Le développement personnel pour les gens intelligents

Abus de pouvoir

Vous arrive-t-il par accident d’utiliser votre propre pouvoir contre vous-même ? Au lieu de concentrer vos énergies créatives sur la réalisation de vos désirs, canalisez-vous ces énergies dans des pensées, des sentiments et des visualisations négatifs ? Si c’est le cas, alors vous succombez à un abus de votre propre pouvoir.

Voici quelques schémas habituels qui impliquent vous utilisez votre pouvoir contre vous-même, ainsi que des suggestions quant à la façon d’arrêter ça et de procéder à des ajustements pour corriger cela.

Abus de pouvoir : Se plaindre

Quand vous vous plaignez, vous utilisez votre pouvoir pour renforcer et magnifier ce dont vous vous plaignez. Pourquoi diable voudriez-vous mettre plus d’énergie dans une chose que vous ne voulez pas ?

Plus vous vous plaignez, plus vous continuerez à attirer et à créer des situations tout aussi négatives, et plus vous aurez de quoi vous plaindre. Une fois que vous montez sur le tapis roulant des plaintes, il est difficile d’en redescendre.

Comment vous sentez-vous vis-à-vis des gens qui se plaignent de leur vie auprès de vous ? Avez-vous de l’empathie pour eux ? Avez-vous de la peine pour eux ? Et s’ils continuent à le faire année après année ? Est-ce que vous n’aurez pas envie de les secouer et de leur crier « Bon sang mais tu veux bien arrêter tes foutues jérémiades ?! Je n’en peux plus ! Essaye d’être un peu responsable de ta vie. Arrête de geindre et va t’occuper de tes problèmes. Arrête de jouer les victimes, ce n’est pas ce que tu es censé être. »

Ok, peut-être que vous ne leur balancez pas ça à la figure, mais au fond c’est ce que vous ressentez, non ?

En fait, vous auriez de la chance de ressentir ça. Une réaction plus commune est de ne même pas reconnaître les plaintes pour ce qu’elles sont. Faire des commentaires négatifs à propos de notre vie est devenu tellement normal que vous pourriez ne même pas vous en rendre compte quand ça arrive. Se plaindre est devenu un aspect acceptable et « normal » de l’interaction humaine.

Cependant, la vérité est que se plaindre est un piège extrêmement incapacitant. Apprenez à voir cela comme la maladie qu’elle est, et traitez-la avec agressivité quand vous la croisez, en particulier si vous remarquez que cela vient de vous.

Avez-vous déjà vu quelqu’un qui aime se plaindre arrêter de se plaindre ? Imaginez ce genre de personne dire « Bon, ça suffit ! J’ai enfin fini de me plaindre ! Il n’y a plus rien qui me donne envie de chouiner, donc je pense que je peux être heureux maintenant. » Évidemment, cela ne s’arrête jamais. Tout ce qu’ils font est de courir en cercle, en mettant de plus en plus d’énergie dans la perpétuation de leur malheur.

Au lieu de vous plaindre, faites le contraire. Parlez de ce qui est bon dans votre vie. Si vous avez des problèmes à gérer, alors parlez des solutions possibles. Restez concentré sur ce que vous voulez, pas sur ce que vous ne voulez pas.

Si vous vous plaignez depuis longtemps, vous êtes probablement entouré d’une bande de vampires à énergie qui se nourrissent de votre énergie négative. Si c’est le cas, vous allez repousser ces gens quand vous commencerez à changer pour devenir plus positif. Croyez-moi ; ils ont de grandes chances d’en avoir peur et ne seront pas capables de le gérer. Laissez simplement cela arriver. En fait, faites en sorte que cela arrive si vous le pouvez. Si une séparation doit avoir lieu, laissez-la arriver. Vous vous sentirez bien mieux après.

Quand vous parlez de ce qui est bon dans votre vie et des solutions et opportunités au lieu des problèmes et des obstacles, vous attirerez différentes personnes qui peuvent gérer le nouveau vous ; des gens qui vont vous répondre avec leurs propres histoires positives. Alors vous pouvez vous encourager et vous soutenir l’un l’autre. Ces gens sont typiquement allergiques aux gens qui se plaignent, donc si vous vous plaignez beaucoup, vous allez naturellement les repousser, et ils ne voudront rien avoir à faire avec vous.

