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J’ai commencé, il y a sept semaines, à consommer du cannabis à titre expérimental pour en déterminer l’utilité à des fins de développement personnel et d’exploration spirituelle.
Je partage depuis lors les résultats de mes expériences dans mon journal de progression sur le forum des membres du Club de Croissance Consciente.
Cet article compile des extraits de mon journal, afin que ceux qui ne font pas partie du club puissent potentiellement tirer des enseignements utiles de mes expériences.
Mise en condition et consommation expérimentale de bonbons au cannabis
Bonjour tout le monde !
Je partagerai ici quelques détails sur ma récente expérimentation du cannabis pour ceux qui seraient curieux d’en savoir plus sur le sujet.
Si vous n’en faites pas partie, je vous encourage à ne pas continuer à lire cet article, car il n’aborde rien d’autre que ces détails.
Le cannabis est légal au Nevada depuis de nombreuses années, et les dispensaires agréés pullulent à Vegas.
On en compte littéralement des dizaines.
Vous pouvez même commander du cannabis en ligne et vous le faire livrer gratuitement à partir de commandes supérieures ou égales à environ 30 dollars.
Il y a un peu plus d’un mois, je n’en savais que très peu sur le cannabis.
J’en avais consommé environ six fois dans ma vie, et uniquement à des fins récréatives, lorsque quelqu’un faisait circuler un joint lors d’une fête par exemple.
La dernière fois que j’en avais consommé remontait à de nombreuses années.
Le cannabis me rendait généralement un peu étourdi ou idiot, et je n’en voyais pas vraiment l’intérêt.
Je n’avais aucune idée de l’importance de l’intentionnalité lorsque l’on se connecte à de telles énergies.
Je comprends désormais qu’à cette époque mon expérience du cannabis reflétait tout simplement mon intentionnalité.
Le thème de ce trimestre au Club de Croissance Consciente, « Renouveler, Réinitialiser, Redémarrer », m’a fait prendre conscience qu’il était peut-être temps de réinitialiser mon rapport au cannabis.
Ce sentiment s’est renforcé avec l’apparition dans ma réalité de nombreuses synchronicités avec le cannabis et la disponibilité marquée d’un groupe de soutien social local si je désirais en consommer.
L’accès au cannabis est ici à Vegas d’une facilité déconcertante.
Son odeur flotte souvent dans la ville et même dans mon quartier.
Il m’arrive parfois de la sentir lorsque je travaille sur mon ordinateur portable sur notre terrasse arrière, par-dessus la clôture, et même parfois juste devant notre salle de gym.
J’ai commencé à comprendre que le cannabis essayait peut-être d’entrer en contact avec moi, et non de me narguer bizarrement.
Mon expérimentation de champignons hallucinogènes avait produit des résultats inattendus.
Ce fut une expérience beaucoup plus profonde, plus riche et plus bénéfique que je ne l’imaginais.
Elle m’a permis d’en apprendre davantage sur le sens et le mode de fonctionnement de la vie, au travers de procédés pertinents et cohérents vis-à-vis de mes précédentes expériences de vie.
(Oui, nous vivons dans une sorte de simulateur, et ce dernier est intentionnel.)
En revanche, l’idée de fumer du cannabis ne m’enchantait pas du tout.
Je n’ai jamais fumé de cigarette ou de cigare, jamais tiré la moindre bouffée.
À de très rares occasions, j’acceptais de fumer un joint, mais je ne voulais pas en faire une habitude.
Je suis farouchement opposé à l’idée de remplir mes poumons de fumée et de cendres. Je tiens beaucoup trop à la respiration.
J’avais déjà entendu parler d’autres méthodes de consommation de cannabis — les edibles.
Apprendre que les dispensaires locaux proposaient des bonbons végétaliens au cannabis a donc éveillé ma curiosité.
En la poussant plus loin, j’ai découvert que ces bonbons étaient relativement bon marché : environ 10 dollars (en promotion), les 10 bonbons, chacun contenant 10 mg de THC.
Cette dose suffit largement à produire des effets chez une personne à faible tolérance comme moi.
Après quelques recherches, je me suis finalement rendu à mon premier dispensaire le 31 mars.
J’ai ensuite consommé le même jour pour la première fois la moitié d’un bonbon Sativa (5 mg de THC donc).
Les effets en étaient plutôt légers, mais agréables à expérimenter.
Je suis parvenu à établir une connexion assez décente avec l’Esprit du Cannabis et à en apprendre davantage sur lui, par le biais d’un journal et de la méditation.
Ce fut une expérience entièrement positive.
J’ai été surpris par la solidité et la facilité de cette connexion, étant donné mon manque d’expérience.
C’était la première fois que j’essayais intentionnellement d’établir une connexion avec l’Esprit du Cannabis dans le but de potentiellement interagir avec son énergie et dialoguer avec lui.
Mon objectif principal était de déterminer s’il était possible d’établir un contact et de créer une relation de confiance avec l’Esprit du Cannabis.
Un « oui » retentissant m’est parvenu.
L’Esprit du Cannabis m’a alors révélé que la qualité de notre connexion tenait aux passerelles que j’avais construites pendant des mois à travers ma consommation de champignons hallucinogènes et qu’il avait pu exploiter.
J’ignorais que cela était possible.
Son énergie était toutefois différente de celle des champignons hallucinogènes — elle était immensément maternelle, nourricière, chaleureuse, aimante, calme et relaxante.
La communication avec l’Esprit du Cannabis n’était pas aussi fluide qu’avec celui des champignons.
Cependant, elle était suffisamment claire pour que je puisse percevoir sa voix pour établir avec lui un contact visuel et vibratoire lorsque je fermais les yeux et me retrouvais dans un état proche du rêve éveillé.
J’ai continué à entrer en contact avec l’Esprit du Cannabis dans les semaines qui ont suivi (le mois dernier), en expérimentant des doses allant d’un quart de bonbon à un bonbon entier.
L’expérience était plus intense avec un bonbon entier lorsque celui-ci était un hybride à dominante Indica.
Les bonbons entiers Sativa ne semblaient pas me faire autant d’effet.
Je pense préférer les bonbons Indica — ils ont légèrement meilleur goût et sont parfaits pour établir des contacts par le biais de la méditation.
Pendant cette période, j’ai également approfondi mes connaissances sur le sujet en faisant beaucoup de lecture.
J’ai commencé à regarder des vidéos sur YouTube pour en apprendre davantage sur le cannabis, notamment sur ses effets, risques, variétés, méthodes de consommation, etc.
J’ai pris des tonnes de notes dans Bear (mon application de prise de notes préférée).
Je rencontrais sans cesse des termes que je ne comprenais pas, tels que dabbing et rosin, et dont je cherchais la définition pour combler mes lacunes.
Au fur et à mesure que j’en apprenais davantage, j’ai commencé à percevoir le champ des possibles.
J’ai découvert de nombreux procédés expérimentaux qui me semblaient tous meilleurs et plus sûrs que la consommation de joints.
J’ai notamment commencé à m’intéresser de plus près à la vaporisation d’herbe sèche.
Bien que tout type d’expérimentation comporte des risques, ce procédé, couplé à une bonne dose de prudence, m’a semblé intéressant et prometteur.
En soirée et en week-end, je consacrais davantage de temps à cet apprentissage.
C’était étonnamment amusant et captivant.
Je suis tombé amoureux, à un moment donné, de la chaîne YouTube d’un Canadien nommé Lee.
Il vit dans une petite ville appelée Chatham, en Ontario, à environ 80 kilomètres à l’est de Détroit.
Je suis une fois allé à London, en Ontario, qui se trouve à environ 113 kilomètres au nord-ouest de Chatham.
Je connais donc un peu cette région du Canada. Chatham est vraiment minuscule.
Lee dirige une entreprise familiale qui crée et vend des bangs artisanaux.
Sa chaîne YouTube s’appelle TableTopBong.
Il possède un large éventail de connaissances sur le cannabis, et plus particulièrement sur la vaporisation d’herbe sèche.
En outre, dans bon nombre de ses vidéos, il aborde des sujets liés à la spiritualité et au développement personnel.
Lee consomme manifestement beaucoup de cannabis, principalement sous forme d’herbe sèche.
Il en consomme d’ailleurs généralement pendant ses vidéos, qui durent en moyenne 15-20 minutes et sont agréables à regarder en accéléré x2.
Il consomme souvent plusieurs « douilles » d’herbe (une douille de vaporisation d’herbe sèche contient généralement environ 0,1 g d’herbe, la quantité qui tient dans un vaporisateur, mais celles de Lee semblent souvent en contenir beaucoup plus).
Je suis, un jour, tombé par hasard sur sa chaîne et j’ai fini par regarder des dizaines de ses vidéos depuis lors.
J’aime beaucoup son énergie — elle est amicale, bienveillante, enthousiaste et informative.
Il commence chaque vidéo par un « Salut les amis », et sa communauté est clairement très solidaire et engagée.
Il compte actuellement un peu plus d’abonnés que moi sur YouTube.
Toutefois, sa chaîne se développe plus rapidement, principalement parce qu’il publie souvent, plusieurs fois par semaine, des vidéos.
Il dépassera facilement les 10 000 abonnés ce mois-ci.
Sa chaîne et la vaporisation d’herbe sèche en général sont, à mon avis, en passe d’exploser en popularité.
Selon mes informations, les vaporisateurs d’herbe sèche ont beaucoup évolué ces dernières années.
Je n’en ai encore jamais essayé, mais je compte bien le faire.
Grâce aux commentaires de Lee, ainsi qu’à d’autres vidéos et ressources, j’ai acquis quelques appareils à des fins expérimentales.
Mon choix en termes de vaporisateur à batterie s’est porté sur le Tinymight 2.
Pour ce qui est des vaporisateurs analogiques, j’ai sélectionné deux Dynavaps différents.
Il va sans dire que j’ai hâte de bientôt les essayer.
J’ai également effectué des recherches sur les différentes variétés de cannabis — il en existe au moins 800, voire des milliers.
J’ai établi une liste de courses et je me suis rendu dans trois dispensaires différents pendant leurs soldes.
