Bienvenue sur Devenez Meilleur ! Si vous êtes nouveau ici, vous voudrez sans doute recevoir mon livre "Vivre la vie de vos rêves avec votre blog" : cliquez ici pour recevoir le livre gratuitement ! 🙂
Bienvenue à nouveau sur Devenez Meilleur ! Comme ce n'est pas la 1ère fois que vous venez ici, vous voudrez sans doute recevoir mon livre "Vivre la vie de vos rêves avec votre blog" : cliquez ici pour recevoir le livre gratuitement ! 🙂
Prévoir dix minutes pour répondre à un message ou chercher un dossier et finir par en passer trente, cela vous parle ? Malheureusement, cette frustration est courante au travail. De petites tâches chronophages peuvent rapidement grignoter notre quotidien et nous faire perdre beaucoup de temps.
Pour retrouver le contrôle de vos journées, pas besoin de tout révolutionner. En modifiant simplement quelques habitudes à votre manière de travailler, vous pourrez regagner plusieurs heures par semaine, et surtout, retrouver la sensation de faire des choses utiles, avec clarté, impact, et sans subir vos tâches chronophages. On vous aide à identifier ces pertes de temps et à les éviter en 5 étapes pratiques.
Note : Cet article invité a été rédigé par Audrey de Lucid
Le constat : 5 heures par semaine perdues à chercher des infos
Selon une étude récente menée auprès de 2 200 professionnels dans le monde, les professionnels passent en moyenne cinq heures par semaine à chercher des informations quand ils travaillent sur un projet. Ce phénomène touche toutes les entreprises et tous les modes de travail : présentiel, télétravail ou hybride.
Ces heures perdues ne viennent pas d’un manque de motivation cependant, mais d’un environnement de travail devenu trop complexe. Outils multiples, canaux de communication fragmentés, fichiers dispersés ; au fil du temps, notre attention est constamment interrompue et notre énergie s’éparpille.
Étape 1 : Identifier les micro-tâches qui vous font perdre du temps
On pense souvent que l’inefficacité vient de l’extérieur. En réalité, ce sont souvent des gestes automatiques ou de « petites tâches rapides » qu’on enchaîne sans y réfléchir qui nous font perdre le plus de temps. L’enjeu ici est simple : vous devez prendre conscience de ces micro-fuites quotidiennes pour mieux les contourner.
Le piège des micro-tâches déguisées
Vous pensiez répondre à un e-mail en quelques secondes, mais finissez par y passer plus de 15 minutes. Vous vérifiez un fichier, reformulez un message, répondez à un autre fil de discussion. Ces tâches d’apparence rapides se multiplient, s’enchaînent et finissent par saturer votre journée.
Ce que vous pouvez faire pour réduire ces tâches chronophages :
- Définissez deux (ou plus selon vos besoins) créneaux quotidiens dédiés à la gestion de vos e-mails. Le reste de la journée, gardez votre messagerie fermée.
- Appliquez la règle des 2 minutes : si une tâche prend plus de deux minutes, planifiez-la, ne la faites pas à chaud.
- Regroupez vos micro-tâches par projet ou dossier : vous avancez ainsi sur un même projet avec plus de cohérence et sans vous disperser et gagnez en clarté.
Les fichiers introuvables
Les documents mal nommés ou rangés dans des dossiers différents font perdre un temps fou. Et quand plusieurs personnes travaillent sur le même projet, la confusion double.
Ce que vous pouvez faire :
- Adoptez un système de nommage clair et uniforme. Par exemple : NomClient_Projet_Date_Tâche.
- Centralisez vos fichiers sur une seule plateforme, comme Google Drive, Dropbox, ou Notion, avec une arborescence logique.
Les réunions sans impact
Les réunions mal préparées ou mal cadrées sont des tâches chronophages déguisées qui gaspillent votre énergie et peuvent vous voler plusieurs heures chaque semaine, souvent sans valeur ajoutée.
Ce que vous pouvez faire :
- Refusez les réunions sans objectif clair ou sans ordre du jour.
- Ne sollicitez la présence que des personnes vraiment indispensables à la réunion, les autres membres de l’équipe pourront s’informer grâce au compte-rendu.
- Remplacez certaines réunions par des outils collaboratifs (par exemple une note partagée sur Notion ou Coda ou une visio rapide).
Étape 2 : Revoir votre environnement de travail numérique et éliminer les outils qui génèrent des tâches chronophages
Un outil numérique est censé nous faire gagner du temps. Mais à force d’en cumuler trop, ou de ne pas savoir exactement à quoi chacun sert, on crée l’effet inverse avec une accumulation de tâches chronophages numériques : surcharge mentale, confusion, désorganisation. Le but ici : faire le tri et simplifier.
Le bon nombre d’outils, ce n’est pas « moins » ou « plus », c’est « mieux ».
Faites un rapide audit : quels outils utilisez-vous vraiment chaque semaine ? Lesquels pourraient être fusionnés ou supprimés ? Trop d’outils sèment la confusion. Un bon système, lui, fluidifie les actions.