Si vous ne semblez pas capable de vous faire et de garder des amis positifs de haute qualité, est-il possible que vous les repoussiez en vous plaignant trop ? Vous ne pouvez pas cacher la façon dont vous utilisez votre pouvoir. Si vous renforcez votre faiblesse au lieu d’accepter votre grandeur, les autres gens peuvent rapidement le sentir.

Quand vous rencontrez un plaintif compulsif, ne soutenez pas son addiction en récompensant ses jérémiades par de l’attention ou de la pitié. À la place, essayez d’élever sa conscience de ce qu’il se fait à lui-même. Vous pourriez dire « Je préfèrerais qu’on n’ait pas une relation basée sur les plaintes. Cela ne va être bon pour aucun d’entre nous. Est-ce qu’on ne peut pas plutôt parler de ce qui est bon dans la vie ? »

Puis vous devriez probablement vous esquiver.

Les gens vont parfois avoir peur quand vous violez des conventions sociales comme celle-là, mais vous leur ferez une faveur sur le long terme. Ils pourraient avoir déjà entendu cela plusieurs fois de la part de plusieurs personnes différentes, mais au moins vous aurez joué votre rôle pour les aider à se débarrasser de cette habitude s’ils choisissent un jour de le faire. Il vaut mieux parler franchement de leur propre abus de pouvoir plutôt que de le laisser passer inaperçu et de les conforter dans leur déni.

Abus de pouvoir : Douter de soi

Douter de soi ou s’apitoyer sur son sort est un autre abus de pouvoir personnel. Dans ce cas vous prenez votre pouvoir et l’utilisez pour vous affaiblir. C’est comme être un dieu qui dirait « Que tous mes pouvoirs me soient retirés. »

Vous êtes quelqu’un de naturellement créateur et créatif. Cela n’a aucun sens de consacrer vos énergies créatrices à l’autodestruction.

Si vous doutez de vous, ce n’est pas parce que vous êtes fondamentalement défectueux. Ce n’est pas parce que vous êtes un raté. C’est parce que vous n’avez pas encore appris comment utiliser votre pouvoir pour atteindre la certitude personnelle.

La certitude n’est pas une chose que vous détectez. Ce n’est pas une chose que vous découvrez par l’analyse. La certitude est un sentiment que vous créez pour vous-même.

La certitude, c’est quand vous dites à l’univers « Voici ce que je veux. Maintenant, faisons en sorte de l’atteindre. »

Le doute personnel, c’est quand vous dites « Voici ce que je veux. Oh, attends… Peut-être que je veux ça à la place. Non… Peut-être que je ne veux aucune de ces choses. Je pense qu’en fait je ne suis pas très sûr. »

Si cela a l’air vraiment idiot, c’est parce que c’est idiot.

Arrêtez d’être aussi insipide. Arrêtez de réciter des affirmations stupides comme « Je ne sais pas quoi faire. » Qui vous a appris à faire ça de toute façon ? Quelqu’un qui doutait profondément de lui-même ?

« Je ne sais pas quoi faire » n’est pas une observation. C’est un acte de création. Évidemment que vous ne savez pas quoi faire si vous utilisez votre pouvoir pour perpétuer un état de doute personnel. Chaque fois que vous clamez que vous ne savez pas quoi faire, vous créez votre propre état d’incertitude perpétuelle.

Pour dépasser le doute personnel, commencez par faire le contraire. Utilisez votre pouvoir pour créer de la certitude et non des doutes personnels. Commencez par vous dire « Je sais quoi faire. Je sais CLAIREMENT quoi faire. » Dites-le en y croyant.

Ne dites jamais « Je ne sais pas quoi faire », à vous-même ou à quelqu’un d’autre. Cela ne fait que vous affaiblir. Et c’est tout bonnement idiot.

Si vous n’arrivez pas à dire « Je sais quoi faire », alors commencez par « Je gagne maintenant en clarté quant à ce que je dois faire. » Utilisez votre pouvoir pour vous réorienter en direction de cette clarté. N’affirmez jamais « Je ne sais pas quoi faire » à moins que vous ne vouliez vraiment créer un état d’incertitude perpétuelle.

