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J’ai commencé la rédaction de mon roman en collectant de nouvelles idées de récits — elles ne cessent d’abonder. Comme toujours, dès que je me lance dans un projet, les idées fusent. Lorsque ma décision est fermement prise, la réalité s’en mêle et répond : Super… débloquons cet espace d’idées ensemble.
Les idées de récits me viennent fréquemment à l’esprit — en me levant le matin, en mangeant, en courant, et même en bloguant.
Je peux à tout moment avoir une idée de personnage, de scène, de lieu, de rebondissement, de thème ou de toute autre chose en rapport avec le roman. Lorsque je suis devant mon ordinateur, j’aime noter ces idées sur des fiches virtuelles dans le logiciel Scrivener.
Autrement, je les conserve dans n’importe quel endroit pratique pour les ajouter audit logiciel plus tard.
Vous pourriez penser que je le fais pour m’assurer que les bonnes idées ne passent pas à travers les mailles du filet, mais là n’est pas vraiment le problème. Les idées sont si nombreuses qu’il y en aura toujours plus de bonnes à exploiter.
La principale raison pour laquelle je les saisis est la possibilité de m’en défaire, ce qui permet à d’autres nouvelles idées de voir le jour. Lorsque je ne note pas une idée, elle reste bloquée dans mon esprit, se renouvelant sans cesse et bloquant les autres idées. Saisir les idées permet donc de les éliminer de ma mémoire tampon, ce qui crée de l’espace pour d’autres idées.
Jusque-là, j’ai ajouté 77 fiches d’idées à Scrivener, dont probablement la moitié rien qu’aujourd’hui. Chaque fiche présente un contenu allant de quelques mots-clés à plusieurs paragraphes.
Il est probable que je génère des centaines de ces fiches d’ici la fin du mois.
Cette approche fonctionne parfaitement jusqu’à présent. J’ai l’impression que les nouvelles idées de récits me viennent facilement. Je n’ai pas besoin de les poursuivre ou de les traquer.
Je suis heureux de constater que les idées pour rédiger de la fiction abondent autant que celles auxquelles je suis habitué dans le domaine de la non-fiction. J’ai l’impression que la seule vraie différence a été de faire un autre type de demande au sujet des types d’idées que je souhaite recevoir.
J’ai déjà le sentiment que, si je le voulais, je pourrais générer un flux inépuisable d’idées de scénarios fictifs à écrire. Toutefois, pour l’instant, je vais me concentrer sur un seul roman.
Je commence à avoir une idée de l’histoire globale que j’aimerais raconter. J’ai une idée assez précise du genre, qui sera de la science-fiction, se déroulant dans un futur relativement proche, peut-être de 15 à 40 ans.
J’ai une idée relativement bien définie de la protagoniste et de son histoire.
De plus, j’ai beaucoup de nouvelles idées de scènes et de moments clés.
Ce que je ne sais pas encore, c’est comment terminer l’histoire.
Il y a de nombreuses options intéressantes, et je continue à en imaginer de nouvelles. J’aimerais au moins savoir comment je vais conclure l’histoire avant de commencer à l’écrire.
Au cours de la phase de rédaction, je peux toujours changer d’avis, mais je considère qu’il est sage d’au moins tracer les grandes lignes de l’histoire avant d’en écrire une partie.
Je pense qu’il est important de passer d’abord par une phase d’explosion des idées, afin de mieux comprendre l’univers que j’aimerais créer, les personnages et les options de base de l’histoire. Je pourrai ensuite commencer à assembler les différents éléments qui me permettront d’élaborer un séquencier.
En ce qui concerne le séquencier, je veux créer environ 60 à 80 fiches (physiques ou virtuelles) sur lesquelles figurera une seule phrase. Chaque carte/phrase représentera une scène du roman.
Disons qu’une scène équivaut à environ 1 500 mots dans le livre définitif. Au bas de la fourchette, cela correspondrait à un livre de 90 000 mots, et en haut de la fourchette, à 120 000 mots.
Je pense que cette plage est idéale pour un roman de science-fiction intéressant.
Je n’ai pas l’intention d’écrire un roman en plusieurs volumes comme une trilogie, mais plutôt un roman autonome. Cependant, je désire également rester ouvert à toute éventualité.
J’apprécie le processus jusqu’à présent, et si je m’y mets vraiment, je pourrais envisager d’écrire d’autres livres en parallèle dans les années à venir.
J’ai également étudié de nombreux modèles de structure narrative, notamment celle en trois actes, en sept points, la populaire structure Save the Cat, le classique voyage du héros en douze temps, et bien d’autres encore.
Ce matin, Rachelle et moi avons regardé des vidéos montrant comment décomposer Avengers : Infinity War et Aliens en trames narratives grâce à la structure Save the Cat. Ainsi, même si je développe de nouvelles idées de récits, je réfléchis également à des moyens de les structurer en une histoire cohérente.
J’ai également relu mes notes de plus de 25 pages rédigées lors du séminaire portant sur les récits de Robert McKee auquel j’ai participé il y a quelques années. Ses enseignements ont une signification nouvelle depuis que je peux les appliquer à une histoire réelle en cours de rédaction.
Ils m’ont également aidé à faire naître davantage d’idées de récits.
Ce processus me rappelle énormément l’époque où je concevais des jeux vidéo. Il y a de nombreuses permutations d’idées à envisager, surtout dans la première phase de conception. Finalement, il faut passer les idées au crible et voir comment relier les points, afin d’organiser les idées de base dans un cadre structurel.
Générer de nouvelles idées de récits est la partie la plus facile. Toutefois, il peut être très difficile de les faire converger en un ensemble cohérent et unifié. J’ai déjà connu cette phase avec d’autres projets créatifs, et je suis donc curieux de voir comment cela se passera pour un roman.
Article original écrit par Steve Pavlina.