Mon préféré était Zen Leaf, l’un des plus proches, à seulement 10 minutes de chez moi.
C’était le plus petit, mais il y régnait une atmosphère agréable et les files d’attente étaient beaucoup plus courtes que dans les dispensaires plus proches du Strip de Vegas.
J’ai fini par tomber sur un « budtender » amical qui m’a aidé à affiner certains de mes choix.
Voici ce que j’ai acheté ce jour-là :
C’est sûrement une quantité ridicule pour un novice en matière de consommation de cannabis, mais elle me convenait parfaitement.
Après en avoir beaucoup appris sur le sujet, j’avais désormais à disposition une large gamme de cannabis à expérimenter — quelques douzaines de variétés différentes, des bonbons et des teintures (à base de THC uniquement et à base mixte de THC/CBD).
Le joint (préroulé) était un petit bonus offert par le « budtender ».
Même emballés hermétiquement, ces produits dégagent une odeur qui aurait fini par imprégner n’importe quelle pièce où je les aurais stockés.
En cherchant une solution, j’ai découvert l’existence des sacs anti-odeur.
On en apprend tous les jours !
J’en ai commandé quelques-uns sur Amazon, et ils ont été d’une efficacité redoutable.
Plus aucune odeur, même en rapprochant son nez des sacs.
Il est difficile d’acheter moins d’un huitième d’once de cannabis par ici (1/8 once = 3,5 g).
Seuls quelques dispensaires proposent de l’herbe sèche en quantités de 1 g, avec d’ailleurs une sélection très limitée.
Toutefois, avec toutes les soldes du 420 et les nombreuses offres groupées disponibles, j’ai décidé d’acheter une diversité de produits.
Je ne crains pas de ne pas arriver à tout consommer avant la date de péremption.
Je veux simplement pouvoir essayer un large éventail de variétés afin de découvrir les effets des différents terpènes et cannabinoïdes.
Cette approche me plaît énormément.
Je n’ai aucune envie de devenir accro au cannabis — cela ne correspond pas à mon intentionnalité.
Toutefois, mes connexions à l’énergie du cannabis par le biais de la vaporisation d’herbe sèche jusque-là me confirment que ce procédé expérimental est très prometteur.
Il ne conviendra certainement pas à tout le monde, mais j’ai l’impression qu’il est apparu dans ma vie au bon moment… et s’est avéré largement différent de ce que je m’imaginais vu de l’extérieur.
Les quelque 8 fois où j’ai consommé du cannabis au cours des 5 dernières semaines (uniquement sous forme de bonbons et de teintures jusque-là) m’ont permis de découvrir et d’en apprécier les bienfaits progressifs.
Ses effets me semblent complémentaires à ceux des champignons, en particulier en termes d’intuition et de créativité.
J’ai l’impression qu’il en a peaufiné et approfondi les effets.
Je trouve également intéressant que le simple fait d’avoir une réserve de cannabis chez moi ait un impact positif apparent.
Je parviens à interagir avec le cannabis sans même en consommer.
Son énergie est accessible même les jours où je n’en consomme pas, quoique moins prononcée.
Souvent, lorsque je travaille, je sens qu’elle communique avec moi, m’aide à voir plus clair et à avoir de nouvelles perspectives et idées.
C’est une énergie harmonieuse, intelligente et encourageante.
Je sais que certaines personnes préfèrent consommer de grandes quantités en quête de grandes transformations.
Pour ma part, je préfère expérimenter de petites doses et rencontrer l’énergie à mi-chemin, par le biais d’un journal ou de la méditation. En général, je n’apprécie pas être cloué à un canapé.
Je préfère faire des pauses, réfléchir davantage, mieux intégrer l’expérience au fur et à mesure, en ouvrant les connexions mentales et spirituelles tout en maintenant les effets physiques à un niveau modéré.
J’aime aussi inviter ces énergies dans mon flux créatif pour voir ce qu’elles veulent y apporter.
Cela permet d’améliorer mon parcours créatif, ainsi que d’ouvrir de nouvelles voies d’expérimentation et de découverte — ce qui est très agréable après 30 ans de travail créatif.
Je ne suis en mesure d’aborder ce genre d’expérimentations qu’en suivant un cheminement graduel et méthodique.
Je suis trop curieux et j’apprécie beaucoup trop le processus d’expérimentation en lui-même pour en faire autrement.
Pour une raison ou une autre, j’ai pourtant l’impression d’être parfaitement équipé et préparé mentalement, émotionnellement et spirituellement à entreprendre ce genre d’expérimentations.
À mon sens, le secret est d’établir une relation de confiance avec les substances et leurs énergies.
Cette confiance et cette compréhension mutuelle servent ensuite de base à la poursuite de l’expérimentation et de la découverte.
Ces énergies sont très sensibles à l’intentionnalité, et elles semblent vraiment bien répondre aux intentions basées sur la confiance.
Il en va de même pour la réalité dans son ensemble.
Cannabis et Développement personnel
J’ai opté pour le Tinymight 2 pour de nombreuses raisons.
Il a, avant tout, été récemment mis à jour et bénéficie de critiques très positives.
En outre, il est très polyvalent, proposant à la fois un mode séance et un mode à la demande.
J’entends clairement commencer par de petites doses, mais s’il me prend l’envie d’une expérience plus forte, il devrait être largement capable de la fournir.
Quand je ne connais pas encore parfaitement ma préférence en termes de dosage, j’apprécie la polyvalence.
J’adore aussi son nom (qui associe « Tiny : tout petit » et « might : puissance ») — il décrit bien un petit appareil de poche qui peut être très puissant.
En réalité, Tinymight 3 aurait été plus approprié comme nom, car il a récemment été mis à jour (en mars, je crois) pour en améliorer la qualité de fabrication.
Toutefois, vu que le modèle est resté le même, le nom a également été conservé.
À mon avis, la popularité de ce type d’appareils est appelée à exploser dans les années à venir.
Il y a plusieurs années, ces vaporisateurs n’étaient apparemment pas très performants.
Les fabricants ont, néanmoins, écouté les avis des utilisateurs et ont continué à les améliorer.
Nous en sommes désormais à la troisième génération d’appareils, qui sont bien meilleurs que les générations précédentes.
L’Arizer Solo III est un autre appareil qui suscite beaucoup d’intérêt.
Il n’est sorti que le mois dernier.
Je n’en sais pas grand-chose, si ce n’est qu’il s’agit d’une amélioration majeure par rapport à la version précédente.
Un autre modèle moins cher, mais très apprécié est le POTV Lobo (POTV = Planet of the Vapes, un site très populaire dans le domaine du cannabis et dont la réputation n’est plus à faire).
Le secteur du cannabis est vraiment intéressant.
Il existe bien quelques fraudeurs (et un excellent moyen de vérifier la fiabilité d’une quelconque offre est de faire une recherche sur le forum r/vaporents sur Reddit — une communauté très protectrice), mais j’ai observé chez les entreprises de ce secteur une approche axée sur le « cœur » — beaucoup de bienveillance, de compassion, de patience, d’entraide, etc.
De nombreuses personnes ont vu leur vie transformée par le cannabis, il y a donc aussi beaucoup de gratitude et de reconnaissance qui circulent dans ce milieu.
Beaucoup craignent qu’il ne devienne trop commercial dans les années à venir, ce qui est compréhensible.
Néanmoins, l’intentionnalité qui s’en dégage actuellement est très positive.
La vaporisation d’herbe sèche semble être née de la volonté d’offrir une alternative plus sûre à la cigarette.
Je constate, néanmoins, aujourd’hui, qu’elle est vraiment en passe d’attirer un public beaucoup plus large.
Cela inclut des personnes comme moi qui sont curieuses de déterminer si le cannabis peut être utilisé à bon escient pour le développement personnel, les explorations spirituelles, la créativité, etc., mais n’ont pas envie de fumer quoi que ce soit.
Même avec mon expérience limitée du sujet, je peux voir le potentiel prêt à se libérer et à attirer beaucoup plus de gens.
Première expérience de vaporisation d’herbe sèche
J’avais le sentiment que le moment était venu de faire ma première expérience de vaporisation d’herbe sèche.
Il s’était particulièrement accentué depuis que j’avais acquis tout le nécessaire le mois dernier.
Tellement de synchronicités liées au cannabis sont apparues à ce sujet hier que l’invitation à en consommer maintenant était trop évidente pour être ignorée.
Avant même de le faire, j’avais déjà l’impression d’en sentir les effets.
La variété exacte par laquelle commencer m’a même été précisée au travers de synchronicités liées à la marque et au nom de la variété.
J’ai alors compris que ressentir les effets d’une future consommation avant même ladite consommation révélait l’inévitabilité de l’acte que j’étais sur le point de poser.
La suite m’a semblé aussi facile que la descente d’une colline.
J’ai fait subir un cycle de rodage au vaporisateur à piles que j’ai acheté (le Tinymight 2).
J’adore la sensation que procure en main ce petit appareil, fabriqué par une petite entreprise finlandaise.
J’ai fait des tonnes de recherches sur les vaporisateurs avant de choisir celui-ci.
J’apprécie particulièrement le fait que le trajet de la vapeur ne se fasse qu’à travers de l’acier inoxydable et du verre de quartz.
Je ne voulais pas en acheter un bon marché qui fait passer la vapeur chaude à travers du plastique.
J’ai ouvert le sachet de 3,5 g que j’avais choisi (ou qui m’avait choisi), et ai tout de suite adoré l’odeur, un mélange frais de citron et de pin.
De marque Matrix, cette variété s’appelait Sugar Tits et était un hybride de Sour Diesel et d’OG Kush Breath.
Qui conçoit d’ailleurs les noms de variétés ? Celle-ci contenait 29% de THC.
« Commencez à faibles doses, allez-y lentement ».
Suivant ce conseil que j’apprécie, j’ai donc soigneusement mesuré une toute petite quantité pour débutant, soit 54 mg (0,054 g).
Cela semblait vraiment infime pour commencer, mais correspondait à mes intentions pour une première fois.
Ces dernières étaient d’établir un contact, une connexion et une relation de confiance avec l’énergie du cannabis.
Je voulais que la première expérience soit plutôt légère.