C’est idiot d’agir en victime de votre propre incertitude quand vous êtes la personne-même qui crée tout cela à la base.

Si vous voulez de la certitude, vous devez la créer. Vous ne la trouverez pas là-dehors. Le monde vous attend. Si vous pratiquez un abus de votre pouvoir pour créer du doute personnel, alors vous serez encore plus confus quand vous chercherez vos réponses dans le monde extérieur. Tout ce qu’il fera sera de vous refléter ce que vous avez créé.

S’il-vous-plaît, soyez prévenus que si vous dites un jour « Je ne sais pas quoi faire » en ma présence, je vais vous gifler. Fort. Croyez-moi. Cela vous aidera à gagner en clarté. À tout le moins, cela vous encouragera à trouver une meilleure idée pour ne pas vous faire à nouveau gifler. Je ne gifle pas vraiment comme un boxeur, mais cela peut quand même être assez efficace.

Sérieusement, la prochaine fois que vous vous attrapez à dire, à penser, ou à croire « Je ne sais pas quoi faire », décochez-vous une bonne grosse baffe. Cela vous aidera à comprendre que vous plaindre de votre incertitude est une forme d’abus de pouvoir. Si vous n’aimez pas vous prendre une gifle, alors arrêtez d’utiliser votre pouvoir pour vous faire du mal.

Abus de pouvoir : La lâcheté

Quand vous utilisez votre pouvoir pour nourrir vos peurs au lieu de vos désirs, vous succombez à la lâcheté.

Voyez cela de cette façon : quel que soit ce que vous lui donnez à traiter, votre énergie va le développer. Si vous voulez que vos peurs grandissent et s’étendent dans votre réalité, alors surtout n’hésitez pas à les lui donner en pâture. Accordez-leur encore plus de votre précieuse attention. Pensez souvent à vos peurs et à vos inquiétudes. Sortez avec des gens qui sont tout aussi bons pour se faire du souci. Évitez toute personne qui affronte ses peurs ou qui vous aiderait à faire de même.

Peut-être qu’il y a une part de vous, tout au fond, qui sait que le courage est une qualité essentielle que vous devrez développer tôt ou tard si vous voulez vivre en être humain adulte et conscient.

Le courage peut être défini comme la volonté d’affronter vos peurs. Mais qu’arrive-t-il quand vous affrontez finalement vos peurs ? Le sentiment de peur se dissout, essentiellement parce que maintenant vous vous concentrez sur la création d’un résultat autre que la peur. Vous pourriez avoir une sensation d’euphorie et de détermination quand cette peur vous quitte enfin.

Un autre moyen de définir le courage est de dire que le courage est la volonté de donner du pouvoir à vos désirs et non à vos peurs.

Vous générez de la peur quand vous envoyez de l’énergie dans ce que vous ne voulez pas ; en y pensant, en vous attardant dessus, en l’imaginant, etc.

Vous générez du courage quand vous envoyez de l’énergie dans ce que vous voulez vraiment, globalement de la même façon. Petit à petit, vous vous sentez plus motivé de passer à l’action. Plus vous utilisez votre pouvoir pour générer une sensation de courage, plus vous êtes proche de la réalisation de vos désirs.

Chaque fois que vous vous attrapez à nourrir vos peurs, arrêtez-vous et rappelez-vous que c’est un sérieux abus de votre pouvoir. Puis reprenez possession de cette énergie en vous imaginant la faire entrer de nouveau en vous. Enfin, utilisez votre pouvoir correctement en imaginant ce que vous voulez vraiment, et envoyez plutôt toute cette énergie dans ces pensées, ces images, et vos sensations.

Passez du temps avec les gens les plus courageux que vous puissiez trouver. Ce faisant, vous verrez qu’ils refusent de nourrir leurs peurs. Ils passent la majeure partie de leur temps à nourrir leurs désirs. Ils ont appris comment utiliser leur pouvoir pour créer plus de motivation et de passion et non une hésitation basée sur la peur.

