Le titre de cet article peut sembler macabre, mais s’arrêter de temps en temps pour se poser les questions suivantes peut être un puissant exercice de croissance personnelle :
Suis-je prêt à mourir maintenant ?
Si je ne suis pas prêt à mourir aujourd’hui, que me manque-t-il encore ? Que me reste-t-il à accomplir ?
Prenez un moment pour réfléchir sérieusement à ces questions.
Cette réflexion sur la mort peut vous aider à prendre conscience de ce qu’il vous reste à accomplir pour boucler la boucle.
Vous pouvez consigner vos pensées dans un journal pour en tirer une meilleure compréhension.
Pourquoi réfléchir à la mort peut transformer votre vie
Qu’est-ce qu’il vous faudrait pour sentir que vous avez vraiment bouclé la boucle ? Qu’avez-vous encore besoin de faire, de dire, d’accomplir ou de vivre ?
Ces questions peuvent vous orienter vers des objectifs profondément significatifs et vous aider à aligner le cours de votre vie avec ce qui est réellement important pour vous. Cette réflexion sur la mort peut également vous épargner de profonds regrets.
Lorsque je me pose ces questions aujourd’hui dans le cadre de ma propre réflexion sur la mort, je sens que, d’une certaine manière, je suis prêt à mourir.
J’ai le sentiment d’avoir déjà largement exprimé ma créativité et contribué de façon utile au monde.
Identifier ce qu’il vous reste à accomplir
Je me sens également comme si j’avais dépassé mes propres limites.
En effet, j’ai affronté mes peurs, développé de nombreuses compétences intéressantes, connu l’amour à plusieurs reprises, fait beaucoup d’exercice et tiré grand profit de mon corps.
J’ai également créé de nombreuses ressources sous forme écrite et vidéo pour aider les autres, même après mon départ.
Je n’aurais donc pas l’impression de partir trop tôt en ce qui concerne ces aspects de ma vie.
Professionnellement, je pense avoir déjà apporté plus que ma part.
Si la mort venait aujourd’hui, je ne crois pas que j’aurais le sentiment d’avoir manqué quelque chose d’essentiel dans ce domaine.
Bien sûr, je pourrais toujours en faire plus, mais cela ne me semble pas indispensable pour avoir l’impression d’avoir accompli ce qu’il fallait dans ces dimensions.
Vivre sans regrets : réaligner ses objectifs de vie
Ce qui m’attire le plus désormais, c’est de m’immerger dans de nouvelles expériences, de découvrir d’autres horizons et d’interagir avec des personnes intéressantes.
J’ai le sentiment qu’il me reste encore à explorer davantage le monde, surtout au-delà des États-Unis, pour réellement boucler la boucle de ma vie.
Je pense ne pas avoir encore suffisamment exploré différents modes de vie. Et c’est cet exercice de réflexion sur la mort qui rend ce genre ce constat plus évident à mes yeux.
L’idée de vivre en dehors des États-Unis pour un certain temps, et pas seulement de visiter des lieux, me semble particulièrement séduisante.
Lorsque je réfléchis à la mort, je ressens qu’il serait sage pour moi de diversifier mon expérience de la vie, tant au niveau des lieux que des modes de vie.
Je n’ai pas d’endroit précis en tête, mais cette idée est devenue de plus en plus attractive ces dernières années.
Explorer le monde et diversifier ses expériences
Vous pourriez penser que la vie aux États-Unis devient trop mouvementée, mais en réalité, je la trouve plutôt prévisible.
Vos réponses seront peut-être tout autres, mais voilà ce qui m’est venu à l’esprit.
Si je devais mourir aujourd’hui, je pense que mon plus grand regret serait de ne pas avoir passé suffisamment de temps à explorer différents lieux et à rencontrer différentes personnes dans ces endroits.
J’aimerais vraiment y remédier au cours des années qu’il me reste à vivre.
Ce que vous découvrez en vous adonnant à cette réflexion sur la mort peut ne pas sembler pressant.
Cela peut faire naître des désirs que vous mettez de côté pour plus tard, et c’est tout à fait normal.
Gardez simplement ces envies à l’esprit et revenez-y de temps en temps. Voyez-les comme des invitations ouvertes que vous accepterez lorsque vous serez prêt.
N’oubliez pas non plus que le temps continue de s’écouler.
Article original écrit par Steve Pavlina.
