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Aussi surprenant que cela puisse paraitre de prime abord, tenir un journal est l’une des plus puissantes astuces de développement personnel qui soient.
Je tiens des journaux personnels sur papier depuis 1996, et depuis plusieurs années maintenant, je suis passé à la version logicielle, que je trouve plus rapide et plus pratique.
Le programme que j’utilise s’appelle « The Journal ». Quand je l’ai découvert, il était fourni avec une période d’essai de 45 jours et ne coûtait que 30 €.
Pour moi ce logiciel a tellement été utile qu’honnêtement, je le trouvais peu cher.
Un prix de 60 à 80 € me semblait plus juste, et c’est ce que coûte le logiciel aujourd’hui.
Je viens juste d’acheter une seconde copie de ce programme pour ma femme, étant donné qu’elle commence également à tenir un journal électronique.
Même si vous pouvez certainement tenir un journal sur votre ordinateur avec un simple logiciel de traitement de texte, ce que j’aime dans ce logiciel dédié à la tenue d’un journal est qu’il y a un calendrier intégré, ce qui rend plus facile la visualisation des entrées par date, et vous pouvez aussi fouiller dans les anciennes entrées en recherchant un mot-clé en particulier.
Qu’est-ce que je fais avec mon journal intime ?
Bien que beaucoup de gens utilisent les journaux personnels ou intimes pour garder une trace des évènements de leur vie, je ne m’embête généralement pas avec de telles entrées, et je retourne même rarement lire mes anciennes notes.
Pour moi, un journal est principalement un outil de résolution de problèmes, une façon de réfléchir à des décisions complexes jusqu’à atteindre une certaine clarté.
J’entre en moyenne 5 à 10 notes dans mon journal chaque mois, et je commence généralement chaque entrée en tapant une question ou un problème que je veux résoudre.
Ensuite, je commence à explorer les solutions possibles pour ce problème.
Parfois, les problèmes sont très simples, par exemple « De quoi doit traiter mon prochain discours (ou article) ? »
Mais d’autres fois j’explore des sujets plus vastes, comme « Où voudrais-je être dans 20 ans, et qu’ai-je besoin de commencer/d’arrêter aujourd’hui pour y parvenir ? »
Certaines fois, je ne fais qu’un brainstorming des solutions possibles, tandis que d’autres fois je vais simplement aborder un problème sous différents angles pour le comprendre dans son intégralité.
Par exemple, je pourrais me demander : « Comment est-ce qu’Albert Einstein résoudrait ce problème ? Léonard de Vinci ? Jim Carrey ? Jean-Luc Picard ? »
Ou je pourrais me demander : « Quel est le bon côté de ce problème ? Comment pourrais-je même éviter d’avoir besoin de le résoudre ? À quoi ressemblerait la solution optimale à ce problème ? »
Je trouve ce genre d’exercices extrêmement précieux.
Quand j’essaye de résoudre un problème uniquement de tête en y réfléchissant, j’arrive souvent à un résultat pour les problèmes simples, mais mes procédés sont vains quand j’ai affaire à des problèmes plus compliqués.
Soit je ne trouve pas de solution satisfaisante, soit je ne comprends pas assez bien le problème pour me satisfaire des solutions que je trouve, soit je trouve une solution qui me satisfait, mais après y avoir réfléchi et l’avoir réexaminée à tête reposée, elle ne me semble plus aussi intelligente.
Alors plutôt que de réfléchir aux choses de tête, je m’attaque à ces gros problèmes épineux en les couchant sur papier (ou sur écran).
Les réflexions peuvent souvent tourner en rond, et notre cerveau a tendance à généraliser à outrance.
Autrement dit nous cherchons toujours un moyen de simplifier les choses en les classant par modèles.
Cependant, il est parfois important de prendre en considération la réalité brute du problème sans essayer prématurément de le classer selon un modèle qui correspondrait à un ancien problème que l’on a déjà résolu.
Par exemple, si vous gérez votre propre entreprise et que vous connaissez une chute temporaire des ventes, ce qui s’avère être un problème dont vous avez déjà fait l’expérience et que vous avez déjà surmonté, vous pourriez quand même avoir besoin de prendre en compte la possibilité que cette fois la baisse des ventes ait une cause unique et ne puisse pas être résolue en appliquant de nouveau la solution précédente.
En explorant les problèmes par écrit, j’évite que mes pensées tournent en rond, et c’est également plus simple d’identifier des failles dans l’étendue des solutions possibles.
Une fois que j’ai réfléchi à un problème par écrit sous un certain angle, je peux laisser cet aspect de côté et m’atteler à l’exploration de l’aspect suivant, ainsi le fait de le coucher par écrit permet d’envisager facilement le problème sous suffisamment d’angles pour que je puisse savoir avec certitude que j’ai complètement cerner le problème et que je peux maintenant prendre une décision intelligente.
En somme, tenir un journal me permet de surmonter certaines limites imposées par mon cerveau en augmentant efficacement la mémoire vive mentalement disponible pour résoudre les problèmes.
Certains problèmes sont, étant donné leur nature même, simplement trop gros pour être totalement cernés en pensées.
Nous ne pouvons que focaliser notre conscience sur une petite partie de tout problème donné.
Nos cerveaux sont très puissants, mais notre conscience est extrêmement limitée dans sa capacité à gérer de multiples pensées de façon simultanée.
Par exemple, vous pouvez fermer les yeux et visualiser un pommier, mais pouvez-vous visualiser ce pommier sous cent angles différents en même temps et sélectionner l’angle sous lequel vous voyez le plus de pommes ?
Même une question aussi simple que « que manger ce soir ? » est suffisante pour vous faire toucher vos limites mentales.
Pour réellement prendre la meilleure décision possible, nous devrions réfléchir à tous les dîners possibles et les classer par goût, texture, valeur nutritionnelle, prix, commodité, etc.
Maintenant, pour une décision aussi banale que celle-ci, nous allons certainement n’envisager que trois ou quatre options puis choisir celle qui nous semble la meilleure sur le coup.
Mais qu’arrive-t-il quand nous devons prendre une décision bien plus déterminante avec des conséquences à long terme, et pour laquelle il est bien plus important d’être sûr que notre choix est le plus proche possible de ce qui serait optimal ?
La vie est pleine de ce genre de choix.
Quelle carrière choisir ? Où vivre ? Faut-il demander le divorce ou rester dans un mariage malheureux ?
Ce sont toutes des décisions majeures qui changent la vie.
Vous pouvez certainement choisir de les prendre au petit bonheur la chance sans y penser soigneusement, mais c’est vous qui devrez vivre avec les conséquences.
Si vous n’arrivez pas à faire l’effort d’impliquer l’étendue de votre intellect pour prendre la meilleure décision possible quand les enjeux sont aussi importants, cela n’en dit-il pas long sur la valeur que vous donnez à votre propre vie ?
Même si tenir un journal intime ne suffit pas à surmonter complètement les limites de notre conscience et nous permettre d’envisager systématiquement des millions de possibilités pour chaque problème, écrire les choses est au moins un pas dans la bonne direction.
Il est vrai que notre inconscient, notre intuition et nos émotions jouent un grand rôle dans nos prises de décision.
Toutefois, il faut garder en tête que plus nous parvenons à rendre ce processus conscient (en utilisant du papier ou un écran d’ordinateur comme extension de notre conscience), plus nous gagnons en clarté et en concentration dans l’assurance que nos décisions sont les bonnes.
Et sur le long terme, après des années à employer notre discipline mentale à prendre des décisions plus conscientes, nous récolterons de bien meilleurs résultats.
Article original écrit par Steve Pavlina.