Abus de pouvoir : La persuasion

Persuader les gens est une façon d’abuser de votre pouvoir. Persuader, c’est essayer de prouver à quelqu’un en même temps qu’il a tort et que vous avez raison. C’est un piège dans lequel il est facile de tomber, mais cela ne vous sert à rien.

Faire un effort pour que quelqu’un voie les choses sous un autre angle est acceptable. Tout comme les débats animés. Dans ces situations vous essayez de comprendre le point de vue de l’autre personne et de l’encourager à comprendre également le vôtre. Il n’y a absolument rien de mal à cela.

La persuasion, c’est quand vous emmenez ces débats trop loin, en essayant d’invalider totalement le point de vue de l’autre personne ; lui faire comprendre qu’elle a tort de voir la réalité de cette façon. C’est un abus de pouvoir.

Le problème quand on essaye de donner tort à quelqu’un est que là encore vous utilisez votre pouvoir contre vous-même. Votre pouvoir est créateur, pas anti-créateur. Quand vous vous disputez avec quelqu’un, vous essayez de « décréer » son point de vue, ce qui est impossible. Vous ne pouvez pas invalider un point de vue.

Au lieu d’utiliser la persuasion, pensez en termes d’acceptation et de conséquences. D’abord, acceptez que le point de vue de l’autre personne soit aussi valide que le vôtre. Puis décidez de la conséquence de cette réalisation. Peut-être que les conséquences sont négligeables. Peut-être que cela signifie que la meilleure solution est que vous suiviez des voies différentes. Ou peut-être que le meilleur résultat est quelque part entre les deux.

Généralement nous entrons dans un schéma de persuasion quand nous résistons aux conséquences de l’acceptation. Donc nous poussons plus fort pour forcer l’autre personne à céder, et cela ne fonctionne simplement pas. Même si l’autre personne semble être d’accord, son consentement ne sera que superficiel. Comme le dit le proverbe « Un homme convaincu contre son gré a gardé la même opinion. »

Quand vous voyez que vous entrez dans ce schéma de persuasion, où vous essayez de prouver un peu trop que vous avez raison et que l’autre personne a tort, arrêtez simplement. Débarrassez-vous de ce fonctionnement incapacitant basé sur la dichotomie gagnant-perdant.

Puis passez à un fonctionnement d’acceptation et de conséquences. Acceptez totalement le point de vue de l’autre personne. Vous pourriez être convaincu que c’est la mauvaise façon de voir les choses, mais c’est comme ça. Laissez à l’autre personne la liberté de choisir le point de vue qu’elle préfère. Ensuite, demandez-vous quelles seront les conséquences de l’acceptation du point de vue de l’autre personne. Et enfin, lancez-vous et mettez en œuvre ces conséquences s’il est nécessaire que vous le fassiez.

Parfois quand je vois que je tente de persuader quelqu’un et que je réalise à quel point c’est inutile, je vais me lever et partir en plein milieu de la dispute ou de l’argumentation. Défendre mon point de vue n’est simplement pas un bon usage de mon pouvoir. Au lieu de continuer à me tracasser pour savoir qui a raison et qui a tort, je passe à l’acceptation et aux conséquences.

Même si je pense que la personne est très loin de la réalité pour pouvoir croire en ce qu’elle croit, j’accepte que ce soit son choix d’avoir ce point de vue. Puis je me demande « Qu’est-ce que je dois faire à partir de cette acceptation ? » La plupart du temps cela implique simplement de laisser tomber l’argumentation et de m’en débarrasser, dans quel cas l’autre personne devra décider quoi faire de ma perte d’intérêt dans le débat. Une semaine plus tard, je ne m’en souviendrai sûrement même pas.

N’investissez pas votre temps et votre énergie dans ce genre de débats. Utilisez votre pouvoir pour créer plutôt quelque chose de plus positif. Là encore, participer à un débat sain est bien, mais une fois que vous voyez que cela se dégrade et devient un affrontement de points de vue, il est temps de tirer votre révérence et de passer à autre chose.

Demander la permission

Demander la permission est un problème épineux parce que cela peut être difficile à remarquer. Beaucoup de gens ne le réalisent pas et voient ce genre de comportement comme normal.