J’étais déjà entré en contact avec cette énergie à de nombreuses reprises au cours des 5 dernières semaines, mais je n’avais jamais rien vaporisé auparavant.
J’étais donc curieux de faire cette expérience.
Différents modes d’interaction peuvent avoir différents effets.
L’intentionnalité lorsqu’on inhale une substance n’est pas la même que lorsqu’on l’ingère.
Je me suis installé sur la terrasse arrière vers 18 h, et Rachelle a choisi de se joindre à moi (en tant qu’observatrice et non participante).
J’ai réglé l’appareil à 170 °C, une température basse et idéale pour la saveur, mais pas forcément idéale pour une extraction optimale du THC.
Il s’agissait d’un vaporisateur à convection, ce qui signifie qu’il chauffe d’abord de l’air, puis le fait passer à travers les herbes lorsque je l’inhale.
Les herbes ne sont donc pas placées dans un bol chauffant comme c’est le cas pour les vaporisateurs à conduction.
Il m’a fallu quelques inhalations avant de produire des nuages de vapeur en expirant, ce qui est normal pour ce type de vaporisateur.
C’était étonnamment doux, facile et agréable.
Je ne toussais que lorsque je tentais des bouffées prolongées (de 10 secondes).
Tant que je prenais de petites bouffées, je ne toussais pas.
Au début, je n’avais vraiment l’impression que d’inhaler de l’air légèrement parfumé.
Je n’ai ressenti d’effets significatifs que quelques minutes après cette séance de vaporisation qui a équivalu à environ 12 bouffées au total.
Avec une température plus élevée, cette séance aurait requis une moindre quantité de bouffées, mais pour l’instant : j’y vais « à faibles doses et lentement ».
Lorsqu’il n’y avait presque plus de vapeur, j’ai augmenté la température à 200 °C et ai pris une dernière bouffée.
J’ai eu l’impression d’inhaler la vapeur d’une herbe de torréfaction plus foncée et j’ai un peu toussé.
Ce type d’augmentation progressive de la température est une méthode assez courante pour extraire davantage de THC des herbes.
Je savais qu’il fallait s’attendre à ce que les effets de la vaporisation d’herbe soient plus rapides que ceux des edibles, mais qu’ils durent moins longtemps.
Cela s’est avéré exact.
À la fin de ma séance de vaporisation à l’extérieur, j’ai nettoyé le vaporisateur et ai commencé à ressentir de légers effets.
Je suis monté à l’étage pour méditer et voir si j’arrivais à entrer en contact avec l’énergie du cannabis.
J’ai mis de la musique, et il m’a été très facile d’établir immédiatement une connexion avec cette énergie.
La connexion était légère quoique suffisamment claire.
Elle n’a duré que moins d’une heure, mais a été agréable tout du long.
Loin d’être corporelle, la sensation que j’avais s’apparentait à une ouverture sensorielle interne.
Elle correspondait davantage à l’inhalation d’une énergie qu’à son ingestion.
Je ne ressentais pas grand-chose physiquement ou émotionnellement, mais lorsque je fermais les yeux, je pouvais voir et percevoir des entités d’énergies cherchant à entrer en contact avec moi.
La principale était cette entité d’énergie féminine que j’avais déjà vue en consommant des bonbons.
C’était rassurant de la revoir, car cela indiquait qu’il s’agissait de la même énergie avec laquelle j’avais déjà communiqué.
Nous pouvions ainsi reprendre là où nous en étions restés.
Je la considère comme l’Esprit du Cannabis, mais je ne suis pas encore tout à fait sûr que ce soit exact.
Elle pourrait n’être qu’un guide bienveillant que le cannabis m’envoie, ou n’être qu’une manifestation plus humaine et plus vivante de l’énergie du cannabis pour faciliter la communication.
Il me faudra davantage de séances, probablement plus intenses, avec elle pour mieux comprendre qui elle est ou ce qu’elle est.
J’aime cependant son énergie — elle est amusante, intéressante et captivante.
Elle arrive toujours en dansant et aime continuer à danser pendant toute la durée de la séance.
Cela s’explique peut-être par le fait que j’écoute de la musique pendant ces séances.
La première chose qu’elle a faite, une fois le contact établi, a été de me toucher le cœur à plusieurs reprises.
À chaque fois qu’elle me touchait, elle prononçait les mots « cœur joyeux ».
Ensuite, elle dansait encore quelques secondes, touchait mon cœur à nouveau et répétait l’opération plusieurs fois.
Elle m’a rapidement expliqué que je captais beaucoup d’énergie provenant des autres, y compris leur anxiété et leur peur.
Elle a ajouté que l’une des meilleures façons de maintenir mon équilibre énergétique était simplement de fixer mon attention sur mon cœur et de dire « cœur joyeux ».
Après m’y être un peu exercé avec elle, je n’ai pas ressenti de différence sur le moment.
Cependant, lorsque j’ai expérimenté cette méthode ce matin, j’ai constaté qu’elle avait un effet positif.
J’apprécie vraiment ces petites séances d’entraînement consacrées à une meilleure gestion de mon énergie ; elles ont été une importante source d’abondance et de valeur ces derniers mois.
Après avoir travaillé pendant si longtemps avec l’énergie des champignons, il est agréable d’avoir un nouvel entraîneur spirituel particulièrement accessible.
Je suis désormais capable d’entrer en contact avec elle par le biais de la méditation et sans l’aide d’une quelconque substance.
Toutefois, la connexion est plus forte lorsque je consomme quelque chose au préalable (l’acte de consommation indique une plus forte intentionnalité).
Elle m’a transmis de nombreuses autres informations.
Nos échanges se sont, néanmoins, essentiellement déroulés sur un plan énergétique et vibratoire, avec peu de paroles.
Nous étions comme en train de danser ensemble dans le monde des esprits.
La musique jouée pendant nos échanges semblait les y inciter, mais les entités d’énergie adorent danser.
Il est rare qu’elles restent immobiles.
Elles sont presque constamment en mouvement, évoquant un spectacle de lumières.
Les mouvements incessants de ces énergies m’ont, en réalité, incité à reconsidérer mon habitude à travailler assis toute la journée.
Bien que j’aie un bureau à hauteur ajustable par simple pression d’un bouton, et que je puisse donc travailler debout, cela n’entraîne pas de nombreux mouvements.
J’ai alors décidé de changer mes habitudes de base de façon à intégrer plus de mouvements dans ma journée, en achetant notamment un tapis de marche pour bureau.
Cela m’a permis de perdre 6 kilos sans l’aide d’une quelconque substance au cours des six dernières semaines.
J’apprécie la façon dont les connaissances spirituelles peuvent être appliquées à ma vie humaine de manière tout à fait pratique.
Par ailleurs, bouger davantage au quotidien m’a permis d’améliorer mon bien-être mental et émotionnel.
Au cours de la séance, je lui ai également parlé des sensations psychédéliques que j’avais eues avant même de consommer quoi que ce soit.
Elle m’a expliqué avoir pensé que ce serait une surprise agréable pour marquer ma première expérience de vaporisation, de m’en faire ressentir les effets à la fois dans le passé et dans le futur, à équidistance temporelle de l’expérience elle-même.
C’était une description exacte de ce qu’il s’était passé.
À la seule différence qu’il m’avait fallu méditer pour entrer en contact avec l’énergie du cannabis après la vaporisation.
J’avais, toutefois, l’impression que j’aurais tout aussi facilement pu entrer en contact avec elle en méditant avant la vaporisation.
Ces expérimentations ont été pleines de surprises de ce genre.
Je me suis, à de nombreuses reprises, retrouvé à dire aux entités d’énergies :
« Je ne savais pas que vous pouviez faire ça. »
Ces entités me répondaient alors par l’équivalent d’un sourire vibratoire et me confirmaient qu’elles étaient capables de bien des choses.
Elles ne sont pas cantonnées aux attentes limitées des humains à leur égard.
Elles sont amusantes, joueuses, voire taquines, et m’invitent à élargir le champ des possibles.
Ce qu’elles m’ont montré m’a été d’une grande aide pour élaborer des modèles de réalité plus flexibles.
J’adore tester leurs idées, surtout lorsque leurs modèles prédisent des résultats différents de ceux que j’avais auparavant.
À un autre moment de la séance, elle m’a donné un petit aperçu de son pouvoir, afin de me montrer l’étendue de ses capacités sans encore en révéler l’entièreté.
En substance, elle m’a montré qu’elle pouvait aussi, tout comme les champignons, m’aider à me débarrasser de schémas désalignés.
Pour ce faire, elle a déclenché une forte, mais très brève, vague de nausée en moi.
Elle m’a ensuite fait remarquer qu’il était possible, si je le désirais, d’effectuer des purges dont je ressentirais les effets à travers mon corps physique.
D’après elle, cela n’était toutefois pas nécessaire.
J’ai alors laissé échapper un gros rot, et elle a indiqué que c’était aussi une autre façon symbolique (plus douce) d’effectuer une purge.
Je le savais déjà grâce à mon expérimentation d’ecstasy l’année dernière qui m’avait permis de découvrir des options de purge plus souples.
C’était, toutefois, agréable de la voir confirmer qu’elle était tout à fait capable de m’aider à réaliser des changements plus importants plus tard.
Ils n’étaient simplement pas à l’ordre du jour ce jour-là.
À un moment donné, alors que la connexion s’affaiblissait, elle m’a demandé de mettre une musique plus rythmée, précisément celle de DJ Marsh.
J’adore me servir de ses morceaux et de ses nombreuses playlists sur YouTube dans le cadre de séances comme celle-là.
La connexion était agréable avec une musique plus cadencée, mais s’est tout de même estompée après quelques minutes.
Ces dernières minutes de connexion ont cependant suffi à enfin discuter de la vidéo d’invitation à réaliser pour la prochaine campagne d’adhésion au Club de Croissance Consciente.
L’énergie du cannabis m’a ainsi confirmé ce que je ressentais déjà intérieurement, à savoir qu’aujourd’hui (lundi) serait le bon jour pour enregistrer la vidéo et tenter à nouveau d’ouvrir cette porte.
