Le développement personnel pour les gens intelligents

Les gentils zombies font-ils de bons amis ?

On m’a interrogé sur mon refus d’interaction avec les partisans de Trump. On me demande : pourquoi ne pas chercher à les comprendre ? Pourquoi ne pas engager avec eux des discussions profondes ? Pourquoi ne mener aucune initiative en ce sens ?

Toutes ces questions, tout à fait pertinentes, n’ont qu’une seule et simple réponse : je ne perçois aucun véritable intérêt à développer des relations avec des partisans de Donald Trump.

Pour moi, développer de pareilles relations s’inscrit à n’importe quel niveau d’une échelle qui va du stupide au plus stupide puis à l’ultra stupide.

Le problème n’est pas tant les individus eux-mêmes, mais plutôt l’acte de soutenir Donald Trump à l’heure actuelle.

C’est pour moi un acte si profondément néfaste que je ne peux y discerner aucun élément positif.

partisans de Trump

Il n’y a aucun soupçon de profondeur, de valeur ou de découverte intéressante sur cette voie. L’expérience que j’ai eue avec de telles personnes au cours des dernières années m’a, à chaque fois, effrayé de diverses manières.

« Mais certains d’entre eux sont gentils », m’a-t-on objecté.

Je ne peux m’y résoudre.

Pour qualifier ces individus de « gentils », il me faudrait tordre outrageusement la définition de ce mot.

Au mieux, je parviendrais à des qualificatifs tels que « gentil, mais stupide », « gentil crétin » ou « gentil déchet ».

Je suis incapable de percevoir la moindre trace de gentillesse chez quelqu’un qui a été « trumpifié ». L’emprise de la « trumpification » est telle qu’elle ne laisse aucune place à la gentillesse, l’anéantissant.

Imaginez que la personne la plus gentille que vous connaissiez soit mordue par un zombie et se transforme.

La considérerez-vous toujours comme gentille alors qu’elle essaie de vous dévorer le cerveau ?

Y-a-t-il vraiment de gentil zombie ? Non, tous les zombies sont des zombies.

Ils ne sont aussi gentils que possible lorsqu’ils ont été rendus inoffensifs, par exemple lorsqu’on leur a retiré la mâchoire inférieure les empêchant de mordre. Il n’est donc pas logique de les considérer comme gentils.

Plutôt inoffensives est le qualificatif le plus charitable que je puisse trouver pour les partisans de Trump. Et encore, il ne s’applique pas à tous. On est loin de la gentillesse, et cela ne donne vraiment pas envie.

Lorsque la main de cartes qui m’est offerte est horriblement mauvaise, je préfère la rejeter catégoriquement, attendre que les cartes soient rebattues et recevoir une autre main.

Cela signifie-t-il que si je cherchais sincèrement des traits de bonté chez les partisans de Trump, je ne découvrirais absolument rien d’intéressant ?

Non, ce n’est pas mon propos.

Il se pourrait bien qu’il y ait chez eux des aspects honorables, mais il existe une telle accumulation d’ordures, de faussetés et d’ignorance à déblayer que de rares fragments de diamant ne pourront rien y changer. La puanteur est trop insupportable pour justifier une quelconque interaction.

Cette approche s’est imposée à moi après avoir essayé différentes options sans qu’aucune ne me semble cohérente. Un jour, je me suis dit : « Et si j’adoptais une approche différente, plus sombre ? Et si je déclarais simplement qu’ils ne sont tous que des tas d’immondices ? »

Je suis un explorateur dans l’âme. J’aime essayer différentes approches de la vie pour trouver celle qui me convient le mieux.

Suis-je en train de dire que vous devez aussi utiliser mon approche ?

Pas du tout.

Je pense que vous devez trouver votre propre voie, et si votre approche est différente de la mienne, je m’en réjouis.

Ne reproduisez pas mon approche. Utilisez-la plutôt comme source d’inspiration pour trouver votre propre chemin et vous aligner. Remettez, toutefois, constamment en question votre approche et soyez prêt à la modifier autant de fois que nécessaire jusqu’à ce que la réalité confirme vos choix.

J’ai remarqué que lorsque j’étais plus tolérant envers les partisans de Trump, leur présence dans ma réalité me dérangeait.

Je n’arrêtais pas de me demander : des millions de personnes sont-elles vraiment aussi stupides ? Sérieusement ? C’est quoi ce bordel ?…

Plus de 30 000 mensonges plus tard, les limites de cette approche ont commencé à apparaitre.

Il est plus facile de se débarrasser d’un tas de merde quand vous n’y voyez qu’un simple tas de merde et non un tas de merde qui pourrait contenir de l’or ou des diamants.

L’idée de fouiller dans la « puanteur » pour y trouver des trésors pose problème, car elle découle d’une mentalité de pénurie.