Quand vous demandez la permission de créer ce que vous voulez, vous projetez votre pouvoir dans quelqu’un d’autre. Vous diminuez votre autorité d’être vivant créateur et donc vous vous affaiblissez.

Cela ne pose pas de problème de négocier avec les autres pour vous aider à obtenir ce que vous voulez. Mais si vous désirez créer quelque chose de nouveau dans votre réalité, ne demandez pas la permission de le vouloir.

Quand j’étais ado, ma mère me demandait parfois ce que j’allais faire quand je m’apprêtais à sortir. Évidemment, en ado rebelle typique, je n’avais pas la sensation d’avoir besoin de la permission de vivre ma vie comme je l’entendais. Donc quand elle commençait à me questionner, je disais parfois « Prends simplement note de ce que je porte, pour que tu puisses identifier le corps plus tard. » Puis je passais la porte.

Oui, c’est une chose assez désagréable à dire à sa mère, mais cela m’a aidé à me détacher de ces demandes de permission et à assumer plus d’autorité (autrement dit à être plus auteur) vis-à-vis de ma propre vie. J’ai réalisé que le simple fait que quelqu’un me pose des questions sur mon comportement n’impliquait pas que je doive m’en justifier devant lui. Je pouvais simplement mettre mes décisions en pratique et acceptez les conséquences des réactions des autres.

C’est incroyable de voir le nombre de gens qui délèguent le contrôle de leur chemin de vie à quelqu’un d’autre. Quand vous parlez à ce genre de personne, c’est l’évidence même qu’ils ne sont pas aux commandes. Ils sont toujours responsables d’un vaisseau spatial, mais ils agissent comme des mécanos de bas étage. Puis quand le vaisseau se crashe, ils cherchent quelqu’un à accuser.

Ce qu’il y a de triste est que bien des fois personne en particulier n’est aux commandes. Ils se laissent simplement secouer par les courants du conditionnement social.

Est-ce mal de suivre le courant ? C’est bien si vous êtes une molécule d’eau, mais pas top si vous êtes un être humain.

Suivre le courant ne fonctionne que si vous êtes celui qui produit ce courant à l’origine. Utilisez votre énergie pour définir un cap clair, puis laissez vos actions suivre vos intentions. Mais n’utilisez pas le courant comme excuse pour être froussard, impuissant et irresponsable.

Ne demandez pas la permission de vivre votre vie. Donnez-vous la totale permission de vouloir ce que vous voulez. Là encore pensez en termes d’acceptation et de conséquences. Si quelqu’un d’autre a un problème avec vos décisions, laissez ces problèmes être une source de préoccupation pour lui seul.

Quand vous informez les gens des nouvelles décisions que vous avez faites, il peut arriver qu’ils réagissent négativement. Habituez-vous-y. La résistance de quelqu’un d’autre ne signifie pas que vous avez fait une erreur.

J’ai peu d’autres choix que d’appliquer le modèle de l’acceptation et des conséquences parce qu’il ne serait vraiment pas pratique pour moi de faire moins que cela. Par exemple, si je dis aux gens que mon prochain article va parler de productivité, certaines personnes vont dire « Ouaouh ! J’espérais que tu abordes plus ce sujet. » Et d’autres s’exclameront « Oh bon sang ! Encore un article sur la polarité. » Peu importe le sujet en particulier. Certaines personnes vont l’adorer ; d’autres vont y résister.

Si vous pouvez voir qu’il est fou d’essayer d’obtenir la permission d’un public large et divers alors qu’il est impossible de mettre tout le monde d’accord sur les choses les plus simples, pouvez-vous aussi voir qu’il est fou de rechercher la permission des gens un par un ?

Tombez-vous dans le piège de demander à votre chéri/e ou votre époux/se la permission de vivre votre vie comme VOUS l’aimeriez ? Même si vous êtes en couple ou que vous avez une famille, ne pensez-vous pas que vous devriez être libre de décider de ce que vous allez manger, du chemin de carrière que vous allez emprunter, et du type de gens que vous allez voir ?