Plus tôt au cours de la séance, elle avait également indiqué qu’elle m’aidait à installer des voies supplémentaires (dans mon esprit/cerveau) pour davantage améliorer ce type de communication, et que celles-ci étaient également liées à la vidéo.
Il s’agissait d’ajustements subtils, mais je pouvais y percevoir une certaine valeur.
J’ai continué à méditer (sur des airs de DJ Marsh) et à réfléchir seul pendant 30 autres minutes.
Je suis ensuite descendu, ai rejoint Rachelle, mangé un bol de fruits rafraîchissant et regardé un épisode de Twin Peaks avec elle.
J’ai eu sommeil et j’ai fait une sieste la tête sur les genoux de Rachelle (que j’appelle souvent « épouse-oreiller ») avant d’aller me coucher.
Je n’ai pas ressenti d’effets physiques, mais dans le paysage onirique pendant que mon corps dormait, j’ai continué à travailler avec d’autres énergies auxquelles le réseau cannabique me connectait, principalement pendant la première moitié de la nuit.
Principalement.
C’était un bon, mais plutôt léger, début. J’aurais clairement pu y aller plus fort sur la dose et en apprécier l’intensité supplémentaire.
La prochaine fois, j’essaierai probablement approximativement 0,1 g pour voir ce que ça donne.
Je suis ravi que la douille du Tinymight 2 soit de taille ajustable.
Il peut ainsi fonctionner avec une très petite quantité comme celle d’hier, ou avec de plus grandes quantités allant jusqu’à 0,3 g.
Choisir la quantité à consommer représente un autre moyen de communiquer mon intentionnalité.
En prenant une quantité qui me semble faible, j’affiche l’intention de faire une séance plus légère.
En prenant, cependant, une dose plus importante, j’annonce souhaiter une expérience plus profonde ou plus intense.
Ces intentions ne sont toutefois que des propositions.
L’énergie avec laquelle j’entre en contact a également sa propre volonté.
Elle peut faire en sorte que les effets d’une quantité apparemment faible paraissent beaucoup plus forts ou faire en sorte que ceux d’une quantité plus importante paraissent légers, en fonction des sujets sur lesquels nous travaillons ensemble.
Je sais aussi qu’elle peut même retarder les effets de la quantité consommée, jusqu’au lendemain si elle le souhaite.
C’est une autre découverte surprise que j’ai faite il y a plusieurs mois.
J’ai ressenti une légère irritation aux poumons et à la gorge quelques heures après la vaporisation.
Cette sensation avait néanmoins disparu le lendemain matin.
J’envisage d’associer au matériel que je possède déjà : un embout plus long, un barboteur et un bang pour refroidir davantage la vapeur.
Cette combinaison est réputée pour adoucir les effets de la vaporisation sur la gorge et les poumons.
Inhaler de la vapeur m’a semblé très différent de fumer.
En lieu et place de la cendre chaude, j’avais l’impression d’inhaler de l’air délicieusement parfumé.
Pas si mal pour environ 25 centimes de cannabis.
Il est même possible de conserver les herbes usagées, appelées ABV (Already Been Vaped – déjà vaporisées), et de les utiliser ensuite pour préparer des edibles.
Elles contiennent encore, en effet, un peu de THC.
Certaines personnes conservent leurs herbes ABV dans un bocal, jusqu’à en obtenir une quantité suffisante.
Elles s’en servent ensuite pour préparer une fournée de brownies ou des choses similaires.
Deuxième expérience de vaporisation d’herbe sèche
Hier soir, j’ai fait ma deuxième expérience de vaporisation d’herbes sèches de cannabis, cette fois-ci avec une variété différente appelée Dutch Hawaiian.
J’ai, en outre, utilisé deux fois plus d’herbe que la première fois, soit 0,1 g.
Pour choisir la variété du jour, j’ai parcouru ma réserve et j’ai tenu chaque huitième de gramme (certains en sachets, d’autres en bocaux) individuellement, pour en ressentir l’énergie.
La plupart avaient des vibrations très puissantes et offraient un éventail intéressant de sensations.
J’ai failli choisir la StarKiller, qui avait des vibrations très douces, quoique puissantes.
Toutefois, pour une raison que j’ignore, j’ai été un peu plus attiré par la Dutch Hawaiian.
Cette dernière était un hybride d’environ 70% de Sativa et de 30% d’Indica, selon l’emballage.
Cette fois, j’ai également utilisé un barboteur.
C’est comme un mini-bang qui fait passer la vapeur dans un peu d’eau pour la refroidir et la conditionner davantage.
Cette expérience s’est déroulée avec encore moins d’encombres que la précédente.
Néanmoins, ses effets n’étaient globalement pas très prononcés.
La prochaine fois, je passerai probablement à 0,2 g de cannabis.
L’eau peut légèrement atténuer les effets de la vaporisation, et en réduire un peu la saveur.
C’était toutefois assez agréable dans l’ensemble.
J’ai presque été surpris par la facilité de cette expérience.
J’ai compris qu’il valait mieux ne mettre qu’une petite quantité d’eau dans le barboteur.
J’en avais mis une trop grande quantité au départ, de sorte que chaque fois que j’essayais d’inhaler de la vapeur j’aspirais également de l’eau.
Il m’a donc fallu réduire progressivement la quantité d’eau jusqu’à un niveau acceptable.
J’ai également essayé d’utiliser une capsule de dosage, c’est-à-dire une minuscule boîte métallique pour contenir les herbes, cette fois-ci.
Je pense cependant que cela réduit légèrement l’efficacité de l’extraction.
Alors que les effets (très légers) commençaient à se faire sentir, je suis monté à l’étage méditer et j’ai emmené avec moi le nouveau cactus San Pedro que j’ai acheté hier (et que j’ai nommé Petey).
Je le tenais sur mes genoux de temps en temps en essayant d’entrer en contact avec son énergie.
[Note : Rachelle et moi avons acheté ces adorables petits cactus San Pedro lors de la conférence psychédélique PsyCon de deux jours qui s’est tenue ici à Vegas.]L’énergie émanant du cannabis et d’une certaine façon du San Pedro m’a, toutefois, semblé globalement très faible.
Cela m’a paru étrange, car j’avais baigné dans des énergies similaires les deux précédents jours et m’attendais donc à une connexion plus forte.
Au cours de l’heure qui a suivi, j’ai continué à tenter d’établir le contact, mais il ne se passait presque rien.
C’était comme si les énergies étaient parties en vacances.
J’ai essayé de changer de musique, mais toujours rien que des sensations corporelles douces et relaxantes.
Ma pratique de la méditation est généralement très active et inclut beaucoup de communication.
Après consommation de cannabis, elle inclut habituellement des projections d’images d’environ 20 minutes (du moins avec les bonbons).
Cette expérience m’a, cependant, semblé plutôt calme.
J’ai fini par me dire ce qui suit :
« Peut-être me faut-il cesser d’essayer d’entrer en contact avec elles, me contenter d’être dans ma propre énergie et les laisser venir à moi lorsqu’elles seront prêtes ».
À ce moment-là, j’ai ressenti un écho énergétique intéressant qui semblait confirmer que c’était la bonne approche.
Ce soir-là, j’ai posé le cactus San Pedro sur ma table de nuit, espérant entrer en contact avec son énergie pendant mon sommeil.
Bien que j’aie eu l’impression que quelque chose s’était produit et que mon sommeil ait été paisible, le principal message que j’ai reçu de l’énergie du cactus était qu’elle me contacterait lorsqu’elle serait prête.
Il n’était pas nécessaire d’essayer d’entrer activement en contact avec elle pour l’instant.
Cela me semble logique.
J’ai déjà de nombreuses expérimentations à réaliser.
Il serait donc excessif pour le moment d’en réaliser activement une nouvelle, aussi légère soit-elle.
J’ai aussi l’impression que ce cactus est apparu pour aider à introduire subtilement et principalement à l’arrière-plan d’autres énergies.
Pour l’instant, je n’ai donc pas besoin d’expérimenter une connexion de premier plan avec ce cactus San Pedro.
Je dois simplement le laisser établir une connexion en arrière-plan, et lorsqu’il sera prêt à aller plus loin, il me le fera savoir.
Pour ce qui est d’une retraite « San Pedro » avec des membres du club intéressés, je pense que cela pourrait être une expérience inoubliable — le club envisage déjà trois expériences inoubliables où les participants bénéficieront d’un accompagnement pas-à-pas cette année.
Toutefois, je ne pense pas qu’il soit nécessaire d’en faire activement la promotion pour le moment.
Il s’agit simplement d’une possibilité à envisager.
Certaines personnes pourraient être intéressées par cette idée, mais auraient besoin de plus de temps pour y adhérer.
Essayer de promouvoir cette idée maintenant ne me semble pas tout à fait approprié ; je pense qu’il faut lui laisser le temps d’incuber.
Il y a quelques jours, j’ai regardé la vidéo d’un homme en train de vaporiser un huitième de cannabis (3,5 g) en moins de 15 minutes.
C’est 35 fois la quantité que j’ai consommée hier soir.
Je n’aspire clairement pas à atteindre son niveau.
J’ai, toutefois, trouvé drôle qu’il dise quelque chose comme « Je ne sens plus mes bras », alors qu’il était à peu près à mi-parcours.
Il est évidemment canadien.
Je me sens beaucoup plus à l’aise avec les champignons, probablement parce que j’en ai déjà consommé environ 150 fois.
Avec le cannabis, je semble adopter une approche très prudente et lente.
Je réalise, en outre, que mon intention première est d’éviter une mauvaise expérience plutôt que d’en rechercher une excellente.
J’ai l’impression d’être encore en train d’établir une relation de confiance avec le cannabis, et de ne pas encore le laisser complètement entrer dans ma vie.
Troisième expérience de vaporisation d’herbe sèche
Hier après-midi, j’ai vécu une très belle expérience de vaporisation d’herbes sèches, la troisième du genre.
Cette fois, je suis retourné à la première variété que j’avais essayée, ma préférée jusque-là.
J’ai commencé par 0,1 g.
0,1 g, c’est une dose bien plus forte qu’à ma première expérience.