Voyez-vous ? Pourquoi composer socialement avec les partisans de Trump, même si vous pensez qu’ils peuvent avoir des qualités rédemptrices ?

Pourquoi supporter l’odeur ?

Ce que vous ne réalisez pas, c’est que dans une direction sociale différente, il y a beaucoup plus d’or et de diamants qui ne sont pas couverts de merde. Il ne suffit que d’un état d’esprit d’abondance pour les voir.

Un partisan de Donald Trump ne pourra aucunement être un bon partenaire social pour moi. L’odeur posera toujours problème. Ni l’or, ni les diamants qu’il peut offrir socialement ne la compenseront jamais. Pour moi, il en est simplement « hors de question », sur toute la ligne !

Les résultats positifs que j’ai obtenus à partir de cet état d’esprit n’ont cessé d’augmenter, ce qui m’incite à le maintenir.

En disant non aux relents les plus nauséabonds du domaine social, la réalité n’a plus à simuler ce genre d’absurdité en ma présence rapprochée, ce qui lui permet de consacrer davantage de ressources à l’expansion des aspects de la vie qui résonnent en moi. Par conséquent, j’ai constaté plus d’ouverture et d’expansion dans des directions qui me semblent alignées et intelligentes.

C’est comme si j’avais dit à la réalité : Arrête de gaspiller tes ressources à simuler des choses affreusement stupides et nauséabondes. Réaffecte ces ressources à des connexions, des opportunités et des invitations plus pertinentes — tout ce qui sent bon.

Et cela a bien fonctionné.

Pour prendre un exemple, il y a quelques années, j’ai participé à un évènement qui combinait la lecture en direct du scénario de The Princess Bride à une collecte de fonds pour le parti démocrate. C’était un vrai régal ! Plus de 100 000 personnes ont participé à cet évènement.

Je pense que c’est la première fois de ma vie que j’ai fait une contribution politique, et j’étais heureux de perdre enfin ma virginité en matière de dons politiques. J’ai adoré la façon dont cette invitation s’est présentée — une chance de m’impliquer de façon amusante vis-à-vis de mon film préféré de tous les temps et d’interagir avec plusieurs de ses acteurs. C’était un oui facile.

C’était également formidable de voir les acteurs se dresser contre les absurdités « Trumpistes » actuelles.

J’ai ressenti un sentiment d’unité plus fort, comme si nous étions tous dans le même bateau, repoussant une horde de zombies porteurs de 30 000 mensonges.

Il est temps de faire évoluer cette réalité dans une direction plus positive.

C’était vraiment merveilleux de voir autant de commentaires de la part de personnes qui ont la même volonté de créer un avenir meilleur.

En disant fermement non à de la merde pure à 100% et aux personnes qui s’y complaisent, je vois de belles portes s’ouvrir dans la partie de la réalité qui n’est pas de la merde.

J’ai éprouvé un immense respect et une grande admiration pour Cary Elwes, qui a permis que cet événement ait lieu — c’est bel et bien un acteur qui a pris l’initiative de nous réunir de cette manière.

Depuis quelque temps, j’éprouve un sentiment croissant d’espoir et d’optimisme.

J’apprécie de plus en plus la direction que prend cette réalité.

Cela arrive fréquemment lorsque nous intensifions la gestion de nos limites.

Dites un très grand non aux personnes désalignées et cessez d’interagir avec elles.

Cela ne signifie pas qu’il faille nier l’existence des personnes désalignées. Mais plutôt qu’il faille la reconnaître : Je sais que tu existes — et que tu es vraiment un tas de merde qui n’a rien à faire près de moi !

Lorsque vous voyez un tas de merde sur le trottoir, avez-vous envie de lui parler et de voir si vous pouvez améliorer votre relation avec lui ?

Ou la vue et l’odeur vous rebutent-elles suffisamment pour que vous vous contentiez de le traiter comme un tas de merde et de le contourner, ou de le pelleter sur le côté, afin que personne d’autre ne marche dessus ?

Il existe toutefois une probabilité non nulle que certaines merdes contiennent de l’or ou des diamants. Cela vous suffit-il pour y creuser à chaque fois ?

Lorsque je qualifie la merde de merde, je n’ai pas besoin de lui accorder autant d’attention, ce qui libère mon attention pour me concentrer sur les sources légitimes d’or social.

Interagir avec le véritable or est amusant, gratifiant et beaucoup moins puant.

Ainsi, mon approche préférée pour traiter avec les partisans de Donald Trump n’est pas d’interagir avec eux, je n’ai aucun intérêt à me soumettre aux inepties qu’ils débitent.

Je préfère les marginaliser. Les confiner aux frontières de ma réalité, de sorte que je ne les remarque presque plus.

Je les renvoie au simulateur pour les transformer en quelque chose de plus utile, des spatules neuves par exemple.

Article original écrit par Steve Pavlina.

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