Laissez l’autre personne penser également en termes d’acceptation et de conséquences. Si elle n’aime pas ce que vous êtes en train de faire, libre à elle de vous laisser là où vous êtes et de passer à autre chose. Par tous les moyens prenez ces décisions précautionneusement et en saisissant bien ce que pourraient être les conséquences. Mais à la fin de la journée, vous devez faire vos choix et permettre aux autres de faire les leurs. Ne soumettez pas vos choix à l’approbation de quelqu’un d’autre. Sinon vous finirez avec une vie plutôt décevante.

De toute façon, demander la permission est une vraie solution de facilité. Ce n’est rien d’autre qu’une excuse pour temporiser.

Supposez que vous me disiez que vous voulez vraiment quitter votre travail parce qu’il ne vous satisfait pas, et lancer à la place votre propre entreprise, mais que votre femme ne vous laisse pas faire. Qu’est-ce que je suis censé répondre à ça ?

« Oh, ok. C’est totalement compréhensible. Si ta femme ne te laisse pas faire… hmmm, c’est épineux… que peux-tu faire ? Je pense que tu vas devoir apprendre à aimer ton travail. Je suis sûr qu’elle en vaut la peine. »

Ouais, bon.

Je dirais plus probablement « Ouaouh… Tu viens de sentir ça ? Cette vague d’énergie vibrationnelle ? Comment tu appellerais ça ? De la lâcheté pure et simple peut-être ? C’est quoi ces absurdités de demander la permission à ta femme ? Tu as 12 ans ou quoi ? Dis-lui simplement que tu as décidé de lancer ta propre entreprise et vas-y.

Si elle pique une crise, laisse-la faire. Informe-la que tu vas de l’avant dans ton projet et que tu apprécierais qu’elle te soutienne, mais que si elle ne peut pas le supporter, libre à elle de partir et de trouver quelqu’un qu’elle pourra contrôler. »

Votre femme (ou votre mari ou la personne que vous aimez) n’est pas le problème. Le problème c’est vous. Vous générez leur résistance parce qu’ils peuvent sentir votre faiblesse, votre manque de résolution. Et comme ils peuvent voir que vous êtes faible, ils n’ont pas confiance en vous. Ils ont raison de ne pas se fier à vous. Je ne me fierais pas à vous non plus.

Quand vous dégagez l’impression que vous demandez la permission, les gens vont sauter sur l’occasion. Ils vont vous donner tout un tas de raisons pour lesquelles vous ne pouvez pas obtenir ce que vous voulez. Si vous commencez à rechercher leur permission, vous cédez votre pouvoir.

Utilisez votre pouvoir pour nourrir vos désirs et vos décisions, et non les objections soulevées par les autres.

Ce n’est pas une mauvaise chose de demander l’avis des gens, mais faites cela pour renforcer vos propres décisions, pas pour rechercher leur approbation.

Je parle souvent de mes décisions dans mes articles parce que je veux que les gens indiquent les failles qu’ils y trouvent et je veux que les gens me testent et me mettent au défi. Je ne demande pas leur permission parce que ma décision est déjà prise, et que je les en informe simplement. Mais je veux qu’ils fassent de leur mieux pour voir s’ils peuvent dire quelque chose qui pourrait me faire dévier de ma trajectoire. Cela m’aide à affiner mes décisions, et cela renforce également mon pouvoir.

C’est comme faire de l’entraînement de résistance à la salle de sport pour booster le dessin et la force de vos muscles.

Les reproches

En vouloir aux autres gens, évènements ou circonstances extérieures pour ce qui vous arrive dans la vie est inutile. En niant la responsabilité de la vie que vous créez, vous exercez ainsi un abus de pouvoir pour vous affaiblir.

Comme on dit « Un grand pouvoir implique de grandes responsabilités. » Donc qu’arrive-t-il si vous refusez ces responsabilités ? Vous vous refusez également ce pouvoir et vous vous rendez impuissant.

Vous ne pouvez pas exercer votre pouvoir sur votre responsabilité et nier la responsabilité de vos créations dans le même temps. Car vous devez être à la fois maître de votre pouvoir et de votre responsabilité – ou d’aucun des deux.