J’ai ensuite attendu 15 minutes pour voir comment je me sentais, avant de vaporiser une deuxième dose de 0,1 g.
Pour finir, j’ai consommé une troisième dose de 0,1 g environ une heure plus tard, soit un total de 0,3 g étalé dans le temps.
Cette approche m’a parfaitement convenu et m’a permis d’atteindre une gamme intéressante à partir de laquelle j’ai pu ressentir et expérimenter beaucoup plus de choses que lors des séances précédentes.
La séance a été très agréable dans l’ensemble, pas excessivement intense, mais suffisamment stimulante pour me permettre d’établir une profonde connexion méditative avec les énergies du cannabis — ou toutes les autres énergies qu’elles ont introduites et amenées au cours de la séance.
Malgré ma tentative de la prolonger en consommant une troisième douille, la séance n’a duré que 2 heures environ.
Je continue à me familiariser à la courte durée des effets principaux du cannabis — ils durent beaucoup moins que ceux des champignons.
J’ai vraiment l’impression de pouvoir consommer une encore plus grande quantité de cannabis en une séance.
Je me suis confortablement installé dans une chaise longue sur la terrasse arrière pour cette expérience.
Il faisait 31 °C, mais étant donné que j’étais à l’ombre et qu’une légère brise soufflait, je me sentais très à l’aise.
À un moment donné, ma montre Apple m’a alerté que mon rythme cardiaque dépassait les 110 battements par minute, alors que j’étais immobile.
Ce genre d’expérience peut souvent faire monter le rythme cardiaque, même si celui-ci était plus élevé que ce que j’observe habituellement en consommant des champignons (généralement autour de 95 battements par minute au maximum).
Je me sentais toutefois très détendu et calme.
Je ne ressentais aucun effet pouvant justifier un tel rythme cardiaque.
Cette notification était donc surprenante.
Dans le cas des champignons, lorsque mon rythme cardiaque s’accélère, j’ai tendance à avoir les mains moites ou à ressentir des effets physiques concomitants.
J’ai effectué quelques recherches et apparemment, il est courant que le cannabis fasse monter le rythme cardiaque de 20 à 50 battements supplémentaires par minute, voire plus dans certains cas.
Je réalise que la meilleure façon d’aborder le cannabis est de définir mes intentions avant la séance, de me détendre et de laisser son énergie venir à moi.
Avec les champignons, j’ai la possibilité d’orienter le flux de la connexion ou de les laisser faire ; c’est généralement un processus collaboratif.
Cependant, avec le cannabis, lorsque j’essaie d’orienter le flux de la connexion, son intensité semble diminuer.
Lorsque je me détends, que je me laisse aller et que j’attends patiemment, je vis avec une grande facilité des expériences très agréables.
J’ai également la possibilité de dialoguer avec son énergie et de lui poser des questions, même si je pense qu’il est préférable de le faire vers la fin de l’interaction.
Le cannabis semble préférer commencer nos interactions en me guidant tel qu’il l’entend, et je commence à apprendre à lui faire confiance dans ce cadre.
Lorsque l’intensité des effets physiques à la suite de la consommation de champignons atteignait un certain niveau, cela déclenchait souvent une purge (en général des vomissements).
Le cannabis, quant à lui, agit de sorte à éviter d’en arriver là.
Il me rappelle constamment que je n’ai pas besoin de me purger de cette façon si je ne le souhaite pas et que ces légères sensations de nausée que j’ai souvent sont des échos d’expériences passées.
J’apprécie ces rappels, car ils m’aident à me détendre davantage, à stabiliser et à synchroniser mon énergie avec la sienne.
J’ai pris conscience de ma capacité à me débarrasser de vieux schémas à travers l’expiration.
Cette séance m’a permis de l’exploiter pleinement, en rompant notamment d’anciens liens affectifs et en éliminant des schémas énergétiques obsolètes.
Elle m’a également permis de bénéficier d’une série d’activations et de levées de blocages, orchestrées par l’énergie du cannabis.
Cette dernière et moi avons apporté des modifications aux paramètres de ma vie humaine, en désactivant les éléments superflus et en activant des éléments qui attireront les prochaines expérimentations que je suis prêt à réaliser.
Ces modifications ont principalement porté sur le volet social, illustrant l’évolution amorcée par ma vie au cours de l’année écoulée, tant dans mon environnement proche que dans le monde virtuel.
Cela s’inscrivait parfaitement dans ma phase actuelle d’expansion sociale, riche et pleine de sens.
J’ai déjà effectué des séances d’activation et de déblocage similaires avec les champignons et l’ecstasy.
Ces effets m’étaient donc très familiers.
Cependant, la façon dont l’énergie du cannabis a effectué les activations était différente… elle était plus sensuelle, et éveillait de nouvelles sensations physiques et émotionnelles.
Il semblait y avoir une dimension insaisissable au pouvoir de l’énergie du cannabis.
Je sentais qu’elle était capable de tellement de choses qu’elle ne me montrait pas encore et qu’elle retenait une grande partie de sa puissance.
Bien que notre relation évolue de manière progressive, je me sens prêt à passer à la vitesse supérieure et à m’ouvrir à des expériences intérieures plus intenses et plus profondes sur le plan énergétique.
Mon intentionnalité évolue : je passe d’une approche prudente, lente et visant à éviter les mauvaises expériences, à un désir croissant d’aller plus en profondeur, de découvrir les capacités de cette énergie et la façon dont nous pourrions travailler ensemble.
Je pense être en train de progressivement passer d’une phase de grande prudence à une phase plus curieuse.
J’ai fini par réussir à la persuader de m’en montrer plus.
En me basant sur ce que je l’avais déjà vue faire, j’ai supposé qu’elle pût m’aider à ressentir à l’avance et de façon concrète la sensation que procurerait l’atteinte d’un ou plusieurs de mes objectifs.
Elle m’a effectivement transporté dans l’expérience vivide d’une future réalité souhaitée.
J’ai ainsi pu m’immerger dans cette réalité et remarquer des subtilités et nuances du résultat auxquelles je n’avais pas pensé.
Révélation !
La poursuite d’un objectif est toujours un voyage vibratoire, et il est vraiment utile d’entrevoir plus clairement la destination en expérimentant la sensation d’y être.
Je perçois, pendant mes interactions avec l’énergie du cannabis, son immense capacité à me révéler de nouvelles vérités et me permettre véritablement d’y accéder, de les ressentir et de les expérimenter avec une intensité vibratoire plein-spectre.
Elle parvient à éliminer les filtres comme les blocages, et me permet ainsi de percevoir l’essence même des vibrations brutes.
Cela montre clairement que la vie humaine est extrêmement filtrée et comprimée — il se passe BEAUCOUP de choses en coulisses dont nous ne sommes même pas conscients.
J’aimerais vraiment continuer à développer et à ouvrir ma sensibilité à un spectre vibratoire plus large, pour pouvoir en particulier percevoir les vibrations en dehors de ce type de séances.
Il semble évident qu’il existe en nous une immense quantité de pouvoir de création et d’attraction, et je suis ravi de m’être lancé à la découverte des voies et moyens pour en tirer davantage profit.
À l’approche du crépuscule, je me suis dit qu’il valait mieux retourner à l’intérieur pour éviter de me faire piquer par les insectes, qui ont tendance à sortir au coucher du soleil.
Il n’y en a généralement pas beaucoup, mais il m’est arrivé d’avoir quelques piqûres de moustiques en restant dehors à cette heure de la journée.
Alors que j’avais cette pensée, l’énergie du cannabis m’a montré une autre option.
Elle pouvait m’aider à modifier mon champ d’énergie personnel pour empêcher les insectes potentiellement nuisibles de me voir, à la manière d’une cape d’invisibilité.
Elle m’a expliqué que c’était une propriété de la plante de cannabis.
Étant donné que son énergie était en moi, celle-ci pouvait donc facilement l’activer.
Je ne peux pas affirmer que cela a fonctionné comme elle l’entendait, mais j’ai effectivement ressenti comme une aura protectrice supplémentaire autour de moi par la suite, et même si j’avais l’impression d’être une cible facile pour les insectes, ne portant qu’un short et un tee-shirt, je n’ai pas eu de nouvelles piqûres.
Je n’ai donc pas à me plaindre.
Il se peut également que l’odeur persistante des herbes sèches que j’avais utilisées et qui se trouvaient encore sur un plateau à côté de moi ait servi d’insectifuge naturel.
Lorsque le vent tournait d’une certaine façon, je pouvais sentir la faible, mais très agréable, odeur des herbes.
J’ai eu quelques légers visuels oniriques en méditant avec l’énergie du cannabis.
Ils étaient toutefois plus intermittents et pulsés, contrairement aux visuels plus stables et intenses que j’ai tendance à avoir avec les champignons.
Ces consommations expérimentales de cannabis se révèlent particulièrement intéressantes, surtout après une série d’expériences similaires avec les champignons hallucinogènes.
Le cannabis semble beaucoup plus léger, plus commode et plus doux en comparaison, même s’il ne m’a pas encore offert d’expériences renversantes.
Lorsque je teste une substance, je m’intéresse principalement aux potentialités de communication et d’activations spirituelles qu’elle offre.
Je poursuivrai donc mon expérimentation du cannabis afin d’identifier les variétés, dosages et intentions qui favorisent les meilleures connexions à cet égard.
J’imagine que tout comme les champignons, le cannabis a un effet cumulatif de recâblage neuronal.
Cela devrait me permettre de gagner en clarté au fil du temps.
Cette expérience m’a permis de comprendre que mes objectifs me font évoluer vers des états d’être plus intenses, mais durables, sur le plan vibratoire.
Cela remet en cause le but initial de mon parcours, mais reste cohérent.
J’ai l’impression d’avoir évité cette intensité parce que je ne me sentais pas capable de la maintenir sans m’épuiser.
C’est en effet là le but du parcours : rendre durables les expériences d’intensité plus élevée.
Je peux également l’observer à travers mes expérimentations psychédéliques.
J’aime beaucoup consommer les champignons sous forme de mini-doses.
