la compétition et la peur.
Les gens jouent à des jeux stupides avec l’autre dans une vaine tentative de se protéger d’un rejet potentiel.
Relations conscientes
Je me souviens que peu de temps après avoir rencontré Erin en 1994, nous nous parlions au téléphone un jour et je lui ai dit : « Erin, je t’aime beaucoup, et j’aimerais que nous sortions ensemble si cela te plairait aussi. »
Elle a dit oui, et nous avons fait plus de 10 ans ensemble.
Cela pourrait sembler banal. Maintenant, dites-vous que cette conversation est arrivée avant notre premier rendez-vous réel.
Erin et moi ne nous connaissions que depuis quelques semaines et étions de simples amis.
En fait, je voyais quelqu’un d’autre au moment où nous nous sommes rencontrés.
Ce n’est pas le genre de choses que font les personnes qui considèrent qu’il faut être normal.
C’était donc assez audacieux de tenir un tel propos, mais cela a certainement fait avancer les choses rapidement, car quelques mois plus tard, nous avons emménagé ensemble.
Nous aurions pu jouer l’un avec l’autre et nous voir pendant longtemps, mais c’était plus simple et plus rapide de voir si nous ressentions la même chose.
Cela a fonctionné parce qu’Erin et moi étions tous les deux le genre de personnes qui n’avaient pas besoin de jouer avec l’autre.
Je suis souvent abasourdi par les machinations idiotes par lesquelles passent les gens quand ils veulent commencer une relation avec quelqu’un.
La peur pousse les gens à manquer toutes sortes d’opportunités et à compliquer les choses à outrance au point d’en devenir ridicules.
Imaginez à quel point les relations pourraient être simples si la peur était effacée de l’équation.
Si vous appréciez quelqu’un, allez simplement lui dire et demandez-lui si elle ressent la même chose.
N’est-ce pas simple ?
En l’espace de quelques minutes, vous pouvez avancer dans un sens ou dans l’autre.
Quand vous agissez sur fond de peur, vous êtes également précis dans vos actions.
Vous ne vous poserez donc même pas la question sauf quand vous savez que vous allez obtenir un « Oui » en guise de réponse.
Si vous obtenez un « Non », cela signifie simplement que vous avez mal lu l’autre personne, mais ce n’est vraiment pas grave.
Être rejeté débloque votre énergie et la libère pour attirer quelqu’un d’autre.
Être conscient rend la vie plus facile
En vous efforçant consciemment de devenir la personne que vous étiez censée être, la vie devient plus facile.
En fait il serait plus exact de dire que la vie est toujours aussi dure, mais que votre capacité à la gérer augmente au point que la vie semble devenir plus facile.
Vous êtes plus fort, donc le poids est plus léger.
Quelle est votre vision de votre moi supérieur ?
Si vous voulez devenir cette personne, prenez un peu de temps pour la connaître dans votre imagination.
Laissez cette imagination vous inspirer et vous guider.
Visualisez le genre de personne que vous avez toujours voulu être, puis gardez cette vision jusqu’à ce que vous soyez devenu son incarnation physique.
Article original écrit par Steve Pavlina.
Avant de finir, j’aimerais qu’on revienne ensemble sur une question poser en début d’article : qu’entend-on par être normal ? Considérez-vous qu’il soit impératif d’obéir à un certain nombre de règles pour être normal aux yeux du monde ou estimez-vous être la seule personne à même d’en décider ? Êtes-vous un rebelle intelligent ou un total conformiste ?
Je vous invite à regarder la vidéo ci-dessous qui présente un rebelle intelligent dans l’âme qui a choisi d’être normal d’après ces propres critères. Voyez plutôt !