N’en voulez pas aux autres. Pratiquez plutôt l’acceptation et le pardon. Acceptez ce que vous devez gérer, et concentrez-vous sur la canalisation de vos énergies de façon créative.

Vous créez tout le temps. Vous ne pouvez pas faire autrement. Votre nature est d’être créateur. En choisissant différentes pensées et actions, vous pourriez vous créer une vie très différente en quelques jours. Cette option vous est toujours disponible. Personne ne vous en empêche ou ne vous retient. Vous ne pouvez que vous retenir tout seul.

Réalisez que, quelle que soit la vie que vous ayez, vous la créez – en ce moment même. Si vous n’aimez pas ce que vous vivez, alors il faut vous résoudre à créer autre chose. Commencez à créer cette nouvelle réalité immédiatement. Réalisez que personne ne va venir vous secourir. Cela ne dépend que de vous de faire de votre vie ce que vous voulez qu’elle soit.

J’ai dû apprendre cette leçon assis en cellule quand j’avais 19 ans. J’aurais pu trouver beaucoup de gens à qui reprocher ma présence ici. Mais à la place j’ai choisi de prendre la responsabilité de ce que j’avais créé. J’ai finalement vu la stupidité de tout cela. J’ai réalisé que tout ce qui était arrivé jusqu’à ce moment-là était le résultat de ce que je me faisais personnellement.

À ce moment-là j’ai décidé de me créer une vie très différente. Est-ce que cela a été facile ? Mon dieu non. Mais au moins cela m’a fait utiliser mon pouvoir pour créer ce que je voulais au lieu de suivre aveuglément un chemin dont je ne voulais pas.

Est-ce que vous vous trouvez actuellement dans une sorte de cellule dont vous niez l’existence ? Est-ce parce que votre travail est une impasse ? Que votre relation actuelle est mauvaise, que votre style de vie n’est pas équilibré, que vous manquez de but et d’inspiration, que vous manquez de joie dans votre vie ? Quoi que ce soit que vous n’aimiez pas dans votre vie, c’est la cellule que vous vous êtes personnellement créé en niant votre pouvoir.

Quand serez-vous prêt à vous réapproprier votre pouvoir pour que votre vie soit telle que vous voulez réellement qu’elle soit ? La vie attend votre réponse, elle écoute sans cesse, elle espère sans cesse.

En tant qu’être créatif et créateur, vous allez vous planter par moments. Pardonnez-vous entièrement. Acceptez vos erreurs et apprenez d’elles. C’est bien plus intelligent que d’y résister ou de les nier.

La créativité n’est pas la perfection. Si vous étiez parfait, il serait inutile de créer ou d’expérimenter quoi que ce soit. Votre pouvoir créatif vous fournit l’opportunité d’évoluer et de changer. Tirez-en parti !

Possédez votre pouvoir !

Ce n’est en aucun cas une liste exhaustive. Il y a encore plus de façons d’abuser de votre pouvoir. Celles-ci sont simplement les plus habituelles.

Arrêtez de céder votre pouvoir – aux autres gens, à vos peurs, à tout ce que vous ne voulez pas. Utilisez votre pouvoir de façon positive et créative. Canalisez l’immense énergie qui est en vous pour manifester vos désirs.

Cela peut être difficile de voir que vous abusez de votre pouvoir, en particulier quand les comportements négatifs sont habituels. Une chose que vous pouvez faire est d’utiliser la méthode d’essai de 30 jours, qui est super efficace. Prenez une mauvaise habitude « d’abus de votre pouvoir » et engagez-vous à utiliser votre pouvoir positivement dans ce domaine pendant 30 jours d’affilée. Faites simplement le contraire de ce que vous faites actuellement. Si vous vous plantez, recommencez au jour 1 jusqu’à avoir complété ces 30 jours.

Ne vous plaignez pas, ne vous affaiblissez pas, ne vous dégonflez pas, ne vous trouvez pas d’excuses, ne demandez pas la permission et ne faites pas de reproches. Décidez de ce que vous voulez créer puis mettez votre cœur et votre âme dans sa création. Soyez en contact avec cet être puissant et créatif en vous, et laissez-le s’épanouir !

Article original écrit par Steve Pavlina.

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