Toutefois, pour ce qui est du cannabis, je préférerais des expériences plus fortes et plus profondes, car j’entrevois désormais une manière de les aborder avec un meilleur équilibre.
Il existe des moyens non viables de susciter de l’intensité ; ils permettent de vivre des expériences culminantes, mais éphémères.
Toutefois, il existe également des moyens viables de susciter de l’intensité et de banaliser les expériences culminantes.
Créer une vie riche en affection et en contacts physiques en a été un pour moi.
Cela a rendu ma vie plus intense qu’auparavant, et est clairement viable.
En effet, l’affection et les contacts physiques produisent une énergie qui me satisfait entièrement.
Depuis que j’ai appris à me synchroniser avec cette réalité riche en affection, il est devenu facile de la maintenir.
C’est une façon intéressante d’envisager l’intensité.
Quelles formes d’intensité seraient trop épuisantes et impossibles à expérimenter au quotidien ?
Quelles formes d’intensité sont suffisamment équilibrées pour être quotidiennement supportables ?
J’apprécie vraiment le concept d’intensité équilibrée dont je peux profiter tous les jours.
Elle est déjà présente dans de nombreux domaines de ma vie : je suis amoureux, je me sens constamment motivé, je fais preuve d’un optimisme inébranlable, je fais un travail qui me passionne chaque jour encore plus, je co-expérimente de nouvelles choses avec de merveilleuses personnes au club, j’ai toujours beaucoup d’argent, j’ai le sentiment d’avoir énormément de temps, je suis très à l’écoute du monde spirituel, j’ai l’impression d’avoir accès à une source infinie de conseils, je me sens en sécurité et protégé, je respire la santé et l’énergie de la jeunesse, je vis des expériences de croissance abondante, je noue des amitiés passionnantes, etc.
Ma vie reflète l’abondance, un espace vibratoire auquel j’ai commencé à me connecter alors que j’étais plus jeune.
Ce fut ensuite un parcours progressif, ponctué de nombreuses leçons pour approfondir cette connexion, en commençant par des choses flagrantes et évidentes, telles que se débarrasser des désalignements.
Je pense que si davantage de gens levaient le voile et réalisaient l’existence de perspectives plus fascinantes, ils ne pourraient jamais supporter d’avoir un emploi ou une relation qui les comble rarement d’amour et de joie.
Comment leur corps arrive-t-il durablement à s’accrocher à des vibrations si épaisses et lourdes au lieu de les obliger à se débarrasser de ces limitations et à se tourner vers des expériences beaucoup plus légères et fluides ?
Il est vraiment intéressant d’observer les gens agir de la sorte encore et encore, jusqu’à ce qu’ils réalisent enfin qu’ils peuvent simplement abandonner et s’en aller.
Ce n’est qu’à ce moment que la vie se fait un plaisir de leur offrir une nouvelle relation.
Cela montre que de nombreuses personnes aiment vraiment les dynamiques de soumission/domination — elles préfèrent simplement masquer cette inclination sous des termes tels que « gagner sa vie ».
Ces derniers jours, j’ai souvent l’impression d’être l’extraterrestre avec un bol de pop-corn qui regarde ces personnes se torturer sans cesse… se demandant combien de temps il leur faudra pour se retourner et remarquer derrière elles le panneau de SORTIE ultra lumineux qui clignote sans arrêt… alors même qu’à l’entrée de la pièce où elles se trouvent il est marqué « ENTRÉE INTERDITE ».
Combien de temps leur faudra-t-il encore pour être suffisamment curieuses et jeter un coup d’œil à l’entrée de cette pièce ?
Il s’agit pourtant du plus simple des tests de courage.
J’ai réalisé que ma perception vibratoire de certains objectifs était erronée. J’estimais qu’ils nécessitaient des niveaux d’intensité élevés, et seraient donc épuisants à réaliser.
Le cannabis m’a, toutefois, révélé que la réalisation de ces objectifs me plongerait dans un état vibratoire plus équilibré et harmonieux, essentiel à la pérennisation des acquis obtenus.
Ce fut une leçon très utile, stimulante et pratique.
Pour atteindre un objectif, il est donc préférable d’éviter les approches d’une intensité excessive et d’adopter une approche plus détendue et équilibrée, intégrant davantage les vibrations plein-spectre que j’ai ressenties pendant l’expérience d’immersion dans l’après-réalisation d’un objectif.
Cette leçon a également renforcé une approche que je développe actuellement : la définition de mes objectifs sous la forme d’un ensemble de vibrations, généralement entre 20 et 40 d’entre elles.
Cela me permet d’éviter de simplifier excessivement un objectif et de négliger les nombreuses vibrations de soutien et d’équilibre qui contribuent à sa réalisation durable.
Mon expérimentation du cannabis adopte une approche similaire.
En vaporisant de l’herbe sèche, je profite d’une expérience à spectre complet, riche en cannabinoïdes et en terpènes divers.
Cette méthode se distingue nettement de l’utilisation de distillats de THC qui éliminent de nombreux éléments avant de tenter de les réintégrer par la suite. Je trouve l’expérience sensorielle de la vaporisation d’herbe agréable et intéressante.
J’ai utilisé un embout différent, plus long et rempli de terp pearls (petites billes de verre) appelé « missile stem » cette fois-ci.
Il a vraiment rehaussé la saveur de l’herbe, et en a diversifié à mon grand plaisir la gamme selon la température choisie.
Sur la photo qui suit, il se trouve à la gauche du vaporisateur, sur un plateau.
Ces deux minuscules paniers métalliques dans le coin supérieur droit du plateau disaient tous les deux « Verboten! » (« interdit » en allemand) au départ.
Ils disent désormais « reconnecte-toi »… ou peut-être son équivalent en allemand ?
Je crois préférer le mot allemand « verboten » à « interdit » parce que le terme allemand semble davantage impliquer un impératif de soumission à l’autorité.
Il reflète la façon dont les gens se retrouvent coincés, ne réalisant pas le pouvoir qu’ils ont véritablement de construire et de façonner leur vie.
Verboten n’est qu’un mot.
Il n’a aucun pouvoir, si ce n’est celui que nous lui accordons.
Emprunter la Verbotenstrasse (rue interdite en allemand) n’est qu’un début.
Quatrième expérience de vaporisation d’herbe sèche : la Starkiller
Hier soir, à 17 h 50, j’ai entamé une séance de vaporisation de cannabis, en optant cette fois-ci pour une variété nommée Starkiller.
Jusqu’à présent, je n’avais expérimenté que des variétés à dominante sativa, mais la Starkiller est un hybride à dominante indica (environ 27% de THC).
J’ai donc pensé que l’expérience serait probablement différente.
Cela s’est largement avéré.
Environ 30 minutes avant la séance, j’avais à nouveau commencé à ressentir des effets relaxants et apaisants, ce que j’ai interprété comme un signe favorable.
Cette sensation a également renforcé l’imminence de l’expérience que j’étais sur le point de vivre.
J’ai préparé deux douilles de 0,1 g, avec l’intention d’en consommer une dans un premier temps puis d’attendre au moins 15 minutes avant de décider si je voulais consommer la seconde.
J’ai utilisé un nouveau bang en forme de globe cette fois-ci, mon tout premier bang.
Il fait passer la vapeur par de l’eau, la refroidit et la conditionne donc davantage.
Bien que je ne puisse pas affirmer avec certitude qu’il a eu un impact significatif sur l’expérience, j’ai trouvé intéressant de l’essayer.
Il a été, en outre, facile à installer et à associer au vaporisateur portable (livré avec un adaptateur pour bang).
Je l’ai acquis auprès de Lee de la chaîne YouTube « Table Top Bong », et ai choisi le modèle Ember (rouge braise), car je pensais qu’il correspondrait bien à l’énergie du feu.
Lee proposait une offre spéciale qui incluait des accessoires supplémentaires (5 embouts en verre différents, des « terp pearls », etc.).
J’ai beaucoup appris grâce à sa chaîne.
Il était donc agréable de le soutenir ainsi que son entrain canadien débordant.
Au terme de la première douille et des 15 minutes suivantes, j’ai senti suffisamment d’effets se manifester pour décider de ne pas en rajouter.
J’ai donc laissé tomber la deuxième douille.
Je me suis ensuite allongé sur la chaise longue de la terrasse puis j’ai fermé les yeux en écoutant de la musique transe.
Je suis rapidement entré en contact avec l’énergie du cannabis, mais elle était différente cette fois-ci.
Elle semblait plus masculine, alors que lors des séances précédentes, j’avais toujours eu l’impression d’avoir affaire à une énergie féminine.
Immédiatement, l’énergie a semblé surprise et m’a dit :
« Attends un peu ! Tu n’es pas là pour faire la fête, n’est-ce pas ? »
J’ai alors confirmé que mon intention n’était pas de faire la fête.
Elle a rapidement répondu :
« Ah, tu es là pour apprendre », en lisant la réponse dans mon esprit sans que je n’aie besoin de la subvocaliser.
Puis, elle a dit :
« D’accord, on peut faire ça », avec une pointe de déception dans le ton et l’attitude.
Je ne sais pas à quoi aurait ressemblé la version « fête », et je l’expérimenterai peut-être une autre fois (d’autant plus que cette variété a laissé entendre qu’elle aurait préféré ce genre d’intention).
Je suis, toutefois, content qu’elle ait pu s’adapter à mes préférences, quoique cela se soit fait d’une manière imprévisible et différente de toutes les séances précédentes.
L’énergie du cannabis a également confirmé qu’une seule douille était suffisante et qu’il n’était pas nécessaire d’en consommer une autre.
J’apprécie la façon dont ces énergies peuvent m’aider à déterminer la quantité appropriée de substance à utiliser.
Leurs suggestions correspondent bien à mon ressenti, et je n’ai jamais eu l’impression qu’elles me poussaient à prendre une dose qui ne me convenait pas.
Après notre première poignée de main, j’ai perçu une tentative de communication qui semblait ténue et saccadée.
J’avais l’impression que la musique faisait obstacle.
Puis, j’ai entendu l’énergie confirmer qu’un changement de musique s’imposait.