Quelques alternatives fiables et faciles à prendre en main :
- Trello ou ClickUp pour la gestion de projet visuelle
- Notion pour centraliser infos, documents et notes
- Slack, Google Meet ou Teams pour communiquer efficacement, avec des règles claires (par exemple, pas de notifications après 18 h)
- Todoist ou TickTick pour une to-do simple et partagée
Enfin, des solutions visuelles comme une carte mentale permettent d’avoir une vue d’ensemble de vos projets et de vos flux, sans se perdre dans le texte.
Étape 3 : Adopter des méthodes d’organisation simples et efficaces
L’efficacité ne dépend pas uniquement des outils, mais aussi de la façon dont on structure sa journée. Votre objectif pour gagner du temps, est d’adopter des routines faciles à suivre au quotidien, qui vous aident à neutraliser les tâches chronophages du quotidien et qui permettent d’en faire plus avec moins d’effort.
Le document unique par semaine
Créez un document que vous laissez ouvert toute la semaine, et dans lequel vous notez tout ce qui ne trouve pas sa place ailleurs : idées, rappels, liens, demandes ponctuelles. Un genre de journal de bord professionnel. Si cela peut sembler un peu « brouillon », cette approche a le mérite de regrouper tous vos en cours et vous économise du temps en recherches.
La méthode du temps bloqué
Bloquez chaque jour une à deux heures de travail profond, sans e-mails, sans appels, sans multitâche. C’est dans ces créneaux que vous avancez vraiment. Si besoin, affichez-le clairement auprès de vos collègues et incitez le développement de cette pratique dans l’entreprise.
Le minuteur inversé
Fixez-vous non pas une durée pour faire une tâche, mais un temps limite maximum. Par exemple : « Je ne passe pas plus de 25 minutes à préparer ce compte-rendu. » Cela limite le perfectionnisme inutile.
C’est un excellent moyen de limiter les tâches à rallonge… et de maîtriser les tâches chronophages sans culpabilité.
Étape 4 : Gagner du temps dans vos relations de travail
Les échanges mal cadrés sont un autre grand dissipateur d’énergie. Entre conversations de couloir informelles, allers-retours d’e-mails sans fin ou réunions à rallonge, le temps file vite. D’autant plus si on se trouve en agréable compagnie… Mais être clair et structuré dans ses échanges, c’est aussi une forme de respect mutuel.
Préformuler vos demandes
Avant de solliciter un ou une collègue, proposez une base de réponse.
Exemple : « Voici deux options pour le design, qu’en penses-tu ? »
Vous évitez ainsi les nombreux allers-retours et les décisions sont moins pesantes pour tout le monde.
Ritualiser les réunions
Pour optimiser le temps passé en réunion, terminez-les avec un tour de table rapide pour chaque membre :
- Ce que j’ai compris
- Ce que je dois faire
- Ce que j’attends des autres
Un petit rituel, beaucoup de bénéfices : les rôles et responsabilités sont distribuées clairement et le suivi est simplifié.
Étape 5 : Installer des habitudes qui libèrent du temps et de l’espace mental
La charge mentale vient souvent de tâches chronophages inachevées, de pensées en suspens, ou d’une pression constante de devoir répondre à tout, tout de suite. Travailler mieux, c’est aussi se donner les moyens de souffler.
Le rituel de fin de journée
À la fin de chaque journée, notez :
- Une tâche accomplie
- Une tâche à faire le lendemain
- Une tâche à abandonner (parce que non prioritaire)
Cela permet de clore la journée mentalement, et de ne pas emporter votre « to-do » chez vous.
Le réflexe « Pas maintenant »
Face à une notification ou une impulsion de répondre tout de suite, dites-vous mentalement : « pas maintenant ». Ce n’est pas de la procrastination, juste une autodiscipline douce.
Le défi 20 % de moins
Chaque semaine, choisissez un domaine où vous ferez 20 % de moins : relire vos mails, scroller, perfectionner un doc… Cela crée du vide, donc de la respiration, et laisse plus de place aux tâches à valeur ajoutée.
En résumé : votre mini-checklist pour réduire les tâches chronophages au travail
- Limiter les e-mails à 2 ou 3 plages par jour
- Ranger mes fichiers par projet avec une logique claire
- Faire un audit mensuel de mes outils et j’élimine les redondances et tâches chronophages associées.
- Bloquer du temps pour du travail sans interruption
- Préparer bien mes demandes pour limiter les allers-retours
- Créer un journal de bord chaque semaine
- Terminer ma journée en libérant mon cerveau
- M’offrir du vide : 20 % de moins dans un domaine chaque semaine
Le mot de la fin : simplicité, clarté, courage
Améliorer sa productivité, ce n’est pas en faire plus c’est dire stop aux tâches chronophages qui grignotent votre énergie. C’est faire mieux, avec plus de conscience. C’est refuser l’encombrement, oser dire non, structurer l’essentiel, et créer un cadre de travail qui vous soutient plutôt qui vous épuise.