J’ai demandé mentalement :
« Que mettre à la place ? » et elle a immédiatement répondu : « Enya ! »
J’ai donc mis une playlist d’Enya, et cela a vraiment semblé faciliter les choses.
Le rythme plus lent de cette musique m’a permis d’entendre et de ressentir plus clairement ce que voulait me communiquer l’énergie.
J’étais surpris que cette variété, qui semblait initialement plus encline à une intention festive, ait ensuite souhaité une musique plus lente et moins festive (du moins selon mes goûts musicaux).
Peut-être était-ce pour s’aligner sur mon intention d’apprendre d’elle.
La majeure partie de la séance m’a paru très étrange.
Des visuels oniriques apparaissaient et disparaissaient, semblant totalement aléatoires et insaisissables.
J’avais l’impression de me retrouver dans un épisode de « Code Quantum », passant d’une scène à une autre toutes les minutes, sans jamais avoir le temps de développer une histoire cohérente.
Je faisais de mon mieux pour me détendre et recevoir ce qu’elle me transmettait.
Toutefois, je ne peux pas affirmer avoir tiré grand-chose de cette expérience en termes de connaissances utiles.
Je n’ai saisi que de vagues impressions d’un sens potentiel, rien de vraiment clair et net à ce moment-là.
Physiquement, l’expérience était agréable.
Mon corps était détendu, sans être complètement déconnecté.
J’ai commencé à penser que j’aurais peut-être dû consommer davantage de cannabis pour que la communication soit plus forte et plus claire.
J’ai commencé à me dire que cette variété n’était peut-être pas pour moi, et que je ne voyais pas l’intérêt de ce qu’il se passait.
Cela me semblait un peu vide et superficiel pour mes préférences.
J’ai essayé encore et encore de la faire davantage parler, mais elle ne semblait pas beaucoup vouloir communiquer de cette façon.
Je lui ai finalement demandé ce qu’elle faisait, et elle a répondu :
« Je construis des voies. »
J’en ai déduit qu’il s’agissait d’une de ces séances de pose de fondations où l’énergie aide à construire de nouvelles voies neuronales en arrière-plan.
Cela me convient, mais j’espérais aussi une forme de communication plus directe.
J’ai fait de mon mieux pour me laisser porter par le flux, même si l’intensité de la connexion semblait diminuer progressivement après les 30 premières minutes.
Au début de l’expérience, en particulier, j’ai remarqué une dilatation du temps, une sensation courante.
Je pensais qu’environ 15 minutes s’étaient écoulées depuis mon dernier coup d’œil à ma montre, mais seulement 6 minutes étaient réellement passées.
Cela peut donner l’impression qu’une séance est plus longue qu’elle ne l’est en réalité.
J’ai également vérifié mon rythme cardiaque et ai constaté qu’il était de 109, ce qui est certainement élevé pour une simple relaxation, mais également normal après avoir consommé du cannabis.
À un moment donné, je suis retourné à l’intérieur, ai rangé le matériel de vaporisation et ai décidé de continuer à méditer à l’étage dans un fauteuil inclinable.
J’ai senti qu’il était temps de changer de musique et ai donc mis de la trance de DJ Marsh (sa playlist Kew Gardens).
Cela a semblé un peu plus efficace, mais dans une direction différente. Je me suis concentré sur l’écoute attentive de la musique elle-même.
Elle me paraissait plus détaillée que d’habitude, étrangement plus épaisse et plus fine à la fois.
Les notes et les accords individuels me paraissaient plus épais.
Je percevais plus de détails sur les bords, comme les réverbérations métalliques d’un coup de cymbale ou l’ondulation vibratoire d’un son de synthétiseur.
J’ai également remarqué davantage d’effets de réverbération et d’écho.
La musique avait une qualité plus électrique, comme si chaque note n’était pas seulement un son, mais émettait aussi une sorte d’électricité.
J’ai alors réalisé que c’était techniquement vrai, puisque je l’écoutais avec des AirPod Pros.
La musique avait donc bel et bien un aspect électrique à ce moment-là. L’électricité était utilisée pour générer les ondes sonores.
J’avais l’impression de percevoir une partie de cette énergie électrique, comme si elle était infusée dans le son.
Simultanément, je pouvais ressentir plus d’espace entre les notes et les pistes, comme si j’entendais aussi le silence et observais les gammes de fréquences qui étaient pour la plupart vides.
La musique me donnait l’impression de courir sur de fins rails répartis dans un espace beaucoup plus vaste de possibilités de fréquences.
Je ne crois pas avoir déjà perçu la musique de cette façon auparavant, semblable à de fines lignes tracées à travers un énorme champ en 3D.
Je réalise que la majeure partie de chaque chanson était en réalité un vide géant, mais les sons attiraient mon attention sur leurs emplacements spécifiques à l’intérieur de ce vide.
C’était à la fois captivant et légèrement perturbant.
La musique semblait plus fragile, mais aussi plus précieuse.
Comment ces notes faisaient-elles pour nager dans ce gigantesque néant ?
Qu’est-ce qui les poussait vers l’avant ?
Je pouvais ressentir une sensation de solitude dans les notes, mais aussi l’importance de la solidarité.
Elles avaient toutes besoin de la compagnie des autres.
Autrement, être une simple note solitaire dans ce vide massif serait horrible.
Cela a duré un certain temps, jusqu’à ce que je réalise qu’après deux heures, j’avais encore l’impression d’être en plein milieu de la séance, du moins en ce qui concerne les sensations musicales que je percevais.
Je pouvais me lever et bouger sans problème — pas d’effet « cloué au canapé » — mais ces prises de conscience continues me donnaient l’impression qu’il y avait peut-être encore davantage de choses à découvrir.
J’ai envoyé un texto à Rachelle pour lui faire savoir que je souhaitais prolonger ma séance, ce qu’elle a accepté.
Ce qui s’est passé ensuite était surprenant et étrange.
Alors que j’écoutais la même musique, mon esprit a commencé à errer à travers des perspectives et prises de conscience qui se superposaient aux sensations suscitées par la musique.
J’ai commencé à réfléchir au fait que la Terre n’est pas du tout solide.
Elle est essentiellement un vide.
Partout où aucun observateur conscient ne la regarde, elle n’est qu’une forme d’onde non résolue, et n’existe pas sous forme de matière solide.
Dans son ensemble, la Terre est comme un gigantesque vide rempli de soupe quantique, avec seulement une infime fraction de son volume total résolue pour paraître solide.
Ces résolutions sont temporaires et en constante évolution.
C’est comme si des gens avec des lanternes erraient dans cet immense labyrinthe noir, ignorant généralement que le reste du labyrinthe est plongé dans une obscurité presque totale la plupart du temps.
Il en est de même pour tout l’univers.
C’est un vide immense qui ne semble révéler quelque chose de visible ou de détectable que lorsque nous le regardons, et seulement pendant que nous l’observons. Dès que nous détournons le regard, il se dissout à nouveau en probabilités ondulantes.
J’ai réalisé que la majeure partie de ma maison était identique, ne se transformant en matière que dans les zones où Rachelle et moi (ou un observateur extérieur) sommes présents et la regardons.
J’ai également réalisé que s’il n’y a qu’une seule conscience, il n’y a qu’une seule fenêtre sur l’ensemble de l’univers, au même titre que dans un monde imaginaire.
Toutefois, même en admettant l’existence de plusieurs observateurs conscients, nous ne résolvons toujours qu’une petite fraction de ce vide.
Il est étrange de penser qu’une grande partie de cette réalité apparente s’éteint lorsque nous ne sommes pas là pour la voir, à la manière d’un simulateur qui économise de l’énergie.
Les paroles de la chanson disaient : « Ouvrez les yeux ».
J’ai donc commencé à jouer en ouvrant et en fermant les yeux, imaginant comment je faisais en sorte que la pièce autour de moi devienne de la matière, puis revienne à une forme d’onde non résolue.
En ouvrant et fermant simplement les yeux, j’activais et désactivais certains aspects de la réalité physique.
Mes paupières n’agissent pas seulement comme des commutateurs de lumière, mais également comme des commutateurs entre la physicalité et la potentialité.
Je me suis amusé à imaginer la pièce imprégnée d’une vibration d’amour chaque fois que je fermais les yeux.
En effet, je me suis rendu compte que j’avais le pouvoir d’influencer la façon dont ces probabilités se résolvent d’elles-mêmes.
À travers mon intentionnalité, je pouvais créer une attraction magnétique qui les poussait à se résoudre un peu plus différemment chaque fois.
Après avoir ouvert et fermé les yeux entre 10 et 12 fois, j’ai constaté que la pièce elle-même semblait plus aimante, comme si les atomes physiques de l’espace étaient progressivement imprégnés de mon intentionnalité par le processus de résolution et de non-résolution répétées avec une intentionnalité constante.
C’était comme pousser quelqu’un sur une balançoire et lui donner un peu plus d’élan à chaque poussée.
Chaque cycle poussait les atomes de la pièce un peu plus dans la direction souhaitée.
La pièce n’avait pas l’air différente, mais on s’y sentait différemment, comme si elle commençait à être envahie par la signature vibratoire de l’amour.
J’ai réalisé que l’imagination est plus puissante lorsque nous fermons les yeux.
Nous entrons alors dans un monde au potentiel plus grand que lorsque nous fixons une matière résolue qui renferme une intentionnalité antérieure sous une forme figée.
Mon esprit a involontairement continué à voguer sans effort vers d’autres visualisations similaires.
J’ai compris comment les gens servent de résolveurs vibratoires à mesure que nous nous déplaçons dans ce vide géant où nous nous trouvons.
Consciemment ou inconsciemment, nous pré-déclarons comment nous allons influencer chaque espace que nous pénétrons, en fonction de nos vibrations.
Lorsque vous entrez dans un endroit en étant heureux, vous le transformez en y apportant un peu plus de résonance de bonheur.
Accompli de manière répétée, cela génère un effet cumulatif.
Cela m’a fait réfléchir à la façon dont certains lieux ont des atmosphères particulières.
Les gens laissent des traces de leurs vibrations résiduelles, comme des traînées de particules, partout où ils vont.
Lorsque je visite des endroits où les gens méditent régulièrement, leur atmosphère est décontractée, cohérente, voire sacrée.
Pour certains immeubles de bureaux, en revanche, beurk !
Pensez à toutes les vibrations dont ces immeubles sont imprégnés, année après année — stress, ennui, soumission, obéissance et beaucoup de précipitation.
Certains espaces ont des atmosphères plus aléatoires et chaotiques, d’autres des atmosphères plus précises et cohérentes.
Je me souviens que l’espace vibratoire autour de Stonehenge, que j’ai visité l’année dernière, était très spirituel et éthéré.
J’apprécie le fait que chez moi, l’atmosphère soit aimante, détendue et inspirante.
Cela est peut-être dû au fait que Rachelle et moi avons imprégné notre maison de ce type d’énergie pendant tant d’années.
Il était particulièrement intéressant de visualiser la façon dont les personnes et les espaces partagent mutuellement des vibrations.
Plus nous devenons conscients et puissants sur le plan vibratoire, plus nous sommes capables d’influencer les espaces vibrationnels avec lesquels nous interagissons, y compris les lieux et les personnes.
Nous pouvons également chercher à devenir des récepteurs plus sensibles, capables de ressentir les résidus vibrationnels des lieux et les vibrations émises par d’autres personnes.
Cela peut même se faire à distance.
J’imaginais des gens parcourant le monde, laissant derrière eux des traînées de lumière partout où ils vont, tout au long de leur vie.
Chaque endroit où nous sommes allés a une part de notre énergie ancrée en lui, qui l’influence encore aujourd’hui.
Tous ces espaces nous ont également transmis de l’énergie.
Chaque personne et chaque espace est contagieux sur le plan vibratoire.
La troisième heure de ma séance a été consacrée à ce type de visualisations. Je n’ai achevé ma séance qu’à 21 heures pour prendre un dîner tardif, même si j’avais l’impression de pouvoir continuer plus longtemps.
J’ai été surpris par la durée de l’expérience, en particulier avec seulement 0,1 g.
J’ai commencé à réfléchir au nom « Starkiller » et j’ai réalisé à quel point il était pertinent. Il s’agit tout d’abord d’une référence à Star Wars.
L’idée que toute existence se résume à de l’énergie dans le vide m’a semblé capturer l’essence même de la Force.
Petite anecdote amusante : je possède une autre variété appelée « Jawa Pie » que je n’ai pas encore essayée.
J’ai acheté toutes ces variétés le 20 avril, c’est-à-dire avant même que nous ne choisissions la tarte comme indicateur, le 1er mai, pour l’expérience « Intention Infusion » de ce mois-ci.
Starkiller m’a également aidé à comprendre que les étoiles ne sont pas « réelles » lorsqu’elles ne sont pas observées.
Il a fait disparaître les étoiles, du moins en ce qui concerne leur présence permanente sous forme de matière.
Je pense également qu’il y a un autre sens au mot « star », faisant référence aux personnes dotées d’une forte conscience d’elles-mêmes et de l’image qu’elles souhaitent projeter aux autres, à l’instar des stars de cinéma ou des superstars.
Cela me rappelle qu’au cours de la première partie de l’expérience, qui semblait incohérente, j’avais l’impression que l’énergie du cannabis me montrait à quel point de nombreuses expériences humaines sont en réalité fines, creuses et vides.
Nos identités, nos carrières, nos biens, etc., ressemblent à ces fins brins de musique qui se frayent un chemin à travers un immense vide.
Même au sein de la chanson elle-même, il n’y a presque que du vide.
Nos vies humaines sont similaires.
Nous nous déplaçons à l’intérieur de ce vide gigantesque, et même dans les espaces que nous pensons avoir remplis et définis, il y a aussi tellement d’espace vide.
Tout ce que nous croyons savoir est immergé dans un immense vide, et ce vide occupe également la plupart des lacunes dans notre champ de connaissance. Ces vides sont bien plus vastes que ce que nous pensons avoir résolu.
Je n’arrive même pas à maintenir toute ma maison à l’état solide.
En réalité, je vis dans une maison en gruyère vibratoire, où la majeure partie est vide, un vide non résolu à tout moment.
Après la séance, j’ai pris un dîner léger composé de fruits, de yaourt aux noix de cajou et de granola, et j’ai regardé le dernier épisode de Star Trek : Discovery avec Rachelle, en notant quelques parallèles avec mon expérience de la Starkiller.
L’épisode s’appelait « Labyrinthes ».
Il était truffé d’une quantité presque ridicule d’énergie de feu.
Il fallait y faire voler des vaisseaux à travers une zone de l’espace appelée les Badlands, remplie de gigantesques tornades de feu.
(Notre thème annuel en cette 8e année d’existence du Club de Croissance Consciente est l’Infusion de Feu.)
Cette nuit-là, pendant mon sommeil, j’ai eu l’impression que les leçons et les exercices de réflexion se poursuivaient toute la nuit.
Mon esprit n’arrêtait pas de tourbillonner à travers de nombreuses autres visualisations et prises de conscience sur la relation entre la matière solide apparente que nous voyons et nos états d’être vibratoires.
Il est devenu tout à fait clair que nous avons beaucoup plus de pouvoir pour influencer le monde de la matière que nous ne le pensons.
La matière est loin d’être aussi ferme, solide et permanente que nous le pensons.
La plupart du temps, ce n’est qu’un vide de probabilités que nous pouvons continuer à influencer pour qu’elles évoluent au fil du temps en leur imprimant consciemment une certaine direction.
Cela me rappelle une action que j’ai entreprise après mon expérience d’ecstasy en septembre.
J’avais imprimé des douzaines d’étiquettes « Amour Pur » avec mon étiqueteuse et les avais collées partout dans la maison — sur les tuyaux d’eau, les appareils électroniques, les purificateurs d’air, les luminaires (pas sur les ampoules ou les parties chaudes), etc.
L’intention était d’infuser ma maison et mon espace de travail de vibrations d’amour plus puissantes.
J’imaginais également que toute l’eau, l’air, la lumière, le son (j’en ai mis sur les haut-parleurs aussi) et l’électricité circulant dans la maison transportaient des fréquences d’amour.
Ainsi, chaque fois que je suis à la maison, je suis submergé d’énergie d’amour venant de multiples directions, y compris de chaque bouffée d’air et de chaque gorgée d’eau.
Aujourd’hui, plusieurs mois plus tard, j’ai vraiment l’impression que ma vie dans son ensemble baigne dans beaucoup plus d’énergie d’amour.
Il est difficile de ne pas remarquer ces changements.
Je ne sais toujours pas trop quoi penser de la variété Starkiller.
Elle était physiquement légère et douce, mais plutôt déroutante au début, avant de finalement se surpasser pour honorer mon intention d’apprendre.
Je réalise maintenant que cette expérience recèle d’innombrables leçons parallèles.
L’ensemble me semble plus riche que la somme des parties, qui pour sa part semblait plutôt holographique en quelque sorte.
J’avais déjà envisagé mentalement toutes ces perspectives auparavant, mais la Starkiller m’a permis de vivre une expérience plus directe, de voir et de ressentir ce que cela faisait d’être à l’intérieur d’une telle réalité.
Je pense que cela m’aide à intégrer cette perspective plus profondément.
Voici une photo du Starkiller. Je n’ai utilisé qu’1/35e des 3,5 g que je possède pour cette séance.
Il y a donc encore beaucoup de possibilités d’expérimentation.
Je suis désormais curieux de savoir ce qu’aurait donné l’intention « faire la fête ». Des images d’Ewoks dansant me viennent à l’esprit…
Cette variété a donné un nouveau sens à la mention sur l’étiquette « void if seal is broken » en anglais, littéralement « vide si le sceau est brisé ».
J’ai également remarqué que le nom de la marque, Rythm (une mauvaise orthographe de « rhythm »), a une association musicale.
Peut-être était-ce l’effet d’amorçage, ou quelque chose de plus profond.
Quoi qu’il en soit, j’apprécie ces expérimentations hyperassociatives.
Ce monde est plein de surprises fascinantes.
Cela fait à ce jour 3 variétés de cannabis que j’ai vaporisées… il m’en reste encore plus de 20 à découvrir, rien que pour ce qui est des variétés que j’ai achetées pendant les soldes.
Oui, c’est un peu excessif, mais j’aime l’excès !
Après tout, il y a amplement de place dans ce vaste vide que nous habitons.
Jawa Pie m’intrigue vraiment maintenant… Je peux déjà penser à au moins deux directions que je ne souhaite pas que cette expérience prenne.
Je ferais donc mieux de bien définir mes intentions avant de l’essayer.
Conclusion
Il est presque ridicule de constater à quel point ces substances sont devenues accessibles une fois qu’elles m’ont laissé entrer dans leur monde.
Honnêtement, je ne savais même pas où me procurer certains produits auparavant, bien que j’aie vécu à Vegas pendant 20 ans.
Ce n’était simplement pas mon univers.
J’ai désormais l’impression que ces substances n’arrêtent pas d’apparaitre dans ma réalité.
Je savais que le cannabis était facile d’accès, mais je ne savais pas à quel point il était simple de se procurer des champignons, de l’ecstasy, du LSD et d’autres substances, comme si de rien n’était.
J’ai même reçu un prospectus pour une consultation gratuite à la kétamine.
Ma réalité semble clairement m’indiquer que je disposerai indéfiniment d’une grande variété de ces substances — pas besoin de m’envoler pour une retraite dans la jungle comme je l’ai fait pour expérimenter l’ayahuasca en 2019.
Ces changements furent tellement rapides et étranges que j’ai presque l’impression d’attirer ce genre de substances comme un aimant depuis l’année dernière.
Cela a évidemment affecté ma réalité sociale aussi.
Qui sont ces fous qui viennent également prendre part à ce genre d’expérimentations ?
Ma vie en est maintenant inondée.
Cela dit, j’adore cet état de choses… j’ai désormais tellement d’aspects profonds et enrichissants de l’existence à explorer.
Je me sens chanceux que cela n’ait pas déséquilibré ma vie, mais qu’au contraire, cela en ait amélioré l’équilibre et l’harmonie générale.
Article original écrit par Steve